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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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24 février 2010

Régionales 2010 : Des chemins tortueux…

Il y a les partis avec leurs logos reconnaissables et puis il y a des individus qui en changent. Certes, le phénomène n'est pas si nouveau. Mais il semble s'être bien amplifié depuis l'élection présidentielle. 
Les lignes verticales qui marquaient les frontières "idéologiques" entre la gauche et la droite et les passerelles qui facilitaient les alliances à l'intérieur d'un même camp sont devenues moins étanches. Le score du MoDem en 2007 en a été l'illustration, peut-être non renouvelable à ce niveau, mais la plus visible. 
Le tabou ainsi levé, les élections municipales qui ont suivi ont donné lieu à des recompositions politiques locales plus audacieuses. Le seul exemple d'Aubagne où le MoDem s'est allié au PCF avait de quoi surprendre. Un peu partout, des listes ont fleuri affichant des additions peu courantes jusque là. 
Il ne s'agissait pas seulement comme on le voit souvent en politique d'individus opportunistes rejoignant une liste pour décrocher un poste, voire se venger de leurs anciens amis, mais de partis ayant leur propre drapeau. Bref, on a assisté à des initiatives visant à constituer des équipes pluralistes aux origines divergentes mais partageant un même diagnostic et s'étant mises d'accord sur un même projet. 
L'élection municipale d'Aix de 2008 a été marquée par l'émergence de trois blocs de tailles quasi égales : la gauche alliée à l'extrême gauche, la droite regroupant la plus grande partie de ses composantes et un axe central qui a totalisé 30% des voix au premier tour mais incapable de ne faire qu'un pour aller au second. 
Seize mois plus tard, en juillet 2009, si le scrutin a eu toutes les apparences d'un duel gauche droite, il n'en a pas moins recelé une notable évolution. La gauche s'est délestée de son extrême et a fait coalition, dès le premier tour, avec le MoDem qui a carrément changé de côté. Et ces rapprochements ont été clairement assumés. 
Mais, et c'est là que je veux en venir, dans les arrière-boutiques, certains élus ou candidats en mal de positionnement ont joué les nomades, poussés par les vents des ambitions personnelles. Pour ne parler que des plus en vue, Bruno Genzana et Stéphane Salord, qui cherchaient en 2008 à se venger de Maryse Joissains en rejoignant François-Xavier De Peretti, ont emprunté un an après des chemins tortueux pour tenter de sauver leur peau. 
Pour élargir un peu le propos à l'élection qui pointe à l'horizon, je me suis amusé à consigner ci-après quelques particularités qui vont vous donner l'envie d'apprécier un peu plus la vie politique. (Liste non exhaustive, inutile d'y chercher mon nom) 

-- Bruno Genzana : conseiller général, a quitté Maryse Joissains, a participé à la liste de François-Xavier De Peretti, est passé de l'UMP au NC, est retourné au bercail en échange d'une place sur la liste de Thierry Mariani aux régionales et peut-être une investiture pour les législatives. (en position éligible) 
-- Stéphane Salord : ancien élu UMP à la mairie, a quitté Maryse Joissains, a participé à la liste de François-Xavier De Peretti, puis a mené une liste contre Maryse Joissains, a appelé à voter Alexandre Medvedowsky, a d'abord tenté de mener une liste centriste aux régionales et ensuite rejoint une alliance écologiste de droite. (aucune chance d'être élu) 
-- Cyril Di Méo : ancien élu à la mairie sur une liste de gauche en tant que Verts, a participé à la liste de François-Xavier De Peretti, a été exclu des Verts, se présente sur la liste MoDem aux régionales. (aucune chance d'être élu) 
-- ;François-Xavier De Peretti : pressenti pour être tête de liste MoDem aux régionales, s'est désisté arguant qu'il voulait se consacrer à Aix en cas de nouvelle annulation de l'élection municipale, ne figure nulle part sur la liste qu'il soutient. 
-- Catherine Levraud : conseillère régionale Verts, tête de liste MoDem. (fort risque de ne pas être élue) 
-- Christophe Madrolle : conseiller régional Verts passé au MoDem et candidat sur cette liste. (en position éligible) 
-- Patrice Halimi : co-auteur du Pacte écologique pour le pays d'Aix, n'a pas réussi à trouver une place selon ses vœux et qui lui a parfois été refusée comme tête de liste aux municipales et aux régionales. 
-- Sylvie Andrieux : députée socialiste, conseillère régionale privée de ses délégations pour cause d'enquêtes en cours, ne figure plus sur la liste Michel Vauzelle. 
-- Laroussi Oueslati : conseiller régional, président déchu de l'université de Toulon, ne figure plus sur la liste du Var de Michel Vauzelle.
-- Sébastien Jibrayel : fils du député socialiste Henri Jibrayel, sur la liste de Michel Vauzelle. (éligible) 
-- Claude Filippi : maire de Ventabren, conseiller régional depuis octobre dernier en remplacement d'un élu décédé, ne figure plus sur la liste de Thierry Mariani. Passe souvent devant les tribunaux. 
-- Charles Fabre : maire de Tarascon, candidat sur la liste de Thierry Mariani, s'est retiré. Convoqué plusieurs fois récemment par la justice. 
-- Renaud Muselier : député, conseiller régional et tête de liste en 2004, ne figure pas sur la liste Thierry Mariani. 
-- Michel Boulan : maire de Châteauneuf-le-rouge, candidat non élu aux régionales 2004, ne figure pas sur la liste Thierry Mariani.

Le blog de Rémi Leroux sur les régionales :
http://remileroux.wordpress.com/

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Commentaires
P
A tout seigneur tout honneur, le premier de la liste s'est suffisament décarcassé à manger son chapeau à côté de" la dame d'Aix" qui faisait semblant de ne pas le voir, pour qu'enfin ses efforts soient récompensés. Il est vrai qu'il lui a fallu du temps et des relations ( S'il vous plait, Mr Morin, vous ne pourriez pas dire à Maryse que j'existe ?).On appelle ça la soif de reconnaissance ! Pour les autres, on trouve de tout, de la prudence de la part des têtes de liste en raison d'affaires en cours et parfois le simple besoin de continuer à exister politiquement.
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