Elections d'Aix : On en parle encore
Quel sort sera-t-il fait à la procédure de recours concernant l'élection municipale de juillet ? Bien malin qui pourrait le dire avec certitude. Il y a, pour le moins, un ensemble de faits qui méritent d'être examinés sérieusement. Mais les juges les trouveront-ils assez fondés pour trancher vers une annulation du scrutin ou envisager une autre solution ?
Alors, il n'est jamais trop tard pour jeter un autre regard sur l'élection de l'été. Un correspondant dont j'avais déjà publié l'excellente analyse des résultats m'adresse un mot de conclusion provisoire du plus grand intérêt. C'est bien volontiers que je mets en ligne sa libre parole.
En guise de conclusion provisoire sur les élections aixoises
Un mot encore d’analyse sur ce scrutin, afin d’enfoncer le clou :
18 bureaux de vote méritent un zoom intéressant car ce sont eux, principalement, qui ont fait perdre Medvedowsky au 2e tour, pour des raisons sans doute différentes :
Ÿ 10 bureaux lui ont donné un % inférieur d’au moins 6% à celui obtenu par la liste Picheral en 2001 ; essentiellement des bureaux du Nord de la commune (Puyricard, Couteron, Granettes, Platanes) et de Luynes au Sud. Soit un manque de 500 voix environ.
Ÿ 9 bureaux où le taux de progression de Joissains au 2e tour a été très élevé (plus de 6% de plus que la moyenne de progression de Joissains sur les électeurs de Salord et de Guerrera), soit un plus de 450 voix pour Joissains.
Ÿ 1 seul bureau, le n°50 de Puyricard se trouve dans les 2 situations.
Au total, ce sont environ 900 voix qui ont manqué à Medvedowsky dans ces 18 bureaux alors qu’un bon candidat de gauche rassembleur et crédible les aurait à coup sûr recueillies. Chacun de ceux qui connaissent bien Aix en tireront leur analyse et leurs conclusions.
Cependant, il ne faut pas brûler les étapes dans la reconquête d’Aix : oublions les Medvedowsky, Guinde ou Pezet. Travaillons efficacement là où chacun est engagé, dans nos partis du PS, des Ecologistes, du MoDem, dans nos associations et nos syndicats, sur nos blogs et nos relais de com’. Lorsque les futures échéances électorales aixoises se préciseront, vraisemblablement en 2014, il sera temps et plus facile de faire émerger un leader charismatique consensuel de la gauche aixoise… comme Maryse Joissains l’a été pour la Droite !
(Auteur : Pierre DARLES, 5 septembre 2009
Lire la première partie de l'analyse :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/08/03/14627490.html