Des retours de bâton qui font mal…
Il y a des vérités qui mettent du temps à percer. Mais, convenons-en, ce n'est que pure justice pour ceux qui les font éclater. En revanche, pour ceux qui doivent les entendre, elles font parfois mal. Illustrations.
Rendons à…
C'est à Cyril di Méo, en tant qu'élu, et aux Verts du mandat précédent, que l'on doit l'annulation juridique par le tribunal administratif du Plan de déplacements urbains voté trois ans avant. A plusieurs reprises, il avait averti la Communauté du Pays d'Aix que le document n'était pas ambitieux et qu'il ne correspondait pas à certaines obligations de la loi. Je le dis ici, je me réjouis que son travail d'élu ait payé, même si c'est avec retard.
Si l'on me permet, dans le même ordre d'idée, j'avais moi-même contesté devant le tribunal administratif le lourd dossier du régime indemnitaire des personnels municipaux. C'est aussi après une lutte acharnée de trois ans que j'avais ainsi pu faire modifier près des trois-quarts des dispositions illégales ou inéquitables.
Loin des batailles…
A mon tour, je souhaite réagir à la surprenante réaction d'Alexandre Medvedowsky à l'annonce de l'annulation du PDU. Il se réjouit de la décision. Pourquoi pas ? Mais a-t-il joué le moindre rôle pour qu'il en soit ainsi ? Je le dis ici aussi, la réponse est négative.
D'ailleurs, que peut-il revendiquer ? Son absence se poursuit. Depuis le mois de mars, et quelles que soient les explications alambiquées qu'il veuille en donner, il n'a assisté qu'à un seul conseil municipal, le premier. Cela commence à ressembler au mandat précédent, en pire.
Enfariné deux fois…
Dans sa profession de foi de l'élection cantonale Aix-Centre, Bruno Genzana s'était targué, une fois réélu conseiller général, "d'organiser une rencontre entre le président du Conseil général, le futur maire d'Aix et le futur président de la CPA afin de donner une nouvelle dynamique aux relations entre Aix, le pays d'Aix et le département. Cette nouvelle "donne" devrait permettre au Conseil général d'être un partenaire encore plus engagé pour la Ville d'Aix."
On sait ce qu'il en est maintenant. Au conseil municipal de mai, il semble bien qu'il se soit fait rouler deux fois dans la farine par Maryse Joissains qui n'a inscrit aucune proposition de travaux de proximité (habituellement financés par le Conseil général) à Encagnane. Elle en a remis une pincée en ne faisant pas voter l'aide de la Ville au comité d'animation local dont la présidente a été choisie par Genzana pour être sa suppléante.
La rubrique risque de s'enrichir bientôt d'autres séries de coups de bâton.