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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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30 avril 2008

Ça, c'est de la bonne gestion, pas vrai ?

L'OPAC fait des blagues maintenant...

Lisant les annonces légales des marchés publics, j'ai été attiré par un appel d'offres émanant de l'OPAC Pays d'Aix Habitat. Après sept années d'inertie de l'office et d'absence alarmante de construction de logements, mon esprit s'est réjoui de découvrir une telle annonce.

Hélas, une fois lues les premières lignes, j'ai vite dû déchanter. Il s'agissait d'un appel d'offres pour la fourniture à l'OPAC de 500 agendas de bureau pour 2009. Qui sait ? Peut-être pour y programmer les milliers de logements qu'attendent tant de familles en difficulté…

Le sur place des Cardeurs

La place des Cardeurs n'en peut plus, vraiment plus. Le chantier du projet de requalification avait été prévu pour durer deux ans. Mais quatre ans déjà sont passés. Et il risque d'en prendre un de plus. D'ici là, les riverains, les commerçants et leurs clients auront à souffrir une situation chaotique qui se prolonge.

Les retards se sont accumulés car le dossier n'était pas suffisamment prêt. En cours de route, on a découvert qu'il fallait refaire de nombreux réseaux souterrains. Pourtant, tout le monde sait que n'importe quel projet de cette nature pose ce type de problème. Puis, la Semepa a pris le relais la Ville pour mettre aux normes l'ascenseur du parking.

A plusieurs reprises, les riverains et les commerçants ont dénoncé le manque de concertation sur le phasage des travaux et sur certains aspects du projet. Jean Chorro, premier adjoint chargé du dossier, a bien tenté d'organiser des réunions mais... toujours après coup. Pour dédouaner la Ville et la Semepa de leurs errances, il a d'ailleurs proposé au conseil municipal d'accorder une exonération partielle de la taxe d'occupation du domaine public.

La finition des travaux en surface est annoncée pour l'année prochaine. Elle dépend du résultat de l'appel d'offres qui sera lancé en juin. Ii n'y a plus qu'à croiser les doigts. 

Carnaval, un retour à surveiller

La faute serait-elle enfin corrigée ? L'avenir le dira mieux. Dimanche dernier, le Carnaval d'Aix a vu la réapparition des chars. Sous le précédent mandat, j'avais dénoncé le remplacement de la tradition par des prestations d'arts de la rue achetées au prix fort.

Voyant leur subvention annuelle réduite à la part congrue, le Comité officiel et les bénévoles du Carnaval s'étaient fâchés, estimant que leur travail était déconsidéré par la mairie. Ils avaient manifesté leur mécontentement en refusant de participer.

Il a fallu deux années d'éditions ratées, et boudées par le public, pour que Maryse Joissains rectifie le tir. Ce dimanche, le Carnaval a offert un mélange avec un défilé de huit chars et d'animations artistiques de rue. Les chars utilisés avaient été amortis financièrement les deux années antérieures.

Pour la prochaine saison, la Ville fera-t-elle l'effort de doter convenablement le Comité officiel ? C'est à ce moment-là qu'on verra si les choses rentrent enfin dans l'ordre.

carnaval_2008

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29 avril 2008

Postures ou impostures ?

"Toutes les violences ont un lendemain" (Victor Hugo)

Après les élections, on pouvait s'attendre à certains faits. Notamment ceux qui découlaient logiquement des résultats : récompenses et sanctions, par exemple. Mais, comme la politique n'est pas une science exacte, et que les humains sont ce qu'ils sont, on a aussi eu droit à quelques surprises. Prévisibles ou inattendues.

Ÿ Au conseil municipal, on a continué à régler des comptes. Maryse Joissains a montré les limites de son esprit démocratique en écartant la liste de François-Xavier De Peretti de la Communauté du Pays d'Aix. Il n'était pourtant pas difficile d'appliquer une simple répartition proportionnelle des élus délégués à la CPA. Sur les huit postes réservés à l'opposition, deux auraient dû aller à De Peretti.

Ÿ De même, Mayse Joissains n'a accordé aux élus des deux groupes qui forment désormais l'opposition aucun vrai poste à l'OPAC ou à la Semepa, pour ne citer que deux instances où cela aurait eu du sens. Ouverture, ouverture, faut pas pousser quand même.

Ÿ En revanche, sous prétexte de manifester une démarche d'ouverture, à la CPA, Maryse Joissains a saisi au vol la demande de candidature de Jacques Agopian pour une vice-présidence. Demi-mesure et gros piège. On se demande bien quelle influence il pourra avoir ? Franchement, vous le voyez renverser la majorité à lui tout seul ? J'ai envie de dire : Kouchner est allé au gouvernement pour ses sacs de riz, Agopian devra se contenter d'un plat de lentilles.

Ÿ Etre élu, c'est prendre des engagements et les respecter. En particulier, pour représenter les électeurs qui ont voté pour vous. L'assiduité aux travaux du conseil municipal doit donc être permanente. Or, voilà que Alexandre Medvedowsky a déjà séché plusieurs séances. Et, on n'en est qu'au début du mandat… Se serait-il conduit de la sorte s'il avait accédé aux premières responsabilités ?

29 avril 2008

Conseil municipal : L'installation s'é-ter-nise...

Rien de folichon à l'ordre du jour de la séance publique du conseil municipal d'hier soir. La municipalité a présenté 46 rapports dont 18 portaient sur la désignation d'élus dans diverses instances internes ou externes. Le reste concernait des marchés publics (extension de la vidéosurveillance, par exemple). L'assemblée a aussi fixé les indemnités de fonction des élus et mis à jour le régime indemnitaire des personnels. Enfin, le conseil a validé plusieurs avenants à des conventions d'objectifs pour des associations sportives et culturelles.

Les prochains conseils auront lieu les 26 mai, 23 juin et 17 juillet.

29 avril 2008

La valse des directeurs généraux

La majorité n'ayant pas changé, Aix n'est pas concernée par le sujet. Mais il est intéressant de constater ce qui se passe ailleurs. Un article de Xavier Ternisien paru dans le journal Le Monde le 22 avril 2008 explique la règle du jeu.

Les élections municipales et cantonales cachent une autre alternance : celle des directeurs généraux des services, qui sont les bras droits des maires et des présidents de conseils généraux à la tête de l'administration territoriale. Selon le Syndicat national des secrétaires généraux et directeurs généraux de collectivités territoriales (SNSGDGCT), 70 % d'entre eux vont être amenés à changer de poste au cours des six mois suivant les élections.

Ces renouvellements s'expliquent en partie par la pyramide des âges, un grand nombre de directeurs de service ayant atteint l'âge de la retraite. Cependant, d'autres mises à l'écart sont plus politiques, affirme Stéphane Pindre, président du syndicat. C'est le cas par exemple à Valence, où Alain Maurice (PS) a remplacé Léna Balsan (UMP) à la tête de la municipalité. Dès le lendemain du second tour, alors qu'il n'était pas encore élu maire, celui-ci a fait savoir qu'il ne souhaitait pas travailler avec l'équipe en place.

A Niort (Deux-Sèvres), la situation est plus inédite. Le maire sortant, Alain Baudin (divers gauche), qui n'avait pas reçu l'investiture du PS, a été battu par une socialiste, Geneviève Gaillard. Celle-ci est la fille de l'ancien maire PS René Gaillard, décédé en 1985. "Elle nous a convoqués pour nous faire savoir qu'elle ne souhaitait pas nous garder, car nous avions participé à l'action de l'ancienne équipe et qu'"une défiance s'était installée"", explique Gérard Prodon, directeur général adjoint.

Dans d'autres villes, la transition se fait sans heurts. C'est le cas au Puy-en-Velay (Haute-Loire), où le nouveau maire UMP, Laurent Wauquiez, qui a enlevé la ville à la gauche, a conservé le directeur général des services. "Le maire nous a déclaré qu'il n'y aurait pas de chasse aux sorcières, témoigne Pierre Schmauch, directeur général des services. Il nous a simplement demandé "de la loyauté et de l'efficacité"."

A Toulouse, ville conquise par la gauche, le directeur a quitté ses fonctions pour aller occuper ce poste à Nice, ville gagnée par l'UMP, où l'ancien directeur général prenait sa retraite.

En théorie, les directeurs de services et directeurs adjoints n'ont pas de rôle politique. "Ce sont des fonctionnaires qui participent à la mise en oeuvre des politiques publiques décidées par les élus", explique Stéphane Pindre. Mais il reconnaît que la fonction peut revêtir une dimension politique. "Il faut qu'il existe un rapport de confiance entre le maire et le directeur général. Cette relation ne repose pas forcément sur des affinités politiques, mais cela peut être le cas."

Un délai de six mois est accordé au directeur de service et aux directeurs adjoints pour rester en place. Ce temps permet d'assurer la continuité dans le traitement des dossiers et, éventuellement, de convaincre les nouveaux élus de travailler avec l'équipe en place.

26 avril 2008

"Le Ravi" n° 51, à consommer sans modération…

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Il ne reste plus que quelques jours pour acheter le n° 51 d'avril du mensuel satirique "Le Ravi" (2,80€, en kiosque). Outre une analyse pertinente des résultats des élections en PACA et de nombreuses infos, le journal propose une enquête fouillée sur le système du mobilier urbain et des vélos (j'y ai participé pour Aix et mes propos sont cités). Et on en apprend d'autres bien belles ! Bref, c'est la fête à Decaux et c'est lui qui arrose la tournée. Faut pas s'en priver. A déguster bien frais.

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26 avril 2008

Quelle démocratie représentative ?

Y a-t-il du changement dans l'air ? Faut-il réformer ou non ? Et comment ? Y aura-t-il de vrais débats ou verra-t-on quelques manœuvres politicardes, sournoises et peu glorieuses comme la Ve République en a déjà connues ? Les questions méritent d'être posées. Pour s'en faire une idée, voici une petite sélection d'articles particulièrement intéressants sur les enjeux liés à la démocratie représentative.

liberation

L’infernal cumul des mandats

Par Christophe Caresche, député PS de Paris

Paru dans Libération lundi 21 avril 2008

http://www.liberation.fr/rebonds/322244.FR.php

Logo_La_Croix

Le redécoupage électoral

Par Céline Rouden

Paru dans La Croix mercredi 16 avril 2008

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2335270&rubId=788

logo_figaro

Un scrutin à un seul tour ?

Par Judith Waintraub

Paru dans Le Figaro mardi 22 avril 2008

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/04/23/01002-20080423ARTFIG00015-scrutin-legislatif-a-un-tour-l-ump-s-interroge.php

25 avril 2008

Joissains ou l'héritage de maire en fille ?

maryse_joissains

(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Charmag dans le mensuel "Le Ravi"

Il a fallu près de quatre semaines pour régler la question du qui fait quoi. Non sans mal, parce qu'il a fallu discuter, négocier, voire imposer une place à chacun : récompenser les fidèles, intégrer les nouveaux, tenir compte des susceptibilités ou même raboter ici et là quelques prétentions. Quoi qu'il en soit, si Maryse Joissains a fini de distribuer les rôles aux membres de son équipe, cela ressemble plus à une répartition administrative de délégations qu'à un véritable partage des responsabilités politiques.

En effet, tout laisse à penser - je le pense - qu'un tel procédé soit destiné à confiner la plupart des élus dans des tâches de routine. Qui pour mettre en œuvre des éléments du programme, qui pour gérer l'ordinaire. Sans plus. Derrière cette apparence d'attributions se cache une réalité à visées plus stratégiques.

Pour gouverner, il n'existera qu'un seul pouvoir, concentré, à sa guise, celui de Maryse Joissains. Faisant d'une pierre deux coups, elle a non seulement décidé de garder en mains tous les leviers de commande qu'elle détenait déjà, mais aussi de les renforcer. Elle va donc ainsi cumuler ses postes de députée, de maire, de présidente de la Communauté du Pays d'Aix, des sociétés d'HLM et de la plupart des structures paramunicipales.

A ses côtés, agissant pour ainsi dire comme son double en devenir, sa fille, Sophie, constitue désormais une pièce maîtresse du dispositif, à la mairie et à la CPA qui l'a désignée vice-présidente. La confiance fondée sur le lien familial leur permettra d'agir dans la plus parfaite harmonie.

Pour compléter le verrouillage et éviter toute dilution des pouvoirs, Maryse Joissains vient de faire appel à une seule et même personne, le directeur de l'hôpital d'Aix, pour occuper les fonctions de directeur de cabinet à l'Hôtel de Ville et à la CPA. L'échiquier étant en place, aucun pion ne pourra bouger sans l'accord préalable du trio.

Je ne vois dans cette façon d'avancer aucune autre explication que celle d'empêcher les errements du premier mandat et de préparer six ans durant une succession par héritage.

24 avril 2008

Au CM, pour les délégations, c'est mal (ré)parti...

Hotel_de_Ville

    

EUX = CM2

               

Cet intitulé facétieux, voire un peu caustique, inaugure une nouvelle catégorie qui se veut la suite logique de celles que j'ai consacrées au conseil municipal en tant qu'élu, puis à la longue période électorale dont nous connaissons l'issue.

L'expérience de son premier mandat aurait dû logiquement servir à Maryse Joissains à mieux organiser le fonctionnement de la collectivité. Si l'on en juge par les décisions annoncées, ce n'est pas vraiment ce qui vient de se passer. L'impression qui se dégage est qu'elle a non seulement reconduit le même mauvais schéma qu'avant, mais… qu'elle l'a plutôt aggravé !

Pour n'aller qu'à l'essentiel, pourquoi et comment ne pas s'interroger, une fois encore, sur la façon incohérente dont certaines délégations ont été distribuées ? Là où l'on aurait pu imaginer la définition et l'affichage de cinq ou six grands pôles thématiques exprimant les priorités et l'essence d'un projet, on devra donc continuer à perdre son temps à décrypter le sens de ces multiples délégations, diluées sous des appellations à rallonge, parfois laborieuses, peu identifiables par la population, morcelées, puis réparties selon un mode dénué d'efficacité.

L'exemple le plus parlant est, comme lors du mandat précédent, celui de la culture. Aucun élu n'en porte le titre entier. Ils sont six à s'en partager les responsabilités.

On en trouve une autre illustration avec la thématique de l'emploi, dont les prérogatives sont scindées en deux. La délégation des relations avec les entreprises dépend d'un adjoint alors que l'économie, l'emploi et l'insertion professionnelle sont attribués à une simple conseillère municipale. Où est la logique ?

Et puis, comment ne pas relever que deux fonctions patrimoniales, dont on connaît pourtant l'importance des enjeux pour les années à venir, la Justice et l'Université, ne sont pas non plus valorisées par un poste d'adjoint ?

Un dernier exemple concerne l'exercice de la citoyenneté qui aurait mérité la mise en œuvre d'une charte de la concertation et de la participation. On a beau chercher, on ne déniche aucune délégation à la démocratie locale qui aurait pu regrouper, a minima, des conseils de proximité, les relations avec les comités d'intérêts de quartiers, les relations avec les usagers et la vie associative.

Certes, le nombre des élus affectés à des quartiers a été augmenté mais il est difficile de comprendre qu'un secteur de 20.000 habitants comme le Val Saint-André puisse se satisfaire d'un simple conseiller alors que la Duranne avec ses 4.000 habitants dispose d'un adjoint spécial.

Enfin, quelle était la nécessité de déléguer un adjoint dans le périmètre des facultés ? Il aurait mieux valu désigner un élu à part entière dans le grand et récent secteur de la Brédasque et de la route d'Eguilles qui forme une entité plus pertinente avec les Granettes et Pey Blanc, où, pour mémoire, en 2001, Maryse Joissains s'était engagée à créer une mairie-annexe… qu'on n'a jamais vue.

23 avril 2008

Le bêtisier de la campagne électorale… (2)

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A dessein, je reprends encore dans cette seconde partie quelques derniers éléments de la campagne électorale. Cela permettra de mieux éclairer les événements survenus le plus récemment, que je ne manquerai pas de commenter dans les prochains jours. La matière est abondante : coups de théâtre divers, scénarios en gestation, dossiers à traiter, perspectives politiques…

Les plaintes

Ÿ Suite à une lettre rendue publique, une charge en forme de mise au point, de Jean-François Picheral fustigeant Alexandre Medvedowsky, ce dernier a déclaré qu'il allait déposer plainte en diffamation pour contester les propos très durs de l'ancien maire d'Aix. On attend toujours le dépôt de plainte. A moins qu'elle n'aille rejoindre le sort du recours de 2001.

Ÿ Juste avant le premier tour, a circulé un tract anonyme et infâme, dans le plus pur style dénonciation à la Kommandantur. Il contenait des allégations graves sur la vie privée de certains colistiers de François-Xavier De Peretti. Ce dernier suspectait l'entourage de Mayse Joissains et portait plainte. Le maire d'Aix répliquait en portant plainte à son tour pour diffamation. Après le second tour, ce fait a constitué l'un des motifs du recours en annulation de l'élection municipale déposé à l'initiative de Stéphane Salord.

Les entrées

Ÿ Pour agrémenter la soupe de sa nouvelle liste, Maryse Joissains est allée compléter son marché sur les étals de la gauche. Après, Dabhia Draouzia et Robert Fouquet recrutés dès le premier mandat, c'est Catherine Silvestre issue de la liste Picheral qui a rejoint la liste UMP pour un poste d'ajointe qui l'a fait sortir de sa duplicité clandestine de sept ans.

Ÿ Deux jours après la présentation de la liste d'Alexandre Medvedowsky, on a appris qu'une copine UMP de Maryse Joissains, la ci-devant Nadia Kahoul en l'occurrence, figurait en quatrième position. Découvrant le joli tour de passe-passe grâce à la presse, d'éminents membres de la liste firent mine de s'étonner, déclarant tout, mais alors vraiment tout tout tout, ignorer du positionnement politique antérieur de leur bienvenue collègue. Et puis, chacun ravala sa salive et déglutit sans renvoi.

Ÿ Les Verts, qui en ont perdu leur couleur en cours de route, ont décidé de rejoindre François-Xavier De Peretti, qui ne leur avait pas encore annoncé ses derniers transferts. Bruno Genzana et Stéphane Salord, chassés avec violence par la douce Joissains et incapables de faire leur propre liste, sont allés trouver refuge chez De Peretti. On a certains amis qu'on peut.

Les sorties

Ÿ Autre surprise grand format sur la liste De Peretti : la présence de Pierre Alfonsi du cours Mirabeau. Des colistiers ayant menacé de quitter l'équipe, le candidat indésiré déclarait à qui voulait le croire se retirer de son plein gré. Pouf, pouf !

Ÿ A peine élu en deuxième position sur la liste Joissains, le bravissime Olivier Naslès quittait la barque. Mécontent du mauvais sort que lui réservait déjà, et depuis belle lurette, l'entourage du maire, il s'en retourné à son métier pour y goûter des vins moins amers, la lie en moins.

22 avril 2008

Le bêtisier de la campagne électorale... (1)

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Comme je l'ai narré dans certains de mes précédents articles, la campagne électorale d'Aix a connu ses propres tumultes avec des coups bien tordus et des bouffonneries forcément originales. N'étaient les enjeux de l'élection, la laideur des comportements et l'ambiance de la bataille, il y aurait de quoi s'en amuser et en tirer un réjouissant bêtisier. Cela nous rafraîchirait des perpétuels nanards que les télévisions nous servent réchauffés au micro-ondes. Je vous livre ici quelques exemples. En vrac. Au risque de provoquer des rires jaunes ou d'en faire tomber quelques-uns à la renverse.

Les bluffs

Ÿ Dans un surprenant communiqué commun, Maryse Joissains et Alexandre Medvedowsky s'avisaient de dénoncer civiquement et sur l'honneur, oui, ça fait toujours plus crédible, les évidemment condamnables pratiques de l'affichage sauvage et juraient qu'ils se limiteraient aux panneaux officiels. Alors que Joissains tenait parole, Medvedowsky se lançait illico dans une course effrénée. Il a dû confondre coller au pacte et coller des affiches.

Ÿ Voyant encore plus grand, François-Xavier De Peretti a quant à lui investi tous les espaces possibles pour donner corps à sa candidature. Aussi loin que remonte ma mémoire, je n'ai jamais vu affichage aussi massif. Sa prouesse figurera sans doute dans l'édition 2009 du Livre des records à la rubrique "papier gaspillé et outrage à l'environnement".

Ÿ Les plus gros coups de bluff auront sans conteste été les super shows de De Peretti au Pasino. On s'interroge encore, jusqu'à n'en plus dormir, d'où pouvaient bien venir ces foules "spontanées" de 3.000 personnes quand on sait qu'au second tour sa liste n'a plus fait que 7.1234 voix ?

Les trucages

Ÿ Entre les deux tours, pour faire plus riche, et après l'échec d'une fusion de notre liste avec la sienne, Medvedowsky ne s'est pas contenté de mettre en valeur nos ralliements sans condition, il s'est aussi targué d'un soutien de la liste d'extrême gauche. Le faux appel n'a malheureusement été révélé qu'après le second tour. Il n'a en tout cas pas été suffisant pour lui éviter une défaite de plus.

Ÿ Suite à un coup de téléphone me demandant si Danielle Rumani-Elbez et moi-même allions lui apporter notre soutien "logique" pour le second tour de l'élection cantonale Aix-Centre, et alors que je lui signifiais que nous ne donnerions aucune consigne pour laisser les électeurs libres de leur choix, Jacques Agopian me faisait déclarer dans la presse que je lui avais dit que je voterais pour lui. Belle malhonnêteté de la part de quelqu'un qui venait maintenant à la pêche aux voix alors qu'il n'avait cessé de nier notre existence.

Ÿ Dans le même ordre de vilénie, Bruno Genzana diffusait un tract sournois, imitant jusqu'à la graphie de nos documents de campagne, créant ainsi le doute sur une forme d'appel de notre part à voter pour lui. Les artistes de chapiteau ont souvent besoin d'une dernière touche de maquillage pour se faire applaudir.

(A suivre...)

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