Au pays de l'Union des Marionnettes Poilantes
Genzana n'a que des ami(e)s... sauf une
La presse relate que, lors d'une visite électorale de Joissains aux Platanes, contrairement à son comparse Bouvet, Genzana n'aurait pas été invité à fouler la tribune. Il s'est donc installé dans l'anonymat au milieu du public. Le lendemain, on apprend que Genzana, au côté de Bouvet et de Salord, aurait retrouvé la parole à une réunion de soutien du même type à Kert. Pourquoi ne pas le croire ? Sauf que, sa maire préférée n'était pas là. On en veut pour preuve la banderole des "amis de Genzana" devant laquelle Joissains n'aurait jamais accepté de figurer.
Filippi file chez Sarkozy
J'ai connu celui qui allait devenir maire de Ventabren lorsqu'il habitait dans mon quartier. En 1995, encore aixois, Filippi avait exprimé sa colère en distribuant à la porte de l'Hôtel de ville un tract accusateur et vengeur pour dénoncer la multiplication des listes de droite qui, selon lui, les avaient menées à la défaite au soir du second tour des municipales gagnées encore une fois par la liste de Picheral à laquelle j'avais le bonheur d'appartenir. Il était classé UDF et n'avait jamais varié.
Pourquoi évoquer ces faits maintenant ? Parce que, jusqu'au 22 avril, il soutenait Bayrou et le montrait en annonçant sa candidature dans la 11e circonscription. Et puis, voilà. Il n'est plus candidat et vient de déclarer qu'il a voté Sarkozy et surtout qu'il ne se reconnaît plus ni dans l'UDF ni dans la mue de ce parti qu'il accuse de "pactiser avec la gauche". Il va donc, dit-il, militer au centre droit dans la majorité présidentielle.
Je ne veux pas être médisant (enfin, si, un peu) mais il pourra toujours prétendre qu'il n'est pas le seul à avoir pris le TGV sarkozien en marche… avec une petite arrière-pensée quand même pour ménager sa réélection aux prochaines municipales.