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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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14 avril 2007

La "Sarkozie" n'est pas la République

Hasard ou pas de l'actualité, on a souvent l'impression que les informations qui tombent sans discontinuer ne sont qu'une suite de faits sans liens entre eux. Pourtant, il suffit de temps en temps de les lire côte à côte et même de les rapprocher pour comprendre qu'ils disent pas mal de choses sur notre société politique.

Cette semaine, par exemple, des nouvelles, ayant plus ou moins connu les feux des projecteurs, viennent de livrer des vérités sur ce qu'est la sphère du capitalisme cynique. En les mettant bout à bout, comment ne pas voir les champs boueux où il prospère, les méthodes rusées qu'il utilise et les rapaces véreux qui en profitent.

Bien sûr, chacune de ces nouvelles, corruption de haut vol, escroqueries gigantesques, parachutes dorés, profits colossaux, porte en soi assez de force pour provoquer indignation et dégoût. Surtout lorsque, le même jour, l'actualité montre l'autre face de la vie : les bas salaires de ceux qui créent vraiment la richesse en transpirant, les licenciements en masse qui sont le signe de bénéfices faramineux ni réinvestis ni partagés, la misère subie et vécue par des millions de familles qui ne trouvent leur condition ni juste ni compréhensible.

Désarmés, dans l'incapacité de réagir, ces gens de peu courbent la tête et se résignent à vivre de l'aumône qui vient, quand ça vient, si ça vient. Le petit monde d'en haut se fiche de la gueule de l'immense univers d'en bas et le lui fait savoir. Les intouchables lancent leurs piécettes à leurs gueux en évitant bien de leur toucher la main. J'ai un château, tu as une tente, et alors ? Je suis le prince de la finance, tu es le serf de ma fortune, et alors ? Je sens le parfum, tu pues, et alors ?

Désolé d'aller au raccourci qui suit mais peut-on un seul instant imaginer que ce système puisse avoir la moindre chance de changer si un certain candidat à l'ego libéral bien trempé était élu ?

L'état actuel de délabrement de notre pays, mis à sac par ces cinq dernières années de précarisation généralisée, n'est-ce pas suffisant pour entrevoir ce qui se prépare si les électeurs donnent un blanc-seing à l'avènement de la "Sarkozie", le pays du renforcement de ceux qui sont déjà les plus forts pour anéantir toute velléité de rébellion des plus faibles ?

Qu'on se le dise, son seul but est de perpétuer une politique qu'il a déjà largement contribué à inoculer.

Cette conception de la société est un hold-up, ce n'est pas celle de la République. Cette politique porte en elle les germes de la violence et de la barbarie, ce n'est pas celle de la République. Cette méthode haineuse sécrète la guerre civile, ce n'est pas celle de la République.

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