Les fleurs et les pleurs
Des fleurs pour les uns, des pleurs pour les autres. La sélection culturelle est devenue sans pitié pour les artisans de base. Ainsi, en va-t-il en Pays d'Aix. Plusieurs associations de promotion de musiques actuelles œuvrant en direction des jeunes sont quasiment ignorées par la mairie et la communauté d'agglomération.
D'autres, comme le Centre européen de création et de développement culturel du Jas de Bouffan, ont droit aux gros cadeaux. Ce n'est pas une affirmation gratuite, si l'on peut dire. Un premier audit n'a-t-il pas déjà établi que le CECDC est très contesté tant dans son fonctionnement que pour le budget de plus d'1M€dont il dispose.
Partant d'un constat global, l'association "Entre Peaux" a récemment fait paraître ses réflexions et ses propositions pour tenter d'obtenir une assise contractuelle. Elle revendique une politique adaptée à la demande, un réajustement cohérent des subventions et des lieux de vie et d'expression pour les pratiques. Elle met en avant ses initiatives, son savoir-faire et le rôle d'apprentissage que constitue la musique ouverte à un large public.
Notre ville et le Pays d'Aix comptent plusieurs milliers de jeunes et d'étudiants. N'est-ce pas leur faire injure que de ne pas les prendre au sérieux ? Le débat a pourtant été lancé par les associations depuis plusieurs années. Il n'a toujours pas trouvé la bonne oreille du côté des institutions locales.
Les demandeurs ne comptent pas en rester là. Cela devrait même prendre de l'ampleur dans les semaines qui viennent. Pour ma part, je suivrai ce dossier avec la plus grande attention tant sur le terrain qu'en conseil municipal.
Pour plus de détails, voir sur le site : www.entre-peaux.fr