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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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5 novembre 2007

Trois visites à des vies mises en quartiers

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Non, il ne s'agit ni d'une usine, ni d'une prison, ni d'une déchetterie.

C'est une entrée d'immeuble au Fructidor, avec l'épave de l'ancien ascenseur

abandonnée sur ce qui aurait dû être l'espace vert…

Chaque visite dans les quartiers d'Aix est un irremplaçable moment de pure vérité. D'abord, parce que l'accueil que nous réserve la population est toujours courtois et sympathique. Ensuite, et c'est là l'objectif principal de notre attention, parce qu'on sait qu'on va toucher du doigt certaines réalités qui n'ont rien à voir avec les clichés de nos dépliants touristiques.

Ainsi, vendredi et samedi, nous avons entrepris de nous rendre dans trois secteurs. Bien nous en a pris. Les découvertes et les surprises, si j'ose écrire, étaient bien au rendez-vous.

Car, au bout du compte, le constat sur place est accablant : la mairie ne se préoccupe en aucune manière de ces quartiers, ni du cadre de vie, ni du désespoir de ces habitants dont la patience et la dignité méritent pourtant le respect. Quant à l'OPAC, il est clair qu'il ne remplit plus son rôle depuis longtemps. Triste bilan pour une municipalité qui s'était auto proclamée "championne de la proximité". A l'avenir, coupables aussi seraient ceux qui s'aviseraient de détourner le regard.

Jas de Bouffan : Des HLM à l'abandon

visite_jas_de_bouffan

(Clic sur l'image pour agrandir)

Au centre, Lucien-Alexandre Castronovo et Michel Pezet,

à la rencontre des habitants du Jas

Nous avons pu rencontrer de nombreux habitants. Des locataires nous ont fait visiter les entrées et les halls des immeubles du Fructidor et du Thermidor. Le manque d'entretien extérieur et intérieur est scandaleux. Les espaces verts n'ont de vert que le nom.

Une fois la porte franchie, on découvre une bouche d'aération cassée couverte de suie, un interrupteur dangereusement déboîté, des fils électriques à nu à portée d'une main d'enfant, un ménage pas fait.

"Face à ce spectacle, j'ai honte de recevoir des gens chez moi", nous avoue une dame. "Les charges ont augmenté mais on se demande pourquoi l'OPAC ne fait rien", nous déclare une autre. "J'ai écrit plusieurs fois au directeur mais il n'a jamais répondu. J'ai téléphoné aux services mais on ne nous écoute pas", lance un jeune père de famille.

Difficile d'ignorer que l'ascenseur a été changé, vu que l'épave de l'ancien gît au bas de l'immeuble. Un mois après, elle est toujours là et offre la même image désolante.

Plus loin, un groupe de jeunes se plaint de ne pas disposer d'un endroit pour pratiquer des activités sportives. Ils nous montrent un espace libre près de la salle du Bois de l'Aune qui pourrait être aménagée en terrain "city stade". Des mères de famille nous suggèrent également la création de petits jardins d'enfants au pied des immeubles. Juste de simples rêves à yeux ouverts.

Encagnane : Des habitants dépités

Bien informés de notre visite, des groupes de jeunes et des responsables associatifs nous attendent devant le Calendal. La plupart d'entre eux nous disent se sentir abandonnés par la mairie.

Sur la "place" au pied des immeubles, les blocs de béton – des jardinières, paraît-il – ne contiennent que de la terre sèche. C'est entre ces obstacles que certains petits viennent taper le ballon. "Où vous voulez qu'on aille ? On a pas d'endroit", répètent-ils à tour de rôle. Pourtant, contre le mur antibruit de l'autoroute, se trouve un vaste espace qui pourrait être aménagé de manière utile.

Quant à l'entretien du quartier, il laisse évidemment plutôt à désirer. Les conteneurs sont mal disposés et en nombre insuffisant. Résultat : les paquets sont déposés à même le trottoir.

Vers 18 heures, une ultime surprise nous saute aux yeux. L'éclairage public est à bout de souffle : la lumière est faible et certains lampadaires ne sont jamais réparés. Comment ne pas comprendre que les esprits puissent aussi s'assombrir ?

Val Saint-André : Des emplois trop précaires

Nous avons passé deux heures au centre social de la Grande Bastide, où nous avons été aimablement reçus par le directeur. Il nous a présenté un état des lieux exhaustif : locaux, personnels, activités. Ce centre s'adresse en moyenne à un millier de personnes.

Selon la direction, le plus gros problème est celui de la précarité des postes. Le centre est obligé de jongler en permanence avec l'insuffisance du nombre d'animateurs. Il demande un renforcement des moyens pour pouvoir assurer une stabilité des activités sur un plus long terme. Juste un peu d'air frais.

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3 novembre 2007

Echéances électorales 2008 : Le sens de mon choix

cocarde

Plutôt que de laisser leurs doux messages dans les commentaires, certains lecteurs m'envoient des mails. Bien entendu, cela ne me fâche pas du tout. Mais que me disent-ils ? Ils me demandent quand je parlerai de constitution de liste, de programme de campagne, de stratégie, d'alliances, etc.

Ces choses-là ne se décident pas par simple déclaration et, encore moins, seul. A titre personnel, je n'ai jamais cherché à assouvir une quelconque prétention individuelle, à obtenir je ne sais quel sceptre de pouvoir ou à viser une gloire forcément vaniteuse et éphémère susceptible de satisfaire un ego insane et/ou hypertrophié. Bien au contraire, j'ai toujours privilégié la participation à des équipes.

Si j'ai ouvert ce blog, c'est précisément pour pouvoir expliquer comment j'exerce mon mandat d'élu, avec les mêmes ressorts que ceux qui m'avaient permis d'être un des éléments de la liste de Jean-François Picheral. J'en ai gardé l'esprit et je crois pouvoir dire que j'y consacre tout le temps qu'il faut pour accomplir au mieux mon rôle dans l'opposition.

Arrivera bientôt le terme du mandat et, avec lui, le moment de refaire des choix. Je me suis donc interrogé sur la poursuite ou non de mon implication active dans les échéances futures. Mon goût pour la chose publique n'a pas commencé avec ma première élection. J'ai beaucoup œuvré dans d'autres domaines, notamment dans la vie associative locale. Je pourrais y retourner sans problème. Mais, pour décider et agir dans le sens du bien commun, la politique possède une dimension et des leviers à nuls autres pareils.

C'est pourquoi je ne ressens aucune lassitude à l'égard de la vie publique. Par l'expérience accumulée au fil des ans, j'ai aussi le sentiment de pouvoir encore lui être utile en y apportant ma contribution.

Mon analyse de la situation politique aixoise et des enjeux vitaux pour notre ville me conduit à la résolution d'être partie prenante au sein d'une équipe porteuse d'un projet visionnaire, ambitieux, réaliste et honnête, conforme à mes plus vives convictions. L'heure venue, lorsque le processus aura progressé, j'indiquerai ma prise de position définitive même si mes écrits et mes actes ont déjà esquissé la tendance de mes préférences.

Avant cela, sur ce même écran, dans les semaines à venir, je rendrai compte de mes activités d'élu, tant pour la part visible que pour celle assez souvent ignorée par les électeurs. Puis, et enfin, je dirai quels sont mes engagements, mes propositions et mes choix… sachant que le fin mot, lui, appartiendra aux urnes.

3 novembre 2007

Institutions : L'évidence du mandat unique

liberation

Le débat sur la réforme des institutions, relancé par le rapport Balladur, ne sera pas clos par un vote ou un référendum avant les élections municipales et cantonales de mars prochain. Ne pouvant trop reculer, le gouvernement prévoit de le mettre seulement en discussion à l'assemblée nationale en février, évitant ainsi de vifs échanges en pleine période électorale.

Pourtant, la clarté et la démocratie y auraient gagné ! Quoi qu'il en soit, quelle sera la portée de la réforme que souhaite Nicolas Sarkozy ? Dans un article paru dans Libération le 2 août 2007, le thème du non-cumul de mandats était posé comme une mesure essentielle.

L'évidence du mandat unique

   Pour rénover la Ve République profondément, il est une mesure qui a pour elle la force de l’évidence et le soutien majoritaire des Français, mais sur laquelle le président de la République est resté étonnamment silencieux, durant la campagne présidentielle et lors de son discours d’Epinal : le mandat unique pour les députés.

   Sa propre pratique du cumul des fonctions et des mandats politiques ne le porte sans doute pas à vouloir clarifier les rôles politiques des gouvernants. Il a par exemple été simultanément président du conseil général des Hauts-de-Seine et ministre de l’Intérieur, à ce titre supérieur hiérarchique du préfet en charge de contrôler la légalité des actes pris par le premier. Et d’ailleurs, un de ses premiers actes politiques, une fois élu, a été d’encourager les ministres à conserver leur poste de président de collectivité locale et de les encourager à se présenter aux élections législatives, augurant d’une profonde régression en la matière.

   Pourtant, de Besancenot à Bayrou, le vote en faveur du mandat unique pour les députés a été majoritaire dans l’électorat au soir du premier tour de l’élection présidentielle. L’ouverture ne suppose-t-elle pas de se rallier à des ­conceptions différentes des siennes pour peu qu’elles recueillent l’assentiment majoritaire ? Qui peut douter qu’un référendum proposant le mandat unique des députés ne serait pas massivement adopté par les Français ?

   Dans l’assemblée élue en 2002, 9% des députés n’exerçaient que ce seul mandat. Dans celle élue en 2007, et telle qu’elle s’affichait sitôt l’élection passée seulement 19 femmes députées (sur 107) et 27 hommes (sur 470) n’étaient que députés, dans l’attente, peut-être, que ceux ayant fait campagne pour le mandat unique, démissionnent de leurs mandats locaux.

   Comment faire croire qu’on rehaussera le Parlement en organisant l’absentéisme chronique des députés qui, quand ils sont maires, président de conseils généraux, régionaux, de structures intercommunales vivent d’abord pour les collectivités locales qu’ils président ? Surtout, le sujet connexe des institutions locales n’a pas été abordé en toute logique par le président de la République, tant il est lié à celui du cumul des mandats.

   Jusqu’à présent, la décentralisation est faite par des élus locaux pour des élus locaux, dans la mesure où ce sont des patrons de collectivités locales cumulant qui font la loi au Parlement. Il en résulte depuis vingt-cinq ans une décentralisation qui consiste à promouvoir de multiples collectivités locales, aux compétences croisées, le tout hypothéquant l’idée même d’une participation des habitants aux décisions des collectivités locales, pour un coût prohibitif.

   La démocratie représentative locale fonctionne mal entre des structures ­intercommunales non élues au suffrage universel direct et des assemblées communales, ­intercommunales, départementales, régionales organisées sur un mode présiden­tialiste et la confusion des pouvoirs exécutif et "délibératif" sur une personne. En l’état actuel, le sens de la participation des habitants est incertain dans ce millefeuille local, la loi telle qu’elle est votée plaçant d’emblée les dispositifs consultatifs sous le contrôle des exécutifs locaux.

   Cette multiplication des institutions locales induit bien souvent des décisions à quelques-uns, en réseau, loin des assemblées élues qui fonctionnent comme des chambres d’enregistrement de décisions marchandées ailleurs, entre les élus locaux les plus cumulards. Et on viendra sans doute au printemps 2008 vanter les mérites de la démocratie locale. Avec quelle crédibilité ?

   Grâce au mandat unique des députés, la décentralisation pourrait être faite par les parlementaires pour les citoyens et animés par les élus locaux.  Les institutions locales pourraient évoluer dans un sens plus conforme aux standards démocratiques. Et l’équilibre des pouvoirs serait mieux ­assuré au niveau central. Une commission prétendant ­rénover les institutions qui ne ­proposerait pas l’évident mandat unique pour les députés passerait à côté de l’essentiel.

     Paru en septembre 2007 :

     "Décentraliser d’accord, démocratiser d’abord", éditions La Découverte.

3 novembre 2007

Ouais, parfait'ment, ouais, Sarkozy réussit tout...

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(Clic sur les images pour agrandir)

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2 novembre 2007

Conseil municipal : L'argent des jeux

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Le casino, une grosse cagnotte pour la Ville

Cette année, le casino municipal va verser à la Ville 9,4M€ sur le produit de ses jeux et près de 1,9M€ au titre de l'effort artistique en faveur de la commune. Le conseil municipal en a été informé par le rapport annuel d'activités. A cette occasion, j'ai demandé où en était le litige entre la mairie et l'établissement.

Il y a quatre ans, au moment (comme par hasard) de l'élection cantonale, Maryse Joissains avait sorti le grand jeu (politicard) en faisant voter par le conseil une série de délibérations – que nous avions vivement contestées – visant à porter plainte contre l'établissement thermal géré par le casino par décision de notre municipalité de gauche. (Je signale, au passage, qu'à ce jour, ces plaintes ne semblent pas avoir été déposées. En tous cas, la mairie garde le silence le plus complet à ce sujet).

Les relations entre Maryse Joissains et la direction s'étaient envenimées au point que cette dernière avait suspendu ses aides facultatives au profit de manifestations organisées par le Ville.

Evidemment, les choses ne pouvaient pas durer ainsi et, faisant marche arrière, le maire a entamé des discussions pour qu'un protocole puisse résoudre l'ensemble des litiges ainsi créés.

Chaque année, à pareille époque, je pose la question rituelle sur l'état d'avancement de ce document. Il y a dix jours, il m'a été répondu, une fois de plus, qu'il allait... aboutir. C'est à croire que les jeux ne sont pas encore faits !

On va voler le parc de verdure aux habitants d'Encagnane

Par ailleurs, le bail initial – celui qui avait été entériné par notre municipalité – prévoyait que le casino devait construire un parking semi enterré et un parc paysager pour le quartier d'Encagnane. Or, surprise, il est maintenant question d'un parking semi enterré de 300 places et d'un hôtel 4 étoiles d'environ 150 chambres avec une salle de séminaire.

Le rapport nous dit que cette proposition est actuellement à l'étude auprès des services juridiques de la Ville et de la société du casino. Les habitants du quartier vont être contents d'apprendre qu'on est en train de leur voler leur parc de verdure !

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2 novembre 2007

Ventabren et Cabriès : Il y a du monde au balcon

Kert pas candidat mais Filippi aura fort à faire

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Christian Kert candidat à la mairie de Ventabren ? Il semble bien que ce soit non. Des bruits avaient couru sur cette éventualité, alimentés par l'idée qu'il aurait pu ensuite jouer un rôle au sein de la Communauté du Pays d'Aix, comme renfort pour Maryse Joissains, si elle devait être réélue.

Claude Filippi, actuel maire, n'aura pas le temps de souffler pour autant. Il devra affronter des opposants de tous bords (Gauche, UDF, sans étiquette, société civile…), résolus à mettre fin à son mandat.

Pour tenter un second bail, il aura cependant l'investiture du "Nouveau centre". Mais, il est fort probable que l'UMP joue la primaire en soutenant une candidature. Pour Filippi, la réélection n'est donc aussi sûre qu'il le croit.

Colère contre le maire Fabre-Aubrespy

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Des riverains et le Comité d'intérêt de quartier contestent des travaux de réhabilitation du centre ancien au lieu-dit Le Piton. La raison ? Selon eux, des irrégularités auraient été constatées dans les procédures. Notamment, une carence d'information sur les travaux et une absence d'affichage de la déclaration de travaux pour la destruction d'un balcon.

La situation est prise au sérieux par les contestaires : un procès-verbal a été établi par la gendarmerie et le CIQ a engagé un recours au contentieux auprès du tribunal administratif. Comme on pouvait s'y attendre, le maire, Hervé Fabre-Aubrespy, se déclare "serein et pense être dans la légalité".

Si certains habitants protestent, c'est que le premier magistrat semble être coutumier de ce genre de comportement. D'ailleurs, des élus du conseil municipal se plaignent régulièrement de ne pas être tenus suffisamment informés des projets et des dossiers soumis à leurs votes.

2 novembre 2007

La petite leçon d'économie de Sarkozy

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(Clic sur les images pour agrandir)

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