Comme on le pressentait, Anne-Laurence Petel finit par payer ses erreurs
BYE BYE. Et elle croyait quoi, Anne-Laurence Petel ? Elle déclarait qu’elle savait ce qu’elle faisait lors de la dissolution de 2024 en se maintenant au second tour alors que tout indiquait dès le premier qu’elle allait se planter et favoriser le candidat d'extrême droite. Elle vient à peine de comprendre que son sort en est jeté. Ainsi annonce-t-elle dans La Provence qu'elle ne sera pas candidate en 2026.
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Sortez d'ici, Madame Petel !
Son cerveau l’avait sans doute persuadée que le poste lui appartenait et que personne ne pouvait l’en déposséder. Mais le contexte politique a bien changé depuis l’élection présidentielle de 2017. Emmanuel Macron lui-même a fait une analyse abracadabrantesque en voulant se refaire. Il n’a rien vu venir. Les électeurs l’ont rudement désavoué en lui envoyant à la figure deux groupes d’opposition bien garnis, ne lui laissant quasiment aucune marge de manœuvre pour gouverner. Madame Petel en a fait autant. Et même pire ici à Aix. En s’acharnant à maintenir sa candidature, alors que le risque de faire élire un RN en triangulaire pour la toute première fois dans notre ville était patent aux yeux de tous.
J'avais écrit ceci en juillet 2024
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Dans La Provence de samedi, elle tourne en rond pour essayer d’expliquer l’inexplicable. A la honte de sa décision ratée, elle ajoute des circonvolutions de bêtise. Non, Madame, les Aixois ne veulent plus de vous et ils vous l’ont envoyé dire. A presque chaque séance du conseil municipal, vous n’avez cessé d’intervenir plus en tant que députée, soutien indéfectible à la politique de Macron, que comme conseillère municipale de base. Vous en payez le prix car vous avez agacé les Aixois.
Vous les aviez fait rire en proposant en 2020 un projet de navette suspendue dans les airs qui survolerait les autoroutes et réduirait, selon vous dires, la circulation routière bien encombrée, il est vrai. Mais quel être de raison peut imaginer un seul instant un tel désastre visuel pour le paysage aixois et le patrimoine ?
Sans entrer dans trop de détails, cinq membres de votre groupe vous ont désertée mais ils ont mis beaucoup de temps à rompre avec vous. Interrogée dans la presse sur votre "vision" pour l’échéance de 2026, vous vous fourvoyez derechef. Vous minimisez le vote que pourrait obtenir Sophie Joissains qui, par la tradition familiale de clan attachée à son patronyme, peut compter en hériter une avance électorale. Idem pour Marc Pena, que vous cherchez à déclasser et à dénigrer avec ce misérable "ce serait pire avec lui".
A l’évidence, vous ne comprenez rien à l’art et la subtilité de la politique. Vous pensiez à votre propre désir d’alternance et vous fustigez ceux, à gauche, qui œuvrent tant pour y parvenir en accomplissant un travail sérieux sur les dossiers et les attentes des habitants. Ignoreriez-vous que dans les dernières décennies, deux maires socialistes et intègres qui ont fait l'honneur de la villle et des Aixois ont réussi à être élus et fait plus que bien d’autres en tant que bâtisseurs en faisant entrer notre cité dans la modernité tout en répondant au mieux aux besoins et aux attentes économiques, culturelles et sociales de nos contoiyens ?
Avec le temps dont vous allez disposer, un conseil, ne vous écoutez pas vous-même, écoutez les leçons de l’histoire. Votre retrait ainsi que le futur départ du président ne peuvent que me réjouir. C'est un marathonien aguerri qui vous le dit. Bien à vous, Madame.