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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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24 janvier 2008

Municipales : Choisir entre polémiques et… projet

loupe

               

Il y a quelques mois, dans une série d'articles intitulée "Qui sera maire d'Aix en 2008 ?", j'avais consigné, par anticipation, mes réflexions sur l'échéance municipale de mars. Je ne croyais pas si bien dire.

D'abord, et à mon sens, il faisait peu de doute que le premier tour verrait au moins quatre listes pouvant atteindre un score conséquent : à savoir, celles de Maryse Joissains, de François-Xavier de Peretti, de Michel Pezet et d'Alexandre Medvedowsky. La conséquence logique serait qu'il y ait aussi quatre listes en lice pour le second tour, ou trois listes si de Peretti et Pezet faisaient une alliance. A l'heure actuelle, toute autre combinaison semble très improbable sinon impossible.

Ensuite, j'avais fait état d'un décloisonnement politique des partis, soit par perméabilité, soit par transgression. On en constate, aujourd'hui, les effets. Certains passent d'un camp à un autre et inversement. Contrairement à ce que l'on croit, cela a toujours existé. A Aix, le phénomène n'est donc pas inédit.

Au cours de ces trois dernières décennies notamment, les changements de côté, le débauchage et les trahisons n'ont pas manqué. Ils sont désormais plus nombreux et surtout plus visibles. Ce qui provoque des débats sans fin. La nature singulière de l'élection présidentielle que nous avons vécue il y a quelques mois y est pour beaucoup.

L'électeur risque de ne rien comprendre

Le problème, c'est que les revirements ne se font plus de bloc à bloc mais par éparpillement. Du jour au lendemain, sans crier gare, des personnes d'un même parti peuvent se retrouver dans les listes très différentes, voire carrément opposées. Les appartenances à l'ancienne, serais-je tenté de dire, la doite, la gauche et parfois le centre, ont perdu leur lisibilité bien marquée.

A la place, émergent de nouvelles compositions que certains nomment, par stratégie ou alibi, recompositions. Chaque leader se déclare forcément rassembleur et en donne une explication personnelle, histoire de dissuader quiconque chercherait toute autre justification. Le résultat, au vu de ce qui se passe sous nos yeux, est souvent une addition de personnalités dont on ne perçoit pas clairement la cohérence ou la cohésion. Face à ces bouleversements, l'électeur risque fort de ne rien comprendre.

A cela s'ajoute l'arrivée tonitruante de colistiers suscitant la polémique immédiate tant leurs parcours sont aux antipodes de la liste accueillante. Il en est actuellement ainsi pour les listes de Peretti et Medvedowsky. Le cas de Joissains est un peu différent, les discussions portant à la fois sur la trajectoire des élus dissidents et sur le nombre d'élus évincés.

Pour ces listes, tous les commentaires et toutes les critiques se focalisent essentiellement sur les personnes, créant ainsi un brouillard qui occulte, de fait, toute mise en avant de leurs projets.

Ce sont précisément ces raisons qui ont conduit toute l'équipe de Pezet à procéder à contre-courant. Elle a délibérément centré ses préoccupations sur le projet pour Aix-en-Provence, la constitution de la liste ne venant, dès lors naturellement, que dans un second temps. C'est sans doute pourquoi nous pouvons sereinement développer nos idées et faire débattre sur nos propositions, à l'abri des querelles stériles.

Mes articles des 19, 20, 21, 22 et 23 juin, du 18 juillet et du 10 septembre

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/06/19/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/06/20/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/06/21/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/06/22/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/06/23/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/07/18/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/09/10/index.html

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22 janvier 2008

La fièvre électorale gagne mon blog

Là, nous y sommes vraiment, la campagne électorale a bel et bien pris son envol. Surprises, péripéties et rebondissements se multiplient heure après heure. J'en veux pour preuve tangible l'augmentation constante du nombre de visiteurs. Avec un beau record de connexions ces derniers jours.

Sans doute un peu dépités par le fonctionnement intermittent de certains blogs, des lecteurs, anciens et nouveaux, se rabattent sur le mien pour y trouver une actualité, disons, plus suivie. Vous le devinez, cela ne peut que me réjouir. Alors, n'hésitez pas à faire grandir le cercle. Recommandez mon adresse à tout votre entourage et faites vos commentaires en toute liberté. Ma gratitude vous est déjà acquise.

D'ici l'échéance du 9 mars, j'entends continuer à mettre en lumière les faits dont j'ai connaissance et livrer mon point de vue sur le déroulement des campagnes municipales et cantonales.

Les apparences cachent souvent des comportements et des hypocrisies qui tentent de tromper l'opinion et de brouiller le débat. Pour essayer d'y voir plus clair, il est donc nécessaire de rétablir certaines vérités. Je manquerai pas d'y apporter ma contribution quel que soit le camp politique concerné.

21 janvier 2008

Echos de la campagne d'en face (2)

cotillons

Ÿ Sans doute par stratégie, Alain Joissains semble se montrer plus convivial avec l'opposition. C'est à nous qu'il vient confier tout le mal qu'il pense de ceux de la majorité défunte qui ont trahi, mal travaillé ou peu fourni d'efforts. Il nous dit même que certains auraient mauvais caractère, seraient suffisants, ou se seraient toujours pris pour des gens importants. Et nous, grands naïfs que nous sommes, nous n'avions rien remarqué…

Ÿ Lui encore, toujours plein de délicatesse, apercevant les élus entourant le maire sur la scène de la salle du Bois de l'Aune : "Qu'est-ce que c'est que toute cette volaille ?" Moi, du tac au tac : "C'est votre basse-cour, non ?" Lui, pris de court : "Voilà une bonne répartie !"

Ÿ Pour les vœux au Jas de Bouffan, Maryse Joissains a gratifié la population d'un discours d'une haute tenue. "On peut être heureux et rendre heureux même quand on est pauvre. Bien sûr, avoir de l'argent, c'est bien. Bien sûr, il y a des gens qui aiment l'argent, mais ils ne sont pas plus heureux pour ça." Je le redis, de la haute tenue ! Et puis, à grands coups de violon, elle a failli faire pleurer tout le monde avec des mots d'amour à n'en plus finir adressés aux personnes présentes. Un instant, mais un instant seulement, je me suis demandé si cette marysade n'était pas son nouveau programme politique…

Ÿ Au Val Saint-André, comme déjà dans deux autres quartiers, la fine équipe de Maryse Joissains a placé des panneaux d'affichage amovibles annonçant sa campagne électorale à l'entrée même de la salle où elle devait présenter ses vœux à la population. J'ai vivement interpellé Alain Joissains, le menaçant de faire constater cette infraction par voie d'huissier.

Il n'a rien voulu entendre, prétextant, avec son sens inné de l'entourloupe, l'existence de jurisprudences permettant ce type de manœuvre. Je n'en ai pas cru un mot, évidemment. J'ai alors décidé d'apostropher Maryse Joissains elle-même. Elle a d'abord essayé de m'enfumer en me disant que cela avait été décidé sans qu'on lui demande son avis. C'est devenu une habitude chez elle de toujours renvoyer la faute sur les autres.

Mais mes injonctions et ma colère ont porté car elle a demandé à Alain Joissains de faire enlever les panneaux. Ce dernier tentant un dernier acte de résistance, Maryse Joissains lui a envoyé un tonitruant "Arrête, je t'ai dit, tu m'emm…, Castronovo a raison !" Pas un pour racheter l'autre, en quelque sorte.

Ÿ A Puyricard, l'adjointe déléguée au village a annoncé qu'elle se retirait de son plein gré. Vu le sort réservé à d'autres adjoints de quartier, on peut penser qu'elle a subi le même destin. Mais ce qui plaide en sa faveur c'est que, en aparté, elle livre deux raisons qui l'ont poussée à lâcher la rampe. D'abord, elle estime que l'équipe de Maryse Joissains est déconsidérée, notamment par les péripéties rocambolesques qui ont marqué la fin du mandat. Ensuite, elle raconte comment, lors du grave accident qu'elle a eu il y a deux ans, peu d'élus se sont intéressés à son état de santé, certains allant jusqu'à colporter les pires nouvelles à son sujet. A tout le moins, ce manque d'élégance envers cette collègue peut bien justifier qu'elle envoie balader tout le monde.

Ÿ D'habitude, les cérémonies annuelles de vœux attirent tous les candidats aux élections. Cette année semble atypique et même bizarre. Autour de Maryse Joissains, on ne voit que les quelques élus qui n'ont pas été chassés de sa liste. Ses nouveaux colistiers, annoncés dans la presse, ne se montrent pas. Sont-ils prudents ou ont-ils des scrupules ? Toujours est-il qu'ils ne semblent pas manifester un grand empressement pour participer à la campagne. Pour les autres listes, c'est l'équipe de François-Xavier de Peretti qui bat le record d'invisibilité. Etrange. Les élus qui l'entourent auraient-ils choisi de n'apparaître que sur les affiches rasant les murs ?

Ÿ La misère serait-elle moins pénible au soleil ? C'est en tout cas ce que n'a cessé de répéter Maryse Joissains tout au long de cette semaine pour la présentation de ses vœux. "Nous avons la chance d'habiter au Sud où il fait chaud et ça permet de vivre mieux. Et puis, l'amour qu'on manifeste aux autres, c'est important aussi." Ça, c'est de la politique ! Pour les dernières cérémonies, je suggère au maire sortant de continuer à moraliser de la sorte et de ne surtout pas oublier l'eau fraîche qui, comme chacun ne l'ignore pas, est aussi un bon moyen d'être heureux…

19 janvier 2008

Echos de la campagne d'en face (1)

Comme tout le monde n'a pas ma chance, j'ai décidé de gâter mes lecteurs avec une première rafale de brèves bien réjouissantes, entendues au gré de mes déplacements. Ne m'en remerciez pas, c'est cadeau !

       

cotillons

Ÿ Jean Chorro ne sera plus n° 2 sur la liste de Maryse Joissains. Ah, bon ? Oui, il s'est fait piquer la place par quelqu'un d'autre. Mais, que ses amis se rassurent, il figurera bien parmi les premiers. Par ailleurs, il a été chargé d'une double tâche, ingrate à souhait : annoncer à d'anciens colistiers qu'ils doivent dégager et à d'autres qu'ils sont rétrogradés... loin dans la liste. Bonjour l'ambiance !

Ÿ Trois piliers de l'ancienne majorité, tous adjoints, Jean-Gilbert Zozor, Henri Doglione et Gérard Consani, dont on nous avait tant vanté les mérites, ont été priés de rentrer chez eux. Pour les deux premiers, l'affaire de la Semepa aura eu raison d'eux. Quant au troisième, il paie, avec un certain retard, son passage en correctionnelle pendant le mandat.

Ÿ Au conseil municipal de décembre, comme je l'ai déjà narré, Henri Doglione était absent. Enfin, disons, pas tout à fait. Il avait donné son pouvoir à… à... à... Jean-Gilbert Zozor. Il a donc lui aussi voté, au mépris du code des collectivités territoriales, le dossier litigieux concernant l'affaire de la Semepa dont ils sont administrateurs. Connaissant ma discrétion, certains élus non rejetés de l'équipe sortante, qui veulent évidemment du bien à leurs ex-collègues, ne se privent pas de me le signaler. Décidément, sous le Beffroi, la solidarité n'est vraiment plus ce qu'elle était.

Ÿ Les Aixois n'auront pas le plaisir de revoir certains de leurs chers adjoints de quartier. Il est déjà connu que ceux de Luynes, de Pont de Béraud, des quartiers Nord, d'Encagnane-Corsy et du centre-ville ne seront plus sur la liste. Celui du Val Saint-André pourrait voir ses délégations réduites à une seule. Le sort des autres est en voie de règlement. Pourtant, on nous avait dit qu'ils avaient tous été bons ! Mais qu'ont-ils bien pu faire pour être évincés comme des malpropres ?

Ÿ Sur le blog d'un adjoint dissident UMP, j'ai lu que, lors des vœux-adieux de l'en colère adjoint spécial, en l'absence remarquée de Maryse Joissains, la salle Ughetti à Luynes était "pleine à craquer". J'étais présent et je n'y ai vu qu'une salle au deux–tiers vide. Cette flagornerie de collègue à collègue s'explique facilement. Il faut dire que l'élu du village va rejoindre la liste où se trouvent déjà ses deux autres collègues en rupture de majorité.

Ÿ Jean-Pierre Bouvet, qui ne sera pas sur la liste UMP, semble catastrophé de ce qui se passe dans les coulisses de la campagne et dans l'entourage du maire. Le député Christian Kert n'en pense pas moins non plus. Au train où vont les choses, bientôt, c'est Maryse Joissains, elle-même, qui risque d'entonner le même air.

10 janvier 2008

Ce que j'avais dit aux municipales de... 2001

carton_rougeAu terme de ce mandat, je ne résiste pas au plaisir de publier quelques extraits de ce que je disais lors de mon intervention en réunion publique au centre des congrès le 6 mars 2001 à la veille du premier tour des municipales. J'y décrivais les risques que faisait courir une élection à la mairie de l'équipe de Maryse Joissains. Et nous y voilà. Ce n'était pas de la prémonition, juste un constat.

Toujours tristement d'actualité…

Permettez-moi de vous faire part de quelques considérations :

Ÿ Nos adversaires font dans la pure illusion. Ne leur faites pas confiance : ils ne nous présentent qu’un mauvais catalogue de gadgets et de gesticulations, néfastes pour notre ville, néfastes pour nos concitoyens.

Ÿ Nos adversaires parlent de leurs prétendues compétences. Ne leur faites pas confiance : ils n’ont que de vieux réflexes enrobés de démagogie.

Ÿ Nos adversaires parlent d’une nécessité d’alternance. Ne leur faites pas confiance : ils n’ont que la nostalgie du passé, surtout de leur propre passé, bien peu glorieux, que nos concitoyens ont déjà sanctionné irrévocablement à plusieurs reprises.

Ÿ Nos adversaires parlent de restaurer la dignité. Ne leur faites pas confiance : rappelez vous, ce sont les mêmes qui faisaient tristement rire toute la France.

Ÿ Nos adversaires parlent d’un besoin d’écoute. Ne leur faites pas confiance : lorsqu’ils étaient au pouvoir, ils n’entendaient au mieux que d’étranges voix… Non, décidément, ils n’ont absolument rien appris ! Leur seule union, c’est leur désunion !

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5 janvier 2008

Logement : Les bobards honteux de Maryse Joissains

Il lui fallait bien une lettre d'au moins quatre grandes pages pour tenter de faire croire au mirage. Maryse Joissains vient donc de faire distribuer dans la ville un tract, intitulé "Lettre ouverte aux habitants des quartiers", qui n'est qu'un tissu de mensonges. Les milliers de familles modestes aixoises qui attendent un logement savent que ce n'est pas cette grossière tentative de manipulation qui leur en procurera un.

Faut-il que ce maire sortant soit ainsi aux abois pour déverser tant de propos délirants et occulter si lamentablement la vérité ?

Si c'est à ce niveau et de cette façon que Maryse Joissains compte mener sa campagne électorale, alors là, je le dis, il faudra qu'elle s'attende à nos rispostes systématiques.

Reprenons donc et commentons l'essentiel de sa lettre sur six points. Cela vaut le voyage...

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Novembre 2007 HLM au Jas de Bouffan

Ÿ "Depuis quelques semaines, plusieurs candidats aux élections municipales font le siège de votre quartier. Au mépris de votre tranquillité, ils parcourent vos rues, occupent vos cages d’escaliers, monopolisent vos boîtes à lettres, sonnent à vos portes pour vous vendre… des promesses ! Vous ignorez sans doute que tous siègent ou ont siégé au Conseil municipal de la Ville et qu’aucun d’entre eux n’a jamais pris la parole pour vous défendre et défendre les logements sociaux que vous occupez."

à En 2001, Maryse Joissains s'est elle-même targuée d'avoir grimpé les étages des immeubles pour faire des promesses. Elle vit maintenant assez mal que tous ceux qui ne veulent plus d'elle aillent rétablir la vérité. Le ton populiste de sa lettre "votre quartier", "votre tranquillité", "vos rues", "vos cages d'escalier", "vos boîtes aux lettres", "vos portes" donne la nausée. Quant au supposé mutisme des élus municipaux d'opposition, qui peut un instant se laisser berner par telle affirmation ? C'est l'exact contraire qui s'est passé. Nous avons bataillé ferme sur ce sujet à chaque conseil municipal. Les personnes présentes aux séances et les nombreux articles de presse en témoignent amplement.

Ÿ "Ces candidats vous ont-ils dit que lorsque j’ai été élue maire d’Aix-en-Provence en 2001, j’ai trouvé un organisme HLM dont la négligence et le désordre frôlaient le chaos ! Les dysfonctionnements s’accumulaient : je n’ai trouvé aucune réserve foncière permettant de construire de nouveaux logements, aucune informatisation pour gérer le parc HLM, aucune gestion des loyers, charges et garages, dont plusieurs centaines étaient “occupés” sans droit ni titre, aucun plan du patrimoine, aucune agence de proximité, aucun souci de propreté des espaces publics et communs. En un mot… aucune considération pour vous, habitants des quartiers et locataires des logements sociaux."

à N'est-ce pas Maryse Joissains, en tant que présidente de l'OPAC Pays d'Aix Habitat qui a créé le désordre avec cinq directeurs successifs en six ans ? N'est-ce pas sa gestion qui a été mise par terre par l'audit de la MILOS (Mission interministérielle sur le logement social) ? N'importe qui peut aller constater sur place l'état actuel d'abandon des immeubles et du cadre de vie. Les locataires se plaignent d'être traités comme des moins que rien : pas d'écoute, pas d'explications et mépris permanent.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Novembre 2007 HLM cité Saint-Eutrope

Ÿ "Il m'a fallu, depuis six ans, reconstruire sur un champ de ruines ! Comment ? J’ai d’abord fait un état du patrimoine, c'est-à-dire une radiographie complète du parc HLM. Ce travail a duré deux ans car il a fallu identifier et recenser les appartements et les garages, pour mettre en place réhabilitation, résidentialisation et vente. C’est chose faite et le processus en marche doit permettre de changer la vie de la cité dans les quatre ans à venir."

à Et voilà de nouvelles promesses qui ne seront pas plus tenues qu'elles ne l'ont été depuis six ans. Pourquoi Maryse Joissains a-t-elle annulé des garanties d'emprunt de travaux accordées entre 1998 et 2001 par notre municipalité ? Pourquoi a-t-elle déprogrammé la construction de 28 logements à "Campagne Nègre" (garantie de 2M€), des réhabilitations à Beisson et au Jas de Bouffan (3,5M€) et à Encagnane (1,2M€) ? Combien d'immeubles ont été réhabilités ? Combien ont été vendus ? Combien ont été construits ? Pourquoi ne pas avoir fourni les chiffres ? En réalité, le bilan de Maryse Joissans, c'est le néant ! En revanche, elle a édifié un nouveau siège pour 3,8M€. Etait-ce vraiment la priorité quand on est totalement incapable de faire sortir de terre le moindre logement social public ?

Ÿ "Tous les services ont été informatisés : le paiement des loyers et le calcul des charges locatives dépendent maintenant de deux services spécifiques, et si certains peuvent constater une augmentation, elle n’est pas de mon fait. Elle est liée à la période de crise économique que nous connaissons, à l’augmentation du coût du pétrole, à la mondialisation..."

à On frôle là le grotesque. On se demande pourquoi Maryse Joissains n'a pas songé à se défausser sur les astres, tant qu'elle y est. Beaucoup de gens y croient après tout, non ?

Ÿ "J’ai aussi agi pour que le prix des loyers soit l'un des plus bas de notre région et que les charges augmentent le moins possible."

à Les locataires des logements sociaux ne doivent pas savoir lire leurs factures, sans doute…

Ÿ "La Commission d’Attribution des Logements : elle a été créée pour assurer une égalité dans le traitement des dossiers. Elle est composée d’administrateurs et d’un Président qui n’est pas le Maire. Elle est indépendante. Les dossiers sont examinés de façon ordonnée (les cas urgents sont considérés avec la plus grande attention) pour éviter le clientélisme, les attributions injustes voire complaisantes qui suscitaient un mécontentement légitime de la population, dans le passé. La Commission d’Attribution est souveraine : nul ne peut l’influencer et tout candidat qui prétend pouvoir intercéder en votre faveur vous fait une promesse illusoire qu’il ne pourra tenir."

à La MILOS a aussi révélé que des membres du cabinet et des élus de l'équipe Joissains contournaient la Commission au mépris des règles : demandes satisfaites sans dépôt de dossier, délais d'attente courts pour le copinage, attribution de logements aux proches des élus.

Les faits étant parfois très cruels, ce n'est sûrement pas avec la dernière affaire immobilière impliquant l'entourage immédiat du maire, et dont l'édition d'Aix de La Provence a révélé tous les détails, que les électeurs pourront encore accorder la moindre crédibilité à Maryse Joissains.

Voir aussi mon article sur le logement

dans la rubrique "BILANS JOISSAINS" (colonne de droite).

6 décembre 2007

Municipales : Les balles sifflent...

Les balles sifflent fort. Ça tire dans tous les coins. Dans les coulisses, dans les réunions, dans les médias et sur les blogs. Je crains que la campagne électorale tourne vinaigre. Dans le pire des genres, la palme revient aux divorcés politiques, aux infidèles et aux chercheurs de nouvelles moitiés.

On entend tout et le contraire de rien. Des gens peu au fait de ce qui se trame dans les boutiques politiques jouent les télégraphistes savants en colportant les toutes dernières tumeurs à la vélocité de la… rumeur. Sans compter ceux qui déforment tel ou tel propos quand et comme ça les arrange. En trois jours, j'ai entendu tant d'âneries que le gros bœuf de la crèche risque bien de voir débarquer d'ici peu un énorme troupeau de petits équidés gris à son côté.

On pardonnerait volontiers à certains citoyens de n'être pas au courant de tout. Mais, que des élus, censés être informés par leurs chefs de file préférés sur leurs intentions, dissertent comme au café du commerce, ça me coupe le souffle. Cela en dit long sur l'esprit soi-disant d'équipe qui règne entre des individus prétendument amis.

Pour couronner le tout, j'ai même rencontré des élus sortants qui m'ont demandé si leurs leaders m'avaient confié quelque chose à leur sujet. Ben oui, mais, dans ces cas-là, sachant que les mots peuvent faire plus mal qu'une arme, je m'oblige à être parcimonieux en paroles. Je ne vais quand même pas leur faire de la peine en leur révélant le sort qui les attend !

3 décembre 2007

Municipales : Ce que j'ai envie de dire

La voie est libre

J'aurais commis un lapsus ! Cela fait deux fois que La Provence fait allusion à un article que j'ai intitulé "La voie est libre" par clin d'œil au nom de l'émission de France 3 "La voix est libre". Si mon blog ne comportait aucun jeu de mots dans mes titres, je comprendrais que l'on cherchât à explorer mon inconscient.

Mais, étant linguiste par ailleurs, j'ai l'habitude de choisir mes termes et je m'efforce de redonner un attrait à toute prose en y glissant quelques malices susceptibles d'égayer les sens des lecteurs.

J'insiste donc. J'ai bien écrit "La voie est libre" dans le but évident de signifier que, vu la confusion qui règne dans la campagne électorale, il doit bien y avoir un chemin qui se distingue des autres. J'ai la faiblesse de penser que j'emprunte cette route plus claire et que les Axiois sauront éviter les embouteillages.

Le tourbillon et le point fixe

Précisément, depuis quelques semaines, on en voit de toutes les couleurs. On ne sait plus qui est qui, qui va avec qui, qui s'affiche avec qui, qui représente quoi, qui fait ami-ami avec qui, qui fait ennemi-ennemi contre qui, qui veut tuer qui, qui va faire son marché dans le panier des autres, qui va décrocher des postes…

Depuis quelques jours, ce jeu-là, qui consiste à changer de trottoir pour tenter de dénicher la meilleure place (me fais-je bien comprendre ?), vire au tourbillon. Et cela va s'accélérer dans les temps à venir. Mon petit doigt me dit que des revirements vont encore avoir lieu, que les coups tordus et les trahisons – que certains présenteront comme des actes sincères – n'ont pas atteint leur plénitude... de nausée.

Morale, s'il en fallait vraiment une : il ne faut pas monter sur le tourniquet, il faut essayer de le regarder tournoyer à partir d'un point fixe.

Les roitelets et le sceptre 

Je lis, ici et là, que la "raison" politique commanderait désormais de faire des choix incompatibles avec ses convictions antérieures – je n'ose pas dire de toujours.

J'ai la mémoire trop vive pour ne pas me souvenir de ces belles déclarations définitives proférées par quelques roitelets affirmant que leur engagement ne souffrirait jamais du moindre écart.

J'ai encore dans mes oreilles les mots durs que certains ont prononcés contre d'autres.

J'entends encore résonner des phrases jurées sur l'inflexible et indéfectible sens du combat fondé sur ses propres idées.

J'ai encore le tympan tintant des certitudes de ceux qui, pour rien au monde, n'abandonneraient les principes qu'ils disent les guider. Et qui, au premier petit sceptre espéré de pouvoir, agité devant eux, s'accommodent d'acquiescer, avec la même sincérité spontanée et touchante bien sûr, à leur parfait contraire.

Ce sont peut-être là les vertus de la révélation, à moins que ce ne soit le vice de l'opportunisme.

Si je m'en tiens aux réactions des électeurs que je rencontre, la supercherie n'a pas l'air de prendre. Dit autrement : il pourrait bien y avoir, le moment venu, des renvois de sceptre en pleine figure.

22 novembre 2007

Il était une mauvaise foi... Joissains et ses adjoints

marguerite

La marguerite et le couteau

Attention, authentique fable aixoise ! Au commencement, était la blanche marguerite. Lorsque l'ultime pétale fut détaché sur un inespéré "je t'aime… à la folie", il fallut se rendre à l'évidence. L'incandescente passion réciproque les avait quittés depuis longtemps déjà. Pour en ouvrir les plaies, ils eurent alors recours au couteau. C'est ainsi que s'épuisa dans le sang l'ineffable et folle romance qu'ils avaient imaginé de mimer aux Aixois près de sept ans de malheur auparavant.

"Les cris de haine sont les derniers mots d'amour", dit la chanson. Pas si sûr.

* De Maryse Joissains :

          sur ses deux adjoints :

Ÿ "Je ne reprendrai pas Bruno Genzana et Stéphane Salord sur ma liste."

Ÿ "J'en ai assez des carriéristes qui font de la politique un moyen de subsistance."

Ÿ "Pendant ce mandat, au nom de l'unité, j'ai trop souvent avalé des couleuvres. J'ai encaissé tant que j'ai pu. Maintenant, je décaisse."

          sur Bruno Genzana :

Ÿ "Je doute qu'il ait le courage de monter une liste."

          sur Stéphane Salord :

Ÿ "Je n'aime pas les révolutions de palais, les trahisons, les intrigues, l'absence de travail…"

* De Bruno Genzana :

          sur Maryse Joissains :

Ÿ "Aix mérite mieux que le népotisme et les combinaisons politiques. Maryse Joissains a fait le choix de l'isolement et du repli sur son camp."

* De Stéphane Salord :

          sur Maryse Joissains :

Ÿ "Elle m'a aussi beaucoup déçu. Parce qu'elle a très vite confondu la famille et la vie politique, l'urgence et la précipitation. Et aussi parce qu'elle a été élue sur des valeurs sociales qu'elle a vite abandonnées."

Ÿ "De plus en plus, nous avons avancé sans débat interne, sans travail collectif, sans coordination."

Ÿ "Je crois qu'aujourd"hui les Aixois en ont assez de ces fonctionnements claniques et des mandats multiples qui nécessiteraient chacun un engagement à plein temps. Là-dessus, comme dans beaucoup d'autres domaines, je la renvoie à un peu plus de modestie."

"Les histoires d'amour finissent mal en général…", rugit une autre rengaine.

Oui, la rage, sans doute…

20 novembre 2007

Municipales : Les mouches du coach

Hotel_de_ville_beffroi

En une semaine, diverses déclarations et prises de positions politiques ont apporté un peu de piment à la préparation de l'élection municipale. Allons de gauche à droite.

Ligne de partage à gauche

Alexandre Medvedowsky pense pouvoir réunir autour de lui des éléments de la gauche. Mais, l'extrême gauche ne semble pas vouloir s'allier à n'importe quelle condition. On a même entendu une tête de liste de 2001 rappeler que Medvedowsky avait voté "non" au referendum, contre l'avis du parti socialiste. Et qu'à l'élection présidentielle, il avait soutenu Ségolène Royal qui était pour le "oui". Pour formaliser son éventuelle entrée dans la liste socialiste, l'association "Unis pour un monde solidaire" met en balance une exigence de poids : "On a besoin de clarté". Faute de quoi, elle lancera sa propre liste, déjà prête à en découdre.

Par ailleurs, Medvedowsky dit qu'il compte sur les radicaux de gauche et les écologistes pour constituer sa "gauche plurielle". A l'heure actuelle, les deux élus PRG (Danielle Rumani-Elbez et moi-même) n'ont aucun contact avec lui. Quant aux deux élus Verts (Cyril di Méo et Arinna Latz), ils n'envisagent pas non plus d'alliance avec lui.

Michel Pezet et Jean-François Picheral ont signifié qu'ils se présentent comme indépendants. Les radicaux de gauche ont entamé un travail avec eux sur la base d'un projet permettant à une équipe de composer une liste, ouverte sur le monde associatif et la société civile pouvant aller jusqu'au centre.

La ligne est de la sorte clairement annoncée et toute nouvelle alliance ne pourra s'opérer que sur l'acceptation du projet, sans chantage au nombre de places. Cette voie centrale entend privilégier la diversité et écarte, de facto, tout membre ou soutien de l'équipe de Maryse Joissains, a fortiori des élus sortants en mal de refuge, qui viennent d'être rejetés avec virulence par le maire actuel.

Image confuse au centre droit

Au centre, dans le cadre de sa démarche "Union pour Aix", François-Xavier de Peretti tente d'attirer vers lui ou d'accueillir des élus aux comportements fluctuants qui donnent l'impression que leurs calculs se limitent à arracher un certain nombre de places éligibles, serait-ce au prix de reniements politiques. On parle ces jours-ci d'un possible ralliement des deux élus Verts et de Bruno Genzana et de Stéphane Salord. Une telle addition est-elle viable quand on sait qu'elle aboutirait à mettre en présence des contraires au demeurant incompatibles ?

En passant de l'autre côté, les Verts ne vont-ils pas perdre le minuscule électorat de gauche qu'il leur reste ? Dans ces conditions, de Peretti n'y gagnerait rien, pas plus que de renouer avec des élus UMP discrédités dont personne ne veut plus. De Peretti n'est-il pas en train de saborder son image et son parcours patiemment construits ? N'est-il pas en train de réduire son audience par une succession de fautes politiques qui risquent d'anéantir et ses efforts et sa base électorale ?

Message brouillé à droite

A droite, Maryse Joissains a annoncé avec fracas la disgrâce de ses deux adjoints. Elle a même menacé de mener la vie dure à Bruno Genzana pour l'élection cantonale si celui-ci s'avisait de présenter une liste ou se mettait en tête d'en rejoindre une autre concurrente de la sienne.

Et puis, hier matin, sur une radio locale, Maryse Joissains a cru créer la surprise en faisant un lourd appel du pied à Michel Pezet dont elle a loué le niveau et les qualités, allant jusqu'à dire qu'elle serait prête à travailler avec lui, ce dernier n'ayant qu'à lui donner un simple coup de fil pour qu'il en soit ainsi. L'hypothèse est tellement fantaisiste qu'on se demande quelle manœuvre peut bien se cacher derrière.

Joissains simule-t-elle une main tendue pour propager une image fabriquée d'ouverture de facture sarkozienne ? A-t-elle connaissance de mauvais sondages pour elle ? Essaie-t-elle de disqualifier Medvedowsky et de sous-entendre quelle préfèrerait, le cas échéant, voir Pezet à la mairie ? La portée de cette déclaration de Joissains demeure énigmatique, sauf qu'elle semble insinuer qu'elle pencherait pour Pezet si jamais elle devait être mise hors course.

Attendons maintenant la suite des événements. Nous devrions en savoir plus d'ici peu sur au moins deux points. Les Verts vont-ils concrétiser les bruits qui courent sur leur ralliement à de Peretti ? Et que va dire Genzana lors de la conférence de presse qu'il annonce pour le 29 novembre ?

Une longue observation de la vie politique m'a enseigné cette règle limpide. En toutes circonstances, adopter la  seule attitude qui vaille : être le point fixe et ne jamais entrer dans le tourbillon... des forces centrifuges.

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