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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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7 janvier 2013

Clientélisme : Le député Henri Jibrayel sort les rames...

jibrayel canard 25

"On me cherche des poux parce qu'on n'est pas parvenu à me faire tomber dans les urnes..." Dès qu'un élu est soupçonné de clientélisme, la réponse est invariable : c'est une cabale. Pour le député Henri Jibrayel réélu en juin, l'affaire dont il pourrait être l'objet et en faire les frais a été révélée par un courrier anonyme adressé au juge Charles Duchaine en avril 2011 et confié au juge Julien Retailleau. 
La lettre était très directe. Il y était notamment question "de pratiques clientélistes et mafieuses" et "de pratiques qui perdurent depuis 2001 en matière de financement des associations" dans les quartiers nord de Marseille, le secteur même où est élu Jibrayel. L'auteur masqué évoque "des versements de subventions par le conseil général à des associations coquilles vides" et "de militants qui, en remerciements, rétrocédaient l'argent en liquide afin de permettre de faire face à des dépenses de campagne. Au cours de ces investigations, je vous assure que vous allez découvrir de belles surprises".
L'enquête avait démarré aussi sec en mai puis semblait être tombée en sommeil. Et puis, en août de la même année, des responsables de deux associations, proches du parlementaire, avaient été entendus notamment au sujet du paiement de mini-croisières autour de Porquerolles offertes à des personnes âgées de ces quartiers.
La facture de ces "virées" maritimes (avec buffet et orchestre) organisées par une association de séniors aurait en fait été réglée par une association de femmes, structure présidée par l'attachée parlementaire du député. Cette dernière avait d'ailleurs été mise en garde à vue et avait quitté ses fonctions. Elle a été mise en examen le 20 décembre dernier. 
Auparavant, en septembre 2012, la division économique et financière de la police judiciaire était allée perquisitionner la permanence du député.
Cherchant à prévenir et à se défendre de toute accusation qui le toucherait, Jibrayel assure que
"ces associations font des actions, je ne vois pas où il y a eu détournement de fonds. A ma connaissance, elles étaient bien gérées, avec des factures et tout". Interrogé par La Provence, France3 Provence et LCM, Jibrayel proteste "je n'ai pas été convoqué, je ne me sens pas concerné". Et se déclare évidemment "totalement étranger à cette affaire, point à la ligne".
Comme c'est bizarre. Ils disent tous ça. Et puis…

Chronologie de l'affaire

(Clic sur l'image pour agrandir)

jibrayel canard 25

"Guérini et Jibrayel sont grognons et tirent des gnons" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2011/05/12/21114526.html

Vidéo de mai 2012

(Clic sur l'image pour agrandir)

jibrayel canard 2

Vidéo du 4 janvier 2013

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4 janvier 2013

Le blog de LAC, un site bio et durable !

LAC carto 2012(Clic sur l'image pour agrandir)

En attendant de replonger à fond dans le dur de l'actualité, je vous propose aujourd'hui de jeter un œil à quelques éléments liés à la vie du blog.
Ouvert en novembre 2006 sur un modèle très standard, il a bénéficié de plusieurs améliorations de présentation de la part de la plateforme CanalBlog qui l'héberge. Au fil du temps, les visiteurs les plus constants ont sans doute pu observer des nouveautés. Par exemple, un meilleur confort lorsqu'on agrandit les images ou la possibilité de découvrir des vidéos mises en ligne grâce à des codages simplifiés. A ce sujet, je précise que je préfère sélectionner, sans en abuser, celles qui me semblent les plus pertinentes pour illustrer certaines publications.
Récemment, j'ai fait le choix d'élargir l'espace central de rédaction et donc de lecture des articles en réduisant la taille de la colonne de gauche. J'ai aussi ajouté sept onglets sous le titre du blog pour que l'on puisse accéder aux catégories d'articles les plus courantes et les plus consultées. Je n'ai pas souhaité toucher le reste, ou si peu, parce qu'il me semble que la maquette que j'avais conçue au début de cette intrépide aventure est devenue immédiatement identifiable comme une marque de fabrique pour les habitués.
En quelques années, le site a pu trouver sa place grâce à une audience quotidienne toujours en progression régulière. Bien sûr, cela me réjouit de constater que le temps consacré à l'alimenter n'est pas du temps gâché. Finalement, si je puis m'autoriser, ce blog qui est cultivé à la main est en quelque sorte un objet durable, bio, sans colorant ni additif artificiel, et livré gratuitement et sans intermédiaires puisqu'il va directement du producteur au consommateur.

                        La cartographie politique interactive selon Le Monde :

Comme chaque année, le journal Le Monde a dressé une carte interactive de la blogosphère politique. Mon blog figurait déjà en bordure externe de cette immense toile géographique. Cette année, il a migré vers l'intérieur mais toujours classé en limite d'une importante nébuleuse de couleur rose, d'où il faut en déduire, sans s'étonner, que ma place est à gauche.
Amis connus ou anonymes de toujours ou visiteurs occasionnels d’un jour, merci de continuer à m’accompagner pour entretenir la flamme de ce blog. Par ce billet en forme de nouveau petit clin d'œil, je voulais aujourd’hui, encore une fois, vous la faire partager.

(Clic sur les images pour agrandir)
Mon positionnement rapproché sur la carte : 

LAC carto 2012 détails

L'évolution de la politicosphère de 2007 à 2012 : 

LAC carto 2007 à 2012

Pour accéder à la carte interactive de la blogosphère politique :
http://www.lemonde.fr/mmpub/edt/zip/20121221/184100/index.html

L'article explicatif :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/26/une-droitosphere-en-expansion-face-a-une-gauchosphere-en-plein-doutes_1809718_823448.html

En novembre, c'est La Provence qui faisait un petit billet qui m'a bien amusé... 

LAC blog 6 ans prov 15

Mon article sur la blogosphère de l'an dernier : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2011/07/15/21610355.html

1 janvier 2013

2013, un millésime vraiment gagnant pour le monde ?

voeux 2013 blog en bandeau gif

Il y a peu de chances que le monde trouvé en janvier se distingue de celui laissé en décembre. Pourtant, on est toujours là à espérer que quelque chose d'inédit va rendre la terre plus vivable. Que les conflits vont au moins diminuer à défaut de cesser. Que les humains vont au moins se lasser de la haine à défaut de s'aimer plus fraternellement. Que la misère va être un peu réduite à défaut d'être éradiquée.
Alors, comme tous les ans, et parce que nous sommes ainsi fragiles, on cherche à se rassurer en se fabriquant de nouvelles résolutions et en prodiguant des vœux forcément les meilleurs à tous et à chacun. 
Et bien, pas moins aujourd'hui qu'hier, nous ne saurions feindre de régurgiter d'un trait définitif ces besoins routiniers de consolation et ces désirs ardents d'espérance. Jouons donc le jeu encore une fois pour ce millésime de loterie qui ne devrait pas plus que d'autres nous livrer d'un seul coup d'un seul la clé du bonheur universel. 

24 décembre 2012

Le blog marque une pause…

blog en pause 2012

Promis ! La pause sera de courte durée puisque le blog reprendra dès le début de janvier. En attendant ce retour, et si le loisir vous en laisse le temps, il est toujours possible de patienter en allant picorer parmi les 1.734 articles disponibles.
Trois moyens simples pour le faire. 1. En cliquant sur l'un des sept onglets figurant sous le titre du blog pour accéder aux principales catégories. 2. En cliquant dans la colonne de gauche pour choisir parmi toutes les catégories. 3. En parcourant tous les liens de la colonne de droite pour lire une sélection d'articles classés par thèmes. A très vite !

22 décembre 2012

Le Ravi de décembre a déjoué la fin du monde !

une ravi 102

La fin du monde claironnée par l'universelle fanfare des obscurantistes de l'abrutissement et des messagers de la crétinerie qui s'en délectent ayant cette fois encore été différée, quoi de mieux pour survivre et s'en remettre gaillardement que d'offrir, ou de s'offrir, le Ravi dont le numéro de décembre porte toujours si bien le nom ?
Pour les Aixois, la rédaction a préparé un cadeau extra intitulé "C'est la faute aux soviets !" qui raconte à sa manière et sur une pleine page la séance du conseil municipal qui s'est tenu en l'absence de Maryse Joissains. Pourtant, elle n'est plus députée que l'on sache !
Et puis, à quelques jours du lancement de Marseille Provence capitale de la culture 2013, on peut découvrir "une enquête sur les effets culturels, politiques et économiques annoncés, attendus ou redoutés…" 
Le mensuel satirique poursuit droit
 dans l'actualité avec le dernier coup de Trafalgar de Bernard Tapie qu'on a laissé s'emparer de toute la presse (ouf, pas du Ravi !), mais également avec le mariage pour tous, le capharnaüm de la caisse d'allocations familiales, les dépassements d'honoraires des médecins, ou encore le pour ou contre les santons.
Pour les amateurs (dont je fais partie) de la vie des grands fauves, deux articles nous en disent plus sur la conseillère générale copéiste Martine Vassal qui veut montrer ses muscles, et sur la fédération socialiste du 13 où certains pensent toujours voir l'ombre de Jean-Noël Guérini.
Le Ravi, ce sont 28 pages d'informations, de brèves et de dessins décapants. Et un joli bonus : la nouvelle maquette inaugurée en octobre et maintenant imprimée sur du beau papier est encore plus agréable à parcourir, avec des pavés mieux organisés et tout en couleur.
Un vrai cadeau, vous dis-je !

Le sommaire du n° 102 :
http://www.leravi.org/spip.php?article1392
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/
Le Ravi est aussi sur Facebook :
http://www.facebook.com/pages/le-Ravi/129098087994

ravi tapie presse

 

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19 décembre 2012

Quand la polyclinique Rambot dépasse… Les Bornes (3)

montaiguet 9
(Clic sur l'image pour agrandir)
En haut, les deux permis de construire initiaux datés de 2010,
en bas, les trois permis modificatifs datés de 2011 (Lire explications en fin d'article)

Suite des articles des 14 et 17 décembre… 
Avec, aujourd'hui, un article bien fourni pour le meilleur du meilleur du dossier !
Le docteur Jean Lacoste répète qu'il s'estime
"victime d'un acharnement". "J'ai l'impression que des gens veulent torpiller le projet." "Nous avons affaire à des gens malhonnêtes et égoïstes. C’est de la méchanceté gratuite." "Nous avons perdu beaucoup de temps. On va maintenant lancer la construction. Nous allons reconsulter les entreprises et envisager la pose de la première pierre au début du 2e trimestre 2013."
Une fois de plus, le docteur Lacoste semble bien imprudent de s'avancer autant. Car, quoi qu'il affirme ou veuille en faire croire, le projet de transfert de la polyclinique Rambot au lieudit Les Bornes au Pont de l'Arc n'est pas pour demain. Son offensive médiatique récente qui cherchait à rassurer ses banquiers et à intimider les opposants ne changera rien tant que les décisions définitives sur les recours contre l'implantation de l'établissement médical au Montaiguet n'auront pas été prononcées par les juridictions administratives. Certaines procédures sont toujours en appel. Et il n'est pas exclu, comme la loi le permet, que des pourvois en cassation puissent avoir lieu.
Par ailleurs, une plainte a également été déposée par l'association des
Amis du Montaiguet au sujet de la participation au vote en conseil municipal de l'adjoint Victor Tonin, médecin ayant partie liée au projet. Enfin, ces derniers jours, une vingtaine de personnes parmi les opposants se sont vu signifier des assignations lancées par voie d'huissier par le docteur Lacoste.

montaiguet courrier daix 15(Clic sur l'image pour agrandir)
Extrait d'article du Courrier d'Aix
La photo a été fournie au Courrier d'Aix par le Dr Lacoste. On pourrait croire que la construction virtuellement ajoutée s'intègre parfaitement dans le site. Or, c'est un effet d'optique car le cliché inclut des arbres au premier plan qui sont situés de l'autre côté de la RDn8 à peine perceptible entre les deux massifs.

Reprenons dans l'ordre. 
Les appels.
Il faut savoir qu'il a déjà fallu un peu plus de deux ans pour que le tribunal administratif de Marseille rende ses premières décisions en avril et novembre 2012. Il faut compter sensiblement sur un même délai pour que la cour administrative d'appel juge à son tour les recours. Au cas où la procédure devait aussi être portée en cassation, il faudrait envisager de nouveau un délai de deux ans. C'est ce que l'on appelle une moyenne raisonnable courante pour ce genre de dossier.
L'autre plainte des Amis du Montaiguet.
Parellèlement aux recours administratifs, l'association a porté plainte auprès du procureur pour "prise illégale d'intérêt" du docteur Victor Tonin, adjoint de Maryse Joissains, lors du vote au conseil municipal de novembre 2009 de la révision simplifiée du Plan d'occupation des sols pour rendre constructible un terrain qui ne l'était pas et autoriser ainsi l'implantation de la polyclinique aux Bornes. Le docteur Tonin est en effet actionnaire d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale qui a un contrat d'exclusivité avec la polyclinique.

(Clic sur l'image pour agrandir)

montaiguet lacoste assigne 15

Les assignations lancées par le docteur Lacoste.
On se demande s'il a encore beaucoup d'argent à perdre. Agacé, paniqué, pris à la gorge, on choisira la qualification que l'on veut, le docteur Lacoste a lancé il y a exactement une semaine des procédures d'assignation à l'encontre de certains opposants au projet qu'il considère comme agissant pour des intérêts particuliers alors que, lui, agirait pour l'intérêt général qui est surtout son propre intérêt privé.
Récapitulant en une dizaine pages la raison de sa demande et de ses griefs, le docteur vise à intimider la plupart de ceux qui, selon lui, l'empêcheraient de mener à bien son projet. Voilà de drôles de manières de se défendre alors que toutes les procédures passent par les tribunaux administratifs.
Le document est intéressant surtout pour d'autres raisons. On peut y découvrir des informations jusque-là confidentielles ou tenues secrètes. Et d'abord le détail financier de l'opération. Ainsi apprend-on que la polyclinique est une société anonyme au capital de 525.000€ et la SCI Les Bornes une société civile immobilière au capital de 5.000€.
Le docteur a vendu ses bâtiments de centre ville en 2008. Or, on ne peut que s'étonner que cette vente des murs se soit effectuée sans le minimum de précautions élémentaires garantissant, en cas de retard de déménagement, des conditions suspensives (exemple, "permis de construire purgé de tout recours"). Non, comme on peut le déduire en lisant le document, rien n'a été prévu ni négocié auprès de son acquéreur.
Le dispositif de cession était ainsi établi : pas de loyer jusqu'en 2011, loyer de 1M€ annuel pour 2012 et loyer annuel de 1M€ plus des pénalités à hauteur de 1M€ à partir de 2013. Et ça, c''est dans quelques jours !
Ses dépenses pour construire aux Bornes se décomposent de la sorte : 4,4M€ pour l'achat du terrain, 3,4M€ en frais architectes, notaires et prestataires divers, 0,5M€ en frais financiers et divers, soit 8,3M€. En 2008, le budget prévisionnel des travaux était estimé à 69,3M€. Il ajoute que ce coût augmente de fait en moyenne de 2% par an.
Maintenant face à ses propres déboires, le docteur veut donc s'en prendre aux opposants en leur imputant la cause de divers frais de retard qu'il évalue à environ 2M€ par an. Car, prétend-il,
"L'exercice d'une action en justice est de nature à dégénérer en abus lorsque son auteur sait que son action est de mauvaise foi ou manifestement irrecevable et qu'il décide de la poursuivre". Ce n'est pas en tout cas l'avis du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel qui ont validé la recevabilité de tous les recours et appels.
Dans son assignation, perdant tout sens de discernement et de mesure, il demande leur condamnation et leur réclame des indemnités de 2M€ et de 1M€ à verser respectivement à la SCI Les Bornes et à la polyclinique Rambot.
"Un tel comportement caractérise un abus de droit d'ester en justice". Ah, la belle affaire ! Les responsables seraient les requérants et ils devraient payer ses propres incuries et déconvenues. Qu'on se rassure, le docteur n'a pas jugé bon de préciser depuis quand la loi ne permet donc pas d'aller en appel. Il est alors permis de penser que cet oukase ne saurait être pris au sérieux car il n'a aucune chance d'aboutir. Et pour cause ! Il n'existe aucune jurisprudence dans pareil cas d'assignation.
Le permis de construire initial était illégal.
Il a fallu attendre la deuxième modification pour que l'architecte des bâiments de France cesse enfin d'ignorer l'existence de deux bastides provençales classées (la Félicité et les Brègues d'Or) dont le projet impacte les périmètres de protection, ce qui démontre bien que le permis et la première modification étaient illégaux. Les Amis du Montaiguet étaient donc plus que fondés à attaquer le permis.
Par ailleurs, il est spécifié dans la propre demande de permis modificatif que le permis de construire initial est illégal. En effet, on peut lire : 
"un permis de construire a été délivré le 1er juillet 2010 pour la réalisation de la polyclinique et de la maison médicale". Cette autorisation prévoit la cession gratuite des terrains, assiette des équipements publics. Or, le Conseil constitutionnel a rendu récemment, le 22 septembre 2010, une décision aux termes de laquelle les cessions gratuites contenues dans les permis de construire sont illégales. Pour prendre en compte ce nouvel élément, et pour contourner deux illégalités initiales, il a été organisé la mise en place d'une participation du propriétaire au financement des équipements publics, par convention de PUP (Projet urbain partenarial), à réaliser par la Ville pour répondre aux besoins des futurs usagers du programme : la cession de terrains à la mairie et l'aménagement d'un rond-point sur la route au droit du site. Là encore, l'association était plus que fondée à attaquer ce permis.
Une dernière remarque sur un mystère. La SCI a vendu à la mairie au prix de 100.000€ des terrains achetés 1,5M€ par le docteur Lacoste. On aimerait bien savoir dans quel but ce dernier a carrément bradé cette parcelle au détriment de la gestion de l'établissement qu'il dirige…

montaiguet assignation extraits

Incroyable ! Ça s'est passé à la polyclinique…
Episode 1 :
http://abc-des-liaisons-dangereuses.over-blog.com/article-la-polyclinique-du-parc-rambot-a-aix-91050420.html

Episode 2 :
http://abc-des-liaisons-dangereuses.over-blog.com/article-la-polyclinique-du-parc-rambot-a-aix-en-provence-103647681.html

Mon premier article du 14 décembre :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/14/25913666.html 
Mon deuxième article du 17 décembre :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/17/25934334.html

Tous les articles sur le sujet :
Voir rubrique "Pont de l'Arc", colonne à droite du blog 

17 décembre 2012

Quand la polyclinique Rambot dépasse… Les Bornes (2)

montaiguet 9
(Clic sur l'image pour agrandir)
Les permis de construire affichés en bordure de la RDn8,
là où est projetée l'implantation de la polyclinique à flanc du massif.
Sur la gauche, on peut également apercevoir des habitations.

Suite de l'article du 14 décembre…
On dirait que ça commence à paniquer sérieusement à la direction de la polyclinique Rambot. Et donc ça prétend informer en essayant d'anesthésier et de tromper la population.
Pour éclairer le débat, l'association des Amis du Montaiguet opposée à la construction du méga-projet médical au Pont de l'Arc souhaite répliquer point par point au document de communication interne à la clinique diffusé lors du petit déjeuner de presse du 7 décembre.
Pour mémoire, il n'est pas inutile de préciser, si besoin en était, que toutes les actions engagées et menées en justice concernent la société financière SCI Les Bornes et la mairie d'Aix en raison de leurs décisions administratives. Le Dr Jean Lacoste semble s'en irriter au point de lancer des assignations tous azimuts par voie d'huissier contre tous les contestataires.
J'y reviendrai en détail dans un prochain article. Aujourd'hui, afin que chacun se fasse sa propre opinion de manière circonstanciée, on pourra lire ci-après le texte intégral de son argumentaire (en bleu) et les annotations fournies par les opposants (en rouge)

1. Rappel sur le projet
• Projet d'intérêt général d'un établissement de soins participant au service public hospitalier. Vous dites "intérêt général" ? L’intérêt privé est pourtant constamment présent dans cette affaire, pour ne donner qu’un exemple : celui reconnu par le Tribunal à propos des 2 millions d’euros versés par un Conseiller municipal à la clinique pour se réserver l’exploitation du futur laboratoire d’analyse dans le futur établissement… En revanche, l’intérêt des Aixois à préserver le poumon vert du Montaiguet, alors qu’ils vivent dans une ville classée dans le top 10 des villes les plus polluées de France, et de léguer à la postérité une campagne aixoise encore regardable est tout ce qu’il y a de général ! Les opposants au saccage du Montaiguet, tous citoyens bénévoles, n’attendent, eux, aucun profit financier de leur victoire.
• Projet de santé publique voulu par l'Agence Régionale de Santé, inscrit dans les SROS III et IV (autorisation de regroupement renouvelée). Non, l’ARS n’a pas "voulu" ce projet, elle a seulement autorisé le regroupement de deux cliniques, Rambot et La Provençale, mais elle ne s’est pas prononcée sur le choix du site car ce n’est pas dans ses attributions.
• Projet majeur de recomposition sanitaire sur le territoire en contrepoids du développement du pôle hospitalier de l'hôpital Nord et du nouvel hôpital (hôpital Européen) en construction à la Joliette. Et l’hôpital d’Aix et la clinique Axium ?
• Projet majeur pour les patients et la ville d'Aix en complément du Centre Hospitalier (30% des patients du territoire d'Aix sont soignés à Marseille sans raison médicale). Cela reste à prouver.
• Projet majeur pour une entreprise qui emploie 500 salariés et dans laquelle interviennent 180 médecins spécialistes. La délocalisation au Montaiguet ne créerait aucun emploi supplémentaire et ne changerait, pour les salariés, que le parcours routier pour aller travailler.
• Les étapes de la constructibilité :
Décision de révision simplifiée du POS octobre 2007 : Le projet a été mené sur la base d'une révision simplifiée bâclée, approuvée à marche forcée, et à laquelle plusieurs opposants, dont notre association ont marqué, dès le départ, leur opposition résolue.
Révision approuvée novembre 2009 : En appel : révision de POS entachée notamment du vote d’un élu ayant un intérêt personnel à l’affaire.
Permis de construire initial juillet 2010 : En appel : déjà suffisamment irrégulier pour avoir été suivi de 2 permis modificatifs. Contrairement à ce qui est prétendu, et en dépit du rejet du recours formé contre le permis de construire - pour un vice de procédure parfaitement anodin et véniel (nous n'avions pas pu retrouver l'accusé de réception de l'envoi du recours à la clinique et à la ville) - le projet n'est pas validé.
Permis de construire modificatif août 2011 : L'appel est en cours car beaucoup d’éléments ont été éludés.
2. Les recours : un acharnement judiciaire
8 requêtes en annulation de procédure ont été déposées par les opposants : toutes ont été rejetées par le tribunal administratif de Marseille… En première instance, mais les opposants attendent la suite avec confiance. Le combat continue car le recours contre la révision simplifiée du plan d'occupation des sols, qui comporte par exemple plusieurs moyens de poids est toujours pendant. S’il y a eu autant de procédures, c’est que, pour enlever les moyens que nous avions soulevés dans les procédures précédentes, la SCI Les Bornes a déposé des modificatifs.
En l'état actuel :
• Le PC initial est validé : les requêtes ont été rejetées pour défaut de procédure. L'appel est de ce fait irrecevable. Faux ! L’appel est parfaitement recevable.
• Les recours sur le PC modificatif ont été rejetés sur le fond, les arguments balayés (notamment ceux portant sur la circulation et l'aspect environnemental). Faux ! Le jugement a éludé des irrégularités de fond et n’a rien "balayé" du tout.
• La procédure en appel sur la révision du POS est en cours, mais ne pourra en rien modifier la validité du permis de construire. Faux ! Si la révision de POS est annulée, le permis de construire devra être annulé,
car la zone redeviendra inconstructible !
En apparence, c'est le choix du site qui est contesté par les opposants.
En réalité :
• Le plus proche voisin est à 150 m du futur établissement et les autres riverains sont bien plus éloignés (de 250 m à plus de 1 km). Faux ! Le plus proche voisin est exactement mitoyen.
• Le site concerne une ancienne friche en partie agricole dégradée sur ses abords par un incendie. Faux ! Les terres agricoles ont été cultivées jusqu’au vote de la révision de POS, elles sont en friche depuis, à cause du projet.
Quant à l’incendie, il a ravagé, non les terres cultivées, mais la partie boisée, dont l'Espace Boisé Classé qui formait verrou entre le route RDn8 et le site choisi, à l’endroit où se situerait l’entrée du nouvel établissement. Il a causé de profonds dommages jusqu’à Meyreuil.
• Le nouveau projet étend l'espace boisé de la colline des Bornes (espace boisé classé) et a réhabilité les espaces dévastés par l'incendie (5.000 feuillus plantés en 2011). N’importe quoi ! ...des glands et des arbrisseaux ont été plantés dans une opération de "greenwashing" que nous avons dénoncée en son temps. Ce n’est pas avec ça que les promoteurs du projet rachèteraient le saccage infligé à la campagne aixoise par le bâtiment de 330 m de long et ses abords comportant 800 places de parking… avec tous les bétonnages ultérieurs imaginables. 
• Le choix du secteur géographique d'implantation est contraint (urgences, proximité ville, grands axes de circulation, secteur sud de l'agglomération). Faux ! En quoi le choix de ce secteur est-il "contraint" ? Rien n’oblige la clinique à s’installer au Montaiguet, sur un axe déjà saturé. N’y avait-il pas un autre endroit où l’implantation apporterait moins de nuisances à l’environnement et qui serait plus facile d’accès ? Le Dr Lacoste n’a pas manqué de répéter à l’envi que "40 autres sites" avaient été prospectés ("40", chiffre mythique s’il en est). Or, pas une seule fois il n’a été en mesure de montrer la moindre trace d’étude sur aucun de ces autres sites prétendument "étudiés".
3. Les préjudices
• Les procédures judiciaires multipliées à dessein dans un but dilatoire ont abouti à un retard d'au moins 2 ans et demi.
• Les opposants (riverains ou autres) cherchent par tous les moyens à étrangler un projet de soins d'intérêt général et à nuire gravement à une entreprise qui directement ou indirectement fait vivre plus de 1.000 personnes. C’est la Mairie et la SCI que nous attaquons devant les tribunaux, une SCI au dépôt garanti de 5.000 euros.
Les préjudices à tous les niveaux sont considérables : Préjudices irrémédiables du futur projet s’il voyait le jour :
-
 envers la nature et l’environnement aixois, dans le non-respect du Grenelle de l’environnement, en construisant sur une trame verte nécessaire au maintien de la biodiversité, sur des terres agricoles de proximité, et, de plus, en AOC Palette.
- sur les problèmes de circulation supplémentaires quotidiens à ce jour à l’entrée d’Aix par le Pont de l’Arc, depuis 2007… S’il y avait une réelle volonté politique de la Ville d’Aix pour ce projet, les problèmes d’accès ne seraient-ils pas déjà résolus ?

- sur le patrimoine culturel et architectural de tous les Aixois car le projet impacterait 2 bastides provençales classées IMSH (Inscription Supplémentaire aux Monuments Historiques).

• Le préjudice financier subi par l'établissement se chiffre d'ores et déjà à 3 M€ par an. Le Dr Lacoste savait très en avance (2008) que nous entamerions tous les recours nécessaires, nous l’en avions prévenu en amont, il a continué d’avancer, avec la SCI Les Bornes, en prenant lui-même un risque financier et en le faisant prendre à son établissement, la polyclinique.
• Le préjudice subi par la collectivité territoriale et ses entreprises est considérable en terme économique.
• Le préjudice moral pour les patients, les salariés et les praticiens est inchiffrable (rappelons l'extrême exigüité des locaux actuels, la difficulté d'accès, le manque de confort, les dispositions anciennes, pénalisant au moins moralement des patients porteurs de pathologies lourdes ou aiguës comme la chimiothérapie, l'oncologie, les urgences...).
4. Notre détermination à agir
Quant à la prétention exprimée ci-dessous, avec un manque de sang-froid égal à la méconnaissance du droit, d'introduire des recours pour procédure abusive, il s'agit d'un coup de bluff caractérisé : c'était notre droit de saisir la justice, pour défendre plusieurs intérêts généraux, et le juge judiciaire n'a jamais sanctionné personne pour avoir exercé son droit au recours, droit fondamental ; et ne le fera sans aucun doute pas dans notre cas, compte tenu de l'ampleur du projet - et de ses implications irréversibles - d'une part ; de sa probable illégalité, de l'autre (le permis est fondé sur une révision simplifiée du plan d'occupation des sols illégale).
• Nous sommes respectueux du droit des citoyens à contester une décision publique.
• Nous constatons que la justice a rendu son verdict de façon explicite, détaillée et répétée.
• Une étape décisive a été franchie au plan judiciaire.
• Nous sommes déterminés à user de toutes les voies de droit pour réduire toutes les pratiques abusives qui mettraient en danger l'avenir de l'établissement et de son projet.
• En l'état, le financement est bouclé avec le renouvellement des accords de notre pool bancaire. Qui ? Pour quel montant ? 
Ça intéresse le public, cela ! Le dossier de consultation des entreprises, qui avait été stoppé par les procédures, est en voie de réactivation, les travaux peuvent techniquement commencer au 2ème trimestre 2013. 
Amusant : il y a 15 jours, c’était "au premier trimestre 2013" (!). En fait, l’annonce par le Dr Lacoste de la date de la pose de la première pierre n’a cessé de varier depuis 4 ans : 27 janvier 2012 : "La polyclinique Rambot est 'dans les starting-blocks'" ; samedi 17 juillet 2010 : "Lors d'une conférence de presse organisée hier, le Dr Jean Lacoste, PDG de la polyclinique d'Aix, a assuré fermement : 'La clinique se fera.' A priori d'ici 2013." ; 15 février 2010 : "La première pierre devrait être posée à la fin de l'année ; l'ouverture reste prévue au dernier trimestre 2012.","Le pool bancaire est bouclé. Le budget reste évalué à 80 M€. » ; 4 novembre 2009 : “La modification du Plan d'occupation des sols (POS) du quartier des Bornes a été adopté. Elle va permettre à la polyclinique du Parc Rambot de construire sur 28.000m² un nouvel établissement.” ; 14 octobre 2009 : "Toutes les inquiétudes sont levées aujourd'hui" ; 11 décembre 2008 : "Le projet de construction d'une nouvelle polyclinique divise déjà"… 
                                                                                                                        A suivre…

Les articles 1 et 3 sont ici :
du 14 décembre :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/14/25913666.html 
du 19 décembre :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/19/25949568.html

14 décembre 2012

Quand la polyclinique Rambot dépasse... Les Bornes (1)

montaiguet état des lieux Bornes(7)
(Clic sur l'image pour agrandir)
Le site que les Aixois veulent sauvegarder

Pourquoi donc le docteur Jean Lacoste, patron de la polyclinique Rambot, s'agite-t-il ainsi depuis quelques temps ? Essayons de comprendre. 
Alerte vendredi dernier. On apprenait qu'il organisait un petit déjeuner de presse pour parler de "l'avancement du projet de la nouvelle polyclinique". Ah bon ? Y avait-il vraiment du nouveau avec des informations inédites à diffuser ? Ou était-ce la manifestation d'un urgent besoin de se répéter ?
Le rendez-vous semblait si important que des témoignages nous rapportent que son agence de communication n'avait pas hésité à exercer une pression insistante sur divers relais médiatiques.
La Provence a finalement été le principal journal à faire un compte-rendu.
Et, mercredi, le quotidien titrait en une : 
"La polyclinique se pose en victime". A l'intérieur, le sujet occupait une page. On se dit alors : mais que s'est-il passé ? 
Et bien voilà le mystère levé. 
Le docteur livre en long et en large sa version de la situation. On lui en veut, c'est sûr, il y a complot contre son projet. Et de raconter de prétendues misères qu'on lui ferait subir : "Nous sommes victimes d'une forme d'acharnement". Il veut donc, dit-il, passer à l'attaque pour se défendre.
Pour respecter l'équilibre de l'information, le journal a évidemment aussi interrogé Martine Coste, la présidente de l'association des
Amis du Montaiguet, qui mène en toute légalité des actions juridiques pour démontrer que le projet d'implantation de l'établissement médical au lieudit Les Bornes à flanc du massif du Pont de l'Arc porterait une atteinte mortelle à l'environnement et au patrimoine du site. Mais cette association n'est pas la seule à contester le bien-fondé du projet. CIQ, riverains et particuliers ont également saisi les tribunaux pour empêcher le saccage du site.
Conséquence logique en pareil cas : le projet accuse donc un retard de deux ans et demi. De fait, selon le calendrier initial, la pose de la première pierre de la polyclinique avait été annoncée pour 2010 et l'ouverture programmée à l'horizon 2012. A ce jour, rien de tout cela ne s'est concrétisé. Jean Lacoste incrimine ces retards qui, selon lui, sont imputables aux actions "abusives" en justice de tous ceux qui se mobilisent pour faire respecter et sauvegarder le secteur naturel des quartiers sud.
Lors de son petit déjeuner de presse, il a développé un argumentaire présentant les décisions du tribunal administratif, qui lui sont actuellement favorables, comme un signe que la polyclinique va enfin se faire. Selon lui, les voies de recours des opposants seraient épuisées et les procédures en appel seraient balayées elles aussi à son avantage d'un revers de stéthoscope.
Mais y croit-il vraiment un seul instant ? Il est permis d'en douter sérieusement. Car, si tout lui semble désormais réglé, pourquoi ne pas poser la première pierre tout de suite au lieu de ne l'envisager seulement qu'au second trimestre ? Est-ce un nouveau coup de bluff ? Et pourquoi ?
En fait, tout cela n'est qu'une posture derrière laquelle se cachent d'autres enjeux qui pourraient contrarier la survie du projet. Jean Lacoste est si agacé qu'il a déclaré qu'il allait lancer des recours contre ceux qui font prendre du retard à son projet. Si ce n'est pas de l'intimidation, ça y ressemble fort.
Nous en reparlons en détail avec des éléments étonnants lors d'un prochain article. Patience, le meilleur est à venir.
                                                                                    A suivre…

(Clic sur les images pour agrandir)

montaiguet prov 12

montaiguet prov 12

Les deux articles suivants sont ici :
du 17 décembre : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/17/25934334.html
du 19 décembre :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/19/25949568.html

"Clinique Rambot : La lutte des Amis du Montaiguet continue…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/05/25746790.html

12 décembre 2012

Jean-Noël Guérini, le Sénat, le juge, Anticor et... André Guinde

guerini immunite

Nouvelle avanie ou pas pour Jean-Noël Guérini ? On le sait, c'est en effet ce mercredi que le bureau du Sénat doit officiellement statuer sur la levée totale de son immunité parlementaire à la demande du juge Charles Duchaine qui souhaite le mettre en garde à vue.
Le magistrat marseillais considère que c'est là une mesure certes grave mais qui lui paraît justifiée compte tenu de "la très grande complexité de l’affaire et le caractère ’mafieux’ de l’organisation mise à jour". Et cela l'amène à penser qu'il existe "une ou plusieurs raisons plausibles" de soupçonner le président du conseil général des Bouches-du-Rhône d'avoir commis "les délits de corruption passive, trafic d'influence et association de malfaiteurs".
Dans sa requête très circonstanciée de neuf pages, il indique qu'il n'envisage toutefois "aucune mesure de détention ou de contrôle judiciaire" à l'issue de l'interrogatoire. Mais, il n'est pas dit que cela ne prenne pas un autre chemin un peu plus tard.
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==> Mercredi 11h30 : Actualisation :
L'immunité a été levée !
Le communiqué du bureau du Sénat (Clic sur l'image pour agrandir)

guerini immunité leveé 12

==> Jeudi 11h00 : Actualisation :
Réaction de Guérini sur la levée de son immunité
 (sur son blog)
"Le bureau du Sénat a accédé, ce mercredi matin, à la demande de levée de mon immunité parlementaire à la suite d’une demande transmise par le juge Duchaine.
Je tiens à dire, haut et fort, que je souhaitais cette décision, car je veux, dans les délais les plus brefs, apporter toutes les explications nécessaires à la manifestation de la vérité.
Je remarque également que  le bureau du Sénat, sans se prononcer "sur l’exactitude des faits, ni sur la procédure suivie par le juge",  exprime ses "préoccupations sur les violations du secret de l’instruction".
J’ai pris connaissance de la demande formulée par le juge, au travers de la presse, sans avoir la moindre communication de celle-ci par le magistrat instructeur, le parquet, le ministère de la Justice ou le Sénat.
Accusé par les médias dans le cadre d’une instruction qui n’a que trop duré, je rappelle que je suis un citoyen comme un autre, bénéficiant de la présomption d’innocence.
Toujours est-il que je veux aujourd’hui pouvoir dire ce que je sais, sans inquiétude, et s’il faut en passer par les conditions voulues par le juge afin de pouvoir m’exprimer, je les accepte
." 
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Parallèlement à cette procédure, l'association Anticor, qui a voulu marquer la journée mondiale contre la corruption, est spécialement venue dimanche à Marseille pour annoncer lors d'une conférence de presse médiatisée qu'elle se portera partie civile pour "représenter la voix des citoyens" du département dans les deux dossiers instruits par le juge Duchaine concernant des marchés publics supposés frauduleux dans les Bouches-du-Rhône.
Avec tout ça, Guérini doit probablement avoir l'impression que les quatre murs de son bureau se resserrent un peu plus autour de lui.
André Guinde réserve une chaloupe
Et puis hier, autre annonce surprise, sans doute liée à cette pression de plus en plus forte, on en a appris une bien bonne qui s'apparente à un sauve-qui-peut (un lâchage ?) pour cause d'avis de tempête.
Selon le site internet du
Figaro, André Guinde, vice-président du CG13, délégué aux transports, vient d'informer en privé son patron qu'il démissionnait pour "convenances personnelles" de la présidence de la commission d'appel d'offres du département. Mais le journal commente : "André Guinde n'a pas accepté le marché de l'avocat Régis de Castelnau, un proche d'Alexandre Guérini, le frère de Jean-Noël, cité pour son rôle litigieux dans l'affaire, entendu par le juge et que les services de la collectivité proposaient de retenir comme prestataire."
On le sait, André Guinde a en effet toujours été très proche de Jean-Noël Guérini qu'il soutient en essayant d'arrondir les angles des vicissitudes de son chef. Et ce dernier le lui rend bien, au point d'ailleurs de lui verser depuis plusieurs années un modeste complément d'indemnité d'environ 700 euros par mois provenant de la part d'écrêtement de son indemnité de sénateur.
Ce demi-secret vipérin a été balancé en toute cordialité sur les réseaux sociaux par Alexandre Medvedowsky. André Guinde s'en est offusqué et a envoyé une lettre aux militants, message qui est vite tombé entre les mains de tout le monde.
Le conseiller général d'Aix expliquait entre autres que
"cette part d’écrêtement est attribuée par le président du CG aux conseillers généraux en charge de lourdes délégations et responsabilités". Ce n'est pas vraiment ce qu'en dit Jean-Noël Guérini. Interrogé à son tour, il a justifié ce geste pour le lien de confiance et de proximité qu'il entretient avec l'élu (quatre élus en tout perçoivent ce bonus) et pas forcément pour la lourdeur du travail qu'il lui délègue.
Pour finir, et pour ceux qui douteraient encore de l'efficacité du travail accompli au Sénat par Jean-Noël Guérini, une simple image de son bilan suffit pour montrer qu'il n'a en fait qu'une seule occupation, le conseil général. 

Guérini : Le Sénat va statuer sur son immunité


Comment Guérini se défendait il y a un mois

guerini levée prov 13

L'inactivité de Guérini au Sénat
(Clic sur l'image pour agrandir)

guerini sénateur activité

logo anticor nouveau

Anticor porte plainte :
http://www.anticor.org/2012/12/10/affaire-guerini-anticor-porte-plainte/
Le site d'Anticor
http://www.anticor.org/ 

logo figaro fr

Le Figaro : "Une majorité qui s'effrite" :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/12/11/01016-20121211ARTFIG00579-affaire-guerini-une-majorite-qui-s-effrite-au-conseil-general.php

11 décembre 2012

Aix en bus encore acculé au surplace ce mardi

aix en bus grève bus 1
Bus à l'arrêt au dépôt hier

16h00 : Actualisation (voir plus bas)
Comme par ironie mutine, et parce que cela faisait partie depuis plusieurs jours d'un plan de communication, on a pu découvrir hier dans la presse locale une autre grande page de publicité montrant la carte du nouveau réseau de transports et la liste des fréquences des lignes censées entrer en action et en pratique le jour même. 
Malgré tout, informée dès vendredi du préavis de grève pour lundi, la direction de Keolis avait normalement réagi en signifiant qu'elle espérait assurer un service minimum de dessertes. Raté. Les personnels ayant bloqué tôt le matin les deux dépôts situés dans la zone d'activités des Milles, les bus ont peu roulé. Au final, 70% des 300 chauffeurs ont suivi le mouvement alors que la direction n'avait tablé que sur la moitié. Et aujourd'hui ça recommence.
Une rencontre a eu lieu dans l'après-midi entre la direction du délégataire et les représentants de l'intersyndicale. Las, les discussions n'ont pas abouti. La grève est reconduite. 
La presse a parlé de cet arrêt de travail. France 3 Provence Alpes a diffusé un court reportage qui a permis d'entendre les revendications des employés. En revanche, c'est le silence total sur les sites de la mairie et de la Communauté du Pays d'Aix. Et sur celui d'Aix en bus, Keolis s'est contentée d'un message laconique. 
Le ton n'est pas au réchauffement, si l'on peut dire. L'ambiance risque donc de s'alourdir, même si une autre réunion est prévue aujourd'hui.
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Actualisation : Service minimum en vigueur
En signe de bonne volonté, les chauffeurs en grève ont accepté de ne plus bloquer les deux dépôts. De la sorte, cela a permis d'assurer la circulation sur certaines lignes dans le cadre du service minimum.
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aix en bus keolis communique

aix en bus grève bus 2Les personnels devant l'entrée du dépôt

Le reportage de France 3 Provence Alpes aux infos de 19h00 :
(Clic sur le lien et placer le curseur à 4'38)
http://www.pluzz.fr/jt-19-20-provence-alpes-2012-12-10-18h59.html

Mes précédents articles  sur le même sujet :

"Le nouveau réseau de transports, un vrai marché aux bus !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/07/25763152.html

"Une grève pour centrer… droit aux bus" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/12/10/25784916.html

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