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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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13 avril 2015

Conseil municipal : Dérapages stupéfiants d'élus de la majorité...

Des propos stupéfiants et un lapsus cocasse et révélateur ont ponctué la séance publique du conseil municipal de fin mars. Deux élus de la majorité ont franchi des limites et Maryse Joissains elle-même n'a pas pu empêcher sa langue de fourcher...  

LAC CM - Copie

Une séance du conseil municipal, c'est d'abord un ordre du jour précis établi dans le cadre de la loi. C'est aussi un lieu de débat où majorité et opposition expriment leurs points de vue respectifs. Et puis, il y a une ambiance. Qui peut varier en fonction de la teneur des délibérations, fondamentales ou légères. Enfin, selon les fois, il y a des échanges qui peuvent devenir vifs pour ne pas dire musclés. Ce qui n'empêche pas certains traits d'humour ou bons mots.
La séance de fin mars est allée plus loin avec deux réactions d'élus de la majorité qui ont peu contrôlé leur langage pour l'un et laissé libre court à des propos stupéfiants pour l'autre.
Nous venions de poser une question orale au sujet du marché aux fleurs qui se tient trois jours par semaine place de l'Hôtel de Ville et tous les autres jours place des Prêcheurs. Cette seconde place va faire l'objet d'une réfection, ainsi que celles de la Madeleine et de Verdun, pour une durée de deux ans et demi à partir de mi-2016. La mairie envisage donc de transférer les trois jours des Prêcheurs vers l'Hôtel de Ville.
Or, il se trouve que, chaque premier dimanche du mois, s'y tient, depuis des décennies, la journée du livre. La mairie propose de renvoyer cette dernière vers la place de l'Université. Caser tout le monde au même endroit semble impossible sauf à réduire le nombre de stands des uns et des autres. Avouons-le, la situation est délicate. C'est la raison pour laquelle nous avons interrogé Maryse Joissains sur ses intentions.
"On aurait dit un camp de Roms !"
Et c'est là qu'est intervenu son adjoint délégué à l'espace public. Après avoir indiqué qu'il avait le souci permanent d'écouter les doléances de toutes les parties, il a soudain parlé avec son cœur en lâchant "Les bouquinistes, ils sont peut-être là depuis deux décennies mais ils n’ont vraiment pas été cools dans ce truc. La dernière fois, on aurait dit un camp de Roms". Bon, sous la pression, il est ensuite revenu sur ses propos en s'excusant platement. Au lieu de cela, il aurait pu évoquer un champ de foire, par exemple. Mais non, il a éructé des mots qui ont peut-être fait parler son inconscient, ce qui a créé une grosse gêne dans l'assemblée.
Quoi ? Une forme de milice à Aix ?
Autre dérapage, celui d'une élue de quartier qui voulait apporter sa contribution au débat sur la mise en place d'un protocole de participation citoyenne, encadré juridiquement par un partenarait avec les forces de sécurité. Et ne voilà-t-il pas que ladite élue fait part de son initiative toute personnelle dans son quartier où, dit-elle, elle a déjà developpé la démarche, sans autorisation légale et sans en référer au maire, en s'appuyant seulement sur les témoignages rapportés par des habitants. Il fallait voir le regard catastrophé de Maryse Joissains qui a fini par dissimuler son visage tant sa surprise était grande. Elle a bien essayé de rattraper la gaffe en assurant que son élue s'impliquait fortement dans le quartier. Mais, franchement, difficile d'effacer l'impression ressentie dans les travées qu'on avait là affaire à une forme de milice qui ne dit pas son nom.
Foutoir et lapsus… 
Quelle est donc la maîtrise du maire sur ses élus ? Mais aussi quelle est-elle sur le déroulement de l'ordre du jour ? Maryse Joissains a la fâcheuse habitude de faire défiler par paquets les délibérations sur un même thème (elles sont parfois nombreuses) et de les faire ensuite voter à la va-vite et à la queue-leu-leu. Et là, on ne sait plus sur quoi on vote, au point qu'elle confond ce qui se vote et ce qui n'est qu'une simple information du conseil. Ou fait aussi parfois voter deux fois la même chose ou oublie d'en faire voter certaines. Dans un registre certes un peu relâché mais, me semble-t-il, encore assez décent, j'appelle cela un vrai foutoir.
Terminons cette chronique avec un épisode qui a eu lieu au début de la séance. Après avoir félicité les nouveaux élus départementaux de sa majorité, Maryse Joissains a voulu rendre hommage à André Guinde qui a été éliminé de la course. Et, tournant alors ses yeux vers moi, comme mue par un réflexe indomptable, elle a ajouté : "Je voudrais avoir une pensée pour… M. Castronovo… euh… André Guinde, je ne l'ai pas encore enterré". Rire général dans la salle. Ce lapsus n'était sans doute pas dû au hasard, puisque, quelques instants après, devaient en effet être évoquées dans une délibération spécifique... les suites juridiques de l'affaire du contrat d'Alain Joissains. 

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10 avril 2015

Où, comment et à quel prix se loger ? Aix est très en retard…

Que l'on soit concerné ou pas par la difficulté de plus en plus grande à se loger, nul ne peut être indifférent au cadre du développement d'Aix qui conditionne aussi l'aménagement du territoire et les déplacements. Tour d'horizon des symptômes... 

maison

Hotel de ville beffroi - Copie

Ces questions, beaucoup d'Aixois et de personnes voulant s'installer à Aix se les posent au quotidien. Pourquoi ? Parce que notre ville est très en retard à plusieurs égards. Le nombre de logements construits est très insuffisant. Les prix des constructions sont en général peu abordables et font la part belle aux ménages à revenus plutôt confortables.
Les programmes de logements sociaux publics sont loin de répondre aux vrais besoins des moins favorisés quand on sait que les demandes en attente déposées auprès des bailleurs sociaux sont de l'ordre de 5.000.
Pourtant, des outils existent pour commencer à remédier aux carences. La Ville d'Aix a mis une douzaine d'années pour proposer enfin un projet de Plan local d'urbanisme qui est la matrice de l'action. Il a été présenté en conseil municipal en juillet dernier. Il est actuellement en phase d'enquête publique. Mais, d'ores et déjà, l'ambition en termes de logements n'est pas au rendez-vous.
L'autre document de base est le Plan local de l'habitat qui, lui, passe par la Communauté du Pays d'Aix. Le préfet a formulé des réserves et des révisions pour pousser à la hausse des constructions plus conforme aux nouvelles dispositions de loi qui font passer de 20 à 25% la quantité obligatoire de logements sociaux.
Les retards pris par les pouvoirs publics qui relèvent de la responsabilité de Maryse Joissains seront, dans le meilleur des cas, difficilement comblés avant quinze ou vingt ans. Voilà l'état des lieux sommaire de ce qui ne peut qu'inquiéter un peu plus les ménages en quête d'un toit.
D'ailleurs, une chose en entraînant une autre, l'Insee a établi que, depuis dix ans, la Ville d'Aix a perdu de la population, une première historique car jamais vue depuis un siècle. Des habitants et des nouveaux venus sur notre territoire migrent donc vers les petites communes du Pays d'Aix qui, elles, voient leur démographie croître.
Cela a une autre conséquence fâcheuse : la multiplication des déplacements, les pertes de temps, les dépenses supplémentaires pour les trajets domicile-travail et l'aggravation de la pollution dont les pics de plus en plus nombreux affectent la santé. On le voit, tout est lié. C'est ce que j'ai fait observer dans mes interventions tant en février à la CPA qu'en mars au conseil municipal.

Extraits combinés plus détaillés de mes interventions à la CPA et au CM => ICI

CPA 6 19

7 avril 2015

Le Ravi d'avril, journal garanti sans arêtes...

une ravi 128

Ce n'est qu'une fois par mois. Mais même si c'était une fois par semaine, je ne dérogerais pas à rappeler qu'il existe un journal régional et original qui mérite toute notre attention.
C'est encore le cas du numéro d'avril du Ravi.
Le mensuel ne manque pas d'y présenter la défense de la presse locale pas pareille qui ne bénéficie pas de la légitime reconnaissance de son rôle essentiel et démocratique qui permet le pluralisme de l'information.
Il en administre la preuve dans l'examen des résultats et des conséquences des élections de mars qui y sont commentées hors toute langue de bois. La une est d'ailleurs bien parlante.
Le Ravi fait confiance à notre discernement, contrairement aux marchands de soupe qui misent sur la crédulité de leurs clients en leur imposant à grandes louchées du prémâché industriel.
Au risque osé de me répéter un peu, manière qui se veut élégante pour dire qu'on va quand même le faire, ce journal regorge de pépites.
Voyez-en l'aperçu dans le sommaire.
En l'achetant au numéro ou en vous abonnant, vous aurez en prime les habituelles rubriques au ton enlevé et humoristique, les brèves qui flinguent et les dessins qui décochent. En plus, vous ferez un geste fort et solidaire pour que vivent la presse et la liberté d'expression.

Pour soutenir, faire un don et s'abonner :
http://www.leravi.org/spip.php?page=kousskouss

Le sommaire d'avril :
http://www.leravi.org/spip.php?article2010
Le Ravi sur Facebook :
https://www.facebook.com/pages/le-Ravi/129098087994
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

2 avril 2015

Deux clins d'œil pour le prix d'un... sans faire des pieds et des mains...

Coup sur coup, et pur hasard, dimanche dernier, jour du second tour des départementales, La Provence et le site Anonymal sont venus faire un reportage dans mon bureau de vote. Ben, dis donc, ils ne m'ont pas loupé !

LAC départementales 29
(Clic sur l'image pour agrandir un peu plus)

Je n'avais rien demandé à personne. Et je n'avais sollicité aucun média. Et puis, hasard du jour, alors que, comme pour tout élu municipal, obligation m'est faite d'assurer la présidence d'un bureau de vote à chaque élection, et donc les départementales, j'officiais au n° 51 des Floralies, voisin du bureau centralisateur du canton Aix2. A ma grande surprise, un photographe de La Provence et une équipe du site vidéo Anonymal sont venus y faire un reportage.
Je me suis donc retrouvé le lendemain en photo dans le journal au milieu des pages des résultats du second tour. Ici, en pied, là, en mains pleines, sous toutes les coutures, dirais-je. Est-ce parce que, contrairement à certains autres politiciens, je ne les ai jamais salies dans quelque mauvaise affaire ? Je veux l'espérer en tout cas.
Quant à la vidéo, j'en ai conservé les 48 premières secondes car, justement, les personnages qu'on y filmait après dans d'autres bureaux ne m'enchantent guère, si vous voyez de qui je parle.
Alors, voilà. Du coup, vous n'avez droit qu'aux seules images toutes subjectives de votre serviteur. Mais, vous n'êtes pas obligé(e) de les encadrer non plus…

L'excellent site d'Anonymal :
http://www.anonymal.tv/

30 mars 2015

Départementales 2015 à Aix : Résultats du second tour

departementales 2015 - Copie

Résultats du second tour des cantons d'Aix

canton aix 1 29 mars 2015

canton aix 2 29 mars 2015

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26 mars 2015

Conseil municipal reporté pour éviter de parler du contrat d'Alain Joissains ?

Surprise : la séance du conseil municipal du 23 mars qui devait se tenir entre les deux tours des élections départementales a été reportée au 31. Mais pas forcément pour les raisons que l'on pense... Et pour cause, une délibération épineuse risquait de faire mauvais genre...

CM 12 23

Un report pas si innocent que cela ? Je vous raconte tout.
Une séance publique du conseil municipal devait avoir lieu le lundi 23 mars, entre les deux tours des départementales. C'était inscrit de longue date sur le calendrier semestriel des séances établi par la mairie. Nous avions d'ailleurs dûment reçu l'ordre du jour et les projets de délibérations qui devaient y être examinés et votés. Et voilà qu'en moins de deux, cette séance est reportée au mardi 31 mars.
De mémoire, et je pense l'avoir encore pas trop abîmée, je n'avais jamais vu une séance programmée entre deux tours d'élections. Et je m'en étais étonné. Mais, je précise bien que rien n'interdit une telle possibilité. Or, nous avons appris que la séance était décalée.
Au détour d'une brève conversation tout à fait impromptue avec elle, Maryse Joissains m'en a d'ailleurs fait part lorsque je l'ai rencontrée au soir du premier tour dans le bureau de vote centraliseur où je ramenais les résultats du bureau que je présidais. Sympathique égard de sa part, n'est-ce pas ? Elle m'a dit qu'elle n'était elle-même pas au courant de la date initiale choisie et qu'elle en avait été plutôt surprise puisque cela tombait entre les deux tours.
Si, à ma connaissance, cela ne s'était en effet jamais produit, c'est tout simplement pour éviter que les débats à résonance politique ou partisane ne viennent brouiller, ou polluer, de près ou de loin, dans un sens ou dans un autre, l'atmosphère d'une campagne électorale. C'est plutôt sage. Or, au vu des délibérations annoncées, avec peu de sujets de fond, le risque était faible.
Dans le cas présent, faut-il pour autant se satisfaire entièrement de ces motifs visant à favoriser la sérénité des débats ? Si je pose cette question, c'est qu'il y a, selon moi, autre chose.
Les convocations initiales étant bien parties le mardi 17 mars, je ne peux m'empêcher de penser que la mairie s'est sans doute rendu compte après coup qu'une délibération très particulière à l'ordre du jour était susceptible de faire mauvais genre en pleine période électorale et qu'il valait mieux reporter. En effet, cette délibération concerne les suites juridiques à donner dans l'affaire du contrat d'Alain Joissains annulé par le Conseil d'Etat le 2 février ! Le risque était grand de voir les médias en parler. Voilà donc les grosses épines du pot aux roses…
Mais, n'ergotons pas plus loin, rien n'est perdu. Maryse Joissains (ou son premier adjoint) sera bien obligée de se mettre sur son 31 (mars) pour assurer la maîtrise de cette nouvelle plaidoirie et tenter de rallier les suffrages... Mais, gare aux possibles orages...

23 mars 2015

Départementales 2015 à Aix : Résultats du premier tour

departementales 2015 - Copie

Résultats du premier tour des cantons d'Aix

canton Aix1 2015 1er tour

canton Aix2 2015 1er tour

20 mars 2015

Départementales Aix1 : Mon soutien à l'équipe Delalande-Edino

Pour les départementales, j'ai décidé d'apporter mon soutien à mes amis Régis Delalande et Eliane Edino et à leurs remplaçants Pierre-Olivier Salles et Fatiha Arama. Ma confiance est entière parce qu'ils sont sincères, droits et compétents pour agir efficacement au service de l'humain et de la solidarité...

delalande edino 19

(Clic sur l'image pour agrandir)
Jeudi soir en réunion publique,
avec Michèle Einaudi, Edouard Baldo, Lucien-Alexandre Castronovo,
Pierre-Olivier Salles, Régis Delalande, Eliane Edino, Fatiha Arama,
Christophe Madrolle, Gaëlle Lenfant et Noëlle Ciccolini-Jouffret 

Jusqu'à ce jour, je n'ai pas abordé le sujet des élections départementales des 22 et 29 mars. Je le fais donc à la veille du scrutin du premier tour pour dire ceci. 
Pour cette campagne, j'ai fait le choix d'accompagner l'équipe de gauche qui se présente en binôme dans le canton Aix1 (partie nord de la ville). Je connais très bien les quatre candidats.
Pour les titulaires, je n'hésite pas à affirmer que Régis Delalande est un vrai battant, sincère et droit et qu'Eliane Edino est une femme de valeur toute aussi sincère et dont la connaissance des dossiers m'a toujours impressionné. 
Comme remplaçants, Pierre-Olivier Salles et Fatiha Arama forment, je n'en doute pas, le duo idéal pour représenter la jeunesse sérieuse et volontaire. Par leurs compétences, ils ont tous deux les qualités requises pour assurer le renouvellement générationnel en politique.
Ils sauront tous les quatre mettre leurs talents respectifs et leur disponibilité au service de l'humain et de la solidarité. Je peux témoigner de leur implication experte, permanente et sans faille dans divers domaines de la vie publique. Je les sais honnêtes, exigeants et rigoureux. Et je leur fais entièrement confiance parce que je les ai vus travailler. Je recommande donc vivement de les soutenir, de voter et de faire voter pour eux. Ils ne décevront pas !

NB : Je publierai les résultats du premier tour dès qu'ils seront connus officiellement.

Le site des candidats :
http://www.delalande-edino-2015.com/

delalande

Pierre-Olivier Salles, Régis Delalande, Eliane Edino, Fatiha Arama

17 mars 2015

Comment Maryse Joissains gère l'argent de la CPA…

Comme pour le budget primitif d'Aix, des impôts indirects vont découler du budget 2015 de la CPA. Alors que Maryse Joissains engage certaines dépenses pharaoniques, des hausses de taxes vont s'appliquer aux usagers des services publics…

CPA 5 11

Après l'argent de la Ville, passons aujourd'hui à celui de la Communauté du Pays d'Aix.
Depuis sa création en 1998 sous forme de communauté de communes, puis en 2000 de communauté d'agglomération, la CPA a peu à peu continué à fixer ses marques pour encourager le développement du territoire. Au départ, il s'agissait de mutualiser, avec l'aide de l'Etat, les moyens des 6 communes fondatrices pour que chacune profite au mieux du pot commun. Cette règle existe encore et c'est fort heureux pour les 36 communes qui en font partie dont les deux plus récentes, Gardanne et Gréasque, depuis 2014.
Mais qu'en est-il en fait des choix politiques depuis plus de dix ans ? Ont-ils varié au fil du temps ? Si un certain nombre de grands projets et de réalisations ont pu être opérés, on ne peut pas en dire autant pour certaines orientations, notamment sociales. Le budget primitif 2015 en apporte la preuve. Procédons donc avec des exemples concrets. C'était d'ailleurs le sens de mon intervention en séance publique.
Les contribuables noteront dès septembre que la taxe d'enlèvement des ordures passe de 9,60% à 10,60%, soit une augmentation de 11%. C'est là un impôt indirect qui fera certainement plaisir aux habitants de la CPA dont la TEOM avait déjà très fortement augmenté ces dernières années.
Dans la même veine, la hausse moyenne de 1,40% de la gamme tarifaire pour les usagers des bus sera elle aussi ressentie comme une nouvelle charge d'impôt indirect. Sans compter, si l'on peut dire, le surcoût de 28M€ subi par la CPA pour cause de dysfonctionnements graves lors de la mise en place du nouveau réseau.

LAC CPA prise de parole
Lors de ma prise de parole le 11 décembre 2014 

Comme je l'ai précisé dans mon précédent article relatif au budget primitif de la Ville d'Aix, l'assemblée communautaire a voté une hausse des tarifs d'entrée des piscines qui sont un de nos services publics. L'habitat n'est pas épargné non plus, non pas par des hausses mais surtout par une programmation très insuffisante comparée aux retards et aux besoins toujours croissants de milliers d'habitants en attente de nouveaux logements sociaux à prix acceptable.
Le préfet lui-même a obligé la CPA à revoir les ambitions de son Plan local de l'habitat en matière de nouvelles constructions sur l'ensemble des 36 communes, sachant que certaines d'entre elles sont largement carencées. Les propositions ajoutées sont presque une tromperie car elles ne concernent pas vraiment des constructions mais des mesures de restauration d'immeubles qui n'atteignent pas les seuils définis et requis par les dispositions de la loi.
Pour bien comprendre, il faut savoir que la CPA ne construit pas elle-même mais qu'elle procède par accompagnement d'initiatives, selon son degré de volonté politique plus ou moins affirmée de répondre aux besoins réels identifiés de la population. Or, la participation de la CPA pour l'habitat s'élève à seulement à 3% du budget général.
Et, sur une note encore plus énervée, parce que plus salée, je rappellerai aussi certaines dépenses pharaoniques m'as-tu-vu telles celles de la construction d'un palais des sports à 67M€ et d'un mur d'eau à 1M€, qui n'ont à ce jour pas fait l'objet de cofinancements. Autrement dit, pour l'instant, c'est tout pour la pomme des habitants.
Enfin, comment ne pas mentionner derechef les frais annuels de communication de l'intercommunalité engagés par Maryse Joissains qui s'élèvent à 1,611.000€. Cela vous offusque aussi ? C'était le but de cet article.

CPA 5 11

13 mars 2015

Comment Maryse Joissains gère l'argent de la ville...

Le budget primitif 2015 a été présenté en conseil municipal. On sait que Maryse Joissains se vante toujours de ne pas toucher aux taux de la fiscalité. Pure faribole puisqu'elle tape au portefeuille des Aixois en relevant les taxes et droits divers des services publics !

budget

Et si on parlait un peu d'argent ? 
Le budget primitif 2015 a été présenté au conseil municipal du 9 février. Ce document fondamental révèle et fixe les lignes directrices de l'action de la majorité. Ce sont donc bien des choix politiques. Comme la loi le prévoit, ils avaient au préalable fait l'objet d'un débat d'orientations budgétaires à une précédente séance. 
Pour ma part, je suis donc intervenu à deux reprises sur le sujet. J'en restitue ici les points concrets essentiels que j'ai commentés. 
S'il est vrai que des mesures nationales concernant les diverses dotations de l'Etat ont un impact sur les finances des collectivités, le gouvernement propose toutefois quelques compensations même si elles sont forcément en baisse à cause des efforts nécessaires de maîtrise des dépenses de l'Etat. 
Ainsi à Aix, on constate une évolution des recettes de fonctionnement de – 0,52% mais des dépenses de + 1,33%.
Comme je l'ai aussi fait observer en commission des finances, les taxes du Casino reversées à la Ville passent à 6,3 M€ au lieu de 6,7M€ en 2014, probablement les plus basses jamais enregistrées. L'investissement est en hausse, si l'on ajoute en fait la part reversée dans les caisses de la commune par la Communauté du Pays d'Aix. 
S'il y a maintien global des taux fiscaux habituels, cela ne signifie pas pour autant un soulagement pour les ménages aixois puisque, ici et là, diverses hausses n'allègent pas la pression fiscale indirecte subie. En effet, ce maintien des taux fiscaux directs présenté comme un choix de ne pas pénaliser les ménages est compensé par des hausses de tarifs qui sont en fait de véritables impôts indirects. 
Illustration. Il en est ainsi par exemple pour les hausses des tarifs des entrées dans les musées et des tarifs de location de salles. A quoi s'ajoutent les augmentations des tarifs de bus (+ 11%), de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (de 9,60 à 10,60%), ou encore les tarifs des piscines. Globalement, tous tarifs et droits divers confondus pour les services publics, la hausse moyenne est de 3%, ce qui est plus que l'inflation. 
Enfin, j'ai fait observer qu'il y avait de quoi s'étonner des dépenses inscrites au titre de l'information, communication et publicité : 2.526.243 euros. De même, la Ville engage des frais d'honoraires à hauteur de 411.375 euros et des frais d'actes et de contentieux à 300.000 euros. 
Ce qu'il ressort de cela c'est que, à chaque campagne électorale, Maryse Joissains se targue de ne pas toucher aux taux de la fiscalité directe. La réalité montre qu'elle n'hésite pas à taper au portefeuille des Aixois de manière indirecte. Or, il serait plus juste d'agir sur le levier des impôts qui, par nature, sont progressifs que de relever des tarifs qui s'appliquent indistinctement à tous et de façon uniforme quel que soit le niveau des revenus. 

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