Turbulences en Pays d'Aix
Pertuis : La chirurgie disparaît
La casse du service public de santé est en marche, qu'on ne se fasse plus d'illusions. Le service de chirurgie de l'hôpital a été définitivement fermé ce lundi. C'est l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) qui l'a annoncé. La décision n'est pas sans importance. Plus aucune opération ne sera pratiquée dans cet hôpital. Selon le directeur de l'agence, le projet de chirurgie ambulatoire, mis en avant et défendu par le conseil d'administration et par un cabinet d'études, ne permettait pas de régler les problèmes financiers. Alors que des rénovations et des aménagements avaient été entrepris, le couperet est tombé. Le service de santé de proximité disparaît. Même si, dans le proche avenir, les crédits accordés à la chirurgie devraient être répartis sur l'ensemble de l'établissement pour développer les soins de suite et les urgences et rénover le service de la maternité.
Plan de Campagne : Toujours dans l'illégalité
Mardi, au tribunal de grande instance d’Aix, plusieurs enseignes de Plan de Campagne, qui avaient passé outre à l'obligation de fermer le dimanche en avril dernier malgré une interdiction par arrêtés, étaient assignées par les syndicats. Si certains salariés étaient venus expliquer leur inquiétude de voir des emplois supprimés, étaient également présents les représentants des syndicats CGT et CFDT. La décision du tribunal, mise en délibéré, ne sera connue que le 17. Va-t-on enfin avancer pour remettre cette zone commerciale sur le chemin du respect du droit ?
Ventabren : Qui a tourné casaque ?
Si l'on a bien compris, les onze élus de l'équipe de Claude Filippi qui ont démissionné reprochent au maire un comportement une peu trop personnel une exagération des frais de représentation. Ils ont décidé de ne plus lui témoigner leur confiance. Le maire reproche aussi maintenant à son ex-première adjointe d'usurper le sigle UMP. Cette dernière lui renvoie méchamment la balle en rappelant que Claude Filippi a tourné casaque entre les deux tours de la présidentielle en soutenant Sarkozy après avoir voté Bayrou. Difficile de s'ériger en donneur de leçon quand on prend le train en marche.
Cabriès : Ça tangue
Le dernier conseil municipal ne s'est pas déroulé dans un climat serein. Les reproches adressés par les opposants à Hervé Fabre-Aubrespy concernaient ses choix politiques et sa manière de gérer les affaires de la commune. Le maire se targue de savoir ce que pensent les habitants mais ces derniers ne siègent évidemment pas au conseil. Pourtant les questions posées par les élus de l'opposition et les observations détaillées précises qui les accompagnaient semblent bien lui donner tort. Lors d'une réunion publique sur l'habitat, l'ambiance n'était pas non plus à la sérénité, ce qui est toujours mauvais signe pour la qualité de la démocratie.