Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
Derniers commentaires
Archives
24 juillet 2007

Assemblée nationale : Quelle parité ? Quel âge ?

assemblee_la_nuit

(Clic sur la belle image pour agrandir)

La parité hommes / femmes est strictement respectée aux élections locales, municipales et régionales, qui se font par listes. La loi impose désormais la même parité aux élections législatives mais beaucoup de partis politiques ne s'y conforment pas encore et préfèrent payer des amendes.

Le renouvellement de l'Assemblée nationale ce mois de juin a cependant enregistré une progression du nombre des femmes. A signaler que le site de l'Assemblée ne donne aucun renseignement là-dessus ! Il a donc fallu chercher ailleurs et faire quelques savants calculs.

Elles n'étaient que 71 en 2002 (12,30%), elles sont 107 en 2007 (18,50%), alors qu'il y avait 41,60% de candidates (contre 38,90% en 2002).

A gauche, sur 204 députés, il y a 61 femmes dont 49 pour le PS et 5 pour le PRG.

A droite, sur 305 députés, il y en a 46 dont 45 pour l'UMP.

Par comparaison, le Sénat actuel compte 56 femmes (16,90%) sur 331 élus. En 2001, il n'y en avait que 35 sur 321.

Quel est l'âge moyen des députés ?

  Ÿ Groupe UMP (Union pour un Mouvement Populaire)

                  305 député(e)s : 299 UMP + 6 apparentés

                      Age moyen : 55 ans 4 mois

                          Le plus âgé (homme) : 78 ans 6 mois

                               Le plus jeune (homme) : 33 ans 6 mois

  Ÿ Groupe SRC (Socialiste, Radical, Citoyen et Divers Gauche)

                  204 député(e)s : 186 PS + 18 apparentés

                      Age moyen : 55 ans 4 mois

                          Le plus âgé (homme) : 69 ans 1 mois

                               Le plus jeune (homme) : 28 ans 11 mois

  Ÿ Groupe GDR (Gauche Démocrate et Républicaine)

                  24 député(e)s : 24 PCF Verts DG + 0 apparenté

                      Age moyen : 59 ans 1 mois

                          Le plus âgé (homme) : 71 ans 10 mois

                               Le plus jeune (homme) : 33 ans 7 mois

  Ÿ Groupe NC (Nouveau Centre)

                  21 député(e)s : 20 NC + 1 apparenté

                      Age moyen : 53 ans 6 mois

                          Le plus âgé (homme) : 66 ans 6 mois

                               Le plus jeune (homme) : 39 ans 8 mois

  Ÿ Députés NI (Non Inscrits, n'appartenant à aucun groupe)

                  23 député(e)s : 23 NI

                      Age moyen : 53 ans 3 mois

                          La plus âgée (femme) : 71 ans 2 mois

                               Le plus jeune (homme) : 39 ans 10 mois

Publicité
23 juillet 2007

Ah, d'accord ! Si tout est permis maintenant, alors…

ouvert_ou_ferme

Ouverture de Plan de Campagne : Opération enfumage

Une seule des quatre enseignes contraintes de fermer ce dimanche a fini par tirer le rideau. Les autres ont estimé qu'ils n'avaient rien à faire de la loi.

Peut-on honnêtement penser que des employeurs qui ne respectent pas les décisions de justice puissent avoir un brin de considération pour leurs salariés ? Comment faire confiance à des gens qui usent de tous les moyens pour le seul profit ?

Le cynisme de l'un des grands magasins est allé jusqu'à publier une pleine page de publicité dans la presse pour faire savoir qu'il serait ouvert. Les salariés, si l'on peut les nommer ainsi, sont les dindons de la farce car ils ne sont, pour la plupart, que des CDD et ne gagnent qu'entre 70 et 100€ de prime par dimanche travaillé.

On verra mardi si le préfet ose accorder de nouvelles dérogations, qui seront de nouveau attaquées, pour une prolongation au-delà du 27 juillet, date limite des précédentes.

Je profite de ce sujet pour apporter une précision omise dans un précédent billet concernant l'embrouille entre Joissains et Gaudin. Contrairement à ce qu'affirme Joissains, la décision de la CPA prise en juillet 2004 pour une réhabilitation de la zone commerciale ne relève pas d'un sursaut personnel ou d'une volonté quelconque de sa part mais bel et bien d'une injonction faite par le préfet Frémont lui ordonnant de produire un schéma général avec programmation annuelle de travaux. Je ferme le ban.

Logements à Coudoux : Opération camouflage

La Communauté du pays d'Aix met le paquet pour communiquer. Y compris pour maquiller des décisions scandaleuses en une prétendue politique de la réussite. Elle vient d'acheter le relais de la poste de Coudoux pour en faire quelques logements.

Si l'idée n'est pas mauvaise, en revanche, dire que c'est grâce aux pénalités versées par les communes qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux, c'est faire prendre des vessies pour des lanternes. Ces pénalités ne représentent pas grand-chose puisqu'une partie leur est remboursée par la CPA, qui les encourage donc malheureusement à ne pas progresser.

Les choses s'aggravent quand on sait que le Plan local de l'habitat (PLH) n'est pas assez ambitieux face à la pénurie de logements publics et aux nécessités du développement économique du Pays d'Aix.

Par exemple, comment va-t-on répondre à l'arrivée d'ITER et à l'implantation d'entreprises sur notre territoire ? Des cadres et des employés ne peuvent pas se loger et vont donc ailleurs.

Enfin, le déficit en logements sociaux publics est criant (5.000 familles en attente à Aix). La chaîne du logement ne peut se satisfaire de logements intermédiaires ou haut de gamme. La volonté politique est absente et la démarche de la CPA est timorée.

Non seulement, la CPA actuelle prend le problème à l'envers mais, en plus, elle tente de faire croire le contraire.

23 juillet 2007

J'le jure, m'sieur le juge !

cherche

(Clic sur les images pour agrandir)

controle

pas_sa_faute

23 juillet 2007

Réformes des sévices publics : Sarko prend des gants

maximum

(Clic sur les images pour agrandir)

bilan_2020

22 juillet 2007

Mulhouse : Bockel face à son conseil municipal

L_Alsace_Le_Pays

Clash ? Pas clash ? Comment le conseil municipal de Mulhouse a-t-il accueilli son maire, Jean-Marie Bockel, suite à son entrée au gouvernement de droite ? Voici le compte-rendu de la séance du lundi 16 juillet 2007, publié par le journal "L'Alsace".

"Chaude l'ambiance, chaude la motion"

Le secrétaire d'Etat Jean-Marie Bockel a été soutenu unanimement par sa majorité et pas désavoué par le plus gros de son opposition.

Il fallait s'y attendre, il y a eu quelques vagues, dans une salle pas seulement surchauffée par une climatisation qui a rendu l'âme en cours de séance. Mais le clash que pronostiquaient certains (et que sans doute espéraient d'autres) ne s'est pas produit.

Au nom du groupe Verts, Chléo Schweitzer et Djamila Sonzogni présentent "une motion de défiance" : "Tête de liste et membre du parti socialiste, Jean-Marie Bockel a été élu par une coalition de gauche sur des options de gauche. Il a fait le choix personnel de se rallier à Nicolas Sarkozy, dont les valeurs sont différentes et qui mène une politique de droite. C'est pourquoi, au nom des électeurs de gauche, nous demandons à M. Bockel d'aller jusqu'au bout de son choix et de démissionner de son poste de maire...".

Le groupe MoDem de Bernard Stoessel, au contraire, "s'associe aux félicitations" adressées au maire et lui présente "ses voeux les plus sincères pour la réussite de sa double mission", nationale et locale. "Il ne sera sans doute pas facile pour vous d'être le représentant du gouvernement dans les mois à venir...", observe Bernard Stoessel. "Mais nous n'en ferons de procès d'intention ni au gouvernement ni à vous-même. Nous jugerons sur les actes...".

Félicitations aussi du groupe villiériste de Gérard Freulet : "J'ai longtemps combattu la dérive socialiste de Jean-Marie Bockel mais il a revu sa copie. Il est temps de fédérer les compétences. L'union des forces vives de Mulhouse doit prévaloir, au-delà de ce qui a pu nous séparer...".

Au nom du groupe UMP, Liliane Luce-Pionnier "refuse les querelles de personnes" : "Nous continuerons à intervenir au service de l'intérêt général. Nous espérons, monsieur le maire, maintenant que vous êtes dégagé du carcan de la gauche la plus conservatrice que vous serez ouvert à nos propositions...".

"Par souci de cohérence sarkozyste, je ne me considère plus comme votre opposant...", lance René-Albert Ehlinger (divers droite).

Michel Bourguet, suspendu par les Verts, souhaite "poursuivre son action" au sein du groupe majoritaire" : "Bockel est un homme de gauche dans un gouvernement de droite, ça surprend chez nous mais ça existe ailleurs...".

                              

"Psychothérapie"

                                 

L'alternatif Henri Metzger a un peu plus de mal : "J'ai pu travailler au conseil municipal, je continue en restant mobilisé. En mars, nous verrons...".

Annette Bour a plus de mal encore : "La militante de gauche que je suis est très désorientée mais je ne voterai pas la motion...".

"J'ai signé un contrat de confiance sur un programme progressiste et démocratique jusqu'en 2008 et j'irai jusqu'au bout...", déclare le MRC Edouard Boeglin. L'idée du contrat d'action municipale à remplir est reprise aussi bien par le PRG Jean-Pierre Walter que par le président du groupe majoritaire Denis Rambaud.

La motion n'est approuvée que par trois voix : les deux Verts, plus une procuration que leur a laissé Pierre Freyburger, absent de la séance. Les groupes UMP et MoDem ne prennent pas part au vote, Bernard Stoessel considérant qu'il relève de la seule "psychothérapie de groupe majoritaire".

                                                                                   Stéphane Samacoïtz

Bockel : "Mulhousien je suis, Mulhousien je reste !"

"Pendant 2 ou 3 jours, je ne savais pas comment les gens allaient réagir...", confesse Jean-Marie Bockel. En ajoutant "sereinement," et "en faisant la part des choses" : "au final, on ne peut pas dire que ma décision ait été mal prise. Je suis élu depuis 26 ans, j'ai connu des hauts et des bas mais je n'avais jamais vu ça à Mulhouse dans les rencontres que j'ai faites depuis un mois....".

"J'ai aussi rencontré des militants que je respecte. Ils m'ont fait part de leur perplexité, parfois de leur incompréhension, que je respecte également...", reconnaît-il. Mais selon lui, "le pragmatisme" a prévalu le plus souvent au sein de l'opinion mulhousienne. "Mulhousien je suis, Mulhousien je reste...", poursuit le maire secrétaire d'état.

"Je vais m'organiser pour respecter jusqu'au bout mon mandat municipal. J'espère que la présence que j'aurai en moins sera compensée par le poids que j'aurai en plus. Et puis le moment venu, je ferai savoir de quelle manière j'entends constituer pour les municipales une liste d'ouverture....".

Publicité
21 juillet 2007

L'illettrisme, un fléau sournois

illettrisme

Le diagnostic en chiffres

Faire ses courses, prendre le métro ou le bus, lire le carnet de notes de son enfant. Pour plus de 3,1 millions de personnes vivant en France, soit 9% de la population adulte, ces gestes quotidiens relèvent de l'exploit et de la débrouille.

Simplement parce qu'elles ne savent ni lire, ni écrire, ni calculer.

C'est ce que révèle la première enquête (1) menée par l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (Anlci) et l'Insee, rendue publique le 21 juin 2007.

L'objectif de ce type d'étude est d'améliorer les actions menées pour éradiquer ce phénomène et de faire tomber les préjugés.

Parmi les personnes illettrées (2) – qui ont été scolarisées en France, contrairement aux analphabètes qui n'ont jamais été à l'école de leur vie – 59% sont des hommes, 53% ont plus de 45 ans, et 74% ne parlaient pourtant que français à la maison à l'âge de 5 ans.

Cela vient infirmer l'idée reçue liant abusivement illettrisme et immigration. La lutte contre l'illettrisme ne doit donc pas être confondue avec la politique linguistique en faveur des migrants.

Autre idée reçue, l'illettrisme ne concerne pas que les jeunes générations. Selon les chiffres recueillis à l'issue des journées d'appel de préparation à la défense, 4,8% des 17-19 ans sont en situation d'illettrisme, contre 9% pour la moyenne nationale.

Dans ce document intitulé "Illettrisme : les chiffres", présenté lors d'un forum à Lyon, l'Anlci a décodé de nombreuses données recueillies par l'Insee sur ce fléau invisible pour tenter de mieux le comprendre.

Si l'illettrisme frappe trois fois plus les titulaires du RMI, il est étonnant de voir que 57% des illettrés travaillent. Par ailleurs, contrairement à ce que l'on imagine habituellement, ils vivent plus souvent à la campagne (30%) que dans les zones urbaines sensibles (10%).

En revanche, toutes ces personnes ont en commun de vouloir cacher à leur entourage une situation très souvent synonyme d'échec personnel.

   (1) "Enquête information vie quotidienne" menée entre 2002 et 2005 auprès de 10.000 personnes, âgées de 18 à 65 ans, vivant en France métropolitaine, hors détenus.

   (2) On parle d'illettrisme quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l'écriture mais que cet apprentissage n'a pas conduit à leur maîtrise ou que la maîtrise en a été perdue. Est qualifié "d'illettré" quelqu'un qui est incapable de lire un texte de 70 mots de base, texte qu'il serait parfaitement capable de comprendre s'il lui était lu par une tierce personne. L'illettrisme relève donc de l'inaccès au sens des écrits.

Pour consulter l'excellent document de l'Anlci :

http://www.anlci.gouv.fr

L'illettrisme en région PACA, données et actions :

http://www.illettrisme.org

lutte_illettrisme

20 juillet 2007

Plan de Campagne : L'esbroufe de Joissains

plan_de_campagne

Que faut-il comprendre quand Maryse Joissains écrit à Jean-Claude Gaudin pour lui passer un savon, et faire de la mousse à bon compte, à propos du rôle de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix dans la rénovation de la zone de Plan de Campagne ?

D'abord, il faut relever qu'elle estime qu'"il s'agit de rattraper aujourd'hui un retard considérable dû à l'incurie dont la zone a été victime depuis 42 ans." Il ne s'agit pas d'un "retard" mais d'un scandaleux laisser-faire généralisé dont les victimes ont toujours été les salariés.

La question mérite cependant d'être posée et elle ne l'est que depuis que les lois confient aux intercommunalités le prélèvement de la miraculeuse taxe professionnelle. Revêtir l'habit de Zorro maintenant, c'est vouloir jouer les gros bras par intérêt.

Il est vrai que Gaudin se plaint quasiment à chaque séance de son conseil municipal de l'appartenance des Pennes Mirabeau et de Cabriès à la CPA et non à la Communauté urbaine de Marseille qui est... très endettée. Il trouve là un moyen politique de défense contre ceux qui lui reprochent sa gestion vacillante.

Son attitude est la même que celle de Joissains qui a aussi besoin d'argent car le budget de la CPA est de plus en plus problématique. Alors, Joissains "balance" des chiffres à la figure de Gaudin. En gros, la CPA a engagé un schéma d'aménagement et les emplois de la zone profitent aux Marseillais.

Elle n'insiste sur la taxe que pour dire qu'elle joue à perte en la réinvestissant. La vérité est différente. Chaque année, 2M€ sont consacrés aux travaux alors que la taxe rapporte 3,5M€. La requalification de la zone nécessiterait un effort bien plus grand vu le capharnaüm qui règne à Plan de Campagne.

La seconde idée à retenir est que, derrière cette bataille de gros sous, il y a la question de l'ouverture de la zone le dimanche. Gaudin (UMP) est contre parce qu'il dit soutenir les commerces marseillais, Joissains (UMP) est pour parce qu'elle prétend soutenir l'emploi (même si l'ouverture dominicale est illégale).

Si Plan de Campagne avait été dans le giron de Marseille, nul doute que les positions des deux maires auraient été inversées. On voit là le jeu hypocrite de l'un et de l'autre.

On peut enfin se demander pourquoi Joissains réagit si tardivement et, précisément, le lendemain même de la dernière décision de justice intimant la fermeture de quatre grandes enseignes et alors que la date butoir du 27 juillet scellera la fin du protocole d'ouverture de la zone le dimanche.

A l'approche des élections municipales, Joissains, lançant la balle dans le camp de Gaudin, n'essaie-t-elle pas de dire aux Aixois qu'elle n'y est vraiment pour rien ? J'incline à penser que oui, tout en m'étonnant qu'une députée – censée écrire la loi et la faire respecter – soutienne une ouverture contraire au droit du travail.

Manif ou manip ?

L'agitation gagne Plan de Campagne. Hier, une centaine de personnes, se déclarant pour l'ouverture le dimanche et même "contents de travailler le dimanche", ont manifesté à bord de véhicules sur l'autoroute. C'était suffisant pour ralentir la circulation pendant près de deux heures.

Mais le défilé était-il représentatif de l'ensemble des salariés de la zone ? On peut fortement en douter quand on sait que leur nombre tourne autour de 6.000.

Comportement masochiste ? Baroud d'honneur ? Chant du cygne ? Ou manipulation orchestrée par les directions d'enseignes ? Dans un tel contexte de gros profits, tout devient possible…

20 juillet 2007

S'il te plaît, dessine-moi l'actualité...

je_vais_bien

(Clic sur les images pour agrandir)

gros_paquet_fiscal

profs

service_mini_momes

chirac_chez_le_juge

19 juillet 2007

Gros temps sur la mairie : Recours, mise en examen...

Le temps s'obscursit et l'ambiance commence à se faire lourde du côté de la mairie. La chaleur revenue n'y est pourtant pour rien. Au contraire, on peut même parler de mauvais temps. En une semaine, on apprend par la presse deux nouvelles dont on se serait bien passé.

La première a trait aux élections législatives. Un recours a été déposé par un fonctionnaire municipal assermenté au sujet de la tenue des listes électorales d'Aix.

Sont évoqués de nombreux dysfonctionnements, des irrégularités dans les révisions des listes, des inscrits radiés sur commande, d'autres retirant des cartes sans habiter sur la commune, des cartes qui reviennent (plusieurs milliers), bref des accusations graves qui pourraient entacher la validité des résultats.

Le Conseil constitutionnel aura à se prononcer sur ce dossier et faire la clarté sur les arguments avancés par le recours.

La seconde concerne l'interminable affaire du désamiantage de l'ancien  porte-avion Clemenceau. Quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête portant sur des opérations financières suspectes, des surfacturations liées au marché passé avec une société du Pays d'Aix.

Parmi les quatre, on découvre le nom d'un responsable d'entreprise, Jean Zozor, par ailleurs adjoint au maire d'Aix.

Certes, s'il convient d'appliquer le principe de la présomption d'innocence, on ne peut s'empêcher de constater que l'impact de cette information est fort sur la vie publique aixoise.

On pourra toujours rétorquer qu'il n'y a pas de lien entre une responsabilité professionnelle et un mandat d'élu. Mais, dans l'esprit des gens, la mise en examen ne s'embarrasse pas de cette distinction.

Mardi, la presse semblait dire qu'il serait trop facile de moraliser sur le fait que cet adjoint est de droite et que la gauche, en son temps, avait fait l'objet d'un rapport de la Chambre régionale des comptes. Sauf que, si, ici et là, quelques erreurs de gestion ont pu être relevées dans ce second cas, aucun élu n'a jamais fait l'objet d'une quelconque mise en examen, ni d'une condamnation. On ne peut comparer que ce qui est comparable.

Pour la suite, attendons de voir ce qu'il en est vraiment pour ces deux récentes nouvelles et si un air frais reviendra sur la ville.

19 juillet 2007

Plan de Campagne : Alors, on l'applique la loi ?

Plan_de_Campagne

Et une décision de justice de plus contre l'ouverture dominicale !

N'est-ce pas suffisant ? Va-t-on continuer encore longtemps comme ça ?

Le 27 juillet prochain, date limite des dérogations de complaisance, les 152 commerces de la zone commerciale hors-la-loi devront clore boutique.

Oui, la loi, c'est la loi et il faudra bien que ces grandes enseignes s'y plient.

La décision de mardi du Tribunal de grande instance d'Aix interdit à quatre grands magasins de faire travailler leurs employés – contraints et forcés à cause de salaires de misère ! – le dimanche, sous peine d'une astreinte de 5.000 € par salarié, durant trois mois.

D'illégalités couvertes par le préfet en autorisations municipales calculées, de tergiversations diverses en ruses de mauvaise foi, de contournements du droit du travail en chantages sur les pertes d'emplois, de pressions sur les personnels en bénéfices faits sur leur dos, la situation dure depuis plusieurs décennies.

Le nouveau préfet de région va-t-il emboîter le pas de son prédécesseur qui n'a cessé de donner de bien mauvais exemples en s'asseyant sur le code du travail ?

Que veut dire son souhait de négociations entre tous les acteurs afin d'étudier "une éventuelle dérogation supplémentaire jusqu'au texte de loi qui figera les choses dans un sens ou un autre" ?

Où a-t-on vu qu'on puisse violer une loi en attendant qu'une autre la remplace ?

L'Etat est le premier à ne pas se conformer au droit. Il porte une lourde responsabilité et, pire, il encourage la fraude et la délinquance des grosses enseignes.

Pendant ce temps, le gouvernement joue le donneur de leçons de morale en faisant voter une loi sur la récidive ! Belle contradiction, non ?

Publicité
Publicité
Suivre sur Twitter
Publicité