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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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23 novembre 2007

Parisot pour le travail à la chaîne… avec les chaînes

parisot_chine

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medef

Avant : le travail à la chaîne. Après : le travail avec les chaînes. Après tout, au point où nous en sommes, il n'y a aucune raison de ne pas y aller à la serpe, pas vrai ? Et pourquoi pas un retour à l'esclavage, sans salaires, sans vacances, sans rien ? Pourquoi ne pas fixer aussi l'âge de l'entrée sur le marché du travail à 6 ans afin de pouvoir concurrencer les pays du tiers-monde ? J'exagère à peine. Voyons ce qui suit et attachons nos ceintures, pour de la haute voltige.

Au nom du Medef, Laurence Parisot a préconisé mercredi, ni plus ni moins, de supprimer la durée légale du travail, afin de favoriser le pouvoir d'achat et mettre fin à un dispositif d'heures supplémentaires "rébarbatif". "C'est vrai qu'il y a un problème de pouvoir d'achat […], c'est un ressenti totalement objectif", a-t-elle jugé, devant l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).

Pour elle, "le pouvoir d'achat est une résultante d'une croissance au niveau minimum". "Donc, la vraie question n'est pas comment je contribue à ce qu'il y ait plus de pouvoir d'achat, mais comment je contribue à ce qu'il y ait plus de croissance", a-t-elle affirmé.

"Pour moi, il y a deux axes principaux à travailler : comment on fait pour baisser les prélèvements obligatoires sur les entreprises, c'est prioritaire, et deuxième chose, n'est-il pas temps d'aller plus loin sur la question de la durée du travail", a-t-elle ajouté.

"Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail", a-t-elle déclaré. "Tout le monde voyait bien que le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant". "Ma préconisation, c'est de rendre les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes, et en revenant à la détermination du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, branche par branche, ou entreprise par entreprise", a-t-elle dit.

"Je sais autour de quoi certains ministres réfléchissent depuis quelques temps et la question de la durée du travail est un axe de réflexion", a-t-elle confié. Depuis le passage aux 35 heures, les entreprises peuvent faire évoluer le nombre d'heures travaillées au gré de leurs besoins, dans le cadre d'un accord d'annualisation du temps de travail, conclu au niveau de l'entreprise. Ce qui explique que certains salariés se plaignent de ne plus faire d'heures supplémentaires, en général mieux payées."

"Supprimer la durée du travail, ce n'est certainement pas tomber dans je ne sais quelle forme d'esclavagisme", a-t-elle affirmé. Juste un peu, non ?

A noter que, si elle est au parfum de ce qui se mijote dans les ministères (son second logis), Laurence Parisot a indiqué ne pas savoir ce que le président Nicolas Sarkozy pourrait annoncer de manière imminente pour le pouvoir d'achat. "Pouvoir d'achat", quelle horrible expression ! Ne pourrait-on pas parler de "pouvoir de vivre" ?

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23 novembre 2007

La der de Chirac, moi, j'ai le cœur fendu !

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22 novembre 2007

Il était une mauvaise foi... Joissains et ses adjoints

marguerite

La marguerite et le couteau

Attention, authentique fable aixoise ! Au commencement, était la blanche marguerite. Lorsque l'ultime pétale fut détaché sur un inespéré "je t'aime… à la folie", il fallut se rendre à l'évidence. L'incandescente passion réciproque les avait quittés depuis longtemps déjà. Pour en ouvrir les plaies, ils eurent alors recours au couteau. C'est ainsi que s'épuisa dans le sang l'ineffable et folle romance qu'ils avaient imaginé de mimer aux Aixois près de sept ans de malheur auparavant.

"Les cris de haine sont les derniers mots d'amour", dit la chanson. Pas si sûr.

* De Maryse Joissains :

          sur ses deux adjoints :

Ÿ "Je ne reprendrai pas Bruno Genzana et Stéphane Salord sur ma liste."

Ÿ "J'en ai assez des carriéristes qui font de la politique un moyen de subsistance."

Ÿ "Pendant ce mandat, au nom de l'unité, j'ai trop souvent avalé des couleuvres. J'ai encaissé tant que j'ai pu. Maintenant, je décaisse."

          sur Bruno Genzana :

Ÿ "Je doute qu'il ait le courage de monter une liste."

          sur Stéphane Salord :

Ÿ "Je n'aime pas les révolutions de palais, les trahisons, les intrigues, l'absence de travail…"

* De Bruno Genzana :

          sur Maryse Joissains :

Ÿ "Aix mérite mieux que le népotisme et les combinaisons politiques. Maryse Joissains a fait le choix de l'isolement et du repli sur son camp."

* De Stéphane Salord :

          sur Maryse Joissains :

Ÿ "Elle m'a aussi beaucoup déçu. Parce qu'elle a très vite confondu la famille et la vie politique, l'urgence et la précipitation. Et aussi parce qu'elle a été élue sur des valeurs sociales qu'elle a vite abandonnées."

Ÿ "De plus en plus, nous avons avancé sans débat interne, sans travail collectif, sans coordination."

Ÿ "Je crois qu'aujourd"hui les Aixois en ont assez de ces fonctionnements claniques et des mandats multiples qui nécessiteraient chacun un engagement à plein temps. Là-dessus, comme dans beaucoup d'autres domaines, je la renvoie à un peu plus de modestie."

"Les histoires d'amour finissent mal en général…", rugit une autre rengaine.

Oui, la rage, sans doute…

22 novembre 2007

Le silence du président, c'était donc ça…

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sarkozysilencieux

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21 novembre 2007

Rencontre publique : Universités et Justice

Jeudi 22 novembre 2007 à 19h00

Salle Europia, 46 avenue Robert-Schuman (parking réservé)

près de la Faculté de Lettres

          

Rencontre publique (entrée gratuite)

            

UNIVERSITES, JUSTICE, DEUX DEFIS AIXOIS

Avec la participation du Professeur Pierre CHOUKROUNE

Président du Comité Consultatif Régional pour la Recherche

Ancien Vice-Président de l’Université Aix-Marseille III

De Monsieur le Bâtonnier Jean-Louis KEITA

Président de la conférence des bâtonniers

du grand Sud-est et de la Corse

Et de Bruno ETIENNE

Professeur émérite des Universités

En présence de Michel PEZET

Avocat à la Cour

Candidat à l’élection municipale d'Aix-en-Provence

Vice-Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône

Et de Jean-François PICHERAL

Sénateur des Bouches-du-Rhône

Maire d’Aix-en-Provence de 1989 à 2001

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21 novembre 2007

Cette semaine, Parisot m'a encore fait pleurer…

medef_inquiet

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Qu'on se le dise ! Laurence Parisot n'est pas un monstre froid comme l'était l'horrible patron baron Seillière. Non, non, elle, elle parle d'un ton calme et articule avec une lente volupté des mots aussi doux et tentateurs que "concurrence, compétitivité, conquête de nouveaux marchés, chiffres d'affaires, profits, croissance, à nous les croissants, à vous les miettes"… Sa voix trahit de tels accents de généreuse sincérité qu'elle en émeut jusqu'aux micros placés devant elle.

Lorsqu'elle épanche ses inquiétudes, on sent qu'elle a indéniablement de la commisération pour le sort des plus faibles. Son seul objectif, c'est le bonheur de tous les gueux de France, ceux qui transpirent et qui expirent. Pour eux, elle prône les valeurs du travail et se décarcasse à fonds gagnés pour leur créer plein d'emplois, même et surtout de tout petits emplois, histoire de leur procurer une pitance de survie.

Elle n'éprouve que de l'amour pour les grévistes, qui ont bien de la chance d'avoir un boulot, qui ont peur de le perdre, qui ont en plus le culot de se plaindre, qui font tout pour contrarier les stock-options et le gouvernement. Elle retient ses larmes pour tous les chômeurs qui ne peuvent pas battre le pavé à l'unisson de ces fainéants de nantis.

Elle parvient à arracher nos longs sanglots lorsqu'elle estime que les arrêts de travail "font courir un grave danger aux entreprises françaises qu'ils menacent dans leur rentabilté". C'est pourquoi, elle en appelle à la reprise du travail et en fait "une affaire de responsabilité mais aussi de solidarité nationale". Là, ça gicle !

Niagara lacrymal

Il y a une semaine, Parisot a surpris tout son beau monde en dévoilant son avis exclusif sur le caractère indécrottable des Français. Elle a déploré la "galère" de la grève, qu'elle a associée à "un ringardisme" et "au goût un peu masochiste pour le conflit et la lutte". Comment avons-nous pu ignorer aussi longtemps ses si bienfaisants talents de psychanalyste ? Je vous le demande, hein ?

Pour ne pas trahir le charme infini de sa pensée, voici exactement ce qu'elle a geint : "Quelle galère ce matin, comme c'est pénible, difficile, contrariant ! Comme c'est aussi gênant vis-à-vis du reste du monde. Je ne cesse de penser à ceux qui nous regardent aujourd'hui et qui se disent mais 'qu'est-ce que c'est que ce ringardisme' ? "

"Il faut que nous soyons tous capables d'abandonner ce goût, à mon avis un peu masochiste, pour le conflit, pour la lutte", s'est-elle étranglée, prônant que, sur le terrain de la négociation, il fallait "trouver un terrain d'entente, entreprise par entreprise".

Et ce n'est pas tout. "C'est quelques centièmes de croissance en moins que nous sommes en train d'organiser cette semaine, la désorganisation générale coûte", nous a-t-elle sussuré, estimant "absolument pas souhaitable" que le conflit perdure. Ce serait "une catastrophe dans les relations entre les entreprises et leurs clients". Oui, parfaitement, elle a dit les "clients", pas les pue-la-sueur.

Finissant son prêche et tendant de pleines boîtes de mouchoirs à son auditoire envoûté, la vénérable patronne en chef a salué "la mobilisation des Français pour venir travailler. Je ne suis pas étonnée, car aujourd'hui les Français veulent travailler".

Les Français, je ne sais pas. Mais, moi, entendre ça, ça me fend le cœur. Car, je l'avoue, je suis trop sensible. Les jolis mots et merveilles de Parisot m'ont touché et ça m'a fait chialer. Encore un coup comme ça, Lolo, et je craque ! Et là, je ne vous dis que ça, ce sera un Niagara lacrymal.

21 novembre 2007

C'est grève, docteur ?

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20 novembre 2007

Municipales : Les mouches du coach

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En une semaine, diverses déclarations et prises de positions politiques ont apporté un peu de piment à la préparation de l'élection municipale. Allons de gauche à droite.

Ligne de partage à gauche

Alexandre Medvedowsky pense pouvoir réunir autour de lui des éléments de la gauche. Mais, l'extrême gauche ne semble pas vouloir s'allier à n'importe quelle condition. On a même entendu une tête de liste de 2001 rappeler que Medvedowsky avait voté "non" au referendum, contre l'avis du parti socialiste. Et qu'à l'élection présidentielle, il avait soutenu Ségolène Royal qui était pour le "oui". Pour formaliser son éventuelle entrée dans la liste socialiste, l'association "Unis pour un monde solidaire" met en balance une exigence de poids : "On a besoin de clarté". Faute de quoi, elle lancera sa propre liste, déjà prête à en découdre.

Par ailleurs, Medvedowsky dit qu'il compte sur les radicaux de gauche et les écologistes pour constituer sa "gauche plurielle". A l'heure actuelle, les deux élus PRG (Danielle Rumani-Elbez et moi-même) n'ont aucun contact avec lui. Quant aux deux élus Verts (Cyril di Méo et Arinna Latz), ils n'envisagent pas non plus d'alliance avec lui.

Michel Pezet et Jean-François Picheral ont signifié qu'ils se présentent comme indépendants. Les radicaux de gauche ont entamé un travail avec eux sur la base d'un projet permettant à une équipe de composer une liste, ouverte sur le monde associatif et la société civile pouvant aller jusqu'au centre.

La ligne est de la sorte clairement annoncée et toute nouvelle alliance ne pourra s'opérer que sur l'acceptation du projet, sans chantage au nombre de places. Cette voie centrale entend privilégier la diversité et écarte, de facto, tout membre ou soutien de l'équipe de Maryse Joissains, a fortiori des élus sortants en mal de refuge, qui viennent d'être rejetés avec virulence par le maire actuel.

Image confuse au centre droit

Au centre, dans le cadre de sa démarche "Union pour Aix", François-Xavier de Peretti tente d'attirer vers lui ou d'accueillir des élus aux comportements fluctuants qui donnent l'impression que leurs calculs se limitent à arracher un certain nombre de places éligibles, serait-ce au prix de reniements politiques. On parle ces jours-ci d'un possible ralliement des deux élus Verts et de Bruno Genzana et de Stéphane Salord. Une telle addition est-elle viable quand on sait qu'elle aboutirait à mettre en présence des contraires au demeurant incompatibles ?

En passant de l'autre côté, les Verts ne vont-ils pas perdre le minuscule électorat de gauche qu'il leur reste ? Dans ces conditions, de Peretti n'y gagnerait rien, pas plus que de renouer avec des élus UMP discrédités dont personne ne veut plus. De Peretti n'est-il pas en train de saborder son image et son parcours patiemment construits ? N'est-il pas en train de réduire son audience par une succession de fautes politiques qui risquent d'anéantir et ses efforts et sa base électorale ?

Message brouillé à droite

A droite, Maryse Joissains a annoncé avec fracas la disgrâce de ses deux adjoints. Elle a même menacé de mener la vie dure à Bruno Genzana pour l'élection cantonale si celui-ci s'avisait de présenter une liste ou se mettait en tête d'en rejoindre une autre concurrente de la sienne.

Et puis, hier matin, sur une radio locale, Maryse Joissains a cru créer la surprise en faisant un lourd appel du pied à Michel Pezet dont elle a loué le niveau et les qualités, allant jusqu'à dire qu'elle serait prête à travailler avec lui, ce dernier n'ayant qu'à lui donner un simple coup de fil pour qu'il en soit ainsi. L'hypothèse est tellement fantaisiste qu'on se demande quelle manœuvre peut bien se cacher derrière.

Joissains simule-t-elle une main tendue pour propager une image fabriquée d'ouverture de facture sarkozienne ? A-t-elle connaissance de mauvais sondages pour elle ? Essaie-t-elle de disqualifier Medvedowsky et de sous-entendre quelle préfèrerait, le cas échéant, voir Pezet à la mairie ? La portée de cette déclaration de Joissains demeure énigmatique, sauf qu'elle semble insinuer qu'elle pencherait pour Pezet si jamais elle devait être mise hors course.

Attendons maintenant la suite des événements. Nous devrions en savoir plus d'ici peu sur au moins deux points. Les Verts vont-ils concrétiser les bruits qui courent sur leur ralliement à de Peretti ? Et que va dire Genzana lors de la conférence de presse qu'il annonce pour le 29 novembre ?

Une longue observation de la vie politique m'a enseigné cette règle limpide. En toutes circonstances, adopter la  seule attitude qui vaille : être le point fixe et ne jamais entrer dans le tourbillon... des forces centrifuges.

20 novembre 2007

Il en faut si peu pour vivre heureux, pas vrai ?

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19 novembre 2007

"La voie est libre" : Les coups lisses de l'émission

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Michel Pezet et Hugues Girard après l'émission

Etre devant son écran de télévision ou derrière, ce n'est évidemment pas la même chose. Ce n'est pas la première fois que j'assiste ou participe à une émission de télé. Et cela m'a toujours étonné. L'émission "La voie est libre" de samedi, transmettant ce débat où tout était réglé au cordeau, m'a permis de le vérifier une fois de plus.

Tout est fait pour que le téléspectateur ne se rende pas compte de ce qui se passe dans les coulisses. Ce programme de France 3 est hebdomadaire. Le public pense certainement que le direct est toujours assuré depuis les studios de Marseille. Ce n'est vrai qu'une fois sur deux. Samedi, c'est le studio d'Antibes Côte d'Azur qui était à l'antenne.

Pour être à l'heure, nous avons donc dû partir tôt d'Aix. A notre arrivée aux portes de la station, l'accueil par le personnel a été chaleureux. Là, nous avons rencontré Philippe Tabarot, l'interlocuteur cannois qui avait été invité pour débattre avec Michel Pezet sur le thème des listes indépendantes aux élections.

Le journaliste était déjà maquillé et les deux débatteurs ont "subi" tour à tour le même sort. Un quart d'heure avant le direct, tout et tout le monde étaient déjà prêts dans le studio : décor, table, chaises, bancs, écrans de contrôle, cadreurs et réalisateur. Ne restait plus qu'à s'installer.

Des coussins bien utiles…

Chaque candidat avait droit à la présence de huit personnes placées dans la ligne de chacun d'eux pour figurer dans le public. Les bancs étant trop durs, il a fallu mettre des coussins sous vous savez quoi.

Nous avions décidé de composer notre équipe de façon à assurer la parité hommes / femmes et la diversité des âges et des appartenances politiques. Nos "concurrents" avaient fait de même.

Il n'y avait que trois caméras mais le télespectateur a pu avoir l'impression qu'il y en avait plus. En fait, les cadreurs font souvent des travellings pour varier les plans, en fonction des instructions du réalisateur.

Dès le "top", le silence se fait dans le studio et le journaliste Hugues Girard lance l'émission. Les échanges se déroulent sans temps mort, à l'exception d'une interruption de trois minutes pour un flash d'information à midi pile depuis la station Provence Alpes de Marseille. Nous voyons tout grâce à au moins deux dizaines d'écrans, grands et petits, disposés partout autour de la table centrale.

Chapeau, les professionnels !

D'habitude, les puissants projecteurs créent une chaleur insupportable. Il n'en a rien été samedi, il faisait même plutôt frais. Hugues Girard et Philippe Tabarot avait des notes sous les yeux, pas Michel Pezet. La discussion a été courtoise et parfois teintée d'humour.

A la fin de l'émission, nous avons applaudi spontanément mais cela n'a pas été diffusé. A la sortie du studio, la station avait prévu un pot au cours duquel nous avons pu converser et commenter le programme avec toutes les personnes ayant participé à l'émission.

Le retour en voiture nous a pris une heure et demie et nous sommes arrivés à Aix à 14h30. Pour trois quarts d'heure d'émission, il nous a donc fallu près de six heures de mobilisation.

Dans l'après-midi, j'ai visionné le débat sur le site de France 3. J'ai pu constater que rien de tout ce que nous avions vécu en coulisses n'était apparent. Chapeau, les professionnels !

                                                       

Pour voir l'émission, utiliser le lien dans mon article de samedi, ci-après)

France_3_antibes

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