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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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29 mars 2010

Sarkozy désormais sous la corde... raide

penduGrosses turbulences depuis une semaine après l'ingurgitation des résultats des élections régionales. Et ce n'est pas fini. De haut en bas et de bas en haut, la droite ne semble pas avoir encore tout digéré.
Les mots coagulés mâchés par les députés UMP, les sondages sur la cote plancher de Nicolas Sarkozy et l'hypothèse de voir Martine Aubry en situation de le battre à la présidentielle ne vont pas calmer les ruminations.
Après les cuillerées amères de Dominique de Villepin, hier, c'est Alain Juppé qui est réapparu pour annoncer sa candidature. C'est dire le nombre d'amis sur lesquels Sarkozy peut compter pour lui offrir une corde.
A gauche, on sent aussi qu'il va falloir clarifier les relations à l'intérieur et entre les partis. C'est sans doute moins grave puisque des accords ont été trouvés pour gagner les régionales. On ne voit pas pourquoi on gâcherait cet espoir retrouvé au moment de la présidentielle.
Les bilans désastreux de la droite ont enfin ouvert plus d'un œil à tous ceux qui, il y a peu encore, usaient de la langue de bois ou n'osaient pas avouer leur déception d'avoir voté Sarkozy. Mieux vaut tard que jamais. Et mieux vaudra jusqu'en 2012.
Pour solder momentanément cette réjouissante semaine, voici une petite sélection d'articles qui méritent le détour.

(Clic sur chaque image pour agrandir)
Le point de vue de Kahn sur Marianne2 du 25 mars
regionales_marianne_JFK
Arithmétique électorale dans le Canard Enchaîné du 24 mars
regionales_arithmetique_001
C'est mathématique dans Charlie Hebdo du 24 mars
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La langue française selon Sarkozy dans Bakchich Hebdo du 27 mars
bakchich_francais_sarkozy_001

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26 mars 2010

Villepin nous fait Che

villepin
(Clic sur l'image pour agrandir)

La machine à faire du vide a battu hier tous ses records. Les médias ont déroulé le rouge tapis sous les ailées semelles de Dominique de Villepin qui les avait assignés pour son entrée hussarde en résistance et ses sorties artificieuses contre Nicolas Sarkozy.
Le grand homme est particulièrement choyé par toutes sortes de complaisances à son endroit. Qu'on se rende compte, sa conférence de presse était retransmise en direct sur plusieurs chaînes de télé ! Il faut en convenir, la baudruche sait attirer les courbettes. Il est vrai que, vu l'indigence du discours politique en cours, son style grandiloquent et compassé ne peut que flatter les micros, les caméras et les oreilles.
Mais en grattant un peu, que reste-t-il de ce spectacle monté à coups de projecteurs et de brassées d'air ? L'acrobate est meilleur parleur que faiseur. En effet, comment oublier ses brillants plantages sous Chirac qu'il a longtemps suivi dans les couloirs du pouvoir jusqu'à ce qu'il le sorte de l'ombre ?
N'est-il pas ce premier ministre qui, en fin stratège, conseilla à son président une catastrophique dissolution de l'Assemblée nationale aux dépens de son camp ? N'est-il pas ce glorieux entêté qui dut capituler devant la fronde contre le CPE ? N'est-il pas le blanc chevalier qui dépêcha un avion en Colombie pour aller soustraire sa copine Ingrid Betancourt à ses geôliers, un fait d'armes qui amusa tout le monde lorsque l'avion retourna vide ?
Hier, le jamais candidat ni élu nulle part Villepin a récividé dans la boursouflure, usant de mots plus vides que le néant. Il s'est déclaré "mal à l'aise dans la politique menée par la majorité". Seulement "mal à l'aise", pas scandalisé ? Non, non, faut rester gracieux même dans la fausse adversité.
Puis, pour montrer qu'on allait voir de quelles bûches il se chauffe, il a annoncé la création d'un mouvement "libre et indépendant, au-delà des clivages". A qui veut-il faire croire cela ? N'y aurait-il en France que des individus menottés ? Comment peut-il vouloir prétendre être indépendant en étant toujours inféodé à l'UMP ? Prend-il les gens pour des arriérés mentaux au point de leur vendre le mirage cachotier de l'apolitisme qui, comme chacun sait, conduit systématiquement à droite ?
A l'entendre égrener ses griefs garantis empruntés, il s'en fallait de peu pour qu'il nous la joue gauchiste et nous la fasse révolutionnaire. Grotesque et pathétique.
Si son but est d'essayer de ramasser les anti-sarko, on ne voit pas comment il pourrait convaincre à gauche, même en rejouant la scène jusqu'à l'usure. Pourtant, malgré le pompeux et pitoyable numéro d'hier, il ne faudrait pas négliger son côté utile. Tout n'était pas négatif.
D'ici 2012, la démarche peut s'avérer fructueuse et doublement enivrante. La condition est la suivante : il faut soutenir Villepin juste ce qu'il faut pour l'aider à atomiser Sarkozy. L'un ne pouvant plus espérer le désistement de l'autre et vice-versa, cela nous débarrasserait des deux et de la droite.
Reste à savoir si Villepin saura se montrer à la hauteur de notre confiance. Quoi qu'il en soit, ne soyons pas pessimistes. Nous tenons peut-être un autre saltimbanque en réserve. Faut juste vérifier si Patrick Sébastien ne serait pas plus crédible dans ce rôle. 

villepin_sarko

25 mars 2010

Dans les coulisses des régionales...

C'est toujours un plaisir de lire la presse. Par exemple, voici ce qu'on trouve dans Bakchich Hebdo qui reparaît depuis le 13 mars (l'article sur deux colonnes) et dans le Canard enchaîné du 24 (miniature). Toutes les vérités étant bonnes à connaître, aucune raison de faire de quartiers. Il y en donc pour tout le monde. Et tiens, au détour du retrait d'un candidat, on parle aussi de Jean Chorro... en bien !

(Clic sur l'image pour agrandir)
 bakchich_regionazes_001

24 mars 2010

Sarkozy : Il ne s'est rien passé en mars...

canard_regionales_001

Ce mercredi midi, Nicolas Sarkozy, tel qu'en lui-même "je, je, je", a confirmé qu'il n'a rien vu, rien entendu. Et surtout, rien compris aux événements.
Tout reste en place pour continuer comme avant. Circulons ! Il ne s'est rien passé durant ces deux dimanches de mars.
Il avait pourtant parlé de pause. Il a dû confondre avec la pose ou la posture qu'il affectionne, celle d'un président déconnecté de toute réalité. 
Comme l'a résumé quelqu'un dans les médias, ce n'est pas avec trois rames qu'on sauve le Titanic. De quoi prendre un nouveau bouillon après avoir pris l'eau.

23 mars 2010

Régionales : Sarkozy démystifié


 regionales_sarkozy
Sarkozy, cynique ou incompétent ?
http://www.marianne2.fr/sarkofrance/150eme-semaine-de-Sarkofrance-Sarkozy-est-il-cynique-ou-incompetent_a6.html

Au fait, vous avez entendu le premier ministre et tous les UMP dimanche et hier ? Ils n'ont qu'un mot à la bouche : les résultats des régionales sont une "déception". En décodant, cela signifie : il faut bien dire quelque chose, ça va passer et on n'en a rien à faire. Car, après l'évidence niée une semaine plus tôt, ce nouveau retour de bâton se voyait trop et là il fallait faire avec. Impossible donc à camoufler une seconde fois.
Mais ils n'y ont vu qu'une "déception". Et hop, circulez, pas la peine de se poser des questions sur l'abstention, sur les scores de l'extrême droite, sur les vingt ministres humiliés, sur le rejet de la politique gouvernementale, sur les inégalités sociales ou sur le désarroi des plus fragiles, pour ne prendre que quelques exemples.
C'est ainsi qu'on a entendu Jean-François Coppé, premier à intervenir aussitôt les résultats divulgués, simuler comprendre les messages que les électeurs ont voulu envoyer au gouvernement et au président. Tout ce cinéma pour dégainer aussi sec des recettes condamnées le jour même : la poursuite des "réformes" (maquillage langagier sarkozyen), le vote urgent d'une loi sur la burqa…
Et bien d'autres expédients façon sparadrap alors que, quelques jours auparavant, Nicolas Sarkozy claironnait l'annonce d'une "pause dans les réformes", le temps que le Parlement améliore les lois déjà entrées en vigueur (ah ! elles ne seraient donc pas si bonnes que ça !).
François Fillon, lui, reconnaissait tout de même, par la force des choses, le succès des listes de gauche, ajoutant que le gouvernement "n'avait pas su convaincre". Pas faux. Et, tiens, si ça se trouve, le gouvernement n'est pour rien dans tout ça. C'est vrai quoi, la faute en revient peut-être aux électeurs qui ne font aucun effort pour le comprendre. Sauf que, il s'avère de plus en plus difficile de tromper encore longtemps tout le monde.
Pour le fond, la tonalité a été livrée. Il ne faut s'attendre à aucun changement. Ces élections étaient régionales, pas nationales, avait averti le président. Pourtant, l'Elysée annonce "un remaniement technique". Notez bien, pas politique. Faut bien amuser la galerie. Alors, on cosmétise le gouvernement avec de faux nouveaux et un vrai viré. Vingt ministres battus et un seul pour porter la pancarte de la honte. Comme si le malaise n'était qu'une affaire de personnes.
Voilà la mascarade qu'on nous sert. Et rien sur une révision profonde de ce qui énerve et désespère fortement la population.
Mercredi, le président va parler. Il faudra bien l'écouter et l'observer. Par principe républicain  au moins. Car, question contenu, Fillon a déjà tout dit, gesticulations en moins.
Allez, achevons ce billet par un petit exercice qui mettra à l'honneur la richesse de la langue française. En telle circonstance, pourquoi avoir retenu le mot "déception" alors que l'offre lexicale est si variée : sanction, punition, déroute, défaite, débâcle, débandade, déconvenue, désaveu, dégelée, dérouillée, déconfiture, désillusion, bouillon, avoinée, volée, saucée, pâtée, claque, baffe, torgnole, mandale, raclée, fessée, déculottée, branlée, râteau, tôle… 

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22 mars 2010

Régionales 2010 : Les résultats du second tour

(Clic sur les tableaux pour agrandir) (Mise en forme des tableaux : LAC)

regionales_second_tour 

regionales_sieges

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21 mars 2010

Régionales 2010 : En attendant les résultats finauds

gif_chronometre

URGENT 19h50
Selon les premières estimations, la gauche oscille entre 52 et 54%,
la droite entre 35 et 37%
et le FN entre 7 et 9%.
En PACA, Michel Vauzelle serait réélu avec 43% des voix.
 
=========================================
Taux de participation à
17h00
(Source : Préfecture des B.D.R)

National : 43,47%
(39,29% au 1er tour) (51,24% en 2004)
PACA : 44,25%
(38,27% au 1er tour) (50,92% en 2004)
Bouches-du-Rhône : 42,94%
(37,40% au 1er tour) (50,77% en 2004)
Hautes-Alpes : 46,91%
(39,43% au 1er tour) (55,58% en 2004)
Alpes de Haute-Provence : 50,04%
(44,48% au 1er tour) (56,08% en 2004)
Alpes maritimes : 41,09%
(35,24% au 1er tour) (47,94% en 2004)
Var : 46,60%
(39,60% au 1er tour) (51,41% en 2004)
Vaucluse : 47,78%
(42,28% au 1er tour) (54,71% en 2004)
 
---------------------------------------------------------
Taux de participation à
12h00
(Source : Préfecture des B.D.R)
National :
rong>18, 57%
(16,07% au 1er tour) 
(18,48% en 2004)
PACA : 18,30%
(17,77% au 1er tour) 
(21,42% en 2004)
Bouches-du-Rhône : 18,30%
(15,95%
 au 1er tour) (21,80% en 2004)
Hautes-Alpes : 19%
(16,33% au 1er tour) (23,36% en 2004)
Alpes de Haute-Provence : 24,80%
(22,43% au 1er tour) (22,79% en 2004)
Alpes maritimes : 19%
(17,04% au 1er tour) (18,25% en 2004)
Var : 21,10 %
(20,10% au 1er tour) (22,42% en 2004)
Vaucluse : 20,80%
(19,75% au 1er tour) (24,80% en 2004)
---------------------------------------------------------- 

La fin du suspense est donc pour aujourd'hui. Les listes étant moins nombreuses, les résultats de ce soir arriveront plus tôt que la semaine dernière. En attendant, on pourra toujours découvrir dès midi ici même les taux de participation. 
Et on va voir ce qu'on va voir. On saura d'ici peu si tous les abstentionnistes auront encore renforcé la victoire historique de l'UMP du premier tour. Et s'il se confirme que la gauche se sera pris sa plus grosse veste depuis le début de la cinquième république. On sera heureux d'entendre les déclarations réjouies de la droite et les dénégations misérables de l'opposition nationale. Enfin, vous voyez ce que je veux dire… car ce ne sera sans doute pas printemps pour tout le monde.

18 mars 2010

Régionales 2010 : Hélas, on trompe aussi à gauche !

Par souci de vérité et besoin de clarté, je me dois de le dire ici. Car fermer sa gueule, c'est faire croire qu'on consent. Sur l'intranet du Parti radical de gauche réservé exclusivement aux adhérents pour s'informer et débattre, les messages se multiplient pour dénoncer le non respect de l'accord national signé avant le premier tour entre le Parti socialiste et le PRG pour faire liste commune aux deux tours. 
Hélas, depuis lundi, cet accord vient d'être passé à la moulinette par le PS dans de nombreuses régions suite aux fusions avec Europe écologie et le Front de gauche. 
Qu'on me comprenne bien. Il est normal que passer de trois listes à une entraîne des éliminations, des déclassements ou des ajustements dans l'ordre des listes. En PACA, par exemple, sur les 405 candidats des trois listes de gauche, il ne pouvait forcément en rester que 135. Mais l'accord initial PS/PRG stipulait le maintien de tous les candidats PRG, peu nombreux d'ailleurs, aux mêmes places. 
Or, dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes maritimes, l'équipe de Michel Vauzelle a rayé tous les noms PRG ! Que vaut donc encore le logo du PRG sur les affiches ? Cela frise l'imposture. 
En Ile-de-France, même chose pour trois départements sur huit. En Bretagne, le PS a mis en échec tout accord avec EE et le PRG pour le second tour. 
Sans en faire une liste exhaustive, mais d'autres cas assez similaires sont signalés partout en France, ces pratiques sont inacceptables car scandaleuses. 
Reniement de la parole donnée et signée, mépris de partenaires loyaux, décisions prises unilatéralement dans les coulisses sans même informer les instances ou les candidats évincés, cela s'apparente à la trahison. 
En PACA, la liste a subi d'autres manipulations avec le déplacement de candidats d'un département à d'autres et des promotions peu glorieuses par copinage. Pour ma part, je n'entends cautionner ni la tromperie politique qu'elle masque ni cette hypocrisie qu'on cache aux électeurs.

Lire l'article de Rémi Leroux sur les manœuvres socialistes locales :
http://remileroux.wordpress.com/2010/03/17/les-manoeuvres-pathetiques-de-guerini-pour-imposer-des-candidats-sur-les-listes-vauzelle/

Le blog de Rémi Leroux sur les régionales :
http://remileroux.wordpress.com/

17 mars 2010

Régionales 2010 : La liste de Michel Vauzelle


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La chasse aux abstentionnistes
(Clic sur l'image pour agrandir)

Michel Vauzelle a déposé hier sa liste définitive pour le second tour après fusion des trois listes de gauche. Pour les Bouches-du-Rhône, la fusion pour cette liste de 51 candidats s'est faite à la proportionnelle des résultats du premier tour : 32 pour le Parti socialiste, 11 pour Europe écologie et 8 pour le Front de gauche. Le nombre d'éligibles pourrait se situer entre 30 et 34.
Au niveau régional, la répartition suit le même principe. Comme en 2004, Michel Vauzelle mise sur une majorité de 73 sièges (sur les 123 du Conseil régional qui en comptait 23 pour l'UMP et 19 pour le FN) dont 44 éliglibles pour le PS, 19 pour EE et 10 pour le FG. On peut noter une inversion des forces entre EE et le FG, ce dernier n'obtenant plus que la moitié des élus du précédent mandat et les écologistes une représentation plus que doublée en sièges.

regionales_liste_vauzelle
16 mars 2010

Régionales 2010 : Sarkozy ou le clown et ses clones

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C'est fait, l'UMP vient de remporter sa cinquième victoire électorale depuis 2007 : présidentielle, législatives, municipales, européennes et maintenant régionales. Et tout cela grâce à Nicolas Sarkozy que les électeurs plébiscitent à chaque coup. Le triomphe de dimanche est la preuve de la justesse de la politique menée en France depuis trois ans.
Et ce n'est pas tout. Dimanche, toutes les régions basculeront à droite grâce aux réserves de voix abstentionnistes. Ce sera un scrutin historique de portée nationale cette fois-ci. Voilà ce que le clown de l'Elysée (pardon, les clowns !) a refilé comme arguments à tous ses clones ministres et autres aboyeurs qui, depuis le soir du premier tour, déversent comme un seul toute leur mauvaise foi dans les médias.
A la télévision, ils faisaient plus honte que peine à voir avec leurs caricatures, leur langue de bois et leurs propos mensongers répétés à l'unisson de leurs pitreries de campagne électorale. Crapuleries, abstention massive, scores de l'extrême droite, rejet quasi général de la politique gouvernementale, rien de tout cela ne leur pose question.
Ils nient, yeux et oreilles bouchés. Ils persistent, esprit et analyse au niveau zéro. Ils se trouvent toutes les excuses. Car, n'est-ce pas, tout cela, c'est la faute de l'opposition qui a le tort d'être l'opposition. Et la faute de ces imbéciles de Français qui n'ont pas bien compris ce que le gouvernement s'esquinte à faire pour eux.
De quoi dégoûter encore plus les abstentionnistes, ceux qui avaient pour Sarkozy et n'ont pas revoté pour lui, et hélas ceux qui sont retournés faire front. Comment peut-on être aussi fermé au désarroi de tous ceux qui rament pour survivre ?
La claque de dimanche, probablement paire dans cinq jours, fait pressentir ce qui est en train de couver. D'un côté, les résultats les plus minables de la droite depuis des décennies et les points récupérés par l'extrême droite qui sont la traduction visible du mécontentement des citoyens. De l'autre, l'abstention qui est l'expression pour l'instant encore silencieuse et pacifique de ce qui pourrait bien virer à la déflagration à la moindre étincelle.
Encore un peu de casse, de mépris et de cynisme et c'en sera fait. 

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