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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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20 octobre 2010

Manifs retraites : Sarkozy en panne de sens…

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(Clic sur chaque image pour agrandir)

Puisqu'on ne voit que ça et qu'on ne discute que de ça en ce moment, je suis moi aussi toutes les séquences de cette situation inédite depuis l'élection de Nicolas Sarkozy. Le mouvement déclenché début septembre en est à sa sixième journée de manifestations dans la rue. Nul ne sait si, quand ou comment cette succession de défilés peut bien trouver une issue.
Quoi que dise le gouvernement, on sent bien qu'il a du mal à convaincre une très large majorité des citoyens. Sans surprise, et malgré la bataille ridicule des chiffres de la mobilisation, les sondages confirment le soutien de près de 8 personnes sur 10 au refus de cette réforme. Dans le même temps, le président voit sa cote battre un record d'impopularité jamais atteint au cours de la 5e République.

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Le problème de la réforme des retraites a réveillé dans son sillage ce qui couvait depuis longtemps, un fort sentiment d'injustice sociale. Si le gouvernement devait s'entêter à faire passer sa loi, sa "victoire" pourrait lui coûter davantage d'ici 18 mois. Car, il est à parier que tous ceux qui auront à subir les modalités de cette réforme dans leur vie quotidienne, professionnelle et familiale, garderont en mémoire ce fait majeur.
Après la longue liste de coups de hache donnés au pacte social alors même que les cadeaux fiscaux accordés aux plus riches n'ont cessé d'aggraver les inégalités, les urnes pourraient bien le moment venu sonner le glas de ce quinquennat du cynisme.

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18 octobre 2010

Manifs retraites : Zéro pointé pour les chiffres

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S'il le pouvait, le gouvernement utiliserait bien le zéro pour afficher une quantité nulle de mobilisation. Or, le zéro est bel et bien un chiffre. Son invention remonte à au moins plus de deux millénaires. Une de ses curiosités vient du fait qu'il est classé comme nombre pair.
Signifiant d'abord le vide ou l'absence de quantité, il a ensuite été intégré comme valeur absolue pour exprimer la température entre une cote positive et une cote négative. Il a aussi été utilisé pour indiquer le passage de l'eau de l'état solide à l'état liquide. Le chiffre zéro employé seul n'est pas toujours folichon. En revanche, suivi d'une virgule ou, mieux, précédé d'autres chiffres, il permet de passer d'un infiniment petit à un infiniment grand.
ifrahDans sa prodigieuse "Histoire universelle des chiffres", Georges Ifrah nous instruit sur ses époustouflantes découvertes. Pourquoi ces petits rappels ? Tout simplement pour dire que la bataille permanente sur les chiffres des manifestations est d'un ridicule accompli. En tout cas, côté Nicolas Sarkozy, grand adepte de "la culture du chiffre", cela mérite un beau zéro pointé.

"L'homme de Cro-Magnon savait compter, lui !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/01/30/12282329.html

(Clic sur chaque image pour agrandir)manif_13
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18 octobre 2010

Sarkozy muet sur le Nobel de la paix

L'an dernier, il n'avait pas fallu une heure à Nicolas Sarkozy pour féliciter Barak Obama. Cette année, pour le prix Nobel attribué au chinois Liu Xiabo, c'est le silence de la honte. Pas un mot, pas un commentaire ni de l'Elysée ni de Matignon pour rendre hommage au courage du dissident emprisonné, tout juste un service minimum de Bernard Kouchner.
La raison est simple. Et crapuleuse. Eh oui, en novembre, le président chinois doit effectuer une visite officielle en France. Ce silence français est donc une monnaie d'échange. Ne rien dire sur les droits de l'homme vaut bien quelques commandes pour Airbus et Areva. Une preuve de plus que les gros carnets de chèques rendent aveugle.

(Clic sur l'image pour agrandir)
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15 octobre 2010

Dessine-moi encore une retraite

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Hier soir, sur France2, Martine Aubry a demandé à Nicolas Sarkozy "de suspendre les discussions au Sénat mais aussi de mettre aussitôt les syndicats autour de la table, de remettre tout à plat".
"Il faut une réforme des retraites, on est tous d'accord. L'opposition est prête à aider à réaliser cette réforme. Pour la faire, il faut discuter, il faut négocier, et un maître d'ordre, la justice".
"Ici, il n'y a pas de justice
, alors les Français n'en veulent pas", a-t-elle lancé.
Elle a donc appelé Nicolas Sarkozy "à ne pas jouer la politique du pire" et à se défaire de son "orgueil" car "on ne perd jamais rien à changer d'avis et à accepter d'écouter le peuple" et "c'est même se grandir". Ce dernier mot étant sans doute involontaire, chacun pourra l'interpréter à sa guise…

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13 octobre 2010

Manifs retraites : Comment faire parler les chiffres

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(Clic sur toutes les images pour agrandir)

En général, rien que de se mettre à calculer le montant de sa retraite, ça donne déjà comme une idée de l'infini. Alors, tenter de compter les manifestants, il y a de quoi y disparaître. La seule différence, c'est que, dans le premier cas, les données se doivent d'être précises et incontestables. Dans le second, pas de chance, les chiffres sont si élastiques qu'ils auront bien du mal à éviter des interrogations. Les écarts de voix qui font annuler une élection passeraient presque pour une piètre plaisanterie.
Alors, hier, 3,5 millions ou 1,2 million ? Euh, c'est selon. Car les méthodes utilisées par les organisateurs sont tout aussi empiriques que celles de la police. Et en fin de compte, c'est ce que les uns et les autres feront dire aux chiffres qui importe. Et parfois jusqu'à la caricature et au ridicule.
Le fait est que les modes de calcul ne sont pas aussi fiables que tous le prétendent. Si les règles obéissaient à une application scientifique, les écarts ne joueraient pas du yoyo d'une ville à l'autre.
D'ailleurs, certains policiers admettent maintenant de plus en plus ouvertement que les chiffres de terrain qu'ils transmettent aux préfectures ne sont pas similaires à ceux que ces dernières communiquent.
Autrement dit, le gouvernement, et depuis peu l'Elysée qui ne rate jamais une occasion de faire du zèle, minimise volontairement les résultats des comptages.
Et peu importe si les estimations varient ensuite selon les lieux des manifestations de 1 à 2 jusqu'à de 1 à 10 avec celles des organisateurs qui eux-mêmes ne font pas toujours dans la petite dentelle (ah, Marseille !). On se dit alors que la vérité est peut-être entre les deux.

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Pour essayer d'y voir plus clair, le site Slate.fr s'est interrogé sur le ratio chiffres syndicats / chiffres police sur les grandes manifestations des 10 dernières années (avec au moins 1 million de manifestants selon les syndicats). Puis, il a calculé le ratio pour chacune d'elles. Les résultats sont étonnants.
Cerise sur le tableau, on y constate que Nicolas Sarkozy a battu le record de Jacques Chirac qui avait atteint un ratio de 3,30 lors de celle du 3 juin 2003 contre le plan Fillon sur les retraites (455.000 selon la police, 1,5 million selon les syndicats). La mobilisation du 2 octobre atteint un ratio de 3,34, surpassant le précédent record de Sarkozy, un ratio de 3 à l'occasion de la manifestation du 23 septembre.

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Autre surprise, selon le site Owni.fr, à Paris, les chiffres montrent une réelle tendance à l’augmentation des mobilisations depuis 2007. En 2006, la préfecture a reçu 1.556 dossiers annonçant une manifestation, un chiffre en rapport avec la moyenne 1999-2005 (1.500 manifestations par an). L’augmentation est alors de 17% en 2007, 12% en 2008 et 51% en 2009 ! Soit une hausse cumulée de 100% sur trois ans ! Un vrai retour de bâton : maintenant, quand il y a des manifs, tout le monde devrait s'en apercevoir, non ?

Les méthodes de calcul des syndicats et de la policemanif_7
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Un site intéressant à découvrir :
http://owni.fr/2010/10/11/retraites-le-dossier-integral-downi/

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12 octobre 2010

Dessine-moi une retraite

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11 octobre 2010

Micro-partis maxi-fric et les cas Gaudin / Muselier

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(Clic sur les images pour agrandir)
Tableaux tirés du rapport 2008 de la CNCCFP
En haut, les recettes en euros, en bas en pourcentagescomptes_CNCCFP_3_pourcentages

En ces temps de milliards brouillard, il est des informations qui passent parfois à travers l'épais rideau de vapeur. Mais elles ne sont pas sans importance en termes de nécessité de transparence à faire sur l'origine des financements non publics voire occultes des partis politiques.
Pour ce qui concerne les grands partis, de nombreuses dispositions ont permis de mieux encadrer les dérives. Tout n'est certes pas parfait puisque l'imagination et le sens de l'embrouille sont toujours des tentations auxquelles certains cèdent. L'actualité de l'affaire Bettencourt et les "dons" aux partis en témoignent.
A côté de ces grandes formations politiques pullulent des micro-partis dont on a un peu parlé ces derniers temps mais pas avec assez d'insistance. Actuellement, on recense quelque 300 micro-partis contre 28 seulement en 1990.
Plutôt discrets, souvent sans adhérents, empruntant des noms tels que "association de soutien", "club de réflexion" ou se présentant sous des appellations plus colorées, ils bénéficient de généreux donateurs pour une activité réduite qui tourne autour d'une seule personnalité, un élu local, un député ou un ministre.
Beaucoup de ces micro-partis sont des satellites - à ne pas confondre avec les courants internes - des grands partis, d'autres sont des ovnis visant à exprimer une singularité du positionnement politique, géographique ou culturel ou encore des représentations loufoques. Et c'est là que se pose le problème.
En théorie, tous sont régis par les mêmes règles juridiques et politiques strictes censées assurer la vie démocratique et le pluralisme des opinions. Pourquoi le nombre des micro-partis a-t-il crû aussi fortement ? Le plafonnement à 7.500€ des dons effectués par des personnes physiques y est sans doute pour quelque raison.
Et on voit bien quel rôle ils peuvent jouer. Notamment, comme c'est souvent le cas, si un donateur est adhérent à la fois d'un grand parti et du satellite qui lui est proche. Il peut donc verser jusqu'à deux fois la somme plafonnée, qui ira bien entendu au grand parti. On est là dans une forme de détournement de la législation sur le financement des partis même si, pour l'instant, la loi n'a pas prévu le plafonnement de dons faits par une même personne.
logo_cnccfpLes formations organisées en partis qui présentent des candidats aux élections doivent déclarer leurs comptes à la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques). Les micro-formations, aux ¾ sous statut d'associations loi 1901 ou simples associations de fait, n'ont pour seule obligation que d'avoir un mandataire financier. Autrement dit, les micro-partis versent les fonds collectés aux grands partis et le tour est joué.
L'UMP, dont le budget dépasse les 50M€ possède 123 micro-partis connus, le PS, avec plus de 50M€ également, n'en compte que 35. Ainsi, en 2008, les micro-partis ont rapporté 7,5M€ à l'UMP et 1,7M€ au PS, le premier faisant plus appel aux donateurs, le second mettant ses élus à contribution à hauteur de 10% de leurs indemnités. Les partis de poche remplissent celles des grands. Une sorte de combine en quelque sorte : micro-partis, maxi-fric.
Dans le même domaine de singularité, en juillet dernier, Mediapart a révélé une information peu connue du citoyen lambda. Exception aux règles, les candidats aux élections sénatoriales (au suffrage indirect) ne sont contraints à aucun contrôle financier. Pour eux, pas d'obligation de déposer leurs comptes de campagne, pas de limitation de dépenses et pas de plafonnement des dons. Ils peuvent donc disposer d'autant d'argent qu'ils le souhaitent pour financer leur campagne auprès des grands électeurs.

Les micro-partis de Gaudin et de Muselier

Jean-Claude Gaudin et Renaud Muselier aiment tellement l'UMP qu'ils lui font d'importants dons pour le faire fonctionner. Chacun possède son micro-parti. Le premier, l'Union républicaine et d'action communautaire, domiciliée au siège de la fédération de l'UMP, dispose de 222.303€ et le second, Cap sur l'avenir 13, dont le siège est la permanence d'un député, de 574.627€. A eux deux, en 2008, ils ont donné 130.000€ à l'UMP, Gaudin 120.000 (le plus gros don national) et Muselier 10.000, mais ayant donné 229.000 pour les municipales. Selon La Provence, "le premier s'intéresse plutôt aux dons de particuliers, le second s'appuie sur les élus pour récupérer une partie de leurs indemnités."

8 octobre 2010

Amara dérape aussi : "Vous, c'est leader ou dealer ?"

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Fadela Amara a quelques mauvaises fréquentations. Son langage en atteste. Il y a quinze jours, accueillie à Aix par des habitants du quartier Beisson, au premier interlocuteur qui lui a courtoisement tendu la main, elle a répondu, faisant mine de plaisanter : "Ah ! Vous, c'est leader ou dealer ?" Drôle d'entrée en matière pour engager la conversation.
Cela rappelle de pitoyables paroles récentes : Brice Hortefeux prétextant parler des "Auvergnats", ce qui lui a valu d'être condamné mais de rester ministre ; Eric Besson voulant "fabriquer de bons Français", ce qui va bien à un homme ayant rejoint l'ennemi ; Christian Estrosi éructant "Français ou voyou, il faut choisir !", ce qui reviendrait à faire de la délinquance une nationalité.
Pas de doute, à force de côtoyer pareils personnages et leur si grossier chef, Fadela Amara emboîte à son tour le pas de la surenchère verbale. Et, qu'elle le veuille ou non, elle ne peut en aucun cas se faire passer pour une victime. Cette place, elle l'a sciemment acceptée.
Malgré cette apostrophe indigne qui aurait mérité un "et vous, c'est dupe et showbiz ?", l'interlocuteur de la secrétaire d'Etat est resté calme et respectueux, lui octroyant poliment des "Madame la ministre". Et a voulu exposer les problèmes que rencontre le quartier. Fadela Amara, qui prétend aller "sur le terrain" pour écouter les gens, a tôt fait de s'extraire d'un véritable échange.
Si elle savait qu'elle était à Aix, en revanche, elle ignorait le nom même du quartier où elle avait mis les pieds, l'un des deux seuls quartiers ANRU (programme de rénovation urbaine), dossier dont elle est censée avoir la charge.
Dans le reportage Complément d'enquête diffusé lundi par France2, Fadela Amara a déclaré : "A Matignon, autour de Fillon, vous avez des conseillers qui sont à l'Ouest, complètement à l'Ouest. Ils ne comprennent pas du tout la politique de la Ville. Cela ne leur parle pas. Ils ne savent pas ce qu'est le malaise de la banlieue, la souffrance sociale. C'est des mecs qui ont fait l'ENA, des types qui ne souffrent pas le quinze du mois." On dirait presque des critiques à la Martin Hirsch quand il balance sur la droite pour revenir à gauche.
Faut tourner la langue dans sa bouche avant de parler : Fadela Amara elle-même est venue au Nord de la ville d'Aix et ne sait pas où elle est. Et puis quelqu'un qui a vu une soixantaine de collaborateurs la quitter et qui s'est permis de loger des membres de sa famille dans son logement de fonction devrait en plus la boucler un peu.

Un vrai face à… farce
   
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Mais non, l'employée de Nicolas Sarkozy, le président qui confond banlieues et Fouquet's, a parlé, parlé et encore parlé. Fallait brasser de l'air avec mille déclarations déjà entendues partout. Aucun dossier aixois dans les mains, aucune réunion sérieuse de travail, aucune décision officielle annoncée. Et une visite, a-t-on appris, dont le programme a été préparé quasi unilatéralement par Sophie Joissains en personne.
On croyait jusqu'ici qu'un membre du gouvernement gérait son propre agenda et décidait de ses déplacements en fonction du suivi de ses actions. Ben, faut croire que non. La visite a vite tourné au face à farce, sans contenu, sans pertinence. Cela s'appelle un plan de communication. Quid des besoins des habitants, de l'état des lieux, de l'avancement ou du retard du projet ?
Certaines personnes présentes ont bien tenté de poser des questions. "Cela fait huit ans qu'on attend. On ne voit toujours rien venir." Et quand on rappelle à Fadela Amara que le plan banlieues date de l'époque où Jean-Louis Borloo était ministre de la ville, elle répond : "Moi, ça ne fait que trois ans". Ce qui n'est pas faux mais qui va réjouir "mon pote", comme elle le qualifie, qui s'est aussi tourné les pouces.
"Vous savez, c'est compliqué, c'est toujours long parce qu'il faut aller chercher les entreprises qui gagnent les marchés…" et bla bla bla. Faut dire que "le plan Marshall des banlieues" a tourné boudin avec un budget taillé à la hache. C'est le cas pour Aix où il a fallu présenter une nouvelle mouture à la baisse et dont la réalisation est pour l'instant annoncée pour 2014, une date toute en coïncidence. D'ailleurs, Fadela Amara était déjà venue à Aix en pleine campagne de l'élection municipale de juillet 2009.
Petite anecdote en passant : elle avait raté son train de départ pour se rendre à Nice. Il y a dix jours, elle est arrivée en retard pour cause de mouvement de grève des contrôleurs aériens. Elle a promis de revenir… si elle reste au gouvernement. Dans cette hypothèse, la période avant les élections présidentielle et législatives pourrait n'être là aussi qu'un pur hasard.
D'ici là, elle aura peut-être eu le temps d'apprendre et de se souvenir que Sophie Joissains n'est pas députée, comme elle s'est exclamée à la fin de la visite en la remerciant pour son dévouement, mais sénatrice. Il est vrai que lorsqu'on confond leader et dealer, on n'est plus à une crétinerie près, n'est-ce pas ? Pathétique.

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Voir l
'excellent reportage vidéo sur le site TV Anonymal :
(le passage "leader ou dealer" se situe à 3'50" du début, faire glisser le curseur)
http://www.anonymal.org/index.php?option=com_video&func=details&did=475&cid=9
Mon précédent article : "Fadela Amara à Aix : 99% com', 99% farce" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/09/21/19118976.html
Pour tous les détails sur le plan ANRU,
voir la rubrique "Corsy / Beisson", colonne à droite du blog.

6 octobre 2010

Marseille 2013 : "Le Ravi" a organisé un débat public

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(Clic sur l'image pour agrandir)
 (Capture d'image télé)
Renaud Muselier (mairie de Marseille, UMP),
Michel Gairaud (rédacteur en chef, Le Ravi),
Patrick Mennucci (Conseil régional Paca, PS),
Michel Pezet (Conseil général 13, PS)

L'idée de cette réunion qui a eu lieu lundi en revient au mensuel Le Ravi. Le thème en était : "Peut-on encore miser sur 2013 ?" Une question en forme d'urgence. Et à l'évidence, l'initiative a réussi à attirer du monde.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce grand débat public entre politiques représentant chacun une collectivité n'est que le tout premier du genre. En effet, jusqu'ici, les protagonistes du projet Marseille capitale européenne de la culture 2013 ne s'exprimaient que séparément ou dans le cadre des instances chargées de préparer l'événement.
A moins de trois ans de la date butoir, de nombreux paramètres restent encore en suspens en termes d'organisation : partenariats et financements publics et privés, place et implication des acteurs culturels, lieux d'accueil des manifestations.
Depuis que le label Marseille 2013 a été attribué, doutes et interrogations se sont multipliés. Or, le compte à rebours est lancé et exerce une pression de plus en plus forte.
Le choix du verbe "miser" n'est donc pas innocent. Les exigences pour tenter d'être à l'heure de ce rendez-vous exceptionnel ne manquent pas : mesurer les enjeux, réunir l'argent nécessaire, rassembler l'ensemble des bonnes volontés, coordonner les énergies, assurer la logistique. Et espérer des retombées durables.

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(Clic sur l'image pour agrandir)
(Capture d'image télé)
La salle était pleine

Des images du débat sur LCM : (durée : 1'41")
http://www.lcm.fr/fr/fil-info/id-1068-marseille-provence-2013
Le compte-rendu du débat sur le site de Marsactu :
http://www.marsactu.fr/2010/10/05/mennucci-et-pezet-remettent-marseille-provence-2013-a-sa-place/
L'article du Ravi (publié par Rue89, 12 septembre)
"Jackpot ou fiasco pour Marseille 2013 ?"
http://www.rue89.com/2010/09/12/jackpot-ou-fiasco-pour-marseille-capitale-de-la-culture-en-2013-165913
Les inquiétudes d'Alain Hayot, ancien délégué à la culture de la région
(La Marseillaise, 27 septembre) :
http://www.lamarseillaise.fr/politique/mes-inqui-tudes-pour-marseille-2013.html

Rappel de mes articles précédents sur Marseille 2013 :
"Interview choc de Michel Pezet" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/05/21/17962120.html
"Pezet : Regardons au-delà de la Méditerranée" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/05/31/18060035.html
"Les réponses de Bernard Latarjet" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/06/22/18385140.html

5 octobre 2010

La clinique du Montaiguet aux petits soins…

Le Ravi d'octobre revient lui aussi sur le projet de polyclinique au Montaiguet. Récemment, d'autres médias ont exposé les diverses péripéties de ce dossier emblématique affectant l'environnement : La Chaîne Marseille, TV7 Provence et plus régulièrement La Provence et La Marseillaise. Les prochains épisodes ne devraient pas tarder à étoffer la saga via les décisions du tribunal administratif. En attendant…

montaiguet_ravi_oct_2010_001

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