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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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21 décembre 2007

La drôle d'affaire immobilière de la Semepa

logo_semepa

Vite ! Un peu d'air frais !

               

Au train où ça va, j'ai l'impression qu'il va bientôt falloir dévaliser tous les rayons de supermarché. Je me demande quand même si tous les aérosols du monde suffiront à assainir l'air ambiant.

Un adjoint au maire, Jean-Gilbert Zozor, déjà mis en examen pour une affaire certes sans lien avec sa fonction municipale, mais mis en examen, a donc un bon copain footballeur, Marcel Desailly, qui figure nommément sur une délibération du conseil municipal en tant qu'acheteur d'un bien immobilier à un prix défiant toute concurrence.

Cela explique sans doute ce que je n'avais pas saisi du premier coup, lorsque, passant dans le quartier Sextius-Mirabeau, il y a trois vendredis, je l'ai aperçu par pur hasard devant un chantier situé précisément à l'adresse du bien en question. L'homme semblait affairé comme un chef d'équipe donnant des instructions à des ouvriers en plein travail. J'ai été tellement surpris que j'ai raconté "l'anecdote" aux amis auxquels je rendais visite dans le coin.

Le plus curieux dans l'histoire, c'est que ce bien a été vendu par la Semepa dont le Pdg n'est autre qu'un important élu, Henri Doglione, adjoint à l'urbanisme. Tout aussi bizarrement, et comme je l'ai raconté il y a quelques jours, ce même élu était doublement absent au conseil municipal : il n'était pas là physiquement et son nom n'apparaissait sur aucune délibération qu'il était censé présenter à l'assemblée communale. Cela ne vaut pas accusation mais la coïncidence est troublante.

Maryse Joissains feint d'avoir découvert le pot-aux-roses après coup. Pour quelqu'un qui répète à l'envi connaître tous les dossiers sur le bout des doigts, ça sent le mensonge et, à tout le moins, la défausse.

Par définition, le Pdg de la Société d'économie mixte du Pays d'Aix est délégué du maire. Maryse Joissains peut-elle ignorer ce qui se passe dans l'une des  plus grosses structures où la Ville est majoritaire et dont le conseil d'administration comporte une demi-douzaine d'élus ?

Nous l'avions pourtant avertie lorsqu'elle avait autorisé la Semepa à modifier ses statuts pour que la société puisse acheter et revendre des biens immobiliers privés. Nous avions insisté sur trois points : d'une part, la société doit rester une structure publique au service de la collectivité, d'autre part, ses missions de réhabilitation d'immeubles anciens doivent essentiellement être un moyen de créer du logement social public pour faire face à la pénurie, enfin, les risques de dérives en tous genres sont difficilement contrôlables.

         

Je demande une réunion exceptionnelle du conseil municipal

   

Le maire dit n'avoir "pas contrôlé la liste des acquéreurs sinon la délibération n'aurait jamais existé". Je serais prêt à la croire tant je n'ai cessé de pointer son ignorance des dossiers en séance publique (voir mon dernier article de mardi 18 décembre). Mais je ne peux me résoudre à avaler qu'elle n'ait pas entendu parler d'une affaire de cette importance au moins une fois depuis qu'elle est dans les tuyaux, c'est-à-dire depuis le lancement de la procédure de vente il y a plusieurs mois.

Et puis, on peut quand même légitimement se poser la question sur la nature des relations de confiance entre le maire et ses élus. A ce titre, si l'on suit le raisonnement de Maryse Joissains, un maire pourrait avoir à endosser des décisions fomentées dans son dos et qui échapperaient totalement à son contrôle. Si c'était le cas, ce serait extrêmement grave !

Nous-mêmes, le soir du conseil, ne disposant pas en tant qu'opposition de toutes les informations sur tous les sujets, avons reniflé un parfum d'entourloupe et avons décidé de nous abstenir. Alors, venir prétendre que la découverte a été totale pour le maire, cela ressemble à un enfumage de plus visant à simuler un fait non intentionnel.

Le maire a déclaré avoir informé le Sous-préfet qu'elle ne transmettrait pas au contrôle de légalité ladite délibération du conseil municipal. Ce n'est ni satisfaisant ni suffisant.

Un, il faut faire toute la transparence en informant pleinement les élus sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Deux, il faut établir les responsabilités de ceux qui ont permis une telle dérive. Trois, la démocratie nécessite un débat et exige une décision d'annulation de la délibération.

En conséquence, face à la gravité de la situation, je demande une réunion exceptionnelle du conseil municipal dans les plus brefs délais.

Pour tout savoir (enfin, presque…) sur la Semepa :

http://www.semepa.com

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20 décembre 2007

Joissains réduit le Carnaval d'Aix en confettis

Le_Carnavalliquidation

Ce n'est pas anodin. Le Carnaval d'Aix-en-Provence n'est vraiment plus ce qu'il était, ni ce qu'il devrait être : une authentique fête populaire fondée sur des techniques ancestrales perpétuées par des bénévoles.

Maryse Joissains en a décidé autrement. Elle a modifié l'idée originelle en privant le Comité officiel du Carnaval du Pays d'Aix, dont le savoir-faire n'est plus à démontrer depuis plus de 20 ans, de poursuivre efficacement cette tradition. Le moyen ? La réduction à la portion congrue de la subvention de fonctionnement. Cela fait donc deux ans que le Carnaval ne ressemble plus à ses éditions antérieures.

Lundi soir, au conseil municipal, le maire a récidivé pour 2008 en accordant l'essentiel de l'aide financière de la Ville à des structures extérieures qui font dans les arts de la rue, prestataires de services comme on en trouve partout ailleurs. Je me suis insurgé contre cette transformation : "Vous avez tué l'esprit du Carnaval, vous devez assumer de porter la lourde responsabilité de cette décision."

Je dis que cela n'est pas anodin car, en six ans, la culture au sens large a subi de nombreux à-coups. Je ne citerai que quelques exemples pour en montrer l'importance : fermeture de la MJC Bellegarde, liquidation de l'Office des fêtes et de la culture, suppression de "Danse à Aix", mise en place à grands frais puis disparition du CECDC, fiasco de "l'Open Sainte-Victoire" de tennis au bout de deux saisons, aumone méprisante pour les musiques actuelles des jeunes.

Maryse Joissains a osé prétendre lundi soir qu'elle avait "un bon bilan". Elle a simplement omis de dire que le passif était amplement lesté. Pour cela, elle n'a pas lésiné sur les moyens : le poids de la casse se mesure à la tonne.

19 décembre 2007

Budget primitif 2008 : Rien derrière la vitrine…

budget_primitif_2008

(Clic sur l'image pour agrandir)

Le budget résumé à l'essentiel

                     

Pour la dernière séance du conseil municipal, j'ai été le seul à intervenir sur le fond du dossier. Je n'ai pas repris la totalité des éléments développés en octobre. (Lire mon compte-rendu du 24 octobre, "Le budget 2008 sous respiration artificielle", rubrique "BILANS"). En revanche, j'ai voulu retenir quelques indicateurs qui montrent l'inertie de la municipalité sortante.

Gérard Bramoullé s'est vanté de ne pas avoir augmenté la fiscalité directe. Ce n'est pas comme cela qu'on peut mener une politique solidaire. Ce qui n'a pas été prélevé depuis six ans l'a été indirectement par la hausse permanente des taxes et tarifs divers qui s'appliquent de manière égale à tous les Aixois sans prise en compte du niveau des revenus.

L'adjoint aux finances a fait aussi de la gonflette sur les investissements. Mais quand on regarde le budget général, il n'est pas difficile d'établir que le fonctionnement absorbe jusqu'à 68% et qu'il ne reste que 32% pour l'investissement.

La volonté politique n'aura pas été le grand fort de cette équipe. L'absence de nouveaux projets a empêché des retours financiers partenariaux. La chose est aisée à comprendre : 1€ investi peut faire rentrer 2 ou 3€ de cofinancement par l'Etat ou les collectivités.

Maryse Joissains a privé Aix de ces ressources et n'a fait que piocher dans les fonds communaux ou intercommunaux. Quant à la charge de la masse salariale de la Ville, le taux de 56,60% est au-dessus des moyennes nationales pour des communes de taille comparable.

Un fonds de commerce inerte

                     

Depuis plusieurs années, le budget de notre ville subit la politique de désengagement de l'Etat. J'ai insisté sur trois exemples : la Dotation globale de fonctionnement (DGF) a été versée à la baisse, le Contrat de croissance et de solidarité (CCS) a été supprimé, la Caisse d'allocations familiales (CAF) a réduit ses aides de 63% à 56% en six ans.

L'adjoint aux finances a présenté comme une prouesse le désendettement de la Ville. Sauf que c'est parfois le signe d'un manque de projets. Pourtant, si la baisse de la dette est effective, on ne peut que constater que l'emprunt a été constamment à hauteur d'une moyenne de 20M€ par an… pour renflouer les caisses. Heureusement que le produit des jeux du casino municipal a été croissant, passant de 6M€ en 2001 à 10M€ pour 2008.

Au total, j'ai résumé mon opinion de la façon suivante : "Globalement, on a l'impression que vous nous présentez le même budget qu'en 2002. Il n'a pas évolué dans le sens des besoins et des attentes des Aixois, notamment pour le logement et le foncier, la propreté, la vie associative ou les crèches. Vous avez géré une boutique en faisant de la technique budgétaire. Vous avez beaucoup décoré la vitrine mais vous avez laissé le fonds de commerce inerte. Ce n'est pas un bon signe de dynamisme pour la Ville d'Aix-en-Provence. Il y a énormément de besoins. Les populations défavorisées attendent. Je ne rappellerai pas ce qui s'est passé avec les SDF ou les 5.000 familles en attente d'un logement social."

18 décembre 2007

Conseil municipal : La pitoyable sortie de scène

En direct de l'Hôtel de Ville comme si vous y étiez !

Hotel_de_Ville_on_tourne_la_page

Je m'attendais à tout. Mais ce fut pire. Cette dernière séance du mandat du conseil municipal a atteint un niveau clownesque à nul autre pareil.

Trois heures durant, Maryse Joissains a voulu présenter au pas de charge la quasi totalité des 169 délibérations, prétextant "qu'il fallait s'assurer du quorum et que des élus pouvaient avoir envie de rentrer tôt chez eux".

Je vous prie de relire ces arguments pour en mesurer l'ineptie, et l'irrespect pour toutes les personnes présentes dans la salle des Etats de Provence : élus, fonctionnaires, presse et public.

Comme d'habitude, le maire ignore presque tout des dossiers mais s'entête à vouloir faire croire le contraire, appelant ses collaborateurs à la rescousse dès que surgit une épine. Heureusement, il y a un bon moment que cela ne trompe plus personne.

Voulant couper net toute "dérive électorale", elle a déclaré d'entrée qu'elle n'accepterait pas "les polémiques politiques". Mais elle a été la première à se vanter de son bilan ! De même, la moindre question n'a pas manqué de gratouiller certains élus visiblement à cran de ce qui reste de cette majorité.

Ainsi, l'une des adjointes, coutumière des leçons de morale à bon marché, a une fois de plus pété les plombs. Notamment lorsque je suis intervenu sur divers sujets liés à la carence de logements sociaux sur Aix. Considérant que je l'attaquais personnellement – ce qui n'était pas le cas – elle est donc partie dans des tirades outrancières qu'elle gueulait à en faire exploser le micro.

Maryse Joissains, elle aussi, a semé la confusion à propos du dossier sur la téléphonie mobile. Ma collègue Danielle Rumani-Elbez avait pourtant bien résumé l'historique de cette affaire, reprochant notamment au maire la mascarade et l'insuffisance de la charte sur le principe de précaution. Face au tollé, le maire a été contrainte de retirer le rapport.

Fin de règne

A mon tour, j'ai stigmatisé la politique budgétaire, l'absence de délibération prévoyant les mesures de rachat des RTT par les employés municipaux, la casse du carnaval traditionnel, la liquidation du CECDC ou encore le désintérêt des élus pour la politique de la ville en faveur des quartiers.

Chaque fois, piquée au vif, le maire a cherché à se justifier pour tenter de convaincre là où tout le monde sait qu'elle serait un peu courte.

Et puis, nous avons bien observé l'absence de l'adjoint à l'urbanisme, Henri Doglione, dont le nom ne figurait plus sur les rapports qu'il était censé défendre. Aucune explication n'a été fournie aux élus.

Le plus lamentable s'est produit au moment du vote sur le budget. Bruno Genzana et Stéphane Salord s'étaient fait porter pâle. Leurs sièges sont restés désespérément inoccupés. Vendredi, à la Communauté du Pays d'Aix, ils avaient pourtant voté pour le budget. Au conseil municipal d'hier soir, ils n'ont même pas fait savoir s'ils validaient celui du maire. La situation risquant d'être intenable, voire ridicule, pour eux, François-Xavier de Peretti leur a intimé l'ordre, "non sans mal", m'a-t-il confié, de ne pas venir.

En effet, un vote favorable de leur part aurait été interprété comme un dernier acte de soutien hypocrite au maire. Un vote négatif aurait signifié une opposition, certes, mais de la 36e heure. Ils ont donc opté pour la chaise vide, la pire des solutions : celle de la lâcheté.

Voilà, c'était l'ambiance de fin de règne pour cette équipe municipale et la pitoyable sortie de scène pour les clowns.

Je développerai les dossiers du conseil dans les prochains jours.

17 décembre 2007

Surprises en vue au dernier conseil municipal

Prenant connaissance de l'ordre du jour du conseil municipal de ce lundi, comportant 169 dossiers (un dernier nous est arrivé selon la procédure d'urgence vendredi), j'ai remarqué quelques malices à la ficelle un peu grosse.

Ainsi, par exemple, on peut noter le nombre impressionnant de subventions exceptionnelles – opportunes, devrais-je dire – qui seront versées à certaines associations, façon sans doute de faire dans l'électoralisme.

Ensuite, la charte sur la téléphonie mobile qui n'est qu'une mascarade de plus pour ne pas traiter le problème des antennes relais.

La particularité la plus mystérieuse concerne un élu habituellement chargé d'importantes responsabilités. La bizarrerie est inexpliquée pour l'instant. L'adjoint à l'urbanisme, Henri Doglione, un proche de longue date de Maryse Joissains, ne figure comme rapporteur sur aucune délibération censée relever de sa délégation.

Sont prévus pour s'exprimer à sa place, Jules Susini, adjoint à plein de choses, Jean Chorro, premier adjoint, Gérard Bramoullé, adjoint aux finances, et Odile Bonthoux, conseillère déléguée aux affaires foncières. C'est pour le moins étonnant. On se demande ce qui a bien pu se passer...

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15 décembre 2007

Communauté du Pays d'Aix : L'illusion démocratique

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Séance publique de la CPA au Gymnase Cau de Puyricard

Hier, j'ai assisté, sur les bancs du public, à la dernière séance du conseil de la Communauté du Pays d'Aix qui se tenait à Puyricard. L'ordre du jour était chargé – avec 160 délibérations – car, là aussi, les réunions ont été trop espacées. Je trouve scandaleuse cette façon de faire : comment peut-on débattre sérieusement de tant de sujets en si peu de temps ?

D'entrée, Maryse Joissains a indiqué qu'elle présenterait la totalité des rapports laissant les élus délégués répondre aux éventuelles questions. Evidemment, la méthode est pitoyable. Elle ne vise qu'à décourager les interventions.

A ce jeu de l'illusion démocratique, le système pousse donc bon nombre d'élus à ne plus faire le déplacement. Au début de la séance, le quorum était à peine atteint avec 75 présents sur un total de 143 élus ! Bizarrement, certains élus, candidats aux élections, n'étaient pas là. Est-ce logique ?

La séance a finalement été courte, deux heures et demie. Pourtant, on y présentait le budget primitif pour 2008. Gérard Bramoullé, délégué aux finances, a expédié la délibération en moins de trois minutes. La risposte est venue de Danielle Rumani-Elbez qui a posé les bonnes questions. Elle a voté contre le budget ainsi que Cyril di Méo et François-Xavier de Peretti. En revanche, Bruno Genzana et Stéphane Salord ont voté pour. Comment comprendre leur attitude après tout ce qu'ils ont raconté et les postures nouvelles qui'ls disent avoir adoptées ?

Sur d'autres sujets, se sont distingués, avec clarté, pugnacité et compétence, Frédéric Guiniéri et Jean-Pierre Dufour, respectivement maires de Puyloubier et de Saint-Estève Janson.

Globalement, la réunion a été terne, à l'image de la politique de Joissains.

Lors du tout prochain mandat, la première des urgences sera de réviser le fonctionnement de l'intercommunalité de fond en comble sur au moins trois points : démocratie, transparence et efficacité.

14 décembre 2007

Venelles et Ventabren réussissent un tour de farce…

Même à Aix, cela n'est jamais arrivé. C'est dire !

A Venelles, le conseil municipal n'a pas pu se tenir, faute de quorum. Ce n'est pas la première fois. Mais pour la séance ratée de mardi, la chose est grave car les élus devaient y débattre du budget primitif. Aux dernières nouvelles, ce sont des élus de la majorité UMP qui ne sont pas venus. Or, le maire Jean-Pierre Saez ne dispose que d'une voix de plus par rapport aux oppositions…

A Ventabren, c'est encore pire, il n'y a quasiment plus de conseil municipal. Les démissions individuelles ou collectives ont réduit le nombre des élus à peau de chagrin. Parmi les rebelles, 11 élus de la majorité qui ont lâché le maire. Et dire que Claude Filippi vient d'être intrônisé représentant du Nouveau Centre avec l'appui de Jean-Claude Gaudin et de Renaud Muselier. La farce est complète.

J'ironise sur nos voisins de la Communauté du Pays d'Aix. Mais que va-t-il se passer ce soir à la séance de la CPA où l'on débat aussi du budget primitif ? Et lundi, au conseil municipal d'Aix où nous examinerons également les finances, y aura-t-il des surprises dans les votes ? J'en salive déjà…

12 décembre 2007

Ma vie d'élu municipal (2)

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Salle des Etats de Provence de l'Hôtel de Ville d'Aix

Avec ce nouveau volet, je poursuis le compte-rendu de mon mandat d'élu municipal. C'est l'occasion pour moi de retracer un peu d'histoire, de faire connaître les fonctionnements de la mairie, de livrer des informations sur le temps passé pour l'exercice du mandat et d'en dire plus sur ce que le public ignore souvent.

Mon implication dans la vie publique et politique ne date pas d'hier. J'ai donc la chance d'avoir été confronté aux réalités. Puissent le lecteur et l'électeur se faire une idée plus précise de la vie d'un élu et mieux comprendre le sens d'un engagement au service du bien commun.

7 ans, 50 séances, 5.000 dossiers, du début à la fin

Lundi 17 décembre verra la dernière séance publique du conseil municipal de ce long mandat de sept ans, au lieu de six, par report d'un an à cause des élections nationales.

Combien de fois l'assemblée communale s'est-elle réunie ? En moyenne, sept ou huit par an. J'ai calculé que j'ai participé intégralement à toutes les séances, soit près de 50, du début à la fin, quasiment toutes en soirée. Chacune a duré environ 3 heures. Selon les circonstances, certaines ont allègrement atteint 4 ou 5 heures.

Au menu, rares ont été les ordres du jour comportant moins de 50 dossiers. Le nombre habituel a varié entre 80 et 120. Ces derniers temps, du fait de la décison du maire de ne pas convoquer le conseil à dates rapprochées, nous avons eu à ingurgiter jusqu'à 160 rapports, toujours dans un délai de 5 jours, certes légal mais singulièrement court.

Parmi ces joyeusetés, certains dossiers étaient de véritables pavés. Je les ai tous lus et étudiés. Je ne suis jamais arrivé en conseil sans avoir épluché la moindre virgule, ce qui a souvent eu l'heur d'en énerver quelques-uns.

J'ai usé – usé et... abusé parfois, c'est vrai – de mon temps de parole. Je ne le regrette pas. J'ai soulevé bien des questions et mis au jour nombre de sujets épineux dont on a pu constater les conséquences néfastes pour la collectivité.

Quoi qu'il en soit, j'ai toujours pris à cœur de m'intéresser à tous les sujets. En ce sens, étant amené à revisiter quelques instants cette période, et même si rien ne peut évidemment jamais être parfait, je crois pouvoir faire état d'un sentiment de parole tenue et de devoir accompli.

Je ne veux citer personne, mais voir des élus – pas des moindres, puisque candidats en tête de listes – décacheter sur place, en pleine séance, au vu et au su de tout le monde, l'énorme enveloppe marron pleine de dossiers, c'est franchement une honte. Comme il est tout aussi scandaleux de s'absenter, d'arriver très en retard, de quitter la séance au bout d'une demi-heure ou même de ne pas se faire représenter par un pouvoir.

Les soirs de conseil, dans la salle des Etats de Provence, outre les élus assidus, il n'y a au mieux que 100 personnes : les grands fonctionnaires, le public et la presse. Témoins directs, eux seuls pourraient dire si mes propos sont obliques.

Quant à l'opposition, le travail en commun de préparation des conseils, institué au début du mandat, n'aura pas fait long feu. Très vite, nous nous sommes retrouvés à six, puis à cinq ou quatre sur un total de 13 élus. A mes yeux, la démocratie mérite mieux qu'un engagement intermittent, voire inexistant, de la part des représentants de la population.

En déplorant ces manquements, je sais que j'encours le risque de passer pour mauvais copain. Peu m'importe. Si j'énonce ces faits, c'est parce que, le plus souvent, ils sont hypocritement occultés pour tenter de faire illusion au regard de la majorité des Aixois.

Alors, là encore, que ça chatouille ou que ça gratouille, j'estime qu'il n'y a pas d'autre langage que celui de la vérité.

(A suivre…)

Lire le 1er volet à la rubrique "MA VIE D'ELU MUNICIPAL" en haut à doite de l'écran

11 décembre 2007

Liquidation du CECDC : J'accuse Maryse Joissains…

logo_cecdc

             

La Provence vient de publier l'annonce de la liquidation du Centre européen de création et de développement culturel du Jas de Bouffan.

Cela fait plus  de 4 ans que je dénonce au conseil municipal les nombreux dysfonctionnements de cet équipement et le gouffre financier couvert par Maryse Joissains et ses adjoints.

A toutes mes interrogations, il m'a toujours été répondu que je voyais le mal partout. Malheureusement, les faits prouvent le contraire.

                   

J'accuse Maryse Joissains,

maire d'Aix et présidente de la Communauté du Pays d'Aix

            

Ÿ d'avoir mis en place cette structure sur la base d'un projet fumeux,

Ÿ d'avoir dilapé l'argent public et d'en avoir fait supporter la charge à la Ville et à la CPA,

Ÿ de s'être entêtée à maintenir un outil dont un audit relevait de graves manquements et des confusions de genres laissant notamment un employé municipal s'ingérer dans l'administration de l'association,

Ÿ d'avoir menti sciemment aux élus de la majorité et de l'opposition de la Ville et de la CPA pendant plus de 4 ans sur la situation réelle du CECDC.

                   

En conséquence,

          

Ÿ J'estime que les faits sont graves,

Ÿ J'exige toute la vérité et des explications claires sur les responsabilités de la municipalité et sur l'argent ainsi perdu,

Ÿ J'annonce que j'ai déjà saisi la Chambre régionale des comptes pour l'alerter, pièces à l'appui, sur les turpitudes de Maryse Joissains et de son équipe dans cette affaire.

Pour l'historique et les détails de mes mises en garde sur ce dossier,

voir mes articles dans la rubrique "Jas de Bouffan" :

du 22 janvier 2007

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/01/22/3761919.html

et du 8 novembre 2007

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/11/08/index.html

5 décembre 2007

Maires et citoyens : Construire ensemble

Les_maires_de_France

(Clic sur l'image pour agrandir)

5.000 maires de France,

photo panoramique 360° de "Arnaud Février et Daniel Donzel pour l’AMF"

A la demande de l’Association des Maires de France, l’institut CSA a réalisé un sondage (publié le 27 octobre 2007) sur les attentes des citoyens à l’égard de leurs maires en vue de son 90ème Congrès. Il s’agissait en particulier d’aborder les thèmes suivants :

        -- La ruralité ;

        -- La démocratie représentative et la participation des citoyens ;

        -- Le citoyen dans l’intercommunalité ;

        -- L’impôt local ;

        -- Le développement durable.

J'en ai extrait quelques passages que je vous livre ici.

I. Le débat rural : attirer ou maintenir les services tout en préservant le cadre de vie 

Une approche réaliste de la vie dans une commune rurale

Interrogés sur l’idée qu’ils se font de la vie dans une commune rurale, les Français y associent surtout du positif : un environnement de qualité (44%), de la convivialité (33%), mais aussi du négatif, comme les difficultés pour trouver un emploi (33%) et l’insuffisance de commerces et de services publics (32%). En fin de liste apparaissent l’isolement (18%) et le niveau élevé de sécurité (14%).

En cohérence avec l’idée positive qu’ils s’en font, 68% des Français affirment préférer vivre à la campagne. La campagne bénéficie surtout du plébiscite des 30-49 ans (75%), âge des parents ayant des jeunes enfants qu’ils aimeraient voir grandir à la campagne, alors que les plus jeunes et les plus âgés s’imaginent davantage en urbains.

Remarquons que les habitants de commune rurales confirment leur choix (88% préfèrent habiter à la campagne), en revanche, seuls 54% des habitants de ville centre préfèreraient vivre à la campagne. En effet, 61% des Français estiment que la priorité des maires de communes rurales devrait être d’attirer ou de maintenir des services de proximité, et 56% de préserver l’environnement et la qualité de vie.

Les deux principaux services publics jugés essentiels à la vie d’une commune rurale sont l’école (67%) et l’hôpital à moins de 50 kms (61%). La Poste arrive en troisième position avec près d’un tiers des suffrages (30%), suivie par la gare SNCF à moins de 20 kms (19%) et la maison de retraite (8%).

          

II. Démocratie représentative et participation des citoyens : un désir de participer davantage aux décisions publiques notamment à l’échelon communal 

Le Maire : l’élu le plus à l’écoute des préoccupations des citoyens

Invités à déclarer ce qui leur venait spontanément à l’esprit lorsqu’on leur parle du maire d’une commune, 83% des Français ont utilisé des expressions ou des phrases positives, et seuls 9% des expressions ou phrases négatives.

Les premiers ont décrit le maire sous un jour favorable comme "le responsable de la ville, le gérant de la commune" (24%), comme quelqu’un "ayant la responsabilité du bien-être des habitants" (10%), un élu "proche" (8%) et "à l’écoute" (8%). Les seconds ont déclaré avoir une mauvaise image des maires (3%), élus ne "faisant pas grand-chose" (2%) ou "rencontrant des problèmes" (2%).

Une attente de participation citoyenne et associative

Ce constat d’impuissance ne satisfait pas les Français et la grande majorité d’entre eux souhaiteraient être davantage consultés.

Dans ce cadre, les associations sont perçues comme des organisations ayant un rôle central à jouer dans la démocratie participative.

III. Le citoyen dans l’intercommunalité : une structure qu’il connaît mal mais dont il perçoit positivement l’essor 

La structure intercommunale est un échelon mal connu suscitant peu de sentiment d’appartenance.

IV. Le citoyen et l’impôt local : une demande de clarté et d’équité 

Impôts locaux : une attente d’information concernant l’usage, le montant et la répartition entre collectivités et une plus grande prise en compte des revenus pour une plus grande équité entre citoyens

Si une réforme de la fiscalité locale était mise en place, près de la moitié des Français (46%) souhaiteraient voir adopter comme axe prioritaire "une plus grande équité entre les citoyens".

En cohérence avec le souci de l’équité, 73% des Français se disent favorables à ce que le niveau de revenu soit davantage pris en compte dans le calcul du montant de la taxe d’habitation et de la taxe foncière.

Enfin, 83% des Français se disent d’accord pour qu’une partie des ressources des communes les plus favorisées soit réattribuée à des communes plus pauvres.

V. Le développement durable : un changement de pratiques pour tous au quotidien 

Développement durable : un concept mal connu

Seuls 42% des Français déclarent avoir une idée précise de ce qu’est réellement le développement durable.

Lire la totalité du sondage :

http://www.amf.asso.fr/actualites/upAMF/AMF_20071117113502.doc

Le site de l'AMF :

http://www.amf.asso.fr

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