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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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22 avril 2012

François Hollande prend le volant !

sarko hollande premier tour 

23h00 : Résultats définitifs du 1er tour Aix-en-Provence

1. Nicolas SARKOZY :   32,81 %
2. François HOLLANDE :   26,77 %
3. Marine LE PEN :   14,55 %
4. Jean-Luc MELENCHON :   11,22 %
5. François BAYROU :   9,03 %
6. Eva JOLY :   3,30 %
7. Nicolas DUPONT-AIGNAN :   1,34 %
8. Philippe POUTOU :   0,61 %
9. Nathalie ARTHAUD :   0,27 %
10 Jacques CHEMINADE :   0,26 %

Participation   79,38 %
  -------------------------------------------------------------------
Lundi 11h30 : Résultats nationaux définitifs du 1er tour
(source : ministère de l'intérieur)
sarko hollande resultats definitifs
  
20h00 : En rouge, estimations nationales du 1er tour
(source : France 2) 
01h50 : En mauve, résultats quasi définitifs réels
(source : ministère de l'intérieur)

1. François HOLLANDE :    28,40 %   =>   28,59 %
2. Nicolas SARKOZY :    25,50 %   =>   27,09 %
3. Marine LE PEN :    20 %   =>   18,08 %
4. Jean-Luc MELENCHON :    11,70 %   =>   11,11 %
5. François BAYROU :    8,50 %   =>   9,11 %
6. Eva JOLY :    2,00 %   =>   2,07 %
7. Nicolas DUPONT-AIGNAN :    1,80%   =>   1,80 %
8. Philippe POUTOU :    1,20 %   =>   1,15 %
9. Nathalie ARTHAUD :    0,70 %   =>   0,57 %
10. Jacques CHEMINADE :    0,20%   =>   0,25 %
 
Participation :    80 %   =>   80,20 %

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20 avril 2012

Présidentielle 2012 : Les vœux de la veille

 sarko dehors gif

Si ce que laissent penser les sondages - mais soyons très méfiants - trouve un prolongement dans les urnes dès ce dimanche, alors notre pays pourrait ne plus ressembler à ce qu'il a été pendant ces cinq dernières années. Il tarde d'entendre les arguments des différents partis, qu'ils soient heureux ou mal en point.
Si Nicolas Sarkozy n'est pas en tête, ou même s'il l'était, et si ses chances de refaire son retard sont pour l'instant hypothétiques, il sera surtout intéressant de décortiquer les déclarations de son entourage. En cas de situation de sauve-qui-peut, une des dernières insultes de ce camp pourrait être que les Français n'auraient décidément pas compris le message du président sortant.
Du côté droit, on jouera à l'espoir d'une mobilisation de dernière minute. Du côté gauche, on s'efforcera de ne pas s'emballer pour ne pas vendre la peau de l'ours.
Il sera tout aussi, et surtout, intéressant d'observer les visages, les réactions, les énervements, les fausses postures de sagesse et de prudence. Cela a commencé hier avec le gnan-gnan victimaire de Sarkozy geignant sur le fait d'être seul contre les neuf autres candidats. Comme si, pour ce premier tour, chacun des neuf autres n'était pas tout aussi seul contre tous les autres.
Sur le temps de parole accordé à égalité, il s'est plaint d'être mis au même rang que chaque candidat. Rayon mauvaise foi, difficile de faire mieux. Car, à y regarder de près, ce temps n'a été imposé que pendant les deux semaines de la campagne officielle alors que cela fait cinq ans qu'on voit jusqu'à plus soif ce président sur toutes les chaînes pour dire une chose et toujours son contraire.

sarko objectif urnes 

Chaque électeur a normalement reçu à domicile les documents et les bulletins de vote.
Une chose m'a frappé. Six candidats, dont quatre de gauche, nous fixent dans les yeux, quatre portent leur regard vers la droite semblant se tourner vers l'avenir. En tout cas, tous sont photographiés en très gros plan.
L'équipe de Sarkozy avait annoncé l'envoi d'une lettre de 36 pages tirée à plusieurs millions d'exemplaires. Personnellement, je n'ai rien trouvé dans ma boîte. Je l'ai donc parcourue sur internet. Avantage, cela m'a évité une perte de temps pour la lui renvoyer à son palais ou la recycler dans une boîte bleue.
Voilà, chers lecteurs, en cette veille de premier tour, j'ai livré quelques impressions plutôt superficielles parce qu'il me semble qu'il n'y pas grand-chose à rajouter à ces longs mois de campagne électorale. Attendons maintenant dimanche soir qui sera un autre moment passionnant.
P.S. : Comme en 2007 où j'avais déjà connaître mon choix, je précise ici que, pour ce scrutin, je voterai pour François Hollande.

sarko programme 

En attendant dimanche, amusons-nous au Sarkothon
(Clic sur le lien)
http://www.zanorg.com/prod/sarkothon/
sarkothon 2 

Sondage du 18 avril 2012
sondage 18 avril 2012

Dimanche soir, je publierai les résultats du premier tour dès qu'ils seront disponibles.  

16 avril 2012

Présidentielle 2012 : "Je suis prêt" ou "Aidez-moi" ?

sarko permis 

Après tout, convenons-en, ces moments n'arrivent que tous les cinq ans (avant c'était sept). Alors, j'ai décidé de ne rien rater de la campagne électorale, même si ça frise un peu la surdose effrénée. Comme ce week-end par exemple où j'ai tenu à voir in extenso les meetings diffusés à la télé et sur internet.
On n'en doutera sûrement pas ici, je me suis déjà fait une petite et même une grande idée sur la candidature qui aura ma préférence. Mais, je veux continuer à observer ce que disent les autres concurrents. Samedi et dimanche, j'ai donc ingurgité quatre meetings et quatre longues heures d'images.
Précision : j'ai exclus le cas de la candidate qui ne recueillera jamais ma voix.
* Jean-Luc Mélenchon à Marseille (1h20) sur internet
Foule des grandes occasions sur la plage du Prado.
Jean-Luc Mélenchon est un authentique tribun, et sans conteste le meilleur de tous les candidats dans le genre. Phrasé et inflexions gaulliens. Paroles lyriques et formules choc. Energie débordante et maîtrise de l'événement.
* François Bayrou à Marseille (1h15) sur internet
Petites centaines de militants enfermés au Silo.
François Bayrou manie la langue française avec pureté. Phrasé lentissime voire quelque peu décourageant. Voix quasi monotone de bout en bout. Rares envolées tribuniciennes. Suscite parfois l'ennui malgré une certaine singularité des constats et des propositions.
* Nicolas Sarkozy à Paris (35mn) à la télé
De très gros milliers de participants à la Concorde.
Nicolas Sarkozy surjoue son discours. Phrasé oratoire clair et scandé mais citations trop savantes à contre-emploi de l'image du personnage. Paroles aggressives et ton systématiquement caricatural. Gestuelle permanente et convulsive semblant précéder une explosion.
* François Hollande à Paris (50mn) à la télé
De très gros milliers de participants à Vincennes.
François Hollande est un orateur de bonne tenue. Vocabulaire à valeur positive. Débit parfois précipité et phrasé inégal. Voix un peu cassée. Sens de la formule et humour assassin. Aggressivité très modérée. Inflexions et gestuelle mimétiques mitterrandiennes.

candidats quatre

Hier, les télés n'ont retransmis que les deux meetings des candidats probables du second tour. La proximité de leurs diffusions favorisait la comparaison immédiate. Hollande devait s'exprimer à 15h30 et Sarkozy à 16h. Surprise, le second a avancé sa prise de parole à 15h30 pour s'imposer sur les écrans. En conséquence, le premier a retardé la sienne de 15 minutes et son passage sur les chaînes a été relayé en différé.
Selon moi, Hollande y aura gagné au change. Son discours centré sur l'espoir de créer l'événement au soir du 6 mai ("Je suis prêt") est venu en contre-point de celui du sortant donnant l'impression de jouer son va-tout dans un ultime appel au secours ("Aidez-moi !").
A-t-il conscience que sa fin est proche, lui dont la personnalité et la politique sont rejetées depuis son élection comme en attestent ses défaites à tous les scrutins intermédiaires ? Cela en a tout l'air mais il ne peut encore l'avouer en public et résiste en essayant de se persuader du contraire et de convaincre une foule qu'il ne faut pas démobiliser.
Sa prestation d'hier était-elle son avant-dernière montée sur scène avant celle de l'entre deux tours ? Les plus récents sondages à une semaine du premier tour, sans "les croisements de courbes" qu'il espérait provoquer par incantation, laissent penser que sa chute est scellée.
Hollande et Sarkozy n'ignorent pas que les indécis et les abstentionnistes peuvent fausser la donne. Ils ont donc fait appel à eux pour venir renforcer leurs scores respectifs et tenter de faire la différence. Au final, il est fort probable que, même si la participation est supérieure à ce que les instituts de sondage prévoient, chacun des deux finalistes en aura sa part au moins au premier tour. Et cela ne changera guère la photo d'arrivée qui paraît déjà être prête pour figurer dans les livres d'Histoire.
Pour finir, un petit mot sur Mélenchon et Bayrou.
Mélenchon a bel et bien réussi sa gageure de créer la surprise de cette campagne présidentielle. Mais, disons-le avec lucidité, le positionnement idéologique qu'il défend a peu de chances de pouvoir s'élargir majoritairement à tout l'électorat social-démocrate, sans parler des franges mobiles qui font généralement basculer une élection d'un camp à l'autre. En revanche, son influence sera décisive pour la victoire de la gauche au second tour et pour une représentation plus marquée de sa sensibilité aux législatives qui suivront.
Bayrou pensait certainement rejouer le scénario du troisième homme (voire mieux) de 2007, allant jusqu'à penser d'ailleurs que, comme ce fut le cas pour Mitterrand et pour Chirac, la troisième fois serait la bonne. Or, non seulement il ne parvient nullement à enclancher une dynamique forte mais il n'a pas vu venir le score inédit de Mélenchon et celui du niveau de Le Pen qui lui disputent la place. Enfin, comme il l'a encore ré-édité hier, il a prétendu pouvoir susciter et réunir une majorité centrale en puisant à gauche et à droite, en contradiction totale avec ses critiques systématiques et sans nuances contre la gauche et contre la droite.
Vivement dimanche pour en être fixés. 
 
Des chiffres qui parlent ?
117.00
internautes, dont 15.400 connectés en simultané au plus fort, ont suivi le discours de Sarkozy à la Concorde, contre 167.800, dont 25.200 connectés en simultané, qui ont suivi celui de Hollande sur l’esplanade du château de Vincennes, indique l'hébergeur vidéo Dailymotion dans deux messages diffusés sur Twitter vers 17h.

13 avril 2012

Présidentielle 2012 : 10 candidats en pleine lucarne

 sarko vague

Deux pleines soirées volontairement sacrifiées pour mieux les connaître. Je les ai donc tous vus et écoutés. Ce fut fastidieux. Mais, j'en conviens, c'est le cher prix à payer pour adjuger mon bulletin ce vote. Mais, qu'on se rassure tout de suite, je ne vais pas refaire ici le compte-rendu des déclarations. Vous avez sans doute vous aussi concédé la même abnégation que moi. Ou bien vous allez lire aujourd'hui les bribes que vont relayer les médias. Je souhaite seulement, et subjectivement, livrer quelques réflexions de forme sur les deux émissions.
Certes, c'est ce que l'on appelle encore le service public qui a fait tout le boulot. Oui, "encore" parce que toujours aussi souillé par le matraquage des publicités qui encadrent n'importe quel bout de programme. Mais je ne vais pas trop me plaindre de France 2 qui a essayé de s'y coller. Je relativise car sur la chaîne du béton, au rayon politique, c'était le service minimum, et au rayon séries, le sévice maximum. Et dire que, deux dimanches consécutifs, cette hideuse tour à purin publicitaire va oser faire un hold-up sur les résultats de l'élection sans même avoir assuré un vrai rôle ! J'en ai déjà la nausée.
Mais revenons aux deux soirées de France 2. Le débat ayant été impossible entre les candidats à cause de leur nombre et de leurs caprices, on a finalement eu droit à notre dizaine d'invités interrogés uniquement par des journalistes. La règle fixée était l'égalité de temps de parole et de traitement. Je m'attendais à au moins quelques questions identiques posées à chacun sur des sujets essentiels et à quelques autres plus spécifiques à chaque candidat. Mais non.
Aux uns, on a fait gaspiller de précieuses minutes pour parler de la couleur des lunettes ou pour ressasser des attaches avec un gourou américain. A d'autres, on a ressorti de vieilles vidéos qui n'ont rien à voir avec la choucroute du jour ou des citations lapidaires censées présenter un intérêt majeur pour l'élection. A d'autres encore, on n'a posé aucune question approfondie sur le chômage, le logement ou le pouvoir d'achat.
Bref, les passeurs de plats ont fait dans l'archétype du bêtisier et la répétition sans fin de thèmes soi-disant propres à chacun.
Par exemple, on n'a pas cru bon d'interroger Cheminade sur l'immigration, Arthaud sur la politique étrangère, Poutou sur la fin de vie, Dupont-Aignan sur le mariage entre homosexuels, Joly sur la santé, Le Pen sur l'école, Bayrou sur les banlieues, Mélenchon sur les étudiants, Sarkozy sur son désastreux bilan, et Hollande sur la misère.
En revanche, par exemple aussi, on a gratouillé Poutou, Artaud et Mélenchon sur leurs prétendues recettes du passé. On s'est moqué de Dupont-Aignan et de Cheminade pour essayer de les faire passer pour des fantaistes. On a traité Joly comme si elle était une extra-terrestre. On a tenté longuement de coincer Bayrou sur ses déclarations sur Toulouse et sur sa position au soir du premier tour. Enfin, sous prétexte qu'ils seraient au second tour, on n'a pas hésité, on ne sait jamais n'est-ce pas, à plutôt manger dans les mains de Sarkozy et de Hollande.
Dernières observations pour ces deux soirées, pourquoi, pour ce genre d'émission, le service public de France 2 n'invite-t-il jamais des journalistes de l'Humanité, de Politis et tiens, osons, de Minute, pour mettre un peu de sel et de vinaigre pour suciter de véritables échanges non conformistes ?
Personnellement, j'en ai un peu assez des journalistes qui ont non seulement leur rond de serviette permanent sur tous les plateaux mais aussi leur lit de camp dans les coulisses de la télévision, les Barbier, les Duhamel, les Thréard, pour ne citer que quelques spécimens de télé-évangélistes multicartes et multi-chaînes qui veulent nous gonfler le bulbe avec leurs théories toutes faites... par leurs maîtres.
Bon, allez, il est minuit, il est temps que j'aille me fabriquer des rêves de vraie information.

Petite annonce gratuite rigolote
  
compteur 23 jours

Je sais, ma bonté finira bien par me perdre un jour. C'est pourtant bien volontiers que je relaie cette petite annonce urgentissime tout droit sortie de mon clavier.
Urgt. cause expulsion sans préavis. Cple célèbre avec enf. en inst. de div. et au chômdu ch. loc. sur rafiot, si poss. d'occ., pour long séjour sur océan sans vagues à/c du 7 mai. Loyer garanti payé cash par Mamie L. Offre collec. Rolex si bon prix. Pov'cons et électeurs de gche s'abst.

(Clic sur chacune des deux parties de l'image pour agrandir)
sondages cathy karsenty part 1
sondages cathy karsenty part 2

10 avril 2012

Présidentielle 2012 : Sondages ou gavage ?

 sarko lettre aux francais

Consulter un sondage et mettre un bulletin dans l'urne, ce n'est évidemment pas du tout la même chose. Alors qu'on ne vote qu'une fois le jour d'une élection, les instituts eux publient des centaines de sondages durant de longs mois avant l'échéance pour évaluer les intentions de vote.
On peut légitimement se poser cette question : les sondages font-ils l'opinion et l'influencent-ils ?
Les sondages, disent les instituts, n'ont pas de vocation prédictive mais semblent avoir un impact. J'ai lu dans une revue que les sondages, c'est un peu comme la météo. Elle annonce le temps qu'il va faire et les conduites humaines en sont affectées. Ainsi, si ni la météo ni le sondage ne prédisent avec certitude, tous deux influent sur les comportements.
Par exemple, un candidat crédité de peu de voix ne sera-t-il pas moins crédible et moins attractif pour les électeurs ? De nombreux politologues insistent sur le fait que la parution des sondages, y compris accompagnée de marges d'erreurs, sert le "vote utile" même si les instituts s'en défendent.
Alors, face à cette avalanche de chiffres qui se substituent tout au long de la campagne électorale aux urnes réelles, l'électeur peut-il vraiment se faire une opinion en toute indépendance ? Comment peut-il s'abstraire des informations qui lui ont été mises dans le crâne sans qu'il n'en ait rien voulu ? Son esprit critique ne s'en trouve-t-il pas altéré au moment d'en extraire une analyse pure fondée sur des critères objectifs ? Là réside sans doute tout le mystère des alchimies qui font une élection.

Origines des sondages

L'idée de "saisir l'opinion" a vu le jour aux Etats-Unis au début du 19e siècle. Il s'agissait alors de ce que l'on nommait des "votes de paille" (straw votes) qui consistaient en découpant un bulletin dans un journal à appuyer un candidat à l'élection. C'est ensuite au milieu du 20e siècle que la démarche s'est voulue plus scientifique en reposant sur un échantillonnage représentatif.
En 1936, l'American Institute of Public Opinion prévoit l'élection de Roosevelt et signe l'avènement de la "science de l'opinion".
En France, Jean Stoetzel est le premier, en 1938, à s'intéresser à la démarche prédictive qu'il appelle "sondage", et il fonde l'IFOP. D'autres lui succèdent dans les années 45-60, organismes publics (INSEE, INED) ou instituts privés (SECED, SOFRES, Nielsen...) qui livrent des statistiques et évaluent les fluctuations de l'opinion publique.
Les instituts de sondage sont nombreux et leur activité intense. Véritable manne financière, les sondages ont d'ailleurs constitué une part considérable des dépenses de l'Elysée durant le quinquennat. L'activité des instituts se déploie en premier lieu au niveau commercial. Et c'est à ce titre qu'elle est la plus lucrative. C'est en revanche, le volet politique qui assure la notoriété des instituts qui lui consacrent par conséquent une attention particulière.

sarko lettre
  
J'ai été sondé ! Mais...

A ma grande surprise, car c'était la première fois de ma vie, j'ai été récemment contacté pour un sondage IPSOS par téléphone. Je suppose que cette demande a abouti chez moi selon une méthode aléatoire puisque je ne fais partie d'aucun panel antérieurement sélectionné.
La correspondante au bout du fil m'a indiqué que cela nécessiterait une petite quinzaine de minutes. Outre mes intentions de vote, elle m'a précisé que, pour valider mes réponses, cette enquête comportait également et préalablement un questionnaire personnalisé détaillé et non anonyme. Autrement dit, on me demandait de fournir des éléments sur moi-même, ma famille, mes ressources, mes conditions de vie, et même mes goûts (sans me dire lesquels).
J'ai soupçonné là que, sous le couvert d'un sondage politique, la démarche était vraiment excessive sinon même intrusive car elle liait aussi une visée purement commerciale, les informations recueillies pouvant très bien ensuite être fournies ou vendues à des organismes publicitaires. Au bout d'une minute, j'ai donc refusé tout net d'aller plus loin dans la conversation.  

(Clic sur les images pour agrandir)
sondages 2
  
sondages 1

Deux sites intéressants à consulter :
http://www.observatoire-des-sondages.org/
http://www.sondages-en-france.fr/

"Sarkozy, sûrement pas !"
Le 5 avril, l'UMP tracte sur le marché de La Guérinière, quartier populaire de Caen


Le vote par procuration, mode d'emploi


Voir mes articles sur les sondages
dans la catégorie du blog "Sonder ou (se) tromper"
http://castronovo.canalblog.com/archives/r__sonder_ou__se__tromper/index.html

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5 avril 2012

Le 6 mai, Sarko ne mérite que le KO !

sarko projet france

Nicolas Sarkozy est déjà un ex-président mais lui se voit encore gagnant. Il paraît donc qu'il a un projet et qu'il doit l'annoncer ce jeudi ! Il serait temps en effet. Avec tout ce qu'on a vu pendant cinq ans, et même dix, que peut-il bien faire de neuf qu'on ne sache déjà ? Il va probablement tenter un dernier gros coup d'esbroufe. Comme d'habitude. J'ai envie de dire, je le dis, non merci.
En réalité, pendant ses jours comptés, il aura beau "plastronner, fanfaronner, claironner", comme a ironisé hier François Hollande, on le connaît trop, il ne pourra pas se refaire. Il suffit de se rappeler 2007 pour se rendre compte qu'il n'a jamais changé. Tout ce que l'on présageait est advenu. Seuls ceux qui ont voté pour lui voulaient y croire qui n'avaient pas perçu les illusions. Beaucoup en reviennent et c'est tant mieux. Vu ses piètres résultats, il ne mérite pas de doubler sa casse, si l'on peut dire.
Quoi qu'en exposent les divers sondages et leurs marges d'erreurs, Sarkozy et la droite vont devoir traverser la déprime de la défaite. C'est écrit. Une majorité de Français veut de la justice, du respect et de la dignité, toutes choses que Sarkozy a foulées aux pieds depuis trop longtemps. L'heure d'une conception républicaine de la présidence approche. Et tiens, soyons magnanimes, on ne souhaite même pas à ce sortant suffisant et insuffisant de finir comme Giscard sous les crachats.

Pour tracer un portrait de Nicolas Sarkozy...

blog titre entier
Deux extraits de mes articles de 2006 et 2007

"Sarkozy : les méchants et les gentils"
La démagogie est l'art de plaire au peuple. Le but est que le peuple nous veuille du bien (nous donne son suffrage). Ça ne signifie pas qu'on veuille du bien au peuple, bien au contraire. Cette argumentation est en grande partie fondée sur la peur de l'autre. Nous vivons dans une société de plus en plus individualiste. C'est chacun pour sa gueule, l'enfer c'est les autres. A partir de ce constat, il est très facile de jouer sur cette corde pour exprimer haut et fort ce que les gens veulent entendre.
Sarkozy est dangereux. Il a une véritable capacité à si bien maquiller ses véritables intentions. Non seulement elles en deviennent attractives, mais semblent comme expurgées de leur vraie nature et des menaces qu'elles font en réalité peser sur ceux-là mêmes qui, de bonne foi, se laissent séduire. Pourtant, la mécanique est toute simple, et c'est cette simplicité même qui rend le discours si redoutable, tellement efficace. Voyons comment cela fonctionne :
1. Il y a deux catégories de Français, c'est la base du discours de Sarkozy, opposer deux France, toujours, l'une, la France des "assistés", la mauvaise, fantasmée, qu'il faut stigmatiser, l'autre, la France qui travaille, la bonne, qu'il faut aider à prospérer ;
2. Vous faites partie des gentils, c'est la deuxième phase. L'auditoire doit être convaincu qu'il est dans le camp à qui l'on va faire du bien ;
3. Les uns (les méchants) mangent sur le dos des autres (les gentils). Tout ce qui ne va pas pour vous vient de l'existence de l'autre qui vous fait du mal ;
4. "Je n'accepte pas" les agissements des méchants (ils profitent de vous) : si je suis élu, je saurai être ferme (Sarkozy dit beaucoup qu'il "n'accepte pas" ; on remarquera qu'il prend bien garde de ne pas être plus précis) ;
5. "Je veux" privilégier les gentils (ils sont méritants) : il y aura des privilèges et c'est à vous que je les réserve, puisque vous faites partie du camp des gentils, je suis de votre côté, votez pour moi. CQFD.
Le raisonnement de Sarkozy est on ne peut plus évident. Pour chacun d'entre nous, le méchant c'est l'autre, c'est bien humain. Il suffit donc de déclamer avec force et emphase qu'on fera une politique favorisant les gentils et qu'on sera intraitable avec les méchants pour que tout le monde applaudisse. Cela revient à comprendre son discours de la façon suivante : "Je ferai une politique qui favorisera les uns et sera intraitable avec les autres".
Considérant alors que cet homme ne fait pas mystère de son attachement au libéralisme, considérant par ailleurs la politique que mène la droite depuis cinq ans, on peut aisément deviner qui sont en réalité "les uns" (les quelques-uns) et qui sont en réalité "les autres" (tous les autres). Derrière le discours, le fond des intentions : diminuer les charges des entreprises, diminuer les prestations sociales et mettre à mal notre régime de solidarité... ce qui pénalisera le plus grand nombre, contrairement à ce que cherche à nous faire croire Sarkozy.

"L'avenir appartient à ceux qui votent Sarkozy"
Le roi de la provocation et de l'agitation mentale n'a plus aucun tabou. Il dégaine sa haine ordinaire et sa science foireuse jusqu'à la nausée. Son crâne bas de plafond barbote dans la vase.
Ah ! Mes pauvres amis ! Enfin, c'est fait, nous allons gagner plus, en travaillant plus et plus longtemps. Nous pourrons faire toutes les heures supplémentaires que nous voulons. On aura même la chance de choisir de turbiner le dimanche. La télé, c'est tellement crétin ce jour-là.
Comme la grève sera bannie, plus personne ne sera pris en otage. Et nous n'aurons plus de retenue sur notre salaire. Il n'y a pas de petit gain. Nous n'aurons pas non plus besoin de RTT. A quoi ça sert de vouloir être en famille ou de se cultiver ? Nous n'y perdrons pas au change.
Notre mérite sera reconnu et fortement récompensé. Et que ceux qui ne trouvent pas de travail ne viennent pas se plaindre. C'est quand même bien leur faute, non ? Ils n'ont qu'à accepter n'importe quel petit boulot à durée déterminée qui les mettrait sur la bonne route, comme tout le monde. Et puis, rien n'interdira plus qu'ils alignent les larbineries l'une après l'autre jusqu'à la retraite.
Surtout, qu'ils ne comptent pas sur les allocations chômage, ça ne dure qu'un temps. S'ils refusent de bosser, ces profiteurs, le pire les attend. A la retraite, ils ne toucheront que des clopinettes.
Pour la santé, c'est beaucoup plus simple. S'ils ne peuvent plus se soigner, ils n'ont qu'à faire un effort, quoi ! Si ce n'est pas un scandale de tomber malade ! Il ne manquerait plus aussi qu'ils veuillent un logement, tiens. Ils n'ont qu'à dormir dans de gros cartons. Ou mieux, ils n'ont qu'à économiser pour louer une tente et puis en devenir propriétaire. La chose a été testée, ça marche.
Enfin, qu'ils n'aggravent pas leur cas. S'ils volent la moindre pomme, gare à eux. Ils seront embastillés, sans procès. En tôle, ils n'auront aucun contact avec des gens riches qui pourraient leur donner des conseils. Les friqués qui fraudent aux impôts ou qui s'en mettent plein les poches sur le dos des pue-la-sueur n'ont que du sursis si (et quand) ils se font pincer.
Quoi ? Vous bronchez ? Vous êtes contre tout ça ? Non, franchement, vous ne trouvez pas que vous êtes un peu rétrograde de gauche. Allez, allez, mettez-vous bien ça dans la tête : être moderne, c'est être pour la rupture. C'est ne plus confondre SDF et ISF. Que je n'aie pas à vous le répéter : l'avenir appartient à ceux qui votent Sarkozy.

Sarkozy et le syndrome d'hubris, la maladie du pouvoir

Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir : tels sont quelques-uns des symptômes d'une maladie mentale récemment répertoriée qui se développerait durant l'exercice du pouvoir. C'est le syndrome d'hubris. Il comprend 14 critères, dont, selon David Owen, son concepteur, ancien ministre travailliste britannique des affaires étrangères (1977-1979), il suffirait d'en remplir 3 ou 4 pour que le diagnostic puisse être posé.

(Clic sur l'image pour agrandir)
sarko hubris

Le vrai bilan de Sarkozy

logo lexpress
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/dossier-nicolas-sarkozy-le-vrai-bilan-2007-2012_1075283.html

Sarkozy insulté à la Réunion

Alors qu'il s'apprêtait à monter en voiture, il a décidé de rebrousser chemin pour serrer les mains des militants UMP présents. Bain de foule, poignées de main à la volée. Parmi elles, celle d'un jeune homme, qui profite de la proximité du président pour l'insulter : "Pauvre con, pauvre con, on va te faire la mort dans les urnes", hurle-t-il. Le candidat-président reste stoïque, s'éloigne tout en continuant de lancer des "merci merci" en saisissant les mains se tendant vers lui. Derrière lui, le jeune homme est interpellé. Il est aussitôt neutralisé par des policiers en civil qui l’ont vite relâché.

Un document exceptionnel diffusé en 2005

Des résistants parlent de la France et de l'idéal politique. Des vérités aussi vivaces qu'en 1944, aussi fortes que la Déclaration des droits de l'homme !


Humour : Mai 2012
sarko départ

Un jour de mai 2012, un vieux monsieur est assis sur un banc face à la grille du Coq du Palais de l'Elysée... Après quelques minutes, il se lève et va voir le Garde Républicain posté à l'entrée et lui demande :
- Bonjour monsieur, j'aimerais visiter l'Elysée et rencontrer le président Nicolas Sarkozy.
Le Garde Républicain lui répond :
- Monsieur Sarkozy n'est plus président et il n'habite plus ici.
Le vieux monsieur s'en va sans dire un mot... Le lendemain, le vieux monsieur est encore assis sur le banc... Il se lève, va voir le Garde Républicain et lui demande : 
- Je veux visiter l'Elysée et rencontrer le président Nicolas Sarkozy.
Le soldat lui dit :
- Monsieur Sarkozy n'est plus président et il n'habite plus ici...
Le vieux monsieur s'en va sans dire un mot... Pour une troisième journée consécutive, le vieux monsieur est assis sur le même banc et regarde toujours l'Elysée. Il se lève enfin et va voir le Garde Républicain et lui demande à nouveau :
- J'aimerais visiter l'Elysée et rencontrer le président Nicolas Sarkozy.
Le pauvre Garde Républicain ne sait plus trop quoi dire...
- Monsieur, ça fait 3 jours que vous me demandez de rencontrer Monsieur Sarkozy et ça fait 3 jours que je vous dis que Monsieur Sarkozy n'est plus président et qu'il n'habite plus ici... Est-ce qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas ?
- Non... Non..., dit le vieux monsieur, c'est juste que ça me fait tellement plaisir de vous l'entendre répéter...
Alors, le Garde Républicain s'est mis au garde-à-vous, l'a salué et lui a dit :
- A demain, monsieur.

15 mars 2012

François Hollande à Marseille, comme un air de mai 81

hollande marseille 14
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Deux heures à l'avance sur le parvis du Dôme de Marseille. Des milliers de gens en attente. Et un soleil méditerranéen qui embrase l'atmosphère à l'unisson. Puis, c'est le top départ pour envahir la grande salle. Et déjà de grosses dizaines d'affiches, de fanions et de drapeaux. Et des cornes de brume. Comme au stade. Il règne une ambiance fournaise des grands jours. 8.000 personnes sous la coupole du Dôme et 4.000 à l'extérieur.
Une impressionnante salle de presse avec plusieurs dizaines de journalistes et de reporters devant leurs ordinateurs. Des caméras et des micros partout. Pour les directs sur les chaînes de télé et de radio.
Marseille fait une ovation aux premiers intervenants. Christophe Malavoy dit son engagement et moque Gérard Depardieu. Deux pointures précèdent le moment fort du meeting, Michel Vauzelle et Jean-Marc Ayrault. Le public est bouillant.
Et c'est l'entrée triomphale de François Hollande, sous des acclamations à tout rompre au point qu'il peine à faire entendre sa voix. Il salue Marseille, la ville de tous les peuples et de toutes les couleurs. Il en connaît tous les besoins. Il parle aux Marseillais et aux Provençaux. Il leur adresse des messages de soutien.
Commence alors un discours enflammé de 100 minutes qui déroule les idées de son programme. Porté par l'enthousiasme de la foule, sa voix se casse un peu mais il tient bon. Il égrène sa conception de la République fondée sur l'éthique, la laïcité, l'humanisme. Il parle avec ses tripes. Mais pas de paroles haineuses. Rien que des paroles de respect et d'affection. Ça change d'un certain autre.
Une envie de vérité et de justice. Une envie de convaincre et de rassembler. Une envie d'en découdre pour le 22 avril et le 6 mai. Dans cette campagne électorale, quelque chose est en train d'advenir, un souffle libérateur et populaire, un parfum d'espérance. Comme un air de mai 81.
Voir l'homme qui marche vers l'Elysée me réjouit. Hier, je n'ai pas ménagé mes mains pour le faire savoir.  

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hollande marseille 14


Discours de Marseille le 14 mars par francoishollande

12 mars 2012

"Aidez-moi !" : Sarkozy a appris... à implorer

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Me croirez-vous cette fois encore ? Hier, je me suis re-re-forcé à regarder tout le meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte. J'ai choisi la chaîne parlementaire car il n'y a pas de publicités et c'est quand même plus sérieux que les chaînes dites d'info qui vous salissent l'écran avec des incrustations toujours bourrées de fautes rédigées par des illettrés.
Bon, ça c'est fait mais là n'est pas l'essentiel.
Je dis toujours à ceux qui ne vont pas ou jamais voter qu'ils perdent alors le droit d'ouvrir leur bouche pour critiquer. Pour ma part, je ne rate jamais un scrutin. Et c'est la raison pour laquelle je me gave d'informations. Autant savoir à quelle sauce on pourrait être mangé.  
Hier, donc, affluence gigantesque pour ce meeting, avec, ne chipotons pas plus, au moins un million de personnes, selon le modeste Jean-François Copé, dans une salle qui ne peut contenir qu'un maximum de 30.000 places assises et 10.000 debout, selon les chiffres de la police du modéré Claude Guéant.
On se serait cru à l'une de ces facétieuses assemblées générales d'actionnaires d'entreprises du CAC 40 qui votent les yeux fermés pour l'augmentation des revenus et des bonus de leurs dirigeants dont ils n'ont pas encore découvert le hold-up, Nicolas Sarkozy étant bien le seul à s'en être comiquement étonné il y a à peine quelques jours.
Aux premiers rangs, juste à portée de l'estrade, les caméras estampillées UMP ont régalé les téléspectateurs d'une enfilade de têtes (trop) connues parmi lesquelles un chanteur laï-laï-laï, un acteur menhirien, une guitariste susurreuse et l'épouse reconnaissante d'un ex-président condamné.
Avant le discours du principal orateur, l'organisation avait poussé sur la scène quelques soutiens exemplaires du candidat. Et d'abord, les trois rebelles en carton qui ont ravalé leurs bombes pour regagner la niche à coups de laisse, Christine Boutin, Hervé Morin et Frédéric Nihous, suivis par un condamné bordelais, Alain Juppé.
Un grand moment fut celui de l'homme qui tique du visage autant que son maître, qui lui écrit des discours, qu'on voit tout le temps à la télé et qui pète les plombs quand on n'est pas d'accord avec lui, le rampant Henri Guaino. Le gag du jour lui revient. Déjà discrédité en voulant jouer les Malraux des hommages aux morts, il commit un lapsus linguae d'une force coluchienne, confondant l'usine Photowatt avec Photoshop. Nul doute qu'il pourra maintenant s'enorgueillir enfin d'une postérité bien méritée qui fera le bonheur des bêtisiers de fin d'année pendant un siècle.
Ce dimanche, l'élément de langage à l'ordre du jour était le rassemblement de la famille droitière. Et pas mal extrême droitière. Bon, il manquait bien un Jean-Louis Borloo pas encore remis de ses prétentions fracassées et une Rama Yade pas invitée à cause du déclenchement récent de son neurone de lucidité.
Oublions les fantômes, ils finissent toujours par revenir. Sous les lumières très tricolores du cercle blanc central, on a vu défiler les trois meilleurs amis du monde, les ambitieux Jean-François Copé, Alain Juppé et François Fillon qui se haïssent au carré et qui s'entredéchireront encore plus au lendemain de la raclée du 6 mai pour prendre la place du chef.
Enfin, est apparu le matamore, qui cette fois n'aurait pas changé mais aurait appris et compris, nous a-t-il répété. Dur à croire. Pas la peine de raconter le reste tout en haine et invectives, oui, tout ça pour ça, vous le trouverez dans la presse.
Dans tout ce bla-bla, il y a eu deux petits joyaux quand même. Nicolas Sarkozy a commencé son discours avec un nostalgique "Je me souviens de ce mois de mai où les Français m'ont choisi". Il l'a conclu en lançant ce misérable appel au secours : "J'ai besoin de vous ! Aidez-moi !" sous-entendant sans doute "sinon je me souviendrai de ce mois de mai où les Français ne m'auront pas choisi".
Quant à moi, dimanche prochain, j'irai sûrement humer un air moins rance. 

sarko villepinte chimulus

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sarko villepinte

sarko villepinte baudry 2

sarko impasse sarkozy

8 mars 2012

Sarkozy dans la tempête, Hollande dans la conquête

sarko pinocchio

L'artillerie lourde est de sortie. La campagne électorale est lancée, rythmée par le matraquage de sondages quotidiens. Dans 59 jours, la France aura son nouveau président de la République.
Les candidats sont partout, dans les médias, dans les meetings et sur le terrain. Mais il n'est pas toujours aisé de trier le vrai du faux dans leurs déclarations. Les coups d'esbroufe ne sont jamais loin. La vigilance est donc de mise pour qui veut se faire l'idée la plus juste sur les propositions et les actes.
Pour le sortant Nicolas Sarkozy, c'est l'heure tragique du bilan. Pour le postulant François Hollande, c'est le temps attendu de la conquête. Pour les autres candidats, c'est le moment espéré d'un score honorable ou redouté d'un score minable.
En l'état des tendances actuelles, il semble bien se profiler un duel final classique droite gauche. Mais à ce stade, rien n'est encore joué, une élection présidentielle réservant souvent son lot de surprises imprévisibles.
Sans mystère, ce blog se veut résolument de gauche et n'a jamais revendiqué une fausse neutralité. Aujourd'hui encore, l'auteur propose d'aller jeter un œil sur des éléments concernant le quinquennat finissant, des éléments qui peuvent avoir leur importance pour cerner les enjeux de l'élection. Ensuite, à chacun le soin de se forger son propre jugement sur ce qu'il conviendrait d'en déduire.

(Clic sur les images pour agrandir)
PS bilan sarko dettes part 1PS bilan sarko dettes part 2

D'autres infographies tout aussi intéressantes
et notamment celle sur "5 ans de scandales" :
http://www.parti-socialiste.fr/riposte/infographies

Le bilan de Nicolas Sarkozy vu par L'Express :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/dossier-nicolas-sarkozy-le-vrai-bilan-2007-2012_1075283.html

sarko pole emploi
 

5 mars 2012

Nicolas Sarkozy candidat du peuple vu par "Groland"

 hollande sarko

Comment un président des riches peut-il se muer en candidat du peuple sans en avoir l'air ? Nicolas Sarkozy tente de le faire croire en simulant un mode de vie qui aurait été sa marque de fabrique sans qu'on ne s'en aperçoive.
Pour en démontrer toute l'inanité, plutôt que mille discours, rien ne vaut une bonne parodie. Groland, summum des farces et attrapes, s'est mis en quatre pour faire œuvre utile de pédagogie (voir la vidéo).
Alors, rions de bon cœur mais en nous posant les bonnes questions.
Après ça, restera-t-il encore des crédules dans la salle ?

 sarko hollande le pre

sarko forte

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