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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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18 mai 2010

Dossiers aixois (6 bis) : Une gestion en demi-tours...

CD9
(Clic sur l'image pour agrandir)
Les différents tracés du CD9
(Infographie publiée par La Provence)

Suite et fin de l'article d'hier sur les déplacements

La RD9
Cet axe stratégique entre Aix et Vitrolles connaît peut-être ses derniers soubresauts. Il a fallu quinze ans pour sa mise à deux fois deux voies mais il subsiste un dernier obstacle. Comment traiter le tronçon de 3km qui n'est qu'à deux fois une voie ? Objet de nombreuses propositions, le tracé a suscité autant de contestations qui ont considérablement retardé son aménagement.
En 2004 et 2006, la CPA et la Ville d'Aix dirigées par Maryse Joissains s'étaient prononcés pour le tracé Nord. Il y a trois semaines, virage et demi-tour, c'est le nouveau projet au Sud d'un coût 53M€, soumis à l'enquête publique et présenté par le Conseil général, qui a finalement été adopté par Maryse Joissains et une grande majorité des élus. Est-ce pour autant la fin des péripéties ? Il faut l'espérer, sinon la livraison à la date de fin 2014 ou début 2015 pourrait subir de nouveaux retards.
Le syndicat mixte des transports
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône a lancé l'initiative de la création d'un syndicat mixte des transports. L'idée est de permettre une offre homogène et cohérente à l'échelle du département. Pour l'usager, cela signifie, par exemple, un titre de transport unique valable sur l'ensemble des réseaux avec harmonisation des tarifs.
Enfin, pourrait-on s'exclamer. Par comparaison, dans le Rhône et l'agglomération lyonnaise, cela existe depuis 1986. Très vite, la proposition du CG13 a fait l'unanimité. A l'exception d'Aix et de la CPA, Maryse Joissains prétextant qu'elle refuserait de renflouer les caisses des villes déficitaires. L'argument ne tient pas la route une seconde, si l'on peut dire, car c'est ce même processus qui régit les transports de la CPA et personne ne semble s'en plaindre. Revirement, il y a peu, Maryse Joissains a fini par adhérer à la démarche. Voilà encore une perte de temps et une tergiversation dont nous aurions pu nous passer.
La circulation urbaine
Conséquence dramatique des inconséquences politiques, la circulation à l'intérieur de la ville et à ses portes tourne au casse-tête permanent. Il n'est pas question ici de ne pas reconnaître des évolutions positives dans le domaine des transports en commun ou de la création de parcs relais. Il s'agit de constater les engorgements et les thromboses qui se produisent quotidiennement à toutes les entrées et sorties de ville.
Le Nord est quasiment infréquentable. L'Ouest est un véritable piège. Le Sud est en état d'arrêt cardiaque. L'Est constitue un cauchemar. Dans ce dernier secteur, ce qui a été récemment annoncé par Maryse Joissains porte sur un schéma de retouches qui risquent malheureusement d'alourdir un peu plus la circulation, ce qui a rendus dubitatifs certains riverains. Quand au quartier de Pont de l'Arc, la saturation actuelle deviendra définitivement blocage si le projet d'implantation de la polyclinique devait voir le jour.
                   Voir les cinq premiers dossiers aux dates des 16 au 23 avril.

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17 mai 2010

Dossiers aixois (6) : Des déplacements... en zigzag

plan_aillane
(Clic sur l'image pour agrandir)
Le projet du pôle d'échanges du Plan d'Aillane
(Infographie publiée par La Provence)

La question des déplacements n'est pas qu'une affaire aixo-aixoise. Elle concerne inévitablement aussi le périmètre de la communauté d'agglomération. Mais ce n'est pas tout. La mobilité est un enjeu qui va bien au-delà, s'étendant au département, à la région et aux échanges plus distants encore.
On le sait, la loi a conféré au niveau local le pouvoir d'établir et d'appliquer un plan de déplacements urbains. Le PDU de la CPA adopté en 2005 a été invalidé en 2008 par le tribunal administratif de Marseille. A ce jour, aucun nouveau projet n'a été présenté. La situation est donc délicate, malgré les nombreuses études effectuées qui ont déjà fourni quantité d'informations capitales.
C'est à partir de ce diagnostic qu'intervient ensuite la décision politique fondée sur les choix de l'équipe en place. Or, ces choix sont déterminants car ils auront des répercussions pour de longues années sur l'évolution et la transformation des déplacements.
Face à l'absence de document de référence, la CPA et la Ville d'Aix sont contraints d'examiner et de traiter tout changement de façon incomplète. Sans même revenir sur l'impérieuse nécessité de croiser la politique des déplacements avec celle du développement du territoire grâce à son outil indispensable qu'est le Plan local d'urbanisme, toujours pas finalisé ni entériné à Aix en violation de la loi votée en 2000, il est aisé de comprendre que, pour pouvoir agir efficacement, une vision globale pertinente s'impose dans ces domaines. 
Cela veut-il dire que rien ne se fait ? Evidemment non.
Mais l'écueil est que chaque projet partiel présenté par Maryse Joissains a toujours un temps de retard. Et l'on voit sa position changer au gré des événements. Cela entraîne des modifications qui remettent en cause une première décision, qui reviennent en arrière ou poussent finalement à des alignements rejetés jusque là.
Nous n'aborderons pas ici, mais il faut les signaler, les coûts, ou plutôt les surcoûts, de ces changements de cap.
Quelques exemples significatifs de projets concernés.
La gare routière
Le projet "vendu" en 2007 à la veille de l'élection municipale était présenté comme le nec plus ultra du genre. Son coût était évalué à 32M€ et la mise en service effective annoncée pour 2011. Deux élections après, le projet est de nouveau en débat, pour un cahier des charges revu à la baisse et une dépense prévisionnelle ramenée à 22M€. La fin de chantier est annoncée pour décembre 2012, si tout va bien. Une seconde phase est prévue ultérieurement pour la liaison piétonne entre la gare routière et la gare ferroviaire.
Le Plan d'Aillane
Cette réduction du projet pharaonique de gare routière est maintenant mise en avant comme étant indissociablement liée à la réalisation de la gare du Plan d'Aillane proche des zones d'activités des Milles et de la Duranne. Pourtant, il a fallu attendre une seconde élection municipale pour intégrer ce projet souhaité et défendu unanimement par les associations et toutes les listes municipales, sauf celle de Maryse Joissains. Mieux vaut tard que jamais… Ce pôle d'échange, plus facile à concrétiser que sa grande sœur, devrait être opérationnel fin 2011 pour un coût estimé à 7M€. A voir...
                                                            La suite de cet article demain…
            Voir les cinq premiers dossiers aux dates des 16 au 23 avril.

10 mai 2010

Réforme des collectivités : Les maires en résistance

Comment vote Maryse Joissains
joissains_vote_reforme_collectivites

Toucher aux institutions nuit gravement à la République. Mieux vaut réfléchir avant. Or, le Parlement a déjà adopté la loi sur le regroupement des Conseils régionaux et généraux qui sera applicable en 2014. Et, d'ici l'été, les parlementaires devront avoir examiné les trois autres projets sur la réforme des collectivités territoriales.
Ça grince de toutes parts. Les contestations ne sont pas le seul fait de la gauche. Les élections régionales passées, de nombreux élus de droite et sans étiquette s'élèvent aussi ouvertement contre l'esprit de ces changements.
Sans détailler ici toutes les dispositions prévues, il en est un certain nombre qui fâchent plus particulièrement les maires. Déjà, le 25 février, des centaines d'entre eux étaient allés manifester devant l'Assemblée nationale pour signifier leur refus d'une réforme qui réduirait à peau de chagrin les compétences des communes, notamment celles liées à la maîtrise de l'urbanisme communal et à la fixation de l'imposition locale.
Au sein de la Communauté du Pays d'Aix, dès janvier, une vingtaine de maires avaient signé une pétition pour s'insurger contre le risque de disparition des communes. En avril, en tout, ce sont désormais 31 maires sur les 34 que compte la CPA qui font bloc pour s'opposer à la réforme.
Elus de terrain, ils savent de quoi ils parlent. "Avec une participation de plus de 80% aux élections municipales, nous estimons avoir une légitimité suffisante pour exprimer au nom de nos populations nos opinions sur la réforme territoriale". Ils craignent de voir disparaître leurs compétences, "celles-là mêmes qui garantissent une politique de proximité".
Dans une lettre adressée au président de la République et aux parlementaires, ils ont clairement indiqué qu'ils ne se laisseraient pas faire. A leurs yeux, la création de "métroples" qui les priveraient de leurs pouvoirs de maires est un gros point d'achoppement de la réforme. Ils estiment que les structures intercommunales ont déjà pour objectif de jouer un rôle d'entités efficaces.
Sur ce point, avec l'idée de ne pas laisser la CPA se faire dévorer par Marseille, Maryse Joissains a déclaré aller dans le même sens : “La solution de la métropole se traduira par la création d’une structure imposante et lointaine, dépossédant les communes et affaiblissant le lien de proximité”.
Pourtant, sa position risque de ne pas être facile à tenir en tant que députée. En effet, comment pourra-t-elle faire la part des choses puisqu'elle a déjà voté pour le premier texte de loi sur la concomitance du renouvellement des conseils régionaux et généraux, qui, selon le gouvernement, présente un ensemble cohérent avec les trois autres lois de la réforme ?
Plus globalement, il y a de quoi être inquiet. Car si cette loi sur les collectivités territoriales est du même acabit que celles sur les "réformes" de la carte judiciaire, du lycée à la carte, du rapprochement police-gendarmerie ou de la taxe carbone, pour ne citer que les plus emblématiques, le risque est grand d'assister à une nouvelle calamité.

La réforme vue par le gouvernement
(Clic sur l'image pour agrandir)
loi_collectivites_territoriales

5 mai 2010

Avenue Brossolette : Un p'tit coup de blanc de trop ?

Brossolette_amenagement_26
(Clic sur l'image pour agrandir) (Photo perso LAC)

En octobre dernier, un lecteur m'avait signalé quelques bizarreries au sujet de l'aménagement de l'avenue Pierre Brossolette. J'en avais fait un article qu'on pourra relire par le lien ci-dessous. Entre autres observations, il s'étonnait de l'étroitesse de la voie descendante et des difficultés qu'avaient les bus pour en négocier l'accès au niveau du rond-point Anouar El Sadate, là où se trouvent la gare routière et la station de taxis accolée à l'hôpital Montperrin.
Il y a quelques jours, le même fidèle lecteur, que je remercie pour sa ténacité, me rapportait qu'il y avait du nouveau. On venait de peinturlurer la chaussée d'un étrange tracé censé faciliter la manœuvre des bus.
Je me suis rendu sur place, appareil de photo en main. Ce lecteur avait raison. Un tagueur n'aurait pas moins bien saboté la modification.
Qu'a-t-il bien pu passer par la tête au responsable de ce changement et quel type de traceur a-t-on utilisé pour obtenir pareil désastreux effet ? On a effacé un morceau de ligne blanche et on a matérialisé une ligne oblique ce qu'il y a de plus brusque pour élargir l'entrée à la voie descendante sur à peine dix mètres.
En admettant que cela soit efficace, que se passe-t-il maintenant pour les véhicules de la voie centrale montante ? A quelques tours de roue du rond-point, ils sont soudain contraints de donner un coup de volant pour se rabattre sans crier gare (vous ne l'auriez pas fait, vous, ce jeu de mot ?) sur la voie de droite réservée au bus.
Je dis "soudain" car aucune flèche ne pré-annonce ou n'annonce ce changement brutal de direction qui réduit deux voies à une seule. Et ce n'est pas le panneau de fin de voie pour bus qui pourra les en avertir vu qu'il sera forcément aperçu trop tard. Heureux ceux qui auront fait un bon stage... de slalom.
Dans ce périmètre insensé de l'avenue Brossolette, en compensation, on aura au moins comblé les piétons : on a enfin supprimé aussi le stationnement du trottoir ouest de l'avenue.

"Avenue Brossolette : Des couloirs sans bon sens" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/10/14/15427895.html

Il y a pire ! Peut-être à cause d'un gros coup de blanc de trop…
(Merci à AD pour son envoi)
pot_de_depart

30 avril 2010

Salord, consul honoraire des Comores, limogé

comores

(Clic sur l'image pour agrandir)

La décision paraît rocambolesque mais elle n'en est pas moins réelle. Stéphane Salord, consul honoraire des Comores à Marseille depuis mai 2008, a été limogé il y a quelques jours.
Lors de sa nomination, une majorité des Comoriens de Marseille avaient persisté à réclamer un consul général de plein exercice et non un consul honoraire pour une communauté qui compte environ 70.000 personnes. Malgré cela, pour assurer sa mission, Salord s'était installé dans des locaux municipaux attribués par Jean-Claude Gaudin dans le 14ème arrondissement.
La nomination de Salord ne plaisait pas à tout le monde du fait qu'il est français et n'a aucune attache comorienne. Autre sujet de mécontentement, son appartenance à l'UMP qui, pour certains, ne lui conférait pas la neutralité nécessaire.
Lors de son arrivée, les avis étaient partagés. A l'annonce de son départ, certains des opposants se réjouissent tout en tempérant leurs réactions face à la situation politique agitée qui secoue les Comores.
En effet, ce limogeage intervient dans un climat de crise plutôt effervescent. Les élections générales étaient programmées le 26 mai, mais le président a fait voter, malgré le boycott de l'opposition, un prolongement d'un an de son mandat de quatre ans arrivé théoriquement à échéance cette année, de sorte que l'élection présidentielle ne se déroulera pas avant 2011.
C'est donc dans ce contexte de controverse, même si ceci n'explique pas cela, que survient l'éviction de Salord.
Beaucoup s'accordent à dire que les dirigeants comoriens, notamment le ministre des affaires étrangères, s'évertuent à pratiquer un système un peu intéressé quant à leurs représentations officielles à l'extérieur et bien sûr en France.
On relate que leur préoccupation est de nommer des proches du pouvoir pour mieux contrôler la communauté comorienne et au passage mettre aussi la main sur la caisse.  
Certains sites internet évoquent par exemple le fait que les autorités comoriennes n'agiraient que par appât de l'argent en tentant de se faire payer des frais divers (style grande vie) par les ambassades et les consulats lors de leurs déplacements en métropole. 
Lorsqu'un des collaborateurs du susdit ministre, et en son nom, a voulu imposer au consulat de Marseille une prise en charge financière de son voyage, le consulat n'a pas acquiescé. D'où vraisemblabement le renvoi de Salord qui sera remplacé par un conseiller de l'ambassade des Comores à Paris, qui aura tout loisir d'aller voir si par hasard il n'y a pas un peu de monnaie au fond d'un coffre.

Le limogeage de Salord sur les sites internet : 
http://mirontsyahcrm.skyrock.com/2848198090-L-affaire-du-consulat-comorien-de-marseille-vire-a-la-controverse.html
http://umbeli.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/04/26/les-raisons-obscures-d-un-limogeage.html

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28 avril 2010

Vauzelle va taper les élus absents au portefeuille

On a appris par La Provence d'hier que Michel Vauzelle allait proposer l'application de sanctions pour les élus qui manqueraient à leurs obligations de présence aux travaux du Conseil régional. Pour être plus précis, toute absence non justifiée d'une demi-journée en séance plénière sera pénalisée et l'élu se verra retirer 15% de son indemnité mensuelle. Si l'absence dure la jounée, la retenue sera de 30%. La sanction s'appliquera aussi pour les membres de la commission permanente, aux mêmes tarifs. 
Le premier cas concerne la totalité des élus, soit 123, le second 62. Toutefois, les retenues sont plafonnées, elles ne pourront jamais dépasser 50%. Même si ces mesures ne sont pas encore assez dissuasives, c'est quand même un bon début. Comme je l'ai précisé dans mon précédent article, les choses commencent aussi à bouger depuis décembre à l'Assemblée nationale. 
Les langues fourchues, dont je ne suis pas (je sais, j'aurai du mal à convaincre tout le monde), diront que les indemnités des élus, en particulier celles des élus cumulards (non, je ne citerai personne, nous avons les mêmes noms à l'esprit !), peuvent bien supporter quelques euros en moins sans trop en souffrir.

vauzelle_absences_assemblee 

Ce qui est saugrenu dans l'initiative de Michel Vauzelle, que je ne déteste pas, c'est qu'il est à la fois président du Conseil régional et député.
Et savez-vous ce qu'on découvre sur le site de l'Assemblée ? En décembre, Vauzelle a fait l'objet d'une retenue de 353€ pour… pour… pour n'avoir participé à aucune des trois réunions de la commission des affaires étrangères dont il est membre et qui est composée de 73 députés.
Le règlement n'autorise que deux absences par mois. A partir de la troisième, il y a sanction. Dans le cas de Vauzelle, en décembre, c'est le pompon. Il n'a pas mis une seule fois les pieds à l'Assemblée, ni pour les travaux en commission, ni pour rien d'autre. Totalement absent pendant un mois.
Bon, et maintenant, que souhaiter ? Ben, que toutes les collectivités territoriales adoptent des retenues (plus sévères quand même), ce qui est sans doute encore la meilleure façon de réduire quelques impostures. 

26 avril 2010

La députée Joissains est-elle enfin à la hauteur ?

La suite des dossiers aixois sera publiée dans les prochains jours. Faisons un intermède qui ne manque pas de sel non plus. Regardons, un an après, où en sont l'assiduité et l'activité de Maryse Joissains en tant que députée. On peut tout savoir grâce à un site internet qui nous renseigne extrêmement bien sur le travail de chaque député. 
J'ai sélectionné quelques informations que je reproduis ici dans une forme condensée. On pourra prendre connaissance de divers résultats et aller vérifier par les liens placés en fin d'article. Je laisse à chacun le soin de se forger une opinion sur la façon dont Maryse Joissains remplit sa fonction de députée et sur le sens de ses votes. Et tant qu'on y est, on pourra aussi aller jeter un coup d'œil au bilan de Sophie Joissans en cliquant sur le lien final (filial ?), puis sur les rubriques qui détaillent les activités de la sénatrice.

Les activités de la députée Joissains
(Clic sur l'image pour agrandir)
joissains_activites

Retenues pour absences en commissionsallocs_familiales

Le nouveau règlement intérieur de l'Assemblée nationale qui prévoit des sanctions financières a été adopté en juin 2009 mais il n'a commencé à être appliqué qu'en décembre. Dorénavant, au-delà de 2 absences par mois dans sa commission permanente, un député peut se voir retirer 25% de ses indemnités de fonction par absence supplémentaire, soit 353€ par absence supplémentaire.

Une sélection des votes de Joissains
(Clic sur l'image pour agrandir)
joissains_votes_lois

Rappelons que les projets de lois sont d'origine gouvernementale tandis que les propositions sont présentées par les députés. Voici une liste non exhaustive des choix de Maryse Joissains depuis mars 2009 qui en disent assez sur ses prises de position politique. On pourra aussi s'interroger sur le sens de ses "non votes" (absence au moment du scrutin, désintérêt, désaccord, refus de choisir ou ruse ?).

Le site "Nos députés" :
http://www.nosdeputes.fr/maryse-joissains-masini
http://www.nosdeputes.fr/

Le site personnel de Joissains piraté
(Clic sur l'image pour agrandir)
Impossible de consulter le site personnel de Maryse Joissains.
En cliquant, on découvre un message qui renvoie à l'Assemblée nationale.
joissains_piratage
http://www.marysejoissains.com/
  

Un article intéressant sur les privilèges des cumulards :
http://www.rue89.com/2010/04/23/en-france-les-privileges-des-cumulards-ne-font-pas-scandale-148652
 

  Mes deux articles d'avril 2009 sur le même sujet :
"Joissains, députée fantôme" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/04/20/13446196.html
"Parlementaires absents, de vraies fausses sanctions" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/04/22/13469799.html

Quel est le bilan de Sophie Joissains ?
http://www.senat.fr/senfic/joissains_sophie08044w.html

23 avril 2010

Dossiers aixois (5) : Beisson Corsy, où en est l'Anru ?

logo_anruAvec un prix du foncier élevé, une rareté de construction de logements sociaux publics et des quartiers périphériques enfermés sur eux-mêmes, Aix est une ville segmentée qui aura bien du mal à recoudre les morceaux. Emblématiques de ces coupures économiques et sociales, les quartiers Beisson et Corsy en vivent les conséquences. J'ai longuement rapporté ici (voir la rubrique Beisson Corsy, colonne à droite du blog) les convulsions qui ont marqué et marquent encore le projet de rénovation qui devait s'inscrire dans le cadre du plan ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine).

(Clic sur l'image pour agrandir)
Le résumé fait par La Provence le 22 mai 2009anru_saga_la_provence_22_mai_2009

La dernière mouture du projet date de novembre dernier, une mouture revue à la baisse du fait du désengagement de l'Etat et donc contraire à ses promesses et à ses engagements fondant le Plan Banlieues. Ce qui avait été estimé globalement à 92M€ est tombé à 57M€ puis est remonté à 69M€ (source : "Aix en dialogue", janvier-février 2010), incluant les financements des collectivités territoriales mais seulement 10M€ demandés à l'Etat. Le magazine municipal affirme que les 69Me sont débloqués. Or, au 1er avril, sur le site internet de l'ANRU (voir en fin d'article), le projet n'apparaît pas dans la liste des contrats signés.
Que contient ce dernier projet ? Il est question de 115 démolitions dans les deux quartiers, une réorganisation des commerces, la construction d'une médiathèque de 800m² et d'équipements de proximité et de nouveaux logements, 30 à Beisson et 113 à Corsy. L'opération prévoit également la construction de 70 logements en dehors de ces deux quartiers.
A l'heure actuelle, on ne sait rien sur la décision de l'Etat d'attribuer les 10M€. Lors de leur visite à Aix en novembre dernier, les représentants de l'Etat ont évoqué l'aumone de 2M€. On est donc loin du compte. D'autant que ce n'est qu'à partir de cette officialisation que les collectivités pourront valablement se positionner comme partenaires financiers de l'opération, en proportion de la mise de base de l'Etat. Si cette mise se situe à un niveau plancher, l'évaluation à 69M€ même confirmée risque fort d'en prendre un coup.
Pour ce qui concerne les réhabilitations de l'existant, 597 logements à Beisson et 393 à Corsy, plusieurs bailleurs sociaux sont aussi sollicités pour mettre la main à la poche.
Lors du vote du projet initial en 2005, la date d'achèvement avait été fixée à 2014, une date que la mairie reprend aussi pour le dernier projet. C'est aller un peu vite en besogne car il sera difficile de rattraper le gros retard même si l'ampleur du projet est moindre. Il faudra également s'assurer qu'aucun autre recul politique n'intervienne d'ici là qui sabrerait encore la cagnotte. Au mieux, il faut plutôt tabler sur six ou sept ans pour aboutir. Un mal qu'il faudra prendre en patience car, d'ici là, nous aurons traversé une présidentielle et des législatives en 2012 et des municipales en 2014 (à moins que…).
Ah, au fait, comment s'appelait déjà le plan national ? "Espoir banlieues", c'est c'la, oui !

(Clic sur les images pour agrandir)
Ce qu'en disait Le Canard enchaîné le 31 mars 2010…
canard_ghettos_banlieues_31
Liste des contrats signés en PACA au 1er avril 2010
(source : site ANRU)
anru_programmes_paca

A suivre…

22 avril 2010

Dossiers aixois (4) : Des plans... toujours en plan

Penchons-nous cette fois sur trois domaines qui sont en quelque sorte d'importants marqueurs dans ce qui fonde l'empreinte de notre cité. Que trouve-t-on dans les cartons pour renforcer la justice, l'éducation et la culture ? 
Certains projets, bien que vitaux et annoncés pourtant depuis belle lurette, restent pour l'instant en plan et ne sont donc pas près de voir le jour. C'est le cas de la cité judiciaire du boulevard Carnot (Etat) et du collège de Luynes (Conseil général). Le troisième concerne la construction d'un nouveau Conservatoire de musique (Ville d'Aix). 
Le premier pourrait être mis en service au mieux vers 2015, le deuxième en 2014 et le dernier en 2013. Examinons cela.

tribunal_aix
Le Tribunal de grande instance, boulevard Carnot

La cité judiciaire du boulevard Carnot
On parle de la rénovation du site du boulevard Carnot depuis de très longues années (trois ministres successifs l'avaient promis). Pour qui a eu un jour à mettre les pieds dans les locaux du tribunal d'instance d'Aix, il es t patent que  la vision apocalyptique des lieux crée instantanément un effet de repoussoir. Comment rendre la justice dans de telles conditions ?
Une éclaircie était apparue en 2006 avec l'annonce par l'Etat d'une restructuration et d'une expansion du site actuel. Fin 2007, on nous avait même présenté une maquette qui faisait rêver. Mais justement, ce n'était qu'un rêve.
La ministre de la justice que vous savez avait juré que le projet allait se faire. Puis, elle l'avait déprogrammé avant d'annoncer qu'il verrait le jour mais sous une forme révisée à la baisse. La Ville d'Aix avait malgré tout déjà envisagé de déménager certains services au Jas-de-Bouffan dans des locaux secondaires qui ont été spécialement conçus pour les accueillir en attente des travaux en centre ville.
Et maintenant ? On en est encore là car il va falloir revoir entièrement le projet. La situation provisoire va donc s'éterniser entre deux sites éclatés avec toutes les conséquences que l'on imagine. La question qui tue : combien de changements de ministres faudra-t-il encore ajouter pour avoir le nouveau tribunal ?
Le collège de Luynes
Le projet de construction du collège relève de la compétence du Conseil général. L'établissement, situé à côté du Lycée international Georges Duby, devrait donc ouvrir onze ans après son annonce en 2003. En 2008, il a été remis en cause et le doute planait sur sa construction.
Le projet maintenant officialisé permettra aux lycéens des quartiers Sud et plus particulièrement à ceux du secteur de Luynes d'étudier plus près de chez eux, leur évitant les longs trajets actuels pour rejoindre les établissements du Jas-de-Bouffan et de centre ville au sens large. Réjouissons-nous de cette confirmation. Il n'est jamais trop tard pour bien faire, n'est-ce pas ?
Le Conservatoire de musique à Sextius-Mirabeau
Nous en avons déjà parlé ici même il y a quelques jours. La municipalité envisage de construire un nouveau Conservatoire de musique au cœur de Sextius-Mirabeau. L'idée n'est bien sûr pas saugrenue de doter cette structure de locaux adaptés à ses multiples vocations et de renforcer le pôle culturel déjà existant autour de la Cité du livre.
En fait, ce qui pose problème, c'est la vente de l'Hôtel Caumont, classé monument historique depuis 1990, qui abrite le Conservatoire Darius Milhaud depuis 45 ans.
La Ville compte tirer partie de cette vente pour financer une part du coût du nouvel établissement auquel s'ajouteraient des aides de l'Etat et des Conseils régional et général, si ces derniers se laissent convaincre, ce qui est plus qu'hypothétique. 
Cela faisant, l'Hôtel Caumont serait cédé au privé par une opération à caractère commercial. L'argument de la municipalité est de dire que cela n'entraînera pas de hausse de la fiscalité. Oui, peut-être , mais à quel prix si ont peut dire ? Celui de la dilapidation du patrimoine public ! A mes yeux, je le proclame tout net, agir ainsi constitue par conséquent une faute politique grave.
                                                                                            A suivre…

20 avril 2010

Dossiers aixois (3) : Des projets mal lotis

Aujourd'hui, trois ou quatre cas qui illustrent bien les méthodes plutôt débridées de la municipalité quand il s'agit de parachuter des projets au coup par coup sans avoir préalablement mené à bien le Plan local d'urbanisme.

sainte_victoire_vue_depuis_le_terrain_des_peintres
Sainte-Victoire vue depuis le Terrain des peintres

Le Terrain des peintres de Cézanne
Les Aixois amoureux du patrimoine, mais aussi les touristes qui visitent notre ville pour son histoire architecturale et culturelle, connaissent le belvédère dit "Le Terrain des Peintres", situé aux Lauves à proximité du chemin de la Marguerite, à partir duquel Paul Cézanne peignit 28 toiles représentant Sainte-Victoire.
Depuis 1998, dix plaques de lave émaillée reproduisent les divers tableaux de la montagne. Dans les années 80, une bataille s'engagea lors de la création du lotissement de la Marguerite. Ce n'est que grâce à la ténacité de plusieurs associations que le site cézannien fut préservé et inscrit dans la procédure de ZPPAUP (
Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager) du secteur Nord de la ville.
Aujourd'hui, le projet d'agrandissement de la maison de retraite du coin risque de porter un coup fatal à la vue actuellement dégagée pour admirer Sainte-Victoire. Des riverains critiquent, entre autres récriminations, la hauteur du bâtiment à édifier qui pourrait altérer la perspective existante. Des voies de recours seront vraisemblablement mises en œuvre pour contrer toute atteinte au caractère patrimonial du site.
Le chemin des Fusains à Puyricard
Encore un coup isolé hors toute vision d'ensemble d'un Plan local d'urbanisme inexistant à Aix. La municipalité veut modifier le Plan d'occupation des sols au chemin des Fusains à Puyricard pour rendre constructibles deux parcelles de 5 hectares. Il se trouve que cette superficie se compose actuellement d'un champ et d'un espace vert planté d'arbres centenaires.
L'opposition a relevé toutes les incohérences de ce dossier : zone inondable, nuisances par nouvel afflux de circulation… Aveu ou incompétence de Maryse Joissains : "C'est un dossier que j'ai mal suivi, il faudrait un mois de délai supplémentaire". Elle a retiré la délibération de l'ordre du jour du conseil municipal. Attention, elle risque de revenir par la fenêtre…
La campagne du quartier Valcros
Autre sujet brûlant, un vaste projet d'urbanisation en pleine campagne préservée sur le plateau Valcros, ancien oppidum romain. La mairie ne communique pas beaucoup sur ses véritables intentions. Ce qui inquiète les riverains et de nombreuses associations qui se mobilisent pour en savoir plus et défendre les principes qui guident la protection de l'environnement et du patrimoine.
Quelle ampleur pourrait avoir ce programme urbanistique avec la création de lotissements ? Quelles en seraient les conséquences en termes d'impact sur ce paysage agrémenté de bastides classées datant pour certaines du 17e siècle ? Quid des infrastructures de voirie ? Toutes questions qui, pour l'instant, sont sans réponses. 
La polyclinique Rambot à Pont de l'Arc
Un projet dont on a beaucoup parlé et qu'on peut consulter à la rubrique "Pont de l'Arc", colonne à droite du blog. De multiples recours ont été déposés au tribunal administratif. Vu les aberrations du projet, des surprises ne sont pas exclues de ce côté-là. 

                                                                                                       A suivre…

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