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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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16 avril 2013

La scandaleuse promotion du chauffeur de Maryse Joissains !

Virtuose de la pratique du favoritisme, Maryse Joissains vient d'offrir une promotion taillée sur mesure à son chauffeur, en s'affranchissant une fois de plus du respect des règles et de l'éthique...

joissains alain sophie omar

L'information circulait déjà ici et là depuis quelques temps. J'en avais moi-même entendu parler de façon insistante. Connaissant bien la façon de fonctionner de Maryse Joissains dans certaines instances s'occupant du personnel de la mairie, j'ai pensé que cette info semblait plausible.
Hier, c'est le site Marsactu qui a tiré le premier en publiant un article sur le sujet après enquête minutieuse.
A dix mois de l'élection municipale, Maryse Joissains vient d'offrir à Omar Achouri, son chauffeur en titre depuis des années, une promotion en dehors de toute règle administrative en le faisant passer par-dessus la liste des candidats au poste mieux placés.
A l'origine, simple employé de catégorie C, ce chauffeur, préposé aux œuvres latérales politiques auprès du maire, a obtenu son élévation en catégorie A au grade d'attaché territorial, bénéficiant de la sorte d'un bond de son indice salarial de 50%.
Comme le rappelle Marsactu, cette personne officiait également jusqu'en 2012 comme attaché parlementaire de Joissains. L'ex-députée ayant raté sa réélection, il fallait bien trouver à son auxiliaire à tout faire une autre source de compensation pour la perte de ses indemnités. Tour de passe-passe donc, et c'est la mairie qui paiera la différence grâce à la promotion par voie interne dudit chauffeur.
La commission administrative paritaire qui a validé la décision est normalement composée de représentants de l'administration municipale et d'élus à part égale avec des représentants des syndicats. Depuis que Maryse Joissains est maire, tout y verrouillé et la CAP fonctionne comme une chambre d'enregistrement quelle que soit la décision à valider, chacun y ayant un intérêt bien compris fait d'arrangements réciproques.
Pour mémoire, en 2005, comme je l'ai plusieurs fois raconté ici, le précédent directeur des ressources humaines avait été liciencié par Maryse Joissains, selon ses dires, pour "perte de confiance". C'était évidemment un énorme mensonge. En réalité, ce DRH avait refusé à plusieurs reprises de se soumettre aux injonctions politiques non conformes aux lois de fonction publique territoriale. Ce fonctionnaire avait saisi la justice pour licenciement abusif. Il a gagné toutes les manches jusqu'au Conseil d'Etat qui a obligé la mairie à lui payer la reconstitution financière de sa carrière. Ce précédent, le droit rien que le droit, aurait dû servir de leçon à Maryse Joissains. Et bien, non. 
Avec cette affaire de promotion complaisante de son chauffeur, Maryse Joissains n'en est donc pas à son premier diktat de favoritisme. Les lecteurs de ce blog savent, par exemple, quelle longue bataille je mène en justice contre ce même système ourdi et mis en place par Maryse Joissains qui avait recruté dès sa première élection son directeur de cabinet, Alain Joissains, sur des bases excessives illégales de rémunération.
En cette période de débat intense sur la nécessité de transparence de la vie politique et sur l'exigence de respect des lois, voilà une nouvelle manifestation du cynisme de Maryse Joissains qui devra faire réfléchir les électeurs en 2014.

Définition du statut d'attaché territorial

Un attaché territorial est un agent statutaire de la fonction publique territoriale, appartenant à un cadre d'emplois de catégorie A de même nom et comprenant les grades d'attaché territorial, d'attaché territorial principal et de directeur territorial. Il exerce ses missions au sein d'une collectivité territoriale (commune, conseil général, conseil régional) ou dans l'un de ses établissements ; il est appelé à y assurer des responsabilités dans des secteurs très divers, notamment ceux de l’administration générale (ressources humaines, finances, marchés publics...), de l’action sanitaire et sociale, de l’informatique, de l’animation.

logo marsactu newL'excellent article de Marsactu
"La promotion turbo du chauffeur de Maryse Joissains" :
http://www.marsactu.fr/politique/la-promotion-turbo-du-chauffeur-de-maryse-joissains-30901.html

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15 avril 2013

PLH de Maryse Joissains : Le préfet ouvre la boîte à gifles...

Le préfet fustige Maryse Joissains pour les insuffisances du Plan local de l'habitat. Et lui met la honte en recalant sa copie...

PLH doc

Et 1, et 2, et 3 - zéro ! Troisième grosse claque à l'encontre de la gestion générale de Maryse Joissains. Cette fois, c'est carrément le préfet de région en personne qui a ouvert la boîte à gifles. Hugues Parant estime en effet que le Plan local de l'habitat voté par le Communauté du Pays d'Aix n'est pas à la hauteur des besoins.
Et maintenant faisons les comptes. Pas encore de Plan local d'urbanisme (PLU), et Plan de déplacements urbains (PDU) rejeté par le tribunal administratif. Et, coup de grâce, le PLH est lui aussi retoqué. Quel bilan flatteur ! Elle est pas belle la ville ?
Maryse Joissains ne pourra plus se vanter d'avoir pensé le développement du territoire, ni pour Aix ni pour le Pays d'Aix. Douze ans, et bientôt treize, ne lui ont donc pas suffi pour mener à terme ces documents essentiels à la maîtrise générale du fonctionnement de l'intercommunalité forte de ses 350.000 habitants. Hélas, ce n'est pas un cadre de vie qu'elle laissera mais la désolation d'un cadre de survie.
Et voilà à présent la dernière catastrophe annoncée, qui n'est pas une surprise. Qui a oublié que Maryse Joissains a été incapable de gérer l'Office Pays d'Aix Habitat ? Qui n'a pas relevé qu'elle n'a jamais attaché aucune importance au logement vraiment social ?
Et c'est bien ce que lui reproche le préfet, de la façon la plus sévère. Un peu avant, le sous-préfet d'Aix lui-même avait émis des réserves sur le PLH "dores et déjà insuffisant devant les besoins que les éus mettent eux-mêmes en exergue". Mais Maryse Joissains avait passé outre.
Avait suivi, encore plus cinglant, l'avis défavorable du Comité régional de l'habitat : "Il n'y avait pas le compte. Ce PLH reporte ses problématiques de logement sur les territoires voisins et ne précise ni comment ni où il mettra en œuvre sa politique. Ce projet reste profondément marqué par l'insuffisance de production de logements, la gouvernance défaillante du PLH illustrée par l'absence de délibérations de plusieurs communes" (20 sur 34 n'avaient pas présenté le PLH en conseil municipal !).
Et puis l'estocade : "le bien trop faible lien avec les documents d'urbanisme qui laisse penser que les objectifs du PLH déjà insuffisants ne pourront pas trouver de véritable concrétisation".
N'en jetez plus, la benne est pleine...

(Clic sur l'image pour agrandir)

PLH prov 13PLH prov 13

PLH extrait propagande fév 2013

Ce qu'en disait déjà la Chambre régionale des comptes en 2010

PLH extrait CRC 2010

10 avril 2013

Selon Maryse Joissains tout va bien : non mais sans blague !

A onze mois de l'élection municipale, Maryse Joissains visite les quartiers avec une bonne dose d'anesthésie et son chapeau à lapins... 

joissains soldes

La tournée électorale de Maryse Joissains se poursuit. Le rituel est partout le même : promenade à pied ou en mamamobile, puis réunion en salle devant les habitants. Samedi matin, elle était en visite à Luynes.
Pour qui n'en lirait que le compte rendu sybillin et dépourvu de toute approche critique publié sur le site de la mairie, l'anesthésie pourrait faire son effet. En gros, c'est "dormez, je le veux". Mais on voit bien que ces propos lénifiants n'ont qu'un objectif, seriner l'idée que tout va bien à Aix.
Or, c'est un peu comme l'histoire du chapeau à lapins.
Le Plan local d'urbanisme ? Il arrive. Mais, cela fait douze ans qu'il aurait dû être mise en place. Oui, mais hein, c'est à cause de l'Etat qui nous embête avec ses directives permanentes qui nous retardent. Argument de défausse évidemment, beaucoup d'autres communes ont un PLU depuis longtemps.
Les questions de constructibilité ? Mais comment osez-vous poser ces questions ?
Le Plan de déplacements urbains ? Il arrive aussi. Mais il aurait dû lui aussi être élaboré il y a des années après la mauvaise première mouture annulée à juste titre par le tribunal administratif.
Les problèmes de transports en commun ? Mais, qu'est-ce que vous allez chercher la petite bête là dedans, ils sont réglés à Luynes, voyons. La cacophonie, c'était la faute du délégataire
Keolis, pas de Maryse Joissains qui avait tant vanté le nouveau réseau avant les protestations.
Les problèmes de circulation et de voirie ? Ah bon, il y a des problèmes ?
Bref, la dose dans la seringue est prévue pour endormir un troupeau entier d'éléphants.
Et puis, comme dans chaque visite du genre, Maryse Joissains fait son grand numéro avec son couplet anti-métropole (hou ! le gouvernement, hou, la ministre !), quand ce n'est pas celui de la ligne LGV qui, malgré ses coups de tambour à Paris, finalement ne se fera pas du tout.
Ah oui, un autre point. La question de l'implantation controversée de la méga-polyclinique à flanc du Montaiguet n'a pas été abordée. Parce que là ça doit sûrement gratouiller. 
Pendant ce temps… 
La Ville et la Communauté du Pays d'Aix balancent leur communication sur le Plan climat énergie territorial (PCET). On se dit, tiens, on va enfin respirer de l'air pur. Pas vraiment, en fait. Car les objectifs sont bien en-dessous des besoins d'actions à entreprendre. Et pour cause, ce plan est normalement prévu pour s'articuler avec les projets du PLU et du PDU, qui n'ont toujours pas vu le jour.
Allez, on retient son souffle. On ne sait jamais, ça peut aider à vivre plus vieux. Lisez plutôt ce que pense un spécialiste de l'environnement sur les effets de la pollution sur l'espérance de vie des Aixois… Allo ? Je voudrais en savoir plus sur la convention obsèques…

"Pollution : Les Aixois perdent de 9 à 10 mois d'espérance de vie" :
http://www.laprovence.com/article/actualites/2301337/pollution-les-aixois-perdent-9-a-10-mois-desperance-de-vie.html

8 avril 2013

Les suites de l'affaire du contrat d'Alain Joissains...

Suite à son arrêt de cassation du 28 février, le Conseil d'Etat a transmis le dossier à la Cour administrative d'appel et la Ville d'Aix devra me rembourser certains frais de justice que j'ai engagés…

conseil d'état parisLe Conseil d'Etat vient de transmettre le dossier à la Cour d'appel

Comme je m'étais engagé à le faire tout au long de la procédure, aujourd'hui encore, je tiens à informer les lecteurs des suites les plus récentes.
Dans l'affaire du contrat de directeur de cabinet d'Alain Joissains, le 28 février dernier, le Conseil d'Etat a rendu son arrêt en ma faveur en cassant la décision de la Cour administrative d'appel.
Deux conséquences immédiates et exécutoires en ont découlé. La Cour d'appel de Marseille vient de me faire parvenir un courrier m'informant de l'enregistrement du transfert du dossier par le Conseil d'Etat. La procédure va donc connaître sa phase finale.
Par ailleurs, prenant acte du jugement, la Ville d'Aix m'a adressé une lettre recommandée me demandant de fournir aux services juridiques un relevé d'identité bancaire afin que puisse m'être versée la somme allouée par le Conseil d'Etat pour couvrir une partie de mes frais de justice.
L'affaire va-t-elle encore nécessiter des délais aussi longs, huit ans, que ceux qui ont marqué les trois précédentes étapes ? Mon avocat aixois estime qu'il est peu probable que l'affaire s'éternise encore. Disons que, dans l'hypothèse la plus raisonnablement optimiste, elle pourrait trouver son aboutissement d'ici seulement quelques mois. 
Pour mémoire, entre le dépôt initial de ma requête en annulation du contrat et de ses deux avenants en mai 2005 et la décision du tribunal administratif, il s'était écoulé trois ans. Puis, entre cette décision et celle de la Cour administrative d'appel, encore trois ans. Enfin, entre cette dernière et l'arrêt du Conseil d'Etat, quasiment deux ans.
Mais, qu'à cela ne tienne ! Car, dans cette instance au long cours, rien n'a jamais pu entamer ma patience. Alors...

"L'arrêt de cassation par le Conseil d'Etat" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/03/04/26561470.html 

"Mensonges et bassesses" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/03/11/26617670.htmljoissains conseil d'état libé 12 mars 2013

2 avril 2013

Maryse Joissains continue sa propagande payée par les Aixois

Comment Maryse Joissains continue de se moquer des Aixois en faisant encore payer sa propagande électorale sans scrupule grâce à l'argent public…

joissains propagande

Voir actualisation en fin d'article
 
Peut-on la laisser faire ? Le culot de Maryse Joissains est sans bornes. Non seulement quand elle use et abuse des moyens de communication payés par l'argent public mais aussi quand elle essaie de justifier l'injustifiable. Dans les deux cas, la maire d'Aix se moque des Aixois en essayant de les endormir.
Comme je l'ai récemment raconté, en quelques mois, on a vu fleurir plusieurs supports dont l'objectif à peine maquillé est de vanter à grand renfort de titres ronflants à la fois le bilan de la municipalité et celui de la Communauté du Pays d'Aix.
Tout cela à un an pile de l'élection municipale. Beaucoup l'ont compris, c'est une pure arnaque. D'autant que l'opposition n'a pas eu son mot à dire pour contrecarrer certaines affirmations de la majorité sortante.
Dans le numéro 59 mars/avril d'Aix en dialogue, à l'intérieur de la page réservée à sa majorité, Maryse Joissains revient sur les diverses protestations formulées par ses opposants et publiées dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Selon elle, il n'y avait pas lieu d'accorder de nouvelles pages ni à sa majorité ni à son opposition puisque le numéro spécial bilan n'était qu'un supplément du numéro 58 dans lequel chacun s'était exprimé.
Cet argument présenté comme un soi-disant souci de traiter les deux parties de manière égale n'est en vérité qu'un grossier artifice pour masquer une décision arbitraire qui débouche sur une fausse équité. C'est inacceptable. Car, elle disposait bien, elle, de 76 pages de plus pour faire sa propagande sans en avertir ses opposants, les privant ainsi du moindre droit de s'exprimer et de la moindre possibilité de réagir. 
Le chapeau de son article vaut d'ailleurs aveu. "Le supplément avait pour vocation d'offrir aux Aixois une vision globale de l'évolution de leur ville depuis le début des années 2000 et une projection jusqu'en 2017." Il faut être idiot pour ne pas comprendre que le magazine municipal a été utilisé comme un tract de campagne purement électoral comme le fait tout sortant mais en le payant personnellement, comportant un résumé du bilan de son action assorti d'un catalogue de futures promesses.
La supercherie est d'autant plus criante qu'à la page 3 du sommaire un encadré fait mine de préciser que les conditions de neutralité applicables en période électorale sont respectées en tous points. Conditions allègrement détournées voire violées depuis plusieurs publications, y compris la dernière. Il est vrai qu'après douze ans de mandat, si Maryse Joissains s'acharne tant à se glorifier, c'est qu'elle ne peut plus ignorer la façon dont ses ratages sont ressentis et jugés par les Aixois.

joissains aix dial 59 édito

Prenons deux exemples d'actualité qui sont d'ailleurs mentionnés dans les publications. Dans son édito, la maire consent à demi-mots que l'affaire du Plan local d'urbanisme n'a pas été menée à terme, malgré sa prétendue bonne volonté. Il suffisait d'assister comme je l'ai fait à la réunion publique il y a trois semaines au centre de congrès pour prendre le pouls de l'indigence de ses propositions. Après une si longue période, le public attendait plus de détails et plus d'explications sur le devenir de leur ville. Il n'a eu droit qu'à une vague parlote maintes fois entendue.
L'autre cas concerne le projet du Plan de déplacements urbains, toujours pas voté (il avait été annulé en 2008). En janvier, la CPA a édité un numéro spécial de 12 pages qui n'est en fait qu'un état des lieux saupoudré des mesures hétéroclites déjà connues des habitants du Pays d'Aix.
Voyez l'incohérence et la contradiction. Le PLU est annoncé comme un document censé fixer les règles pour une bonne quinzaine d'années tandis que celui du PDU ne se projette qu'à dix. Or, en parcourant les pages du magazine, on peut lire que tout se tient et doit s'intégrer dans le Schéma de cohérence territoriale (SCOT).
Pour (re)parler du PDU, selon la même méthode éprouvée d'enfumage que pour le PLU, des réunions publiques sont programmées en avril et en mai dans diverses communes de la CPA (à Aix le 6 mai). Et là, la vague des déjà déçus risque fort de se transformer en marée.
 
Actualisation 
Tiens, on dirait que mon blog n'est pas le seul à avoir relevé les propos hypocrites dans l'encadré du magazine municipal. La Provence d'hier y est allée aussi de son coup de griffe. Si avec ça les électeurs n'y voient encore que du feu et de la fumée, c'est à désespérer… 

joissains aix dial Prov 3

Croyez-vous aux sondages ?
http://www.lagazettedescommunes.com/160842/les-francais-plutot-satisfaits-de-leurs-maires-a-un-an-des-municipales/

Si c'est le Figaro qui le dit…
http://www.lefigaro.fr/politique/2013/03/07/01002-20130307ARTFIG00697-municipales-premier-sondage-avant-le-scrutin.php

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29 mars 2013

Maryse Joissains, un bon bilan ? Défense de rire… (2)

Toujours dans la série bouffonne "j'ai un très bon bilan", quelques autres énormités de Maryse Joissains dans le domaine des ressources humaines...

joissains bilan de casse

Cela ressemble à ces blagues bien lourdingues qu'on vous raconte et re-raconte sans juger utile de vous prévenir. Qui ne font plus marrer personne. Et qui provoquent chaque fois une subite envie de montrer les crocs. C'est ainsi que, à la façon de son ex-président a(ci)dulé, Maryse Joissains s'est laborieusement spécialisée dans la production de tours ratés à répétition. En particulier dans le domaine sensible des ressources humaines. Elle n'a cessé de recruter des collaborateurs en les présentant comme des personnes aux qualités exceptionnelles, puis de les virer en leur faisant porter la responsabilité de ses propres inaptitudes à maîtriser les dossiers. Petit florilège récent… 
Suite de micmacs à l'OPAC
Il y a quelques mois, à son tour, la sixième directrice de Pays d'Aix Habitat en douze ans a été virée. Mise en cause et pas contente du tout, elle a demandé la suspension de son licenciement. Pas de chance pour PAH, le tribunal administratif, saisi en référé, vient de donner raison à celle qui avait pourtant été recrutée, comme ses prédécesseurs, pour ses qualités professionnelles. Désavoué, le président du conseil d'administration de l'office, mais aussi adjoint de Maryse Joissains, veut interjeter appel de cette décision devant le Conseil d'Etat. En attendant, il a de nouveau suspendu l'impudente et s'est mis à la recherche de la victime suivante. Petit conseil amical et gratuit d'un bonhomme que je connais plutôt bien et qui est en passe de faire plier la Ville dans une affaire de contrat illégal de directeur de cabinet du maire, un passage par le Conseil d'Etat, ça coûte cher pour qui s'obstine à perdre…
La CPA sans cap
Il était une fois un directeur général des services d'un grand professionnalisme et d'une efficacité appréciée de tous. C'était en 1993, au début de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix qui s'appelait alors Communauté des communes. Il avait été installé par le maire Jean-François Picheral. Lorsque Maryse Joissains prit le relais en 2001, elle le conserva. Mais, fin 2008, elle le mit soudain au placard en le recyclant comme conseiller spécial au cabinet de la présidente. Maryse Joissains recruta alors par voie externe un nouveau directeur. A l'occasion de l'annulation de l'élection municipale de 2008 prononcée en 2009, le préfet mit en place une délégation spéciale jusqu'au second tour du nouveau scrutin. Revenue à son bureau, Maryse Joissains entama une procédure de licenciement à l'encontre de son directeur qui avait, selon elle, profité de son absence pour outrepasser les limites de sa fonction. En octobre 2010, il n'était plus directeur. Et que se passa-t-il alors ? Après une direction transitoire de secours occupée par l'ancien responsable de l'Agence d'urbanisme du Pays d'Aix jusqu'en février dernier (période du fiasco du réseau de bus qui fit une autre victime en la personne du directeur des transports), ce fut le retour en grâce du premier directeur. Ainsi tourne le manège… à l'envers.
Une nouvelle page déchirée à La Cité du livre 
C'est passé presque inaperçu. Pourtant, fin janvier, la directrice de la Cité du livre, fonctionnaire d'Etat en place depuis 2008 après la démission de son prédécesseur qui avait estimé que les conditions n'étaient plus réunies pour pouvoir mener sereinement à bien sa tâche, a elle aussi quitté son poste. Elle s'est dite "épuisée". Pourquoi ? Des partenaires de la structure lâchent : "avec la mairie, ça ne passait pas". Certains évoquent la coïncidence (ou pas) du transfert et de l'installation de la direction de la culture au sein même de la Cité du livre. Crainte d'une reprise en (sous) main par la mairie ? Si ce n'est cela, il faudra alors trouver autre chose pour expliquer le feuilleton…
L'Ecole d'art peste sur le projet Camus
Après les couacs et les rebondissements de l'exposition Camus, un autre projet labellisé Marseille Provence 2013 a créé des remous. La Ville d'Aix avait mandaté l'Ecole d'Art pour porter le projet "quartier créatif" dans la cité Beisson avec deux pointures de l'art contemporain et 400.000 euros de budget. Seulement voilà, le conseil d'administration de l'établissement a exprimé toutes ses réticences vis-à-vis de ce projet... puisqu'il en ignorait presque tout et réclamait du temps pour y travailler sérieusement. Le projet se fera donc sans la prestigieuse école aixoise, cette même école qu'on devait démolir pour l'installer dans des locaux tout neufs à proximité de la Fondation Vasarely au Jas de Bouffan. Et qui restera sur place…

Mon article précédent :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/03/26/26739703.html

"Mairie d'Aix : Un pouvoir… à la mode soviétique ?" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/03/23/13093939.html

26 mars 2013

Maryse Joissains, un bon bilan ? Merci de ne pas rire... (1)

Dans la série "j'ai un très bon bilan", voici quelques contre preuves de la prétention à bien gouverner de Maryse Joissains. Les Aixois apprécieront…

joissains bilan

La liste des exploits est très longue. Depuis que ce blog existe, j'ai eu l'occasion de donner de nombreux exemples. Aujourd'hui, trois suffiront pour éclairer encore un peu la lanterne des Aixois sur les égarements de Maryse Joissains et de son équipe en termes de conduite hasardeuse du pouvoir et de gestion manipulée des deniers publics.
La métamorphose par hypnose
Comme elle s'en vante avec des mots ronflants, mais y a-t-il des Aixois crédules ?, Maryse Joissains n'a pas seulement "métamorphosé la ville", elle a aussi sciemment contourné l'application de la loi sur la démocratie locale en refusant le moindre espace d'expression à l'opposition dans le supplément du magazine municipal tressant ses propres louanges aux frais des Aixois.
Dans le numéro 59 de mars/avril qui vient de paraître, la maire prétend sans rire qu'elle n'avait pas obligation d'accorder une tribune puisqu'il s'agit d'un supplément. Sauf que c'est un supplément de 76 pages, soit presque deux fois plus de pages que pour un magazine ordinaire. Alors, vive
Aix en monologue !
Quant au tirage, à la question d'un élu au conseil municipal, la réponse de la municipalité a été : 140.000 exemplaires. D'habitude, c'est juste moitié moins. Bel abus caractérisé pour assurer sa propagande électorale !

Le contentieux toujours plus dispendieux
En 2010, la mairie a été en justice une centaine de fois. En 2011, elle y est allée à 171 reprises. 44 sont des recours pour excès de pouvoir, 37 des référés, 14 concernent des infractions au code de l'urbanisme, 10 relèvent du contentieux pour défendre des employés de la ville, 22 sont des appels de décisions et 10 des pourvois en cassation. Coût pour la ville : 350.000 euros. Et les prévisions de dépenses pour 2013 sont pires…
Quand Bramoullé s'arrange avec l'illégalité
En janvier, lors de la séance publique de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix qui n'avait qu'un seul dossier à l'ordre du jour, celui de la contribution financière des entreprises (qui a remplacé la taxe professionnelle), Maryse Joissains était absente.
C'est son adjoint aux finances, Gérard Bramoullé, qui a proposé d'alléger la taxe contestée par des entreprises et des commerçants, surtout par ceux qui, suite à la réforme, ont vu la facture grimper parfois jusqu'à 400%.
"Je vous propose, et c'est la première fois, de sortir de la légalité pour aider essentiellement les petits commerçants, ceux dont le chiffre d'affaires est inférieur à 150.000 euros. Et nous appliquerons cette délibération jusqu'à ce que le tribunal administratif ne la déclarera pas illégale."
Belle et effarente entorse à la loi ! Après les protestations de certains maires, la délibération a fini par être modifiée.

A suivre…

bramoullé provence 28

22 mars 2013

Mairie 2014 : Avec Edouard Baldo, seul candidat de l'éthique

Pour l'élection municipale de 2014, j'ai décidé de soutenir la candidature de mon ami Edouard Baldo. Pour ses valeurs d'éthique et son engagement exclusif au service du bien public…

baldo CV

Mes amis et mes proches m'interrogent et me pressent. Alors, comme je m'étais engagé à le faire, le moment est donc venu pour moi d'exprimer mon choix ici, même si la presse en a déjà parlé. Pour la conquête de la mairie en 2014, j'ai décidé de faire confiance à Edouard Baldo.
A mes yeux, il est sans conteste le candidat qui incarne le mieux l'éthique dans la vie publique et qui correspond parfaitement à mes propres idées.
Edouard est mon ami depuis longtemps. Et je le connais bien. Il y a quelques années, nous avons siégé ensemble sur les mêmes bancs de l'opposition.
Dès lors, il y a deux ans, nous avons commencé à réfléchir sérieusement à sa candidature à la mairie. Et nous avons donc pris le temps de dialoguer pour tracer le sillon.
De plus en plus d'amis et l'entourage d'Edouard n'ont cessé eux aussi de l'encourager à engager le pas et à annoncer sa décision. Etant maintenant disponible, il a pu concrétiser son engagement en présentant sa candidature lors de la conférence de presse qu'il a tenue le 8 mars, place de l'Hôtel de Ville. Une équipe est déjà au travail et met tout son enthousiasme pour préparer la campagne.
La première étape à franchir sera celle de la primaire de l'opposition qui aura lieu en octobre.
La suivante sera celle de la désignation officielle pour concourir au premier tour de l'élection municipale de mars 2014. Certes, rien n'est jamais écrit d'avance mais j'ai la ferme conviction qu'Edouard est le mieux qualifié pour accéder à la victoire finale.
Son projet repose sur un principe absolu, celui de l'éthique, en rupture totale avec les pratiques dévoyées qui ont cours à Aix depuis quelques années. L'autre principe novateur consiste à lancer une dynamique de ville pour dessiner l'avenir du territoire pour les vingt prochaines années afin de répondre concrètement aux besoins et aux attentes des Aixoises et des Aixois.
Voilà. Une belle aventure commence. J'y prendrai toute ma part en apportant à Edouard Baldo tout mon soutien et en mettant toute mon énergie au service du bien public. Je ne manquerai pas d'informer régulièrement les lecteurs de l'évolution de la campagne et j'invite toutes celles et tous ceux qui partagent cette conception de la politique et de la vie publique à nous rejoindre dès maintenant.

La candidature à la mairie d'Edouard Baldo dans la presse

baldo prov C

(Clic sur les images pour agrandir)

baldo prov 9
logo la marseillaisebaldo marseillaise 13logo aix city local newsbaldo aix city local news 13

Le blog d'Edouard Baldo qui sera activé incessamment :
http://edouardbaldo.blogspot.fr/

18 mars 2013

PLU : Maryse Joissains en campagne, mais... enfumer tue !

Alors que l'élection municipale de 2014 approche, le projet du Plan local d'urbanisme d'Aix en est encore au stade du baratin et de l'enfumage. Triste fin de règne...

PLU réunion publique annonce

Il y a une dizaine de jours, Maryse Joissains tenait une nouvelle réunion publique sur le Plan local d'urbanisme. La curiosité étant un de mes bons défauts, je me suis donc rendu au centre des congrès. Je voulais savoir ce qu'on allait bien pouvoir apprendre de neuf sur un processus obligatoire depuis plus de dix ans et qui n'est présenté qu'à quelques mois de la fin d'un second mandat.
Une fois la salle bien garnie, deux prises de parole ont occupé une bonne heure : celles de la maire et de son adjoint à l'urbanisme. Le public a ensuite eu droit aux deux mêmes orateurs par le biais de deux petites vidéos qui n'étaient que des redites parfaitement inutiles. La montre tournait. Et seulement sept ou huit personnes ont pu poser des questions.
A observer les diverses réactions, il semble que la salle était partagée, une moitié faisant un peu la claque, l'autre se montrant plutôt sceptique. Lors des échanges, on eut la surprise d'entendre reparler de la couverture de l'autoroute A51 proposée en 2008 par le candidat Michel Pezet. Au représentant de l'association Devenir (qui regroupe pas moins de 70 urbanistes et architectes) qui insista sur le choix indispensable de densifier l'urbanisme existant, Maryse Joissains ne trouva qu'un mot pour rejeter sa proposition en la qualifiant de vision "concentrationnaire".
Ce fut là un moment de forte friction au cours duquel la maire se permit également de dénigrer les professionnels de l'urbanisme. Or, la solution de ne plus gaspiller les espaces est aussi celle préconisée par la Fédération des Comités d'intérêts de quartiers (CIQ) qui juge que le projet de la municipalité n'a pas de cohérence (voir lien ci-dessous).
On aurait aimé en apprendre un peu plus sur le sort réservé aux grands quartiers dans le PLU. C'est d'ailleurs, par exemple, ce que le CIQ d'Encagnane essaie d'analyser depuis quelques mois pour élaborer des propositions visant à reconfigurer la place Romée de Villeneuve pour en faire un pôle de centralité attractif.
Sur le fond donc, il n'y avait rien de plus qui n'ait déjà été dit. Mais, plus grave, la présentation est restée généraliste et incantatoire, avec une sorte d'état des lieux et l'affichage réitéré de grandes lignes occultant toute possibilité de découvrir le plan en détail.
Ce lundi, le conseil municipal n'aura encore à se mettre sous la dent qu'un simple document d'étape. Un de plus, où il n'y sera question que du second débat (après celui de fin 2011 déjà présenté en 2009 !) sur les orientations du plan d'aménagement et de dévoppement durable (PADD), phase obligatoire avant la présentation et le vote du PLU, annoncé pour janvier 2014 ! 
Comme on pouvait s'en douter, cette réunion publique au centre des congrès n'aura été qu'une énième opération d'enfumage cachant plutôt mal une tentative désespérée de propagande pré-électorale. Triste fin de règne...

Le compte-rendu de la réunion publique par La Provence
(Clic sur l'image pour agrandir) 

PLU centre congrès 12

logo devenir

Le Conseil national de l'ordre des architectes présente l'action de l'association Devenir et son initiative d'"Atelier urbain Aix 2040" :
Depuis 2009, plus de 70 architectes et urbanistes aixois ont décidé, au sein de l’association Devenir, de se réunir et de nourrir de réflexions et d'idées le débat public sur l’évolution de la ville. Cette démarche de professionnels de l’acte de bâtir n’est pas un simple exercice mais le reflet d’une réelle préoccupation sur l’évolution du développement urbain de la ville d'Aix-en-Provence et du cadre de vie de ses habitants, qui apparaît en retrait de la plupart des villes françaises de même taille en réponses aux problèmes environnementaux et de développement durable.
Depuis 50 années, l’étalement urbain grignote le territoire pour atteindre désormais 3.000 hectares urbanisés sur Aix-en-Provence ! Poursuivre un tel choix aurait des conséquences irréversibles : détruire toujours plus de terres agricoles, défigurer des paysages remarquables et des sites naturels parfois exceptionnels, asphyxier la ville par des déplacements automobiles toujours plus nombreux, bruyants, polluants, encombrants. Tout cela met en péril l’avenir même de la ville et les générations futures.
Aujourd’hui, il nous semble que le développement de la ville reste encore le fait d’opportunités foncières plutôt qu’un véritable projet de ville. Cette situation n’est pas favorable à l’amélioration d'un cadre de vie qui bénéficierait des qualités de la mixité sociale et d'activités, aux déplacements doux et aux équipements de proximité. On continue à l’inverse de s’éloigner de la ville, dans des quartiers sans organisation, aux voiries gourmandes, dans des résidences clôturées, "digicodées", isolées et dont le coût est considérable en termes d’équipements. La voiture y reste reine, occupant une place chaque jour plus considérable qu'elle confisque à l'homme.
Pourtant un vrai projet de ville est indispensable. Il nécessite un ensemble de diagnostics géographique, historique, sociologique et morphologique, mais également une volonté en termes de renouvellement urbain, de densification et d’aménagements de l’espace public qui semble insuffisament affirmée.
"On ne pourra pas dire que l'on ne savait pas !"
Les prises de conscience se multiplient, parmi lesquelles celles de nombreux professionnels. Elles se heurtent souvent à une certaine incompréhension des décideurs depuis plusieurs années qui ne semblent pas en effet prendre la mesure de l’évolution des mentalités et des attentes de nombreux habitants. Le débat nécessite sans doute d’être encore amplifié. L’association Devenir a souhaité contribuer à ce débat et propose une vision à moyen terme, Aix en 2040, qui encourage un certain recul et une réflexion élargie sur les grands enjeux de la ville de demain.
La première édition de l'Atelier Urbain Aix 2040 a pris pour thème deux sujets essentiels : la densification, nécessaire à économiser l’espace et les déplacements, et les nouvelles centralités, outils de structuration essentiels de la ville future. L'association y a associé la jeunesse, les étudiants en architecture et en urbanisme et les a interpellés à leur tour sur leur cadre de vie futur et celui de leurs propres enfants.
Bien sûr, on ne trouve pas de solution miracle à la problématique de la ville en 5 jours d'études même acharnés ! Mais on peut néanmoins nourrir le débat, sensibiliser et au fil des ateliers trouver des directions, des choix meilleurs, faire redécouvrir le plaisir de la ville et proposer de nouveaux modes de vie pour vivre mieux demain.
7 OBJECTIFS/ENJEUX POUR AIX-EN-PROVENCE
Les 45 architectes et urbanistes de l’association Devenir militent pour que les impératifs environnementaux de notre temps, exigés par le Grenelle de l’environnement et la loi SRU, soient pleinement pris en compte dans la nouvelle politique urbaine de la ville d’Aix-en-Provence. La réduction des déplacements automobiles, la lutte contre l’étalement urbain, la protection des zones agricoles et des espaces naturels, la densification des zones déjà urbanisées et l’amélioration de leur cadre de vie en sont les principaux objectifs. Ces architectes et urbanistes appellent à un renforcement des moyens de mise en œuvre d’un projet qui nécessite d’articuler les court, moyen et long termes. Ils entendent contribuer aux travaux d’élaboration du projet urbain et territorial aixois engagé par la municipalité.
1. Redéfinir la ville et la qualité de ses usages
Relire et mieux comprendre la composition et l’organisation de la ville. Identifier les quartiers, requalifier leurs micro-centralités, les liaisons entre eux, revaloriser les pratiques de proximité, reconsidérer l’importance des espaces publics.
2. Engager une réflexion et des projets à l’échelle métropolitaine
L’image, l’avenir et l’attractivité de notre ville ne peuvent s’imaginer qu’à l’échelle de la métropole Aix-Marseille. Ce vaste territoire a besoin de visions ambitieuses en matière de transports, de développement universitaire, de fonctionnement judiciaire, d’attractivité économique, d’organisation du développement commercial, de protection des sites, qui ne pourront s’exprimer que grâce à une étroite collaboration entre les différentes entités de la métropole.
3. Développer une véritable politique de déplacement et de transports alternatifs aux déplacements automobiles
Les déplacements automobiles sont source de nuisances inacceptables pour les Aixois : pollution de l’air, bruit, embouteillages, dangerosité, déplacements laborieux au quotidien. La ville doit désormais se développer et se recomposer autour de transports collectifs efficaces, elle doit également viser à réduire les déplacements en favorisant la densité et la mixité urbaine.
4. Sanctuariser les espaces naturels et agricoles
Protéger les terres agricoles et les espaces naturels nécessaires à l’avenir des générations futures. Valoriser les espaces naturels et mettre en œuvre une politique de soutien à l’agriculture de proximité. Encourager de nouveaux modes d’habitat moins consommateurs d’espace que celui de la maison individuelle de ces dernières années, stopper le grignotage démesuré de la "campagne". Mettre en place une politique foncière qui limite la spéculation individuelle et l’urbanisme d’opportunité. 
5. Valoriser les paysages de la campagne aixoise
Identifier et répertorier les sites paysagers les plus remarquables. S‘appuyer sur des espaces comme l’Arc, ses affluents et les parcs publics qu’ils relient pour proposer des espaces de promenade, de loisirs, de plaisir, destinés en priorité aux espaces publics, aux pratiques sociales communes et aux transports collectifs. 
6. Adopter une véritable politique de renouvellement urbain 
Construire la ville sur la ville en la structurant par ses axes de transports en commun et ses modes de déplacements doux. Promouvoir un nouvel habitat favorisant la mixité sociale et fonctionnelle et mélangeant les espaces de résidence, de travail, de commerce, d’équipement et de loisir. Retrouver des centralités urbaines et une vie de quartier à échelle humaine. Permettre à l’architecture contemporaine de s’exprimer et de mettre pleinement au service de ses usagers ses avancées et ses progrès techniques. 
Réinvestir la première couronne de la ville comme territoire de proximité d’équipements, de services d’espaces publics et de vie sociale et économique. Accepter l’idée que l’ensemble Les Milles-Duranne devienne une vraie ville.
7. Mettre en place un lieu permanent d’exposition et de discussion des projets
Proposer à l’instar de la plupart des grandes villes en France un lieu de communication, de documentation, d’exposition, de dialogue et d’échanges sur les projets de la ville, garantissant que le projet urbain soit l’affaire de tous.

L'opinion de la Fédération des CIQ : 
http://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/2244415/plan-local-durbanisme-pas-de-coherence-selon-les-ciq.html

Mes précédents articles sur le même sujet :
"PLU : Joissains veut le faire voter à deux mois de l'élection !"

http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/01/25/26242208.html 
"PLU : Maryse Joissains verse une larme de vert…"
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/01/28/26266570.html

11 mars 2013

Alain Joissains et Jacques Agopian : Mensonges et bassesses

Arrêt du Conseil d'Etat. Alain Joissains invente et répète ses arguments dénués de fondement juridique. Complice, Jacques Agopian s'est vautré dans le déshonneur. Qui est finalement l'agent de l'autre ?

joissains conseil d'état titre

Délectons-nous encore un peu avec l'arrêt rendu par le Conseil d'Etat.
La Provence et La Marseillaise ont publié l'information la semaine dernière juste après la mise en ligne de mon article. Et, pourquoi le cacherais-je, je n'ai pas boudé mon plaisir. D'autant que mon blog a connu une très forte fréquentation. C'est la raison pour laquelle j'ai maintenu le sujet à la une pendant sept jours.
Il me faut cependant revenir aujourd'hui sur certains éléments que je ne peux laisser passer.
Et d'abord, pour démystifier une fois pour toutes les propos sans fondement qu'Alain Joissains a tenus dans La Provence. Pour toute défense, il prétend que son contrat a été calqué sur le modèle de celui de son prédécesseur,
"dans le droit fil du contrat de mon prédécesseur", dit-il. Cela n'a aucun sens. La loi dit clairement que les fonctions de collaborateur sont de la durée du mandat et prennent automatiquement fin au plus tard en même temps que le mandat territorial qui l'a recruté.
Par conséquent, à chaque renouvellement municipal, même si le maire est réélu, la collectivité doit revoter la création de postes et indiquer le montant des dépenses qui leur est lié. De fait, le contrat signé par Maryse Joissains lors du recrutement d'Alain Joissains est spécifique et ne peut faire référence à un contrat signé par le maire précédent. Autrement dit, chaque contrat ne vaut que par les seules signatures des deux contractants. L'argument d'Alain Joissains ne tient donc pas. Il a d'ailleurs été écarté dès le passage du dossier au Tribunal administratif.
Second point, Alain Joissains soutient et répète que mon abstention en 2001 lors du vote de la création d'emplois de collaborateurs équivalait à
"une renonciation à poursuivre" (en justice). Où a-t-on vu qu'une abstention signifie quitus, et pourquoi pas approbation tant qu'on y est ? Non, mon abstention indiquait bien l'absence de clarté de ce recrutement.
Il me reproche de ne pas avoir agi dès 2001. Mais ce n'est qu'en 2005 que j'ai pu découvrir le pot-aux-roses en m'informant plus amplement. Dès lors, j'ai pu exercer mon droit légal de contester le contrat et ses deux avenants, notamment en raison du dépasssement excessif de l'indice salarial. J'ai également fait valoir que le contrat initial avait été signé antérieurement à la création d'emploi avec effet rétroactif à la date de la prise de fonction du maire. C'est là encore un motif d'illégalité.

joissains conseil d'état salaires

Un coup politique ? Ah bon ?

En troisième lieu, Alain Joissains ajoute qu'il a eu la grandeur d'âme de ne pas vouloir bénéficier d'une voiture avec chauffeur. Sans chauffeur sans doute, mais d'une voiture, oui, ce qui est son droit. Parce que, explique-t-il tout en élégance, il "n'aime pas être trimballé comme un paquet de linge sale". Qu'en pense Maryse Joissains qui se fait conduire ?
Enfin, Alain Joissains juge que j'aurais "monté un coup politique". Depuis quand mener une action devant les tribunaux relèverait du coup politique et non du droit ? Qu'il ne soit pas très content de ce que la justice administrative pourrait bientôt confirmer définitivement en sa défaveur, cela peut bien se comprendre. Mais sortir des arguments fantaisistes lorsqu'on a exercé la profession d'avocat, cela ne peut que faire sourire.
Et puis, en matière de "coup politique", il me semble que la municipalité Joissains ne s'est jamais beaucoup privée d'utiliser les moyens de communication municipaux pour faire sa propagande. Les derniers exemples, les suppléments hors-série à la gloire de la prétendue œuvre accomplie par Maryse Joissains à Aix et en Pays d'Aix, n'en sont-ils pas la plus parfaite illustration ?
Cela est tellement évident que, jusqu'à vendredi, le document de 76 pages modestement intitulé "Métamorphose d'une ville" était encore accessible sur le site de la mairie et n'a été retiré que samedi 9 mars alors qu'il aurait dû l'être dès le 1er, soit, selon le code électoral, exactement un an avant le mois de l'élection municipale de 2014. Aixois, ne vous en fichez pas, c'est nous qui payons.

L'honneur perdu de Jacques Agopian

Passons maintenant au cas de deux autres personnes qui se sont lamentablement vautrées dans le déshonneur. Il s'agit de Catherine Silvestre et de Jacques Agopian, élus de l'opposition comme moi-même entre 2001 et 2008.
A l'élection de 2008, la première a négocié son passage de l'opposition de gauche à la majorité de droite de Maryse Joissains. La récompense fut double : un poste d'adjointe et les indemnités afférentes.
Le second fut réélu dans l'opposition mais postula à une vice-présidence de la Communauté du Pays d'Aix, faveur qu'il obtint avec les indemnités qui vont avec grâce à la mansuétude bien comprise de Maryse Joissains. Alors, comment croire Jacques Agopian quand il affirme qu'il n'a pas voulu apporter une caution morale à Alain Joissains mais seulement "emm… Castronovo qui s'était présenté à l'élection cantonale et qui m'a fait perdre".
Or, généreuse coïncidence, c'est précisément à cette période que les deux élus ont accepté de témoigner contre moi en prenant la défense d'Alain Joissains. Le groupe d'opposition de l'époque comptait 12 élus. On se demande bien alors pourquoi Alain Joissains n'est allé chercher que ces deux-là.  Leurs deux attestations "sur l'honneur" (si, si) étaient si complaisantes et mensongères qu'elles n'ont pas été retenues par le Tribunal administratif.
Voilà. Le moment venu, les Aixois seront juges de la délicate moralité de ces personnages.

joissains conseil d'état agopian
(Clic sur l'image pour agrandir)

Une devise nationale revisitée…

hôtel de ville aix prov blasons
(Clic sur l'image pour agrandir)

L'Hôtel de Ville a une particularité sans doute unique en France. Au fronton, outre la belle devise d'Aix, Generoso sanguine parta (Issue d'un sang généreux), aux termes républicains Liberté, Egalité, Fraternité, ont été rajoutés à gauche et à droite les mots Générosité et Probité.
Pourquoi ? Comme la façade comportait
cinq blasons à remplir, à la Révolution, on inventa donc une devise nationale en cinq mots. Avec le recul, on peut quand même s'interroger si ces deux valeurs supplémentaires ne sont pas parfois mises à mal.

joissains conseil d'état la prov 5(Clic sur l'image pour agrandir)

Rappel des documents litigieux de l'affaire du contrat d'Alain Joissains
(pour une lecture plein écran, clic sur le rectangle en bas à droite)  

Note personnelle : Merci aux très nombreux lecteurs (trices) qui ont visité mon blog la semaine dernière. Merci aussi aux personnes et ami(e)s qui ont laissé des commentaires, m'ont envoyé des courriels privés ou m'ont téléphoné pour me faire part de leur sympathie et de leur soutien. Merci enfin à toutes celles et tous ceux que j'ai l'occasion de rencontrer ici et là et dans certaines manifestations auxquelles j'assiste.

Mon article du 4 mars sur l'arrêt du Conseil d'Etat :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/03/04/26561470.html

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