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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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16 juin 2015

Le CG13 met en vente deux immeubles à Aix : Qui décrochera le gros lot ?

La nouvelle sous-préfecture sort de terre. Elle pourrait générer des afflux supplémentaires de circulation dans un secteur déjà bien encombré. Pendant ce temps, le CG13 vend deux prestigieux immeubles en un seul lot ! Vous avez dit bizarre ?

sous préfecture 30 mai 2015 C
La livraison de la nouvelle sous-préfecture est prévue pour cette année 
(Clic sur l'image pour agrandir) 

En 2012 et en 2014, j'ai évoqué ici même le transfert annoncé de la sous-préfecture de la rue Mignet à proximité des facultés où l'Etat construit un tout nouveau siège. Aujourd'hui, l'édification en cours du bâtiment principal est bien visible sur l'avenue Pierre-Brossolette entre l'avenue Winston-Churchill et la rue Reine Astrid.
Cette implantation se trouve en bordure immédiate du périmètre du plan Campus qui, lui aussi, a bien avancé. Le projet global du quartier comprendra d'importantes modifications du plan de circulation, avec notamment des suppressions de place de stationnement en surface que la Ville explique par la passage du BHNS (Bus à haut niveau de service).
J'en reparlerai dans un prochain article sur les travaux de rénovation de l'université. Pour l'heure, je me contenterai de renouveler mon inquiétude sur l'afflux de circulation que la nouvelle sous-préfecture risque d'aggraver dans ce secteur déjà totalement saturé.
J'en viens maintenant à une annonce qui m'a beaucoup surpris.
En mars, l'encore Conseil "général" a publié la mise en vente de deux de ses bâtiments en un seul lot au prix indicatif de 14,980M€ : l'Hôtel de Valbelle, siège de l'actuelle sous-préfecture pour 8,5M€ et l'Hôtel de Castillon, qui abrite l'ancienne galerie d'art du département et le logement de fonction du sous-préfet pour 6,480M€.
Qu'est-ce qui fait problème ? Selon moi, la vente de deux immeubles en lot unique me semble ne pas offrir les mêmes chances à de potentiels acheteurs. Si un candidat n'est intéressé que par un seul de ces immeubles car il ne dispose que d'une partie de la somme indiquée, il ne pourra pas déposer un dossier. Etant écarté de facto, la mise en concurrence pleine et loyale serait ainsi biaisée.
Ce type de procédure, pour ne pas dire de procédé, a-t-il été choisi pour favoriser de gros détenteurs de fonds ? Ou, je n'ose y penser, parce que l'on aurait déjà en tête le profil du futur acheteur ? J'ai bien ma petite idée sur le ou les candidats à tout dans notre ville. De récents exemples ne manquent pas. Alors, qui décrochera le gros lot ? On verra lors de la conclusion de la vente si cela se vérifie.

sous-préfecture dossier ventes CG13 annonce
(Clic sur l'image pour agrandir)

"La sous-préfecture vaut bien un mess…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/10/12/25313560.html
"Un mauvais goût de bouchon(s)…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/11/03/30882536.html

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12 juin 2015

Bilan Marseille Provence 2013 : Face-à-face tendu avec Maryse Joissains...

Le conseil municipal de lundi a duré six heures. Je suis intervenu entre autres sur le rapport de la Chambre régionale des comptes relatif au bilan aixois de Marseille Provence 2013. Les échanges avec Maryse Joissains ont été tendus...

LAC CM 14 - 8

La séance publique du conseil municipal de lundi aura finalement duré six pleines heures. Il faut dire que l'ordre du jour était plutôt copieux. Car un certain nombre de délibérations majeures ont nécessité du temps.
Pour donner une idée de la délicieuse tâche à accomplir, et à surmonter, il a fallu, en seulement cinq petits jours de préparation, délai légal, ingurgiter sans lâcher prise quelque 3.000 pages de dossiers réunis en 12 volumes plus 2 autres documents spécifiques annexés à l'ordre du jour, soit 87 rapports (une moyenne) qui, empilés, mesuraient 20cm de hauteur.
Comme d'habitude, notre groupe d'opposition s'était réparti les rôles et j'étais donc prêt aussi pour intervenir sur une dizaine de sujets : sur le compte administratif 2014 et des documents budgétaires, la démographie aixoise qui régresse depuis plusieurs années, le rapport des observations définitives de la Chambre régionale des comptes sur l'opération Marseille capitale européenne de la culture 2013, un marché d'assurances, le transfert de la gestion de la salle du Bois de l'Aune de la Communauté du Pays d'Aix à la Ville, et j'en passe.
Je publie aujourd'hui des extraits de ma prise de parole sur le bilan aixois de l'année culturelle 2013. Mes commentaires ont ouvert un débat assez tendu avec Maryse Joissains.

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LAC CM 14 - 8

(Clic sur l'article pour agrandir)

LAC CM 14 - 8

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La synthèse du rapport de la CRC :
http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Association-Marseille-Provence-2013-Bouches-du-Rhone-Rapport-d-observations-definitives-pour-les-exercices-2007-a-2014

Le rapport intégral est => ICI

1 juin 2015

Métropole : Maryse Joissains ferait mieux d'arrêter de crier au voleur...

La métropole Aix-Marseille Provence entrera bien en vigueur le 1er janvier 2016. Au lieu de chercher à conserver leurs pouvoirs et leurs prébendes, Maryse Joissains et les élus rangés derrière elle feraient mieux de se préoccuper sérieusement des véritables enjeux... 

métropole aix-marseille carte
Les six Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) devant intégrer
la métropole au 1er janvier 2016

Ils n'en veulent pas de la métropole. Ils crient, ils manifestent, ils boycottent. Mais pourquoi au juste ? Est-ce vraiment contre le modèle de la nouvelle organisation territoriale ? Mais tous les pays européens sont passés depuis longtemps à ce niveau d'échelle en fusionnant ou en supprimant des collectivités. Y ont-ils perdu au change ? Assurément non.
Est-ce alors parce que la loi a été votée par un gouvernement de gauche ? Il y a un peu de ça, si l'on considère que les plus courroucés sont d'abord de droite.
Qui n'a pas entendu leur tintamarre à coups d'arguments démagogiques fondés sur les peurs, tels que l'augmentation de la fiscalité, le renflouement des caisses marseillaises au détriment de celles du pays d'Aix et la perte de pouvoir de proximité ? Voyez-vous ça. Ne sont-ce pas les mêmes, ou presque, qui se plaisaient à pourfendre les lois sur l'intercommunalité il y a une quinzaine d'années et qui trouvent à présent que cette réforme a été bénéfique après une période de maturation des esprits et des pratiques ? Faudrait donc savoir et être un peu logique.
Qui peut nier que la coopération, l'harmonisation des décisions et la rationnalisation et la mutualisation des moyens a dans l'ensemble donné de bons résultats ? Pourquoi n'en serait-il pas de même pour la métropole qui est un premier grand pas de modernisation des institutions térritoriales ?
Les grandes villes où le mouvement avait été intelligemment anticipé par la constitution et la mise en œuvre des communautés urbaines apportent la preuve de son efficacité. N'est-ce pas le cas, par exemple, de Lille, Lyon, Bordeaux, Toulouse qui se sont transformées naturellement en métropoles à part entière le 1er janvier 2015 ? 
Les débats au parlement ont été longs mais il n'y a à vrai dire essentiellement que dans les Bouches-du-Rhône que l'entêtement contestataire a pris un tour folklorique à l'image de l'agitation et des outrances quasi pathologiques de Maryse Joissains qui en a fait son fonds de commerce politicien.
De ma place d'élu municipal et communautaire qui observe de près et depuis assez longtemps les comportements des uns et des autres, je vais donc exprimer nettement ici ce que je pense. La réalité est que, derrière le masque des postures et des prétextes, les élus ayant les postes de responsablité les plus élevés se préoccupent plus de préserver leurs pouvoirs et leurs prébendes que de s'investir dans les véritables enjeux d'avenir.
Je le dis aussi comme je le pense, je regrette que des maires de gauche de la Communauté du Pays d'Aix et du département soient tombés dans les mêmes travers que ceux de droite. Ce qui me rassure, c'est que de toute façon la loi est votée et qu'il faudra bien que chacun la respecte et l'applique.

Deux sites pour en savoir plus sur la métropole Aix-Marseille Provence :
http://www.mouvement-metropole.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tropole_d'Aix-Marseille-Provence

26 mai 2015

Périscolaire : Maryse Joissains à mauvaise école en taxant les familles

Nouveau coup porté à l'école ! Après le problème des horaires quotidiens inadaptés, Maryse Joissains institue une tarification à la hausse des activités périscolaires et des repas sur le dos des familles, soit près de 500 euros par an et par enfant. Inacceptable !

Rythmes scolaires illustration

C'est un peu comme la date de Marignan. Qui ne se souvient de juin 2014 et de la série de manifestations de parents d'élèves, mobilisés et très bruyants, jusqu'en séance publique du conseil municipal, des parents mécontents du cadre posé ex abrupto par la municipalité pour l'application des nouveaux rythmes scolaires.
L'un des points les plus contestés concernait le décalage du début de journée à 9 heures au lieu de 8h30. Face à ce mouvement d'ampleur, Maryse Joissains avait été contrainte de faire marche arrière et avait dû finalement admettre le rétablissement de l'ancien horaire.
Mais ce n'est pas vraiment fini pour autant. Un nouveau sujet de discorde est apparu il y a un mois lors de la présentation d'une délibération qui va douloureusement grever le budget des familles en aggravant les tarifs des activités périscolaires et de cantine. Et pas qu'un peu ! 
Par la voix de Gaëlle Lenfant, le groupe d'opposition auquel j'appartiens est intervenu avec force pour réfuter totalement cette conception financière de la vie scolaire. Ci-dessous, l'essentiel pour saisir la portée néfaste des mesures décidées par la mairie.

rythmes gaëlle CM 21rythmes gaëlle CM 21

Sur le même sujet :
"Rythmes scolaires : Ambiance éruptive au conseil municipal" :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/06/24/30130271.html
"Une première bataille gagnée" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/06/26/30142405.html 

C'était le 23 juin 2014

manif CM 23

22 mai 2015

Les paroles choquantes d'un élu de l'équipe de Maryse Joissains...

Au conseil municipal, un élu de l'équipe de Maryse Joissains chargé de la gestion de l'espace public s'est lâché en comparant le marché aux livres du centre-ville à "un camp de Roms". Il n'y a pas qu'à Venelles que le naturel revient au galop...

fleurs livres

Cela s'est passé il y a peu au conseil municipal. Le groupe auquel j'appartiens a posé une question orale. Nous nous inquiétions du sort des marchés du centre-ville au moment où la municipalité projette des travaux de réfection de la place de Prêcheurs qui dureront de longs mois.
Alors, quel est le problème posé ? Le marché aux fleurs se tient habituellement sur la place des Prêcheurs. Il est donc envisagé de le déplacer sur la place de l'Hôtel de Ville. Or, le premier dimanche de chaque mois, cette place est dévolue au marché aux livres. Comment dans ces conditions permettre à tous d'occuper le même espace ?
Dans un premier temps, il a été suggéré de déplacer le marché aux livres vers la place de l'Université. Refus des bouquinistes. Une autre hypothèse aurait été que les fleuristes concèdent un dimanche aux bouquinistes devant la mairie. Mais tout le monde a besoin de travailler et personne ne veut perdre la moindre journée.
Est-il possible de faire cohabiter tout le monde au même endroit ? Pas vraiment car l'espace n'est pas extensible. Des rencontres ont lieu entre élus et vendeurs sans qu'une solution satisfaisante soit trouvée. D'où notre question.
Et c'est là que l'on a entendu l'élu délégué à la gestion de l'espace public prononcer dans un accès d'énervement des paroles choquantes, comparant les étals des bouquinistes à "un camp de Roms". Il aurait pu dire un champ de foire, par exemple. Mais non, toute inhibition levée, sa comparaison venant sans doute d'un fond ancré dans son cerveau lui a fait éructer "un camp de Roms".
Emoi dans la salle du conseil et tentative de Maryse Joissains de minorer la portée des paroles de son élu qui a ensuite essayé de s'excuser après la riposte de notre groupe. Même Le Canard enchaîné s'en est mêlé. Voilà comment à partir d'un problème de gestion un (ir)responsable dérape sans crier gare.
Cet homme lit-il des livres ? Lui arrive-t-il d'offrir des fleurs ? On ne sait. En tout cas, on lui enverrait bien des épines à la figure.

Après de nouvelles réunions, les choses semblent avancer pour résoudre au mieux la situation, les parties concernées faisant quelques concessions réciproques.

(Clic sur l'image pour agrandir)canard 14

CM 13 fleurs et bouquins prov 1

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13 mai 2015

Gestion hasardeuse et hausses d'impôts à la CPA

Ma tribune dans le magazine de la Communauté du Pays d'Aix pointe les différences entre les engagements de campagne de Maryse Joissains sur la prétendue stabilité de la fiscalité et la réalité des faits. Quant à la gestion budgétaire, il y a aussi beaucoup à dire... 

LAC mag CPA une

"La liberté d'expression ne s'use que quand on ne s'en sert pas." C'est la belle devise qui figure chaque mercredi en haut de la dernière page du Canard enchaîné. Il y a longtemps que je l'ai faite mienne. Mon blog en est, entre autres, une illustration, régulière depuis presque neuf ans.
La loi permettant à un élu de s'exprimer individuellement dans les publications des collectivités, j'ai souhaité faire paraître une tribune dans le magazine trimestriel de la Communauté du Pays d'Aix, dans l'espace réservé aux élus n'appartenant pas à la majorité. Comme précisé dans la loi, les propos ne peuvent porter que sur les réalisations et la gestion de la collectivité concernée.
J'ai donc condensé en un court article des éléments tirés de mes interventions prononcées en séances publiques. Pour cette fois-ci, j'ai saisi l'occasion de mettre en lumière les divers tours de passe-passe de la gestion budgétaire de Maryse Joissains.
Il m'a en effet semblé intéressant de montrer aux citoyens que, en termes de fiscalité, il y a parfois des différences marquées entre les engagements de campagne électorale et la réalité des faits. Quant aux choix opérés et présentés de façon idyllique, ils dissimulent plutôt de ce que j'appelle une gestion hasardeuse, autres exemples concrets à l'appui. Je vous laisse en apprécier la teneur.

 LAC mag CPA avril 2015 - Copie

 LAC mag CPA

8 mai 2015

Maryse Joissains, une vraie républicaine... mais de carnaval

Maryse Joissains  s'est encore politiquement dévergondée ! C'était mercredi matin à la radio. Toujours aussi pathologique, elle se dit plus républicaine que la gauche qui, selon elle, ne le serait pas du tout. Parole d'une élue vertueuse qui donne bien l'exemple en étant mise en examen…

joissains ravi 116 B - Copie - Copie

C'est bien plus grave qu'un routinier pétage de neurones car, lorsque cela survient, il en reste toujours quelques-uns pour fonctionner encore un peu tant bien que mal.
Dans le cas présent, il s'agit d'une tache cérébrale qui noircit chaque fois que la bouche prononce des propos délirants, outranciers, irresponsables, pathologiques, tragi-comiques, sectaires… Ajoutez vos propres adjectifs quand vous aurez lu la suite de ce billet.
Mercredi matin donc, Maryse Joissains était l'invitée politique du journal matinal de France Bleu Provence. Le journaliste lui demandait de réagir sur l'actualité.
Et d'abord sur Robert Ménard, le facho de Béziers, qui s'était lâché sur le fichage ethnique à l'école. "Je suis choquée par ce que j'ai entendu." Bon, c'est déjà ça de gagné. Mais, ajoute la maire d'Aix, "Ménard a un passé qui dément un petit peu tout ce qu'on lui prête aujourd'hui. Après, il est un peu exalté. A-t-il commis des erreurs dans la manière de s'exprimer, euh, je pencherais plutôt vers cette critique-là." Des erreurs ? Pas des fautes ?
A propos du nouveau nom de l'UMP : "Je ne pensais pas que c'était une nécessité forte mais je crois que le bureau à l'unanimité a considéré que c'était une nécessité. Donc, je suis dans un parti, je me plie à ses règles, le terme de Républicains me plaît." Parce que tea-party, c'était déjà pris ?
"Ça veut dire quoi, à gauche ce ne sont pas des républicains ?", questionne le journaliste. "Euh, non. Je ne crois pas qu'ils soient républicains. Je crois qu'ils sont dans l'excès. La République, c'est aussi une question d'équilibre. Et je ne pense pas qu'à gauche il y ait l'équilibre de la République. C'est à l'UMP qu'on est un peu plus républicain qu'ailleurs." Et voilà Maryse Joissains qui donne ses brevets de républicanisme ! Effectivement, leçon bienvenue de la part d'une élue mise en examen. La même qui avait déclaré "Les valeurs qu'a Marine Le Pen, je les ai toujours partagées".
Puis, sur les propos toujours aussi nauséeux de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz : "Ses propos sont absolument inadmissibles. C'est un homme qui a son intégrité totale mais je dirais que c'est une dérive." Seulement ?
Sur les prochaines élections régionales : "Je suis ravie que ce soit Estrosi." "Mais vous n'avez pas peur justement que Christian Estrosi cherche à doubler Marion Maréchal Le Pen sur la droite ?", lance le journaliste. "A mon avis, il ne se laissera entraîner par personne. Il a ses propres idées. Et puis, le fait de parler de thèmes qui sont aujourd'hui captés par le FN, est-ce que cela signifie que l'on est dans la dérive ? Je ne crois pas. Aujourd'hui, quand je dis que je doute que les socialistes sont vraiment des républicains, c'est parce qu'ils sont dans une telle discrimination et ils ont des propos tellement discriminatoires à l'égard de tout le monde, bientôt on ne pourra plus parler du tout dans ce pays et je crois qu'Estrosi appellera un chat un chat parce qu'il peut se le permettre. Son passé, son présent sont là pour garantir ce qu'il est aujourd'hui. Mais je ne crois pas qu'il se laisse entraîner dans quelque dérive que ce soit."
Ben, c'est vrai quoi, elle n'a pas dû entendre les dernières déclarations extrémistes d'Estrosi toujours avec le sens de la mesure qu'on lui connaît : "une troisième guerre mondiale" serait déclarée "à la civilisation judéo-chrétienne". On fait presque plus doux au FN. Mais, avec de tels propos, on devine pourtant bien sa course-poursuite sinistre avec les Le Pen.
Aujourd'hui, en tant qu'élu et citoyen républicain, je serai présent à la cérémonie de commémoration du 70ème anniversaire de la Victoire de 1945, mais je me tiendrai à distance de Maryse Joissains qui n'est finalement tout au plus qu'une grosse tête de carnaval qui se prend pour une républicaine.

Je vous rassure, vous n'êtes pas obligé de vous farcir cette interview de haute volée mais au cas vous voudriez vous aussi vous infliger la voix et les élucubrations pathologiques…

(L'interview commence à 1'25")

21 avril 2015

CM : Horaire de séance avancé parce que des élus s'esquivent avant la fin !

Nouveauté au conseil municipal. Les séances publiques commenceront désormais une heure plus tôt... parce que certains élus veulent s'esquiver avant la fin. Drôle de conception d'une fonction qu'ils ont pourtant voulue et pour laquelle ils touchent des indemnités...

hotel de ville facade - Copie

C'est la dernière nouveauté. Depuis hier, chaque séance publique commencera désormais à 17 heures, soit une heure avant l'horaire traditionnel pratiqué depuis au moins trente ans. Maryse Joissains en a décidé ainsi.
Pourquoi ce changement ? Le croirez-vous, c'est parce que certains élus quittent les séances avant la fin. Et, j'ajoute, parce que d'autres, qui auraient eux aussi mieux à faire, réclament une accélération du rythme de la séance, comme si, sans toutefois le dire, ils voulaient couper court aux débats qui fondent pourtant la nécessité démocratique des échanges. 
S'il est vrai que l'examen de l'ordre du jour se prolonge parfois tardivement, dans certains cas jusqu'à 23 heures, il n'en reste pas moins que, à raison d'une séance toutes les cinq ou six semaines en moyenne, ce n'est quand même ni la mer à boire ni la fin du monde.
Les séances les plus longues sont celles où l'on examine les documents budgétaires (une fois par an) ou des dossiers de fond exceptionnels tels que les Plans d'urbanisme ou de l'habitat, pour ne citer que deux exemples récents qui ont pas mal occupé les débats.
Hormis d'autres sujets qui sont parfois étudiés en profondeur car ils présentent un caractère essentiel dans les politiques menées par la municipalité et sur lesquelles l'opposition entend faire valoir son point de vue, la très grande majorité des délibérations porte sur des questions dites d'ordre. A savoir la présentation régulière (annuelle le plus souvent) de mesures d'aspect administratif, technique ou général soumises simplement à l'application des lois.
Ils sont foison : gestion et évolution du personnel municipal, contrats divers, aménagements urbains, marchés publics, subventions aux associations, demandes de subventions aux collectivités territoriales supérieures et à l'Etat, dénominations de voies, adhésions à des structures institutionnelles. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive et ne sert qu'à illustrer le contenu d'un ordre du jour qui ressemble à une liste à la Prévert.
S'ils ne sont pas contents, qu'ils démissionnent !
Alors, est-ce bien sérieux d'avoir avancé le début des séances ? L'ancien horaire avait l'avantage de permettre aux élus ayant une activité professionnelle d'être plus facilement disponibles à ce moment-là. Le nouvel horaire est donc censé libérer tout le monde, élus et fonctionnaires, plus tôt dans la soirée. Inconvénient, à 17 heures, certains élus sont immanquablement retardataires. Ce fut le cas hier soir et il a fallu s'assurer du quorum à l'unité près pour pouvoir ouvrir valablement la séance.
Je le dis comme je le pense, tout cela a le don de m'énerver singulièrement !
Personne n'oblige quelqu'un à être candidat. Or, une fois élu, son devoir est d'assumer complètement sa fonction, prérogatives et surtout multiples obligations qui, par nature, sont les conditions de base de l'exercice d'un mandat voulu et pris contractuellement devant les électeurs. Alors, si cela ne lui convient pas ou plus, qu'il ait le courage de démissionner et de céder sa place à quelqu'un d'autre.
J'ajoute que les élus perçoivent des indemnités, qui varient selon le niveau de responsabilités qui leur ont été conférées, que cela les engage légalement et moralement et qu'ils doivent donc s'attacher à remplir leurs fonctions honnêtement et sans la moindre esquive.
Je vous parlerai une autre fois de ces élus qui, au début du mandat, se battent pour faire partie de commissions ou d'instances de représentation, sans doute par envie de se faire mousser, et qui sont toujours ou fréquemment absents dans les réunions de structures dont ils sont membres. Au point que, dans certains cas, on note parfois plus d'élus présents de l'opposition que de la majorité ! Je trouve cela irresponsable et honteux. Et on ne voudrait pas que cela m'énerve ?

17 avril 2015

Débat : La corruption, véritable gangrène de la démocratie

Avec ses mécanismes occultes contraires à l'éthique publique, la corruption est une menace et un véritable défi pour la démocratie. Pour la combattre, la justice se heurte souvent à des failles de notre système politique...

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(Clic sur l'image pour agrandir) 
Marcel Masson (Cercle Condorcet), Adrien Roux et Pierre Lagay (président du Cercle)

Je ne vous parlerai pas d'un certain avionneur qui distribue de l'argent liquide en échange de bulletins de vote en sa faveur, ni d'un certain président de conseil général qui s'est promené avec le chéquier lors de ses virées dans les communes. Non, je veux simplement relever que, s'il y a des corrompus, il y a forcément aussi des corrupteurs.
C'était précisément l'objet de la passionnante conférence-débat qui s'est déroulée mardi à l'Institut d'études politiques pour laquelle le Cercle Condorcet avait invité Adrien Roux, diplômé de l'IEP d'Aix, doctorant en droit pénal près Aix-Marseille Université (Laboratoire de droit privé et de sciences criminelles), à intervenir sur le thème "Ethique et politique : les défis posés par la corruption publique et les failles de notre système politique".
Cette conférence, devant un public nombreux, s'inscrivait dans le droit fil d'une autre réunion sur "les failles françaises dans la lutte contre la corruption", organisée en septembre dernier par l'association Anticor 13 à la Faculté de droit.
Plusieurs grosses pointures, qui savent mieux que quiconque de quoi il s'agit, étaient venues débattre face à un grand amphithéâtre plein à craquer. Parmi ces personnalités, on trouvait Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, Jean-Claude Roger, administrateur de l'association Anticor 13, Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, Xavier Monnier, du site Bakchich, Sébastien Boistel, journaliste au Ravi, Pierre Pujol, ex-journaliste à La Marseillaise, Jacques Dallest, ancien procureur de la République de Marseille.
Ils ont traité des sujets majeurs tels que les contours flous du clientélisme et les emprises locales de la criminalité organisée et en ont démonté les mécanismes qui ont cours dans de nombreux domaines de la vie publique en liaison avec les pouvoirs de l'argent et qui gangrènent la démocratie jusqu'à l'os.
On en a entendu de bien croustillantes : histoires de trafics, de conflits d'intérêts, de financements occultes, de pots-de-vin, d'ententes, d'arrangements, de copinages, de clientélisme, de favoritisme et de services mutuellement rendus.
Si certains risque-tout se font parfois épingler, d'autres sont toujours à l'air libre et continuent leurs jeux favoris à la barbe de tous. Comme on le sait, la justice est lente. Ils peuvent donc la déjouer sur plusieurs années en versant des cautions – ils ont souvent accumulé des fortunes qui leur permettent de se payer de bons avocats. Il s'agit là de ceux qui se font pincer. Mais combien y en a-t-il qui agissent dans la clandestinité et qui échappent à la vigilance des enquêteurs ?
Il y a un an, à la veille des élections municipales, un ouvrage, Délits d'élus, s'est donné pour but de "faire une photo instantanée des élus qui ont mis les doigts dans la confiture". Tout un programme ! Les auteurs y ont dressé la liste de 400 politiques aux prises avec la justice. J'ai d'ailleurs eu la surprise d'y voir mon blog référencé au sujet de l'affaire du contrat illégal d'Alain Joissains.
En février 2014, un autre livre, Les barons, ces élus qui osent tout, avait lui aussi classé en quelque 330 pages une liste de personnages bien comme il faut : "les familles sans complexe, les tontons flingueurs, les desesperados, les dinosaures et les mégalos". Au chapitre 2 des familles sans complexe, l'auteur, Jean-Baptiste Forray, a consacré pas moins de 22 pages à la famille Joissains. Mon nom y est cité, et pour cause, l'auteur m'avait sollicité pour un long entretien avec lui à Aix. Rien ne manque dans cette saga sans fin. Depuis, Maryse Joissains a été réélue maire et Alain Joissains a vu son contrat définitivement annulé.   


Le site Anonymal :
http://www.anonymal.tv/

Cette vidéo date de mars 2014 (depuis, Jean-Michel Baylet a bénéficié d'un non-lieu)

Une étude très instructive d'Adrien Roux :
"Lutte contre la corruption : immobilisme français, leçons italiennes" :
http://www.laurent-mucchielli.org/public/Lutte_contre_la_corruption_-_immobilisme_francais_lecons_italiennes.pdf

A propos de délits d'élus :
http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/55919/delits-delus-le-livre-qui-egratigne-les-politiciens/

13 avril 2015

Conseil municipal : Dérapages stupéfiants d'élus de la majorité...

Des propos stupéfiants et un lapsus cocasse et révélateur ont ponctué la séance publique du conseil municipal de fin mars. Deux élus de la majorité ont franchi des limites et Maryse Joissains elle-même n'a pas pu empêcher sa langue de fourcher...  

LAC CM - Copie

Une séance du conseil municipal, c'est d'abord un ordre du jour précis établi dans le cadre de la loi. C'est aussi un lieu de débat où majorité et opposition expriment leurs points de vue respectifs. Et puis, il y a une ambiance. Qui peut varier en fonction de la teneur des délibérations, fondamentales ou légères. Enfin, selon les fois, il y a des échanges qui peuvent devenir vifs pour ne pas dire musclés. Ce qui n'empêche pas certains traits d'humour ou bons mots.
La séance de fin mars est allée plus loin avec deux réactions d'élus de la majorité qui ont peu contrôlé leur langage pour l'un et laissé libre court à des propos stupéfiants pour l'autre.
Nous venions de poser une question orale au sujet du marché aux fleurs qui se tient trois jours par semaine place de l'Hôtel de Ville et tous les autres jours place des Prêcheurs. Cette seconde place va faire l'objet d'une réfection, ainsi que celles de la Madeleine et de Verdun, pour une durée de deux ans et demi à partir de mi-2016. La mairie envisage donc de transférer les trois jours des Prêcheurs vers l'Hôtel de Ville.
Or, il se trouve que, chaque premier dimanche du mois, s'y tient, depuis des décennies, la journée du livre. La mairie propose de renvoyer cette dernière vers la place de l'Université. Caser tout le monde au même endroit semble impossible sauf à réduire le nombre de stands des uns et des autres. Avouons-le, la situation est délicate. C'est la raison pour laquelle nous avons interrogé Maryse Joissains sur ses intentions.
"On aurait dit un camp de Roms !"
Et c'est là qu'est intervenu son adjoint délégué à l'espace public. Après avoir indiqué qu'il avait le souci permanent d'écouter les doléances de toutes les parties, il a soudain parlé avec son cœur en lâchant "Les bouquinistes, ils sont peut-être là depuis deux décennies mais ils n’ont vraiment pas été cools dans ce truc. La dernière fois, on aurait dit un camp de Roms". Bon, sous la pression, il est ensuite revenu sur ses propos en s'excusant platement. Au lieu de cela, il aurait pu évoquer un champ de foire, par exemple. Mais non, il a éructé des mots qui ont peut-être fait parler son inconscient, ce qui a créé une grosse gêne dans l'assemblée.
Quoi ? Une forme de milice à Aix ?
Autre dérapage, celui d'une élue de quartier qui voulait apporter sa contribution au débat sur la mise en place d'un protocole de participation citoyenne, encadré juridiquement par un partenarait avec les forces de sécurité. Et ne voilà-t-il pas que ladite élue fait part de son initiative toute personnelle dans son quartier où, dit-elle, elle a déjà developpé la démarche, sans autorisation légale et sans en référer au maire, en s'appuyant seulement sur les témoignages rapportés par des habitants. Il fallait voir le regard catastrophé de Maryse Joissains qui a fini par dissimuler son visage tant sa surprise était grande. Elle a bien essayé de rattraper la gaffe en assurant que son élue s'impliquait fortement dans le quartier. Mais, franchement, difficile d'effacer l'impression ressentie dans les travées qu'on avait là affaire à une forme de milice qui ne dit pas son nom.
Foutoir et lapsus… 
Quelle est donc la maîtrise du maire sur ses élus ? Mais aussi quelle est-elle sur le déroulement de l'ordre du jour ? Maryse Joissains a la fâcheuse habitude de faire défiler par paquets les délibérations sur un même thème (elles sont parfois nombreuses) et de les faire ensuite voter à la va-vite et à la queue-leu-leu. Et là, on ne sait plus sur quoi on vote, au point qu'elle confond ce qui se vote et ce qui n'est qu'une simple information du conseil. Ou fait aussi parfois voter deux fois la même chose ou oublie d'en faire voter certaines. Dans un registre certes un peu relâché mais, me semble-t-il, encore assez décent, j'appelle cela un vrai foutoir.
Terminons cette chronique avec un épisode qui a eu lieu au début de la séance. Après avoir félicité les nouveaux élus départementaux de sa majorité, Maryse Joissains a voulu rendre hommage à André Guinde qui a été éliminé de la course. Et, tournant alors ses yeux vers moi, comme mue par un réflexe indomptable, elle a ajouté : "Je voudrais avoir une pensée pour… M. Castronovo… euh… André Guinde, je ne l'ai pas encore enterré". Rire général dans la salle. Ce lapsus n'était sans doute pas dû au hasard, puisque, quelques instants après, devaient en effet être évoquées dans une délibération spécifique... les suites juridiques de l'affaire du contrat d'Alain Joissains. 

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