Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
29 avril 2016

Le BHNS d'Aix, un bus à haut niveau de sévices ?

Le projet du Bus à haut niveau de service, désormais nommé l'Aixpress, a été présenté dans le cadre de quatre grandes réunions publiques. De très nombreuses informations ont été livrées à la population visiblement séduite. Mais le BHNS suffira-t-il pour résoudre tous les problèmes de circulation et de stationnement ? Et à quel prix ? J'ai assisté aux réunions...

BHNS

Quatre réunions publiques, pompeusement qualifiées d'"ateliers urbains", ont eu lieu sur deux semaines dans différents quartiers de la ville. A chaque étape, des informations spécifiques étaient livrées sur la portion du BHNS affectant le secteur concerné : dans l'ordre, Encagnane, Ouest (Jas de Bouffan), Centre (centre-ville) et Facultés pour le sud-est.
J'ai assisté à la première. Et à l'ultime qui s'est déroulée hier soir à la faculté de droit. Je n'ai pas pu me rendre à la deuxième car j'étais retenu par d'autres obligations et à la troisième car au même moment la mairie avait programmé une autre réunion publique en vue de la requalification globale des places des Prêcheurs, Verdun et Madeleine. J'y reviendrai dans un prochain article.
Pour le BHNS, ayant été membre du jury devant sélectionner l'opérateur du projet, j'avais pour ainsi dire le devoir supplémentaire d'être aux rendez-vous.
Pour chaque réunion, un même rituel a été installé : présentation du projet avec une vidéo montrant le tracé virtuel complet, détails sur le secteur du jour et échanges avec la salle. J'ai été étonné d'observer que les deux réunions les plus fréquentées ont été celles d'Encagnane et du centre-ville. Il y a eu moins de monde au Jas de Bouffan et à la faculté.
Que retenir de tout cela ? On le sait, le BHNS parcourra un tracé de 7,2 km en 19 stations en 30 minutes avec une fréquence de passage toutes les 7 minutes en heures de pointe (la moyenne actuelle des bus du réseau Aix en bus est de 8 minutes) allant de Saint-Mitre, à l'ouest, jusqu'au parc Krypton, au sud-est.
A l'origine, le projet envisageait un parcours de 9,3 km, reliant le Jas de Bouffan à l'entrée de la route de Nice. Mais il a ensuite été amputé pour deux raisons : prolongement vers Saint-Mitre et terminus ramené au Krypton, tout en restant traversant d'ouest à est. Et à chaque bout de ligne, il est prévu un parc relais, celui de l'ouest étant à construire grâce à l'économie réalisée sur les 2 km supprimés.
Je ne suis pas intervenu lors de la première réunion mais je l'ai fait hier soir car je vis dans le secteur sud concerné par le passage du bus le long de l'avenue Robert-Schuman. J'ai donc exposé ceci.
D'abord, mon regret du raccourcissement du parcours car le tracé initial me semblait mieux répondre à l'entrée et à la sortie au niveau de la route de Nice pour les milliers de personnes venant travailler à Aix par là. Ensuite, j'ai insisté sur les problèmes de circulation et de stationnement dans les quartiers des facultés et limitrophes, sans oublier celui d'Encagnane, particulièrement saturé et soumis à une extrême pollution. Les Aixois savent qu'une partie très étendue du sud d'Aix est quotidiennement encombrée et que les bouchons sont permanents aux heures de pointe.
Des prix hors de prix ?
Des facteurs aggravants risquent d'amplifier ces phénomènes. Par exemple, l'augmentation prévisible du nombre d'étudiants dans le cadre du Plan Campus qui sera plus attractif que les anciens bâtiments. Par ailleurs, la suppression totale de plusieurs centaines de places de stationnement sur voirie le long de l'avenue des Belges, du boulevard Victor-Hugo, de l'avenue Maurice-Blondel (entre la gare SNCF et le Rectorat) et surtout de l'avenue Robert-Schuman ainsi que de l'avenue Gaston-Berger va faire reporter la recherche de places un peu plus jusqu'au Pigonnet - c'est déjà le cas avec les étudiants qui vont à leurs cours dans les divers sites universitaires et les nombreux salariés qui immobilisent gratuitement leurs véhicules toute la journée pour aller à leurs lieux de travail en bus ou en car -, et cela va provoquer une saturation complète de l'ensemble du secteur sud.
Autre fait porteur de nuages, la nouvelle sous-préfecture située à l'angle des avenues Pierre-Brossolette et Winston-Churchill ouvre officiellement le 3 mai mais aucun stationnement public n'a été prévu en son sein. J'ai récemment rencontré le sous-préfet qui m'a dit, un rien sardonique à l'égard de la municipalité "Mais voyons, cher monsieur, il paraît qu'il y a le parc Krypton qui va passer de 300 à 900 places". Sauf que 600 places de plus seront loin d'absorber celles qui seront supprimées.
Le BHNS et les tarifs très réduits du parc Krypton sauront-t-ils convaincre les habitués de la bagnole ? Rien n'est moins sûr quand on sait que les prévisions d'augmentation de fréquentation des transports collectifs pour les dix prochaines années, comme cela est indiqué dans le Plan de déplacements urbains (PDU), se limitent à un timide 5%.
Enfin, j'ai interrogé les personnalités à la tribune sur le coût de ce BHNS dont la seule dépense annoncée est actuellement évaluée à 84 millions d'euros hors taxe. Ma question portait sur le nombre de bus électriques nécessaires pour assurer le service et le prix à payer pour cette flotte de matériels roulants. J'ai eu bien du mal à le leur faire dire. Finalement, on m'a indiqué qu'il fallait tabler sur dix à douze bus de 75 places et que, dans la meilleure des hypothèses,
 le prix minimum total serait d'environ 1,5 million d'euros. Pour ne fâcher personne, je n'ai pas eu l'outrecuidance de rappeler que la plupart des projets, quels qu'ils soient, finissent souvent par des surcoûts dépassant les enveloppes initiales. Pour mémoire, en 2015, le BHNS était estimé d'abord à 60 millions puis à 66…

Le tracé virtuel du BHNS

Un excellent document complet du tracé détaillé quartier par quartier 
(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré à flèches en bas à droite du document)

"Et maintenant un BHNS en marche arrière…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/10/28/30846950.html

Publicité
22 avril 2016

Conseil de territoire : Hi hi, Maryse Joissains larguée par les siens !

La deuxième réunion du Conseil de territoire du Pays d'Aix d'hier a changé la donne. Au fil des divers rapports budgétaires à voter sur décision du Conseil de métropole, on a vu des maires vouloir maintenant défendre leurs seuls intérêts communaux au sein de la nouvelle institution. Ils ont donc peu à peu largué Maryse Joissains qui semble désormais isolée dans sa contestation. Récit...

métropole saint-cannat

Hier, a eu lieu la deuxième séance publique du Conseil de territoire du Pays d'Aix. Avec à l'ordre du jour, 33 rapports dont 25 pour avis et les autres pour décision. Le distinction n'est pas sans importance. Les premiers concernent des sujets de fond et émanent directement du Conseil de métropole qui en est le décideur et consulte ensuite les élus territoriaux. Les seconds permettent à ces derniers de voter sur des sujets de forme.
Plusieurs rapports portaient sur les budgets annuels distincts : d'abord budget primitif, puis budgets aménagement, transports, élimination des déchets, assainissement. Désormais, comme la loi le prévoit, c'est le Conseil de métropole qui en assure la gestion. Or, Maryse Joissains a proposé de rendre des décisions et non des avis sur deux délibérations relatives à des subventions culturelles et sportives. Elle a pris là un risque juridique qui peut se retourner contre elle.
Autre moment de trouble, cinq délibérations pour avis ont été retirées de l'ordre du jour. Elles devaient valider l'affectation des résultats 2015 issus des comptes administratifs dans les domaines énumérés ci-dessus.
La présidente et son adjoint aux finances ont voulu signifier qu'ils n'étaient pas d'accord avec la gouvernance métropolitaine et surtout pour faire pression sur Jean-Claude Gaudin. Le hic, c'est que le Conseil de métropole doit se réunir le 28 avril pour fixer et voter son premier budget avant la date limite légale du 30 avril. Y aura-t-il blocage du processus ? On en saura plus à ce moment-là.
Ces dernières escarmouches des opposants à la métropole sont censées manifester de la méfiance. Mais c'est peine perdure car la loi est là et a bien commencé à s'appliquer.
Le gros morceau qui a clos la réunion a porté sur les conséquences fiscales de l'entrée du Pays d'Aix mais aussi des cinq autres intercommunalités dans la métropole. Gérard Bramoullé a tenu un discours apocalyptique pour prévenir contre la hausse des impôts, tout en reconnaissant que les taux de la fiscalité allaient être lissés, c'est-à-dire étalés, pour être harmonisés sur une douzaine d'années afin d'en amortir la portée. C'est prévu dans la loi. Mais non, il fallait faire peur et tenter de rallier les maires au point de vue de Maryse Joissains.
Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs pris la parole. Et l'on s'est aperçu qu'il n'y a plus vraiment unanimité pour continuer à protester contre la métropole. D'un côté, ceux qui se sont alliés à des maires hors le Pays d'Aix pour s'aligner sur Jean-Claude Gaudin. De l'autre, ceux qui ont proposé de voter contre ou de s'abstenir jeudi prochain à Marseille. Une autre catégorie n'a pas exprimé d'avis aussi tranchés, ce qui laisse penser qu'ils agiront en leur propre nom.
Le vote contre et l'abstention ont donné lieu à des discussions surréalistes et même comiques. Peut-on voter contre ou s'abstenir au risque de devoir subir des représailles de Marseille ? Faut-il voter pour en expliquant que l'on n'est pas d'accord ? Dilemme infernal pour des élus très majoritairement de droite : choisir de se positionner ou non en opposition dans son même camp.
Un maire, celui d'Eguilles, qui avait lancé les recours contre l'Etat et la loi métropolitaine, a fini par admettre que, quelle que soit l'attitude adoptée, Jean-Claude Gaudin détient la majorité et que son budget sera de toute façon voté.
Mais ce qu'il ressort de ces discussions, c'est qu'à l'issue de la soirée d'hier Maryse Joissains a perdu la main. On peut même dire qu'elle est carrément larguée, car il n'y a plus de cohésion autour d'elle, chaque maire voulant jouer sa propre partie pour défendre ses seuls intérêts communaux.
La partie de poker est pratiquement terminée. Et tout le monde devrait rentrer dans le rang d'ici peu.

métropole bilan Laurent Théry prov 15métropole bilan Laurent Théry prov 15

19 avril 2016

Budget : Non, Maryse Joissains, les vessies ne sont pas des lanternes !

Encore deux exemples qui illustrent de manière éclatante les choix budgétaires inconséquents de Maryse Joissains. Double peine pour les Aixois : fortes hausses de tarifs tous azimuts et réductions vertigineuses de moyens pour les écoles. Suite et fin provisoire du tour d'horizon...

DPA visuel 1 mars 2016 hausses bon

Il fallait bien au moins user de cette expression pour traduire la façon dont la mairie répond à certaines questions que nous posons au conseil municipal au nom des Aixois. Ainsi, deux exemples d'apparence mineure par rapport au volume des finances de la ville nous ont été servis le 29 mars.
Lors de mon intervention sur le budget primitif 2016, j'ai fait part de mon grand étonnement à propos d'une ligne de la section investissement portant sur des travaux annuels dans les cimetières. La somme inscrite se monte à 410.000 euros. J'ai donc rappelé que, lors du conseil de février, la municipalité avait décidé d'augmenter fortement les prix des prestations funéraires. Je m'attendais donc, comme on me l'avait affirmé pour justifier les hausses des tarifs, à ce que des améliorations importantes soient opérées grâce aux nouvelles recettes attendues.
Par curiosité, j'ai recherché le montant affecté sur la même ligne dans le budget 2015. Et surprise, il était de 767.778 euros ! Il y a donc une baisse de la dotation de 87% d'une année sur l'autre alors que, dans le même temps, on applique une élévation plus que vertigineuse des tarifs, ce qui ne s'était pas vu depuis longtemps. Allez comprendre.
Seconde illustration, et non moindre, celle du poste rénovation des écoles qui entre dans les politiques annuelles de programmation de travaux et d'équipements des établissements publics, hors aides du conseil départemental aux communes pour travaux de proximité.
Dans le budget 2016, la somme inscrite est exactement de 137.937 euros. Maryse Joissains s'était fait un plaisir de détracter Jean-Claude Gaudin pour le mauvais état des écoles marseillaises, ajoutant qu'elle avait toujours eu, elle, la préoccupation d'améliorer régulièrement celles d'Aix. Elle avait aussi déclaré que la réforme des rythmes scolaires revenait très cher et qu'il fallait rendre payantes les activités quand d'autres communes ont opté qui pour des tarifs modestes qui pour la gratuité.
Là encore, j'ai recherché le montant des travaux annoncé pour l'exercice 2015 : 500.000 euros. D'une année à l'autre, la baisse atteint 262% ! Voilà comment on traite, il est plus juste de dire maltraite ou sacrifie, l'éducation à Aix.
J'en ai fait l'observation. L'adjoint aux finances m'a répondu, ne riez pas, qu'au budget supplémentaire de juin priorité serait donnée aux écoles. Dans son exposé général, le même élu venait pourtant de dire que, vu l'état des finances de cette année, le budget supplémentaire serait quasi nul. Voilà le sens de l'expression "essayer de faire prendre des vessies pour des lanternes"…  

DPA visuel 2 mars 2016

Tous mes articles sur le budget

"Budget 2016 : Maryse Joissains décide de pénaliser les Aixois au quotidien !"
: http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/02/04/33317994.html

"Budget : Joissains  fait de mauvais choix… mais accuse l'Etat et la métropole !" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/04/04/33614271.html

"Crise du logement à Aix : L'irresponsabilité politique de Maryse Joissains" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/03/14/33510746.html

"Forte hausse des tarifs funéraires : Bientôt, il ne fera plus bon mourir à Aix !"
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/02/16/33377252.html

"Budget : Hausse des tarifs funéraires à Aix"
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/03/03/33457831.html

"Budget : Pénalité de 1,1M€ pour carence de logements sociaux" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/04/08/33636551.html

"Vente des parkings aixois : Par ici les bonnes (mauvaises) affaires…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2015/07/28/32413696.html

"Budget : Risque de coup de frein juridique sur la vente des parkings ?" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/04/12/33654153.html

12 avril 2016

Budget : Risque de coup de frein juridique sur la vente des parkings ?

Surprise au conseil municipal, le rapport sur la vente des parcs de stationnement à la Semepa a été reporté. A part une annonce sibylline sur la nécessité de s'assurer encore de quelques détails techniques du dossier, aucune autre justification n'a été fournie aux élus. Y aurait-il donc un risque qui pourrait compromettre cette cession à 65 millions d'euros ? Récit...

parking carnot - Copie

Il arrive que l'on apprenne en pleine séance publique que des rapports ont été retirés de l'ordre du jour. Pour les sujets mineurs qui ne posent aucun problème de fond, ce n'est pas grave. Cela peut être parce que la rédaction du rapport n'est pas totalement satisfaisante ou n'a pas été suffisamment développée.
Parfois, en revanche, la raison est plus lourde. Par exemple, lorsque, entre sa rédaction et le moment du vote, sont apparues des difficultés qui modifient la portée des décisions.
C'est ainsi qu'au dernier conseil municipal une délibération à forte résonnance et aux conséquences non encore cernées a soudain été reportée. Elle était relative à la vente des parcs publics de stationnement. Le principe avait été confirmé en juillet 2015 d'étudier l'offre de rachat par la Semepa qui en assure la gestion par voie de délégations de service public.
A ce moment-là, il avait été prévu que les élus seraient ultérieurement informés de toutes les modalités et options de cession qui, aux dires de l'adjoint aux finances répondant à une de mes questions, devrait rapporter à la ville quelque 65 millions d'euros sur cinq ans, un moyen d'alimenter les caisses de la ville, mais aussi présenté comme une protection contre une éventuelle mainmise de la métropole.
Nous avions fait observer que, outre notre désapprobation ferme et totale concernant cette grosse vente de biens publics à part entière, après celles d'autres nombreux biens immobiliers appartenant aussi au patrimoine des Aixois et bradés au privé, nous étions très sceptiques quant à la faisabilité juridique de l'opération. Maryse Joissains avait tenté de rassurer en déclarant que tous les aspects seraient analysés mais qu'a priori il ne devrait pas y avoir d'obstacle majeur.
Le rapport inscrit au conseil municipal du 29 mars portait donc sur "l'acceptation de l'offre chiffrée de la Semepa et l'homologation du projet de résiliation des DSP". Tout semblait par conséquent censé avoir été vérifié pour engager ladite vente. Mais non, en fait, la maire ayant alors annoncé que subsistaient encore quelques soucis techniques à régler.
Erreurs ou contradictions dans le corps de la rédaction ? Précautions trop courtes ou faibles tout à la hâte de vouloir boucler l'affaire ? Point(s) de légalité douteux et risques juridiques en cas de recours ? Aucune explication n'ayant été fournie, on n'en a pas su plus.
J'ai bien ma petite idée là-dessus mais il serait hasardeux de ma part de l'exposer en détail ici sachant qu'un rapport reporté ne peut être considéré comme étant public. Mais je ne manquerai pas d'y revenir, notamment si le dossier est remis dans le circuit lors du prochain conseil le 2 mai.
                                                                                                                          A suivre…

"Vente des parkings aixois : Par ici les bonnes (mauvaises) affaires…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2015/07/28/32413696.html

"Budget : Joissains  fait de mauvais choix… mais accuse l'Etat et la métropole !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/04/04/33614271.html

"Budget : Pénalité de 1,1M€ pour carence de logements sociaux" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/04/08/33636551.html

"Crise du logement à Aix : L'irresponsabilité politique de Maryse Joissains" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/03/14/33510746.html

8 avril 2016

Budget : Pénalité de 1,1 million d'euros pour carence de logements sociaux !

Aixois, en 2016, vous allez payer 1,1 million d'euros de votre poche. Aix vient en effet de se voir notifier par le préfet une lourde pénalité pour insuffisance de construction de logements sociaux. Je vous avais prévenus...

logement

Lors du conseil municipal, dans la délibération sur le budget primitif, un paragraphe inédit est apparu dès le début de la présentation à la rubrique des nouvelles charges à inscrire. Le préfet a notifié à la Ville une pénalité de 1,1 million d'euros pour insuffisance de constructions de logements sociaux.
Rappelez-vous. Aix se targuait d'être vertueuse avec ses 19% lorsque la barre était encore fixée à 20%. J'ai toujours affirmé que c'était même un peu moins car l'augmentation du nombre de constructions privées avançait plus vite que celui des logements publics, ce qui mécaniquement déséquilibrait le taux légal à atteindre. Or, depuis la loi Alur, ce taux est passé à 25%.
Comme je l'avais expliqué lors de divers débats sur le logement, j'avais émis de gros doutes sur les programmes de construction et la difficulté à atteindre les taux requis, le Plan local de l'habitat et le Plan local d'urbanisme étant peu ambitieux non seulement pour les années à venir mais également pour rattraper les énormes retards accumulés depuis quinze ans.
La lourde sanction est maintenant tombée et Aix va devoir débourser une somme… qui aurait pu servir à construire du logement social. Notre ville est désormais frappée comme d'autres communes du Pays d'Aix et du département pour carence manifeste en matière de logement social.
Cette politique de droite qui privilégie l'habitat pour ménages à revenus moyens ou élevés n'est pas une surprise, les municipalités touchées faisant sciemment le choix de payer des pénalités plutôt que de construire pour les familles aux revenus modestes.
Pour rappel aussi, l'ex-Communauté du Pays d'Aix avait mis en place un système de remboursement de ces pénalités aux communes qui se sentaient en quelque sorte encouragées à traîner de la truelle ou à ne produire aucun effort. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, on a appris cette semaine que Christian Estrosi avait lui aussi décidé de prendre le contrepied de la majorité régionale précédente en supprimant les sanctions envers les communes récalcitrantes. Or, curieux hasard parmi les heureux hasards, Nice, dont il est toujours le maire, est une des communes les plus carencées ! 
Outre l'irresponsabilté de ces mesures, l'insuffisance de logements sociaux a des conséquences graves dans plusieurs domaines de l'économie. Les ménages ont du mal à louer ou à acheter à cause des prix inaccessibles. Des entreprises qui souhaitent s'installer à Aix ne peuvent le faire car leurs salariés n'ont pas les moyens de faire face aux loyers pratiqués. Celles qui le font voient leurs employés aller chercher un toit dans les petites communes environnantes, ce qui entraîne des pertes d'argent et de témps pour leurs déplacements, l'alourdissement du trafic routier et l'aggravation des taux de pollution.
Résumons. Pour la première fois, mais il y en aura hélas d'autres, Aix va devoir payer des pénalités qui n'amélioreront pour autant en rien les conditions de vie quotidienne des habitants.
                                                                                                                        A suivre…

CM 21 B 29

CM 21 B 29

CM 21 B 29

CM 21 B 29

"Crise du logement à Aix : L'irresponsabilité politique de Maryse Joissains" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/03/14/33510746.html

"Budget : Joissains  fait de mauvais choix… mais accuse l'Etat et la métropole !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/04/04/33614271.html

Publicité
4 avril 2016

Budget : Joissains fait de mauvais choix... mais accuse l'Etat et la métropole !

Le budget primitif 2016 a été présenté au conseil municipal. Maryse Joissains accuse l'Etat et la métropole de réduire les moyens, alors que ce sont surtout les mauvais choix de sa politique municipale qui pénalisent les Aixois... 

CM 21 B 29

Nul besoin d'être équipé d'un boîtier HD pour comprendre le document du budget primitif 2016 présenté au conseil municipal de mardi dernier. Il est la traduction directe du dossier qui a donné lieu au débat d'orientations budgétaires il y a un mois et demi.
Nous avons eu droit de la part de Maryse Joissains et de son adjoint aux finances aux mêmes arguments éculés et archi assénés depuis deux ans. L'enfer budgétaire, c'est forcément les autres, n'est-ce pas. L'Etat qui baisse les dotations aux collectivités territorales (*), même si ce mouvement a commencé dès 2008 sous une autre présidence, suivez mon regard. Et la métropole qui va "ruiner" les communes, sous-entendu surtout Aix, en augmentant les taxes pour homogénéiser la fiscalité. Bref, tout allait très bien avant. Et c'est bien la faute des autres si le budget aixois est maintenant serré.
Je suis intervenu pour rappeler que l'Etat lui-même et la Sécurité sociale participent grandement aux efforts de redressement et de maîtrise des finances et que des compensations ont été décidées pour soutenir l'investissement par les collectivités locales. J'ai ajouté que, face aux postures de repli en village gaulois de Maryse Joissains, au contraire, l'avènement de la métropole est une chance pour les projets structurants au service des transports, de la vie économique et de bien d'autres politiques mutualisées et solidaires qu'il est désormais vital de conduire au sein du grand territoire métropolitain.
A mes yeux, ce qui fait problème, comme je l'avais déjà dit en février, ce sont les choix déséquilibrés et injustes dans les priorisations de la politique communale qui pénalisent pour l'essentiel et en premier lieu les ménages dans leur vie quotidienne.
Par exemple, les hausses supérieures au taux de l'inflation de tarifs dans de nombreux domaines, tant à travers des mesures relevant de l'ex-Communauté du Pays d'Aix que de la Ville elle-même : taxes et tarifs divers, tarifs des prestations funéraires, musées, piscines, bus, ordures ménagères, ou les coupes dans les subventions aux associations alors que la municipalité a lancé des projets pharaoniques tel celui de la construction d'un palais des sports à 67M€ avec de gros doutes sur les cofinancements qu'on ne cesse de nous annoncer mais qui ne sont toujours pas au rendez-vous.
(*) Dans la loi de programmation des finances publiques, l'Etat demande un effort des collectivités territoriales jusqu'en 2017, lui-même et la Sécurité sociale contribuant à cet effort en 2016 à hauteur de 13 milliards contre 3,5 milliards pour l'ensemble des collectivités, plus de la moitié pour les communes, moins pour les départements et les régions (respectivement 31 et 12%). L'Etat et la Sécurité sociale, c'est donc 3,7 fois plus. Dit autrement, c'est 78,125% contre 21,875%. Pour amortir un peu le choc, l'Etat a prévu des mesures de soutien à l'investissement, sachant qu'il est vrai que les collectivités locales investissent 3 fois plus que l'Etat.
                                                                                                                            A suivre…

"Maryse Joissains décide de pénaliser les Aixois au quotidien !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/02/04/33317994.html

1 avril 2016

Métropole : Une plainte européenne de Maryse Joissains qui tourne à la farce

Au conseil municipal de mardi, Maryse Joissains a rejoué le même film contre la métropole. Déboutée et ridiculisée par toutes les juridictions qu'elle avait saisies, elle veut cette fois-ci porter plainte au niveau européen. Rien que ça ! Et si ça ne marche pas, qui sait, elle pourra toujours essayer le Vatican ou Lourdes...

CM 21 B 29

Quand il s'agit d'évoquer la métropole, avec Maryse Joissains, cela donne plusieurs séances de cinéma avec toujours le même film à l'affiche. Elle tourne en boucle pour dire qu'elle est contre alors qu'elle y est entrée et en est devenue vice-présidente.
Au conseil municipal de mardi après-midi, elle a présenté une énième délibération pour s'opposer à ce qui est devenu la loi. Déjà, à celui du 16 mars, elle avait mis à l'ordre du jour deux rapports des plus loufoques. Cette fois-ci, et ce n'est pas parce que le 1er avril approchait, elle a décidé de porter l'affaire au niveau européen. Rien que ça !
Pas entendue, et donc déboutée et ridiculisée par toutes les juridictions qu'elle avait saisies, elle croit pouvoir viser plus haut pour espérer être enfin prise au sérieux, en dépit du risque quasi certain d'élargir son auditoire de ricaneurs à l'échelle de vingt-huit pays.
La farce, car c'en est bien une de plus, de l'ex-avocate est si bidonnante que la délibération demandait de "Décider d'introduire un recours en manquement de l'Etat français devant la Cour de Justice de l'Union européenne, concernant la création de la métropole Aix-Marseille-Provence". Or, une seconde mouture de la délibération qui n'avait pas été envoyée aux élus ni remise en séance mais seulement citée au cours du conseil essayait de rattraper la bévue.
Selon la maire d'Aix, il s'agissait en réalité de saisir "la Commission européenne", ce qui n'est qu'une pantalonnade supplémentaire puisque, rappelons-le, cette instance n'est pas composée de magistrats mais de représentants politiques désignés. Et dont les compétences et missions ne l'autorisent pas à juger en droit, a fortiori sur l'organisation territoriale des états membres.
L'Etat français est régi par la Constitution de la Vème République qui décide de son fonctionnement de façon souveraine et régalienne. Il n'est pas permis à l'Europe de dicter à notre pays ou à tout autre les choix démocratiques de sa définition des territoires. Sinon, ce serait un cas d'ingérence que personne ne pourrait accepter. En conséquence, les moulinets de Maryse Joissains ne sont que des bulles de mousse aussitôt nées aussitôt disparues.
Après le cirque, le cinéma. Et la prochaine fois, grand spectacle de Guignol dans la cour de récréation. Et toujours aux frais des contribuables aixois, bien sûr...
Lundi, suite du compte-rendu du conseil municipal.

La délibération rectifiée est ICI

CM 21 B 29

CM 21 B 29

24 mars 2016

Conseil de territoire : Maryse Joissains élue... sur fond de rivalités des maires

La séance d'installation du Conseil de territoire du Pays d'Aix ne s'est pas tout à fait déroulée comme le pensait Maryse Joissains. Des rancœurs et des dissensions ont éclaté au grand jour. Les maires évincés de l'exécutif étaient furieux. Compte-rendu...

métropole MJM godin
Elle a beau protester, Jean-Claude Gaudin lui a montré de quel bois il se chauffait, lui...

L'affaire semblait déjà pliée pour l'élection de la présidente et des vice-présidents lors de l'installation du Conseil de territoire qui s'est réuni hier pour la première fois sur convocation de Jean-Claude Gaudin, président de la métropole.
Mais une question était dans toutes les têtes : allait-on voir se rejouer la mauvaise pièce de théâtre de Marseille du 17 mars avec ses coups fourrés, ses rebondissements et ses surprises ? Eh bien, tout n'a pas été aussi clair que l'on pouvait l'imaginer.
Maryse Joissains avait envoyé mardi une lettre à tous les conseillers territoriaux pour leur faire part de ses intentions. Elle avait même établi une liste de noms qu'elle souhaitait voir élus à ses côtés comme vice-présidents. La loi ne permet que 15 postes. Mais il y en avait déjà 18. Parmi ceux-là, des vice-présidents de l'ancienne Communauté du Pays d'Aix, mais aussi 8 maires qui ne l'étaient pas.
La réunion a duré plus de quatre heures, entrecoupée par deux suspensions de séance. On a d'abord discuté méthode. Fallait-il d'abord élire la présidente ou envisager de définir les modalités pour désigner les vice-présidents. Neuf maires ont pris la parole. Les uns ont prétendu pouvoir se prononcer sur une liste bloquée, les autres ont soutenu le vote nominal pour chaque poste. Cette seconde procédure étant celle prévue par la loi et l'ordre du jour, il était difficile d'y déroger.
Une fois l'élection de Maryse Joissains assurée par 70 voix (21 blancs ou nuls) sur 91 inscrits car elle était la seule candidate - en avril 2014, elle avait obtenu 76 voix (15 blancs ou nuls) - il fut proposé de recueillir toutes les candidatures aux postes de vice-présidents.
Des rancœurs et des dissensions...
On sentait bien que le score moindre de la présidente était la manifestation de quelques mécontents évincés ou mis de côté. Il y eut donc d'autres candidatures "spontanées" en séance portant le total à 25.
Il fut convenu de voter pour réduire la liste à 15 en rayant des noms.
La liste initiale soutenue par Maryse Joissains s'en est trouvée modifiée et l'on a bien vu que cela contrariait cette dernière qui fut obligée de se conformer à la nouvelle sélection avec un classement par nombre de voix obtenues, allant de 79 à 17. Il n'y a eu qu'un candidat pour chaque vice-présidence, à l'exception de la 14ème réservée à Jacky Gérard, maire PS de Saint-Cannat, qui a dû affronter Hervé Fabre-Aubrespy, maire LR de Cabriès, qui avait été banni de la liste présentée par Maryse Joissains. C'est le premier qui l'a emporté.
Le vote étant secret, certains ont voulu montrer qu'ils n'appréciaient pas d'être écartés. Le maire SE de Rognes, Jean-François Corno, l'a fait savoir dans une intervention en rappelant le sérieux de son travail. Le maire PS de Vitrolles, Loïc Gachon, lui, n'a pas utilisé la langue de bois pour dénoncer les manœuvres et ententes à droite qui ont délibérément rompu avec l'esprit de partage des responsabilités dans le respect de la diversité des positionnements politiques.
C'est ainsi, a-t-il fortement pointé, que Vitrolles, commune de 35.000 habitants et deuxième plus grande du Pays d'Aix, ne se voyait plus octroyer la juste représentation qui lui revenait. Il a fustigé, comme cela s'est passé à Marseille, l'entre-soi de la droite qui installe une nouvelle forme d'exécutif ouvrant la porte à la disparition de la notion d'unanimité concertée pour les grands projets.
Sous l'effet de la création de la métropole et des antagonismes qui se sont fait jour lors de sa mise en place, le Conseil de territoire s'est donc raidi, droite et gauche se faisant face.
Personnellement, si je regrette que mes amis politiques se voient privés de responsabilités, je ne suis pas mécontent de l'avènement d'une opposition de gauche, ce que mon groupe
Démocratie pour Aix a toujours prôné à la mairie d'Aix.

La lettre de Maryse Joissains à tous les conseillers territoriaux 
(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré avec flèches en bas à droite du document)

CT 1 23

21 mars 2016

Alors, hein, Maryse Joissains, qui est le maître au pole ?

Et à la fin, c'est toujours Jean-Claude Gaudin qui gagne ! Les numéros de cirque de Maryse Joissains n'auront servi à rien. Elle a bel et bien été obligée de se plier à la loi, même si elle fait encore mine de prétendre le contraire, dans le langage élégant qu'on lui connaît. Récit… 

Métropole Palais du Pharo
Le Palais du Pharo à Marseille est le siège officiel de la métropole

"Je vote pour le patron !" Si, si, elle l'a dit ! "J’ai dit ce que je devais dire à mes ouailles, de  voter pour le patron politique. […] Je suis plus calme, mais je n’ai pas varié d’un iota. Je continue à dire que la métropole est un mauvais système et que c’est une catastrophe". Et même, "une vaste connerie (sic). D’autant que ce n’est pas une métropole économique mais institutionnelle. […] Jean-Claude Gaudin m’a téléphoné avant-hier. Mais je ne rentre pas dans le rang. Je suis comme j’ai toujours été. On va réclamer ce qui nous revient " 
Après les moulinets, les vociférations, les rebuffades, les manifestations, le numéro de cirque au conseil municipal de mercredi, et les insultes envers Jean-Claude Gaudin et les Marseillais, Maryse Joissains a mis un bulletin dans l'urne en faveur du président de la métropole qui a gagné des voix par rapport au scrutin de novembre : 152 sur 223 contre 119 sur 169 exprimés. A noter que cette fois-ci, 239 élus sur 240 étaient présents ou représentés.
A quoi ont donc servi les guéguerres bouffonnes de la maire d'Aix qui voulait refuser d'entrer dans Aix-Marseille-Provence et organiser une consultation de la population alors même que la loi est entrée en application ? A rien ! Notre groupe d'élus Démocratie pour Aix l'a toujours dit et ne s'est pas trompé en dénonçant la mascarade du dernier conseil municipal. 
D'ailleurs, Jean-Claude Gaudin lui-même s'est payé le luxe de révéler jeudi à la tribune du Pharo que des rencontres avaient eu lieu dès le 4 novembre, soit quatre jours avant la séance houleuse, pour convenir d'un accord sur la répartition des vice-présidences et des postes divers composant l'organigramme.
Maryse Joissains a dit qu'elle avait espéré cinq vice-présidences pour les élus de l'ex-Communauté du Pays d'Aix et en a obtenu trois, elle-même l'étant de droit. Un de ses adjoints sera également membre du bureau. Elle revendique maintenant des présidences de commissions. Mais, répétons-nous, tout était déjà entendu depuis quatre mois.
J'ai suivi en direct sur mon ordinateur la diffusion de la longue séance - six heures - d'installation de l'exécutif de la métropole. Les divers scrutins ont pris beaucoup de temps malgré la mise en place du vote électronique, comme au parlement.
Maryse Joissains n'a pris la parole qu'une seule fois, pas pour vitupérer mais pour soutenir un de ses collègues. On aurait dit quelqu'un d'autre ! Pas de paroles hystériques, pas d'invectives. Pourtant, Jean-Claude Gaudin n'avait pas hésité dans son discours d'investiture à la piquer au vif sans la nommer mais tout le monde avait bien compris à qui il faisait allusion. "Je ne reviendrai pas sur ces épisodes des derniers mois, pas plus que je ne répondrai à certaines attaques qui m'ont visé personnellement, et au-delà de moi les Marseillais."
Mais, interrogée un peu plus tard par les journalistes, Maryse Joissains n'a pu s'empêcher de retourner à sa nature :"On va pas faire que la guerre et sans obtenir les avantages […], si je me retire, j'aurais aucun avantage, j'aurais toutes toutes les m…". Ce qui, personne n'en disconviendra, a immédiatement élevé le niveau et fait progresser l'élégance de la langue française ! Au sujet de son idée de proposer un référendum, elle a nuancé ses propos : "J'ai l'intention de le faire. Maintenant si on me donne tous les pouvoirs que je demande et tout le pognon que je demande, on verra. […] J'ai une double stratégie, je l'ai toujours dit, être à l'extérieur et me battre pour faire casser la gueule à la métropole." Fermez le ban.

Information : Sous la signature de Jean-Claude Gaudin, j'ai reçu, comme tous les élus de l'ex-CPA, la convocation et l'ordre du jour pour la mise en place du Conseil de territoire du Pays d'Aix. La séance aura lieu le mercredi 23 mars. La précédente convocation du 17 décembre avait été annulée suite aux procédures juridiques engagées contre la métropole et la première élection de Jean-Claude Gaudin.

"Nous dénonçons la mascarade de Maryse Joissains contre la métropole" : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/03/17/33524536.html

Excellente vidéo réalisée par Anonymal

17 mars 2016

Nous dénonçons la mascarade de Maryse Joissains contre la métropole

Au conseil municipal d'hier matin, Maryse Joissains a refait son mauvais numéro de cirque pour livrer bataille contre la métropole dont le conseil se réunit aujourd'hui. Notre groupe a refusé de participer à la séance et dénoncé devant la presse cette mascarade qui n'aboutira à rien sauf à peser encore moins dans la défense des intérêts des Aixois...   

DPA CM 16
Edouard Baldo, Gaëlle Lenfant, Lucien-Alexandre Castronovo et Charlotte de Busschère

Hier matin, en conseil municipal, Maryse Joissains a encore voulu s'offrir un premier rôle en tribune pour rabâcher son galimatias fustigeant la métropole. En persistant, depuis de longs mois, dans une posture d'obstruction et de victimisation à caractère populiste et à visée purement électoraliste, elle risque de se retrouver dans la fosse.
Notre groupe d'élus d'opposition, Démocratie pour Aix, après en avoir débattu, a refusé à l'unanimité de se prêter à cette mauvaise comédie en n'assistant pas à la séance. Nous avons immédiatement tenu une conférence de presse devant l'entrée de l'Hôtel de Ville et diffusé un communiqué pour expliquer aux Aixois que la maire jouait une nouvelle farce, ce que nous dénonçons avec force.
La convocation de cette séance publique du conseil municipal était une autre mascarade pour gogos dont le seul objectif était de s'en prendre à la métropole. En atteste l'habillage artificiel d'un ordre du jour ne comportant que des dossiers de routine qui auraient pu attendre jusqu'à la séance du 29 mars et dont n'émergeaient que deux délibérations anti-métropole totalement caricaturales et extravagantes.
L'une, pour prétendre refuser d'entrer dans Aix-Marseille-Provence, l'autre, pour proposer d'organiser une consultation populaire, deux manœuvres sans aucune chance d'être prises au sérieux pour changer quoi que ce soit puisque la loi est votée et s'applique déjà. Ces deux rapports interviennent à la veille du conseil de métropole prévu aujourd'hui qui risque de voir Maryse Joissains vouloir imposer encore une fois à Marseille son mauvais numéro de cirque préféré.
J'ai rendu compte il y a une semaine des ruses et entourloupes de calendrier auxquelles se sont livrés Maryse Joissains et Jean-Claude Gaudin en bousculant plusieurs fois les dates de tenues de réunions. Dans sa démarche ubuesque, la maire d'Aix joue à la fossoyeuse contre les habitants d'Aix et du Pays d'Aix, leur faisant perdre de la sorte tout dernier espoir de crédibilité dans la défense de leurs intérêts.

DPA CM métropole comm 16 mars 2016

Lien vidéo :
Gaëlle Lenfant, conseillère métropolitaine et porte-parole, résume notre position :

http://www.maritima.info/depeches/politique/aix-en-provence/41063/aix-gaelle-lenfant-le-referendum-n-a-pas-de-sens-.html

DPA CM 16
Hervé Guerrera, Michèle Einaudi, Gaëlle Lenfant, Charlotte de Busschère, 
Edouard Baldo et Lucien-Alexandre Castronovo

"Ruses et entourloupes de calendrier entre Gaudin et Joissains !" : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2016/03/11/33497355.html

Publicité
Publicité
Suivre sur Twitter
Publicité