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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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22 janvier 2018

Peynier : Une pétition contre le béton qui veut tuer les terres agricoles !

Non au saccage des terres agricoles ! A Peynier, 15 hectares risquent d'être sacrifiés au nom d'un urbanisme démesuré. Signons tous la pétition de l'association Actions terres citoyennes qui se bat pour préserver une zone agricole protégée...

peynier terres-agricoles - Copie

Lecteurs du pays d'Aix et d'ailleurs, il s'en passe d'étranges choses dans nos campagnes environnantes. Ainsi à Peynier, commune de 3000 habitants, le maire veut sacrifier quinze hectares de terres agricoles à l'urbanisation.
L'association Actions terres citoyennes a lancé une pétition pour refuser ce carnage. En parallèle, elle a déposé un recours au tribunal administratif pour que ces terres soient classées en "zone agricole protégée" et pour permettre l’installation d’activités agricoles biologiques favorisant les circuits courts entre producteurs et consommateurs.
"C'est 15 hectares ici, plus 3 là-bas, plus 4 encore plus loin. C'est comme ça qu'on grignote un peu tous les ans. C'est symptomatique de ce qui se passe autour des grandes métropoles et notamment en Provence", constate Max Pennacchiotti, son porte-parole (que j'ai rencontré). En effet, le Plan local d'urbanisme avait l'objet de fortes critiques de la part de l'Etat.

A ce jour, la pétition a déjà recueilli plus de 8000 signatures dont la mienne.
Pour lire la pétition et signer, c'est ici :

https://www.change.org/p/actions-terres-citoyennes-peynier-13-des-terres-agricoles-%C3%A0-sauver-du-b%C3%A9ton

peynier terres

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15 janvier 2018

Aix en bus : Un avenant illégal de 19 millions annulé ! Et qui va payer ?

Sur recours d'un citoyen averti, un avenant illégal au contrat d'Aix en bus géré par Keolis a été annulé par le tribunal administratif. Cela représente la modique somme de 19 millions d'euros, en plus de 9 autres pour un protocole transactionnel censé compenser les dysfonctionnements récurrents du réseau. Et qui va payer maintenant ? Encore bravo Maryse Joissains pour cette gestion exemplaire !

Aix en bus keolis

Certes, ce n'est pas un tremblement de terre. Mais, depuis quelques semaines, tout le monde a remarqué que, le long d'une diagonale nord-ouest/sud-est, on creuse, on réduit les largeurs des voies, on pose des balises et on enrobe les troncs d'arbres.
Les travaux pour le futur Bus à haut niveau de service défigurent temporairement les rues et créent un paysage quasi lunaire que les Aixois découvrent, qui pour se féliciter de l'avènement d'une ligne de tramway sur pneus, qui pour se plaindre de l'énorme gêne dans la circulation.
Pourtant, le BHNS est assurément un progrès en termes de transports en commun. J'ai évoqué ce projet à plusieurs reprises. Mais j'ai aussi fait état des dysfonctionnements du réseau Aix en bus et des énormes surcoûts des tentatives d'ajustements nécessaires pour le rendre le plus efficace possible.
Pour mémoire, Keolis a remporté l'appel d'offre pour la délégation de service en 2012 mais la gestion et la mise en œuvre n'ont pas été à la hauteur. Les protestations des usagers n'ont jamais cessé depuis. Par ailleurs, on pouvait espérer que les études pour la refonte du réseau seraient menées en toute logique en parallèle avec celles du BHNS. Les deux opérations étant complémentaires, difficile en effet d'imaginer qu'elles ne soient pas coordonnées. Ne serait-ce que parce que le nouveau bus implique la disparition de certaines lignes actuelles et une adaptation du réseau plus conforme aux attentes et aux besoins réels des usagers.
Mais non, les deux opérations ont été découplées et la réfome d'Aix en bus ne viendra qu'après la mise en service du BHNS. Cherchez l'erreur.
Pour couronner le tout, on vient d'apprendre que l'avenant n°3 de la délégation de service public qui avait modifié siginficativement l'enveloppe budgétaire a été annulée par le tribunal administratif sur un recours de Gérard Perrier, grand défenseur de l'environnement et des transports publics. Je le connais bien car nous avons exercé le même métier dans le même établissement pendant quelques années. Je n'en dirai pas plus ici et renvoie mes lecteurs vers l'article pubié sur le site de Marsactu il y a trois jours qui retrace cette affaire, ainsi qu'à l'article sur l'annulation de l'avenant publié par Gérard Perrier.
Je ne peux cependant pas m'empêcher de relever que Maryse Joissains, qui aime se vanter de sa bonne gestion et qui dit tout le mal qu'elle pense de celle de la métropole et de Marseille, ferait bien de se regarder dans une glace et peut-être aussi de fermer un peu sa bouche. Pour les non avertis, surtout ne pas confondre :  28 millions (hors taxe !), ce n'est pas du tout le prix d'une baguette de pain aussi bonne soit-elle ! 

Article de Marsactu du 12 Janvier 2017

(NB : J'ai été sollicité pour donner mon avis sur cette affaire.)


(Clic sur la vignette pour lire le document)

L'article explicatif publié sur le site de Gérard Perrier le 22 décembre 2017

A Aix-en Provence, la justice annule un avenant à 19 millions d’euros

C’est une histoire inédite que Mobilettre a reconstituée. Une histoire dans laquelle un simple citoyen, Gérard Perrier, bien au fait des subtilités juridiques des contrats de délégation de service public, réussit à faire annuler un avenant de près de 20 millions voté par la communauté du pays d’Aix (CPA) en faveur de son exploitant Keolis Pays d’Aix. Une histoire instructive en ce qu’elle devrait inciter toutes les autorités organisatrices à davantage de rigueur dans la passation des avenants d’exploitation.

Tout commence en 2012, dans un réseau monté en 1966 puis géré sans interruption depuis par une figure bien connue du transport public, Jean-Claude Gallienne, décédé en 2009. Keolis remporte l’appel d’offres et se voit attribuer la DSP des transports urbains d’Aix-en-Provence pour huit ans. Très vite, en à peine six mois, la filiale Keolis Pays d’Aix met en place un nouveau réseau sur la base d’un des trois scénarii envisagés dans l’appel d’offres. C’est vite le pataquès, comme on dit sur place; le premier adjoint porte le chapeau, et la maire Maryse Joissains prend l’affaire en mains. Plusieurs modifications significatives sont apportées au nouveau réseau, qui finit d’ailleurs par ressembler un peu à l’ancien, celui du temps de Gallienne.
Protocole transactionnel à 9 millions, avenant n°3 à 19 millions. Total : 28 millions dus par le Pays d’Aix à Keolis
Mais là n’est pas l’essentiel. L’heure de la facture arrive, dès août 2013. Un protocole transactionnel pour compenser les vicissitudes rencontrées depuis un an par l’exploitant Keolis est fixé à 9 millions d’euros, et un avenant "numéro 3" pour stabiliser l’offre sur les sept ans restants du contrat est voté, à 19 millions d’euros. Total : 28 millions d’euros. Il faut dire que Keolis a mis les moyens pour réussir son arrivée, comme c’est souvent le cas après des victoires offensives : quarante contrôleurs sont embauchés, par exemple, pour redresser la courbe des recettes.
Mais les juges considèrent que le fait de modifier un élément financier essentiel du contrat de DSP aurait dû entraîner la résiliation du contrat en cours. Ils annulent l’avenant n°3. Le citoyen Gérard Perrier ne l’entend pourtant pas de cette oreille et dépose un recours, 
considérant que ces 28 millions constituent un préjudice à la collectivité – et donc au contribuable. Après de multiples épisodes, le tribunal de Marseille lui donne raison le 6 décembre dernier (il lui attribue même la somme de 2000 € en dédommagement d’une partie de ses frais d’avocats) et annule le fameux avenant numéro 3. En résumé, après avoir établi la réalité du surcoût (aussi bien en matière d’exploitation que pour la contribution forfaitaire), les juges ont considéré que le fait de modifier un élément financier essentiel du contrat de DSP aurait dû entraîner la résiliation du contrat en cours et déboucher sur un nouvel appel d’offres (lire ci-dessous le passage le plus important de la délibération).
Pour simplifier le tout, la communauté du Pays d’Aix a perdu entre-temps la compétence transports au profit de la Métropole Aix-Marseille-Provence, et manifestement semble soulagée de ne pas devoir traiter le problème. Nous avons interrogé la métropole AMP en début de semaine sur cette affaire. Une réponse nous était promise ce jeudi, elle ne nous est pas arrivée malgré notre relance.
Faute de commentaires apportés par la nouvelle autorité organisatrice, nous ne savons donc pas encore la suite de l’histoire: quel réseau Keolis va-t-il devoir exploiter ? Avec quels moyens ?
En revanche, on peut d’ores et déjà considérer qu’un tel jugement va faire réfléchir les autorités organisatrices : on ne peut pas faire n’importe quoi après l’attribution d’une DSP et jouer inconséquemment avec la structure du réseau, a fortiori quand cela génère des coûts supplémentaires. En d’autres termes, la politique un peu trop facile des avenants pourrait être davantage encadrée et surveillée qu’elle ne l’est parfois.


* Extrait du jugement du Tribunal administratif de Marseille du 6 décembre dernier.
«Cette nouvelle répartition du risque financier ne permet pas de garantir que la rémunération du délégataire restera sur l’ensemble de la durée du contrat, substantiellement liée aux résultats de l’exploitation du service; qu’elle a en tout état de cause affecté significativement la répartition des charges entre le délégant et le délégataire, en réduisant de manière importante le risque d’exploitation encouru par la société Keolis Pays d’Aix; qu’une telle modification n’était justifiée ni par la nécessité d’adapter la convention aux besoins du service public, ni par la liberté contractuelle et la possibilité prévue par la convention de réviser les conditions financières; que, par suite, l’avenant n° 3 du 12 novembre 2013, qui apportait une modification substantielle à un élément essentiel de la délégation de service public, constituait un nouveau contrat qui devait être soumis à la procédure de mise en concurrence prévue à l’article L. 1411-1 du code général des collectivités territoriales; que, dans ces conditions, la délibération par laquelle l’assemblée délibérante de la communauté du Pays d’Aix a autorisé la signature d’un tel avenant est illégale»

22 décembre 2017

Contrat illégal annulé d'Alain Joissains : Je réclame le remboursement total !

Au conseil municipal, j'ai rappelé à Maryse Joissains que son ex-directeur de cabinet, Alain Joissains, dont j'ai fait annuler le contrat illégal, est redevable à la Ville et aux Aixois de la totalité des sommes indûment perçues. Et, par la même occasion, qu'il ne m'a toujours pas versé sa part de 1500 euros pour le remboursement de mes frais d'avocat. Je les ai informés que, s'il ne s'exécute pas, je saisirai les juridictions compétentes pour faire appliquer l'arrêt de justice dans toute sa rigueur... 

justice

Avant la pause hivernale du blog, je veux relater les suites de l'affaire du contrat illégal de l'ex-directeur de cabinet de Maryse Joissains, contrat que j'ai fait annuler après dix ans de procédures.
Au conseil municipal de décembre, comme à chaque séance, un rapport présentait la liste des arrêtés pris par la maire en vertu de l'autorisation donnée par l'assemblée communale. C'est donc routinier. Sauf que cette fois-ci y figurait une décision relative au fameux contrat. Alain Joissains a attaqué la Ville qui entend assurer sa défense contre lui. Croquignolesque, n'est-ce pas ?
Après une intervention de mon collègue et ami Edouard Baldo, j'ai demandé la parole. Je n'avais jamais commenté au conseil les diverses étapes de la procédure que j'avais engagée en 2005 et qui a été jugée définitivement le 2 février 2015 par un arrêt du Conseil d'Etat inscrit désormais dans la jurisprudence administrative. Mais, là, la coupe était pleine.
Je laisse mes lecteurs prendre connaissance de ma déclaration. Alors que je m'exprimais, j'ai vu soudain Alain Joissains se diriger vers la sortie de la salle. "Pourquoi sort-il ? Ça le concerne directement.", ai-je aussitôt réagi. "Pour l'honneur", fit Maryse Joissains. Drôle de conception de l'honneur, vous ne trouvez pas ?

Le blog reprendra en janvier. En attendant, bonnes fêtes à toutes et tous.

CM 35 13

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19 décembre 2017

Compteurs Linky : Une interdiction maintenue mais toujours pas totale

Au conseil municipal du 13 décembre, j'ai obtenu le retrait du rapport sur les compteurs Linky qui limitait la protection aux seules écoles et crèches publiques. Ce n'est pas à proprement parler une victoire mais un minimum qui permet de sauvegarder la précédente délibération qui englobait l'ensemble des bâtiments et équipements municipaux. Pour le reste, les Aixois qui souhaitent refuser les boîtiers devront continuer à se débrouiller par eux-mêmes... 

Linky dehors

Tous les ingrédients étaient réunis pour une séance électrique. Et elle fut effectivement explosive pendant une heure et demie sur les cinq qu'elle aura duré. Deux manifestations se sont invitées sur la place de la mairie, celle du personnel municipal mécontent des changements annoncés sur leur temps de travail et celle d'habitants du Hameau de Martelly qui espérent ne pas devoir cohabiter avec la présence de Roms. J'y reviendrai lorsque les deux situations auront évolué.
Pour ma part, j'ai fait plusieurs interventions dont une sur les compteurs Linky. L'ordre du jour comportait une délibération restreignant l'interdiction des compteurs aux seules écoles et crèches publiques. C'était un recul par rapport à la décision du 23 septembre 2016 qui, elle, couvrait l'ensemble des bâtiments et équipements municipaux.
Comme on peut le lire ci-dessous, à défaut d'obtenir une interdiction totale protégeant tous les Aixois, j'ai donc argumenté pour conserver au minimum la précédente version. La crainte de Maryse Joissains était de voir le rapport attaqué. Or, celui de 2016 ne l'a jamais été. J'ai demandé que la présente délibération soit retirée. La maire a fini par accepter cette proposition.
Même si la protection apportée est très insuffisante, elle représente quand même une avancée quand on se souvient qu'une délibération de juillet dernier, retirée en séance, faisait un bond en arrière toute en autorisant Enedis à procéder à la pose dans tout le territoire de la commune.
Selon ce que l'on en pensera, c'est une demi-victoire ou une demi-défaite. Le plus pénible dans tout cela est que les Aixois devront se débrouiller tout seuls pour refuser les compteurs lorsque les sous-traitants viendront taper à leur porte. Et là, l'atmosphère continuera d'être électrique ! 

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Linky meuh

Linky canard 13

Linky haddock

15 décembre 2017

Territoires : Maryse Joissains fait du vent, même… contre des éoliennes !

Il nous faudra hélas entendre les jérémiades, en boucle, de Maryse Joissains jusqu'à la fin du mandat. Elle aura vraiment tout essayé pour s'opposer à la métropole. Quasiment en vain... 

gif éolienne

Il y a une semaine au conseil de territoire et mercredi encore au conseil municipal, elle a présenté aux élus, une seconde fois, sa motion visant à réclamer à l'Etat, sur un ton insistant, de lui permettre de créer "sa" petite métropole gauloise du Pays d'Aix qui ferait sécession d'avec la métropole Aix-Marseille Provence.
Rien dans les lois ne l'autorise si les conditions ne sont pas réunies, en particulier le critère démographique. Le Pays d'Aix n'y répond pas. Par ailleurs, autre obstacle de taille, ce dernier est déjà dans un périmètre métropolitain. Donc, impossible d'en sortir. Voilà pour ce point.
Comme je l'ai raconté dans mon précédent article, une nouvelle idée a germé dans l'esprit de Maryse Joissains. Ayant appris que deux petites communes du Var relançaient un projet d'installation d'éoliennes, elle a proposé une motion tendant à s'y opposer alors que nous ne sommes en rien concernés, le Var n'ayant juridiquement aucun lien avec le Pays d'Aix. Mais qu'importe pour elle, tant qu'on peut faire du vent, autant souffler fort, encore, encore et encore.
Maryse Joissains se targue de bien gérer la ville d'Aix et le Pays d'Aix. Rappelons que pour tenter de "faire capoter", comme elle dit, la métropole, elle avait rapatrié des équipements culturels, le Grand Théâtre de Provence, le musée Granet et le Centre chorégraphique national, qui auraient pu être transférés à la métropole sur le principe d'intérêt métropolitain.
Elle avait voulu aussi soustraire l'office public Pays d'Aix Habitat au transfert obligatoire en cherchant à le vendre à la Sacogiva. Mal lui en a pris. La loi, c'est la loi et le préfet a mis un point fianl à cette tentative. Il en a été de même pour les parkings publics qui avaient fait l'objet d'une offre d'achat par la Semepa, son délégataire. Et hop, les parkings sont passés à la métropole.
Pour finir, je ne résiste pas à signaler que le coût du nouveau palais des sports a récemment été revu à la hausse, passant de 65 millions d'euros à 70. Le conseil métropolitain d'hier à Marseille avait inscrit à son ordre du jour les répartitions budgétaires 2018 pour les communes. A la métropole, Jean-Claude Gaudin se fait régulièrement le malin plaisir de rappeler que juste avant la fusion, certaines intercommunalités ont surchargé la barque sur les investissements (il a dit "ont chargé la mule"), espérant ainsi créer un blocage. Inutile de dire ici qui est visé…

"Territoires : Maryse Joissains, il faut la mettre au pôle… des comiques"
http://castronovo.canalblog.com/archives/2017/12/11/35958703.html

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11 décembre 2017

Territoires : Maryse Joissains, il faut la mettre au pôle… des comiques

La métropole franchira inéluctablement une nouvelle étape essentielle en janvier. Or, à chaque séance du conseil de territoire, Maryse Joissains en est toujours à ses marottes de menaces, d'annonces de batailles vaines et de revendications qui n'ont aucun fondement légal. Récit des trois derniers épisodes...

CT 11 12
Toujours présents

Trois séances en deux mois. Y a-t-il accélération de la mise en œuvre de la métropole ? Oui. Car le 1er janvier marquera une étape importante pour de nouveaux transferts de compétences
jusqu'alors exercées par les communes et les intercommunalités. Cela résulte de la loi. Mais, personne ne s'en étonnera, les maires récalcitrants, une obsession, continuent de manifester leur mauvaise humeur et de promettre des batailles qui, soit dit en passant, sont d'ores et déjà vouées à l'échec. Comme les précédentes. Pire, en se décrédibilisant par l'annonce d'obstacles artificiels, ces élus risquent d'affaiblir leurs chances de trouver la meilleure place possible au sein de la métropole.
Pour rappel, la création de la métropole a pour objectif d'organiser le territoire dans divers domaines tels que la mobilité, l'économie, l'urbanisme, le logement et l'environnement pour n'évoquer que les plus importants. Il s'agit de mutualiser et de rationnaliser les moyens en coordonnant les missions et les défis qui concernent près de 1,8 million d'habitants. Admettons-le, ce n'est pas une mince affaire.
Après la phase légale d'instauration de la métropole, vient maintenant le temps de la mise en commun. Cela ne peut évidemment pas se faire d'un coup de baguette magique. Il y a forcément une période d'adaptation, voire d'expérimentation, qui nécessite des procédures complexes.
Prenons l'exemple de l'eau. Il y a quatre catégories de gestion qui passent actuellement par le public ou le privé. Les contrats ne sont pas tous conclus pour la même durée et il faudra plusieurs années pour les harmoniser et aboutir à une convergence des modes de gestion.
A l'inverse, la mobilité, qui conditionne la cohérence et l'efficacité de tous les modes de déplacements entre les différentes parties du territoire, a été le premier chantier validé avec un agenda dont tout le monde loue la qualité et la pertinence. Rome ne s'est faite en un jour. La métropole aura elle aussi besoin de temps pour se constuire et se développer.
Au conseil de territoire d'octobre, a été évoqué le devenir des offices de tourisme. La loi impose leur transfert à la métropole. Seules les communes classées pourront en conserver la gestion. C'est le cas d'Aix et de Marseille par exemple. Des débats homériques et pleurnichards ont agité certains élus annonçant sans aucune mesure l'apocalyse, rien de moins, "on est étouffés de toutes parts", "on est en train de vivre un nouveau colonialisme"
Autre bataille donquichottesque au conseil de novembre, Maryse Joissains ne s'est pas attaquée à des moulins mais… à des éoliennes. Elle a voulu faire passer une motion contre un projet d'implantation souhaité par deux communes… du Var ! Un département qui n'a rien à voir avec Aix-Marseille-Provence ! Faire du vent, c'est sa spécialité.
Cerise sur le gâteau au conseil de décembre : les conventions à passer commune par commune du Pays d'Aix pour valider les dotations budgétaires arbitrées pour contribuer au budget de la métropole. Gnan… gnan… gnan… "on nous spolie" ont repris en chœur nombre de maires, chacun y allant de sa plainte nombrilique. Mais loin de l'unanimité demandée par Maryse Joissains pour exprimer un avis réservé (qui n'a aucune valeur pour un vote). La présidente venait de fustiger "le"b…" qui règnerait à la métropole. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui rétorquer "vu le désordre et les points de vue divergents qui se manifestent ici ce soir, j'ai plutôt l'impression que vous en connaissez un rayon avec ce mot qui commence par la lettre b"

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30 novembre 2017

Réunion-débat : Pour la pose des compteurs Linky, le courant passe mal !

Il y a quelques jours, j'ai animé une réunion-débat sur les compteurs Linky. J'ai exposé tous les éléments d'information essentiels permettant de comprendre ce qui se cache derrière cette vaste opération commerciale d'enfumage. Compte-rendu…

DPA réunion-débat Linky 22

On vous l'a peut-être installé. Avec votre consentement ou sans. En votre absence ou par ruse même en votre présence. Vous avez peut-être reçu un courrier d'Enedis et un autre d'un sous-traitant. Ou, vous n'avez peut-être rien reçu du tout.
Depuis que je m'occupe de ce dossier, de nombreux témoignages d'habitants me sont parvenus pour me signaler des méthodes bizarres ou pour me demander des conseils pour refuser la pose des compteurs.
Les situtations sont très diverses : résidence, immeuble, maison individuelle, siège d'entreprise, compteur installé à l'intérieur ou à l'extérieur, ou sur la clôture et donnant sur la rue. Quel que soit le cas, une règle s'applique, celle de l'article 226-4 du Code pénal sur la violation de domicile privé si aucune autorisation de l'occupant n'a été donnée ou si l'intrusion a été faite chez l'occupant qu'il soit propriétaire ou locataire.
Or, les sous-traitants ne s'embarrassent de rien. Leurs employés ont reçu des consignes d'Enedis pour arriver à leurs fins coûte que coûte, y compris en usant de mensonges, d'intimidations, de méthodes agressives et de menaces.
Cela a donné lieu à des situations tendues avec des habitants qui refusaient la pose. Y compris avec ceux qui avaient pris le temps de faire des démarches juridiques, par exemple une "sommation de ne pas faire" établi par huissier, ou envoyé des lettres recommandées de refus à Enedis et au sous-traitant. Les incidents se multiplient. A Aix comme ailleurs.
Les derniers en date ont eu lieu il y a quelques jours à Toulouse et à Louveciennes. Dans le document ci-dessous, on pourra lire tout ce qu'il faut savoir sur le contexte de cette opération 
et ce qui en découle en termes de droit, d'obligations et… d'illégalités.
Alors, l'installation des nouveaux compteurs est-elle une manipulation ? Ces boîtiers sont-ils vraiment utiles ? Quels sont les dangers pour la santé et la vie privée ? Pourquoi Enedis et ses sous-traitants usent-ils de méthodes agressives et illégales ? La municipalité fait-elle le nécessaire pour protéger tous les habitants ? Les réponses sont ici. 

(Pour ouvrir et lire le document, clic sur la vignette)
CM 33 29

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24 novembre 2017

Aix en bus et BHNS : De grosses fritures sur les lignes sont à craindre...

Les travaux pour créer la ligne du BHNS sont nombreux. Lorsqu'elle sera en service aura-t-on la chance de la voir articulée de manière cohérente avec le réseau Aix en bus ? Pour l'instant, rien n'est moins sûr. Radio Zinzine m'a invité à venir en parler à son micro. L'enregistrement est en fin d'article...

aix en bus dessin

Il n'y a sans doute que les martiens à ne pas avoir vu les gros travaux qui ont lieu d'ouest en sud-est à Aix. Et cela va durer deux ans ou un peu plus. On pourrait se demander si l'on ne serait pas en train de tracer des voies pour un futur parcours de tramway. En fait, non, il s'agit bien de l'itinéraire de sept kilomètres qu'empruntera le Bus à haut de service entre Saint-Mitre et le secteur des facultés. Le réseau des déplacements urbains en sera tout chamboulé.
Or, depuis 2012, date à laquelle une nouveau délégataire, Keolis, a été chargé de revoir les lignes de bus, c'est la pagaille. De nombreux usagers ont pu constater que les lignes et les fréquences sont inadaptées, les informations au public sont contradictoires entre les fascicules papier, le site internet et les affichettes apposées aux arrêts de bus. Et, justement, c'est là que des questions continuent de se poser.
Comment va s'articuler Aix en bus avec le BHNS ? Comment passer d'une logique de lignes à une logique de réseau ?
Il y a quelques mois, lorsque j'ai interrogé Maryse Joissains au conseil de territoire, celle-ci m'a répondu que les deux dossiers étaient traités séparément. Et que les changements et adaptations du réseau de bus interviendraient après la mise en service de l'Aixpress. Etrange de penser que la coordination ne puisse être opérationnelle en même temps.
J'ai récemment appris par un document que l'on m'a transmis que des sondages et des enquêtes ont été entrepris par consultation des Comités de quartiers et qu'une réunion de synthèse a eu lieu le 17 octobre. Bon, c'est un premier pas. Mais il en résulte que le réseau de bus ne verra les premières applications de sa refonte qu'à l'horizon 2021… juste après la mise en service du BHNS.
C'est à ce sujet et sur bien d'autres aspects que Radio Zinzine a souhaité connaître mon avis et m'a donc invité à participer en direct à son journal d'information. Si vous avez raté cette émission, je vous propose une séance de rattrapage avec l'enregistrement ci-dessous. Bonne écoute.

Un peu d'humour ne fait pas de mal…
aix en bus colère

aix en bus trottoir

14 novembre 2017

Conseil municipal : Un ordre du jour ordinaire... ponctué d'escarmouches

L'ordre du jour du conseil municipal de vendredi matin n'était pas vraiment folichon. Mais mon groupe a tenu à évoquer divers sujets épineux. Quant à moi, j'ai relevé des points particuliers qui ne sont pas sans importance. Petite revue...

hotel de ville plafond 2 - Copie
La magnifique salle des Etats de Provence de l'Hôtel de Ville
(Clic sur l'image pour agrandir)
 

A première vue, l'ordre du jour semblait assez ordinaire. Pourtant, cette séance publique a quand même duré trois bonnes heures. Mes interventions n'ont pas été longues. Mais j'ai concentré mes questions sur des points particuliers. 
Jardin Cezanne : Dans un document budgétaire, une ligne indiquait une dépense de 114.000 euros pour le "jardin Cezanne". On m'a précisé que c'était pour quelques nouvelles améliorations. J'ai fait observer que l'on devrait plus le nommer jardin vu que, hélas, tout a été minéralisé. J'ai donc suggéré de changer cette appellation en "espace Cezanne" qui me semble mieux correspondre à l'état aride actuel du lieu.
Fourrière automobile : Dans le rapport annuel d'activité de la fourrière automobile, j'ai relevé que cette année la Ville paierait beaucoup moins au gestionnaire que les années précédentes. Cela est dû au fait qu'un avenant, que j'avais préconisé, avait abaissé le seuil de la garantie d'actvité à partir de laquelle la commune devait compenser le manque à gagner pour insuffisance d'enlèvements de véhicules. Ce seuil minimum avait été ramené à 7650. Or, le nombre de voitures enlevées a été de 7560, soit un écart de 80.
La somme à payer pour insuffisance se calcule sur la base de 100 euros par véhicule. En conséquence, la Ville devra régler 8.000 euros. Ce qui est loin des 71.900 de l'an dernier et des 230.900 en 2015 ou des 270.000 en 2014.
Crèches : Sujet plus délicat, le rapport annuel d'activité des crèches par la société Les petits chaperons rouges ressemble à un document du genre "tout va bien". Si les données sont retranscrites de façon exhaustive, en revanche, on n'y trouve aucun paragraphe ou mention d'un bilan social qui retrace les conditions de travail des salariés, avec une très large majorité de femmes.
Je me suis fait le malin plaisir de rappeler à Maryse Joissains et aux élus qu'en juin 2015 un mouvement de grève avait déjà affecté de nombreuses crèches. Et en novembre 2016, des employées ont même manifesté dans la cour de la mairie pour exprimer leur malaise et tenter de se faire entendre. "Les salaires trop bas, on n'en veut pas. Il faut vite changer, on va craquer ! Notre salaire est moindre par rapport à d'autres professionnels de la petite enfance d'autres structures." déclaraient-elles à l'unisson.
Et que voit-on dans ce rapport annuel ? Des chiffres inquiétants sur l'absentéisme, hors congés de maternité, causé par la tension au travail. Pour assurer tant bien que mal la continuité du service, la direction de la structure a recours à des remplaçantes en CDD. Le taux représente 11,7% de l'effectif des personnels, un taux élevé qui tend à confirmer la réalité d'un malaise persistant. C'est ce qui explique sans doute l'occultation d'un bilan social circonstancié.
Plusieurs de mes collègues se sont chargés d'intervenir sur d'autres sujets. La presse du lendemain en a fait le compte-rendu.

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7 novembre 2017

Quel sort pour le Muséum d'histoire naturelle ? La Provence en parle aussi

Encore quelques mots sur le Muséum d'histoire naturelle qui n'a toujours pas de domicile fixe. Mon article de lundi dernier a été cité dans La Provence de dimanche que je remercie d'avoir relayé l'information et d'aider ainsi à la prise de conscience de la nécessité urgente de mettre un terme à l'incertitude du sort de cet équipement essentiel entre tous.  

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Mon article de lundi dernier sur le destin ajourné de notre Muséum d'histoire naturelle a été relevé par La Provence de dimanche. Cela me touche car le sujet est important. Et plus on en parle, mieux la diffusion de l'information pourra servir la prise de conscience.
C'est bien beau, n'est-ce pas, d'investir 68 millions d'euros pour édifier un équipement de prestige tel que la salle polyvalente de Luynes, dont on a au passage sous-estimé les voies d'accès et le nombre de places de stationnement, ce qui provoque des embouteillages monstres, mais parier sur la culture patrimoniale et éducative paraît être une nécessité aussi fondamentale qu'essentielle.
Le choix du divertissement et du loisir est une chose dont on ne saurait se passer mais celui de la mise en valeur de l'héritage scientifique accumulé au fil des siècles n'est pas moins important. Loin s'en faut, car il pose des jalons dans l'histoire humaine, développe les savoirs, enrichit les connaissances et construit les individus en permettant leur épanouissement.
La politique et la gestion d'une ville doivent être faites de priorités et par conséquent d'arbitrages. Doit-on privilégier le spectacle au détriment de l'instruction ou faire l'inverse ? Tout est affaire de programmation et de moyens judicieusement étalés dans le temps. Avec l'idée de savoir si l'on veut d'abord s'adresser à des publics sensibles aux événements festifs ou à l'ensemble de la population sans distinction d'âge.
Alors, je le dis comme je le pense, à Aix, Maryse Joissains a tranché en faveur du chant des sirènes et de l'arène plutôt qu'au continuum du muséum.

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CM 27 13

"Le Muséum d'histoire naturelle d'Aix est toujours sans domicile fixe !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2017/10/30/35814375.html

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