Rue Chastel : Supplique pour une rue oubliée
REQUÊTE. La requalification des places comtales n'a pas fait que des heureux. Les travaux ont laissé de côté quelques mètres de voirie mitoyens du périmètre rénové. Un ami m'a fait part de sa déception et du courrier qu'il a adressé à Sophie Joissains. Il en a fait un article minutieux et érudit dans un style tout en élégance. Cet observateur est Max Juvénal, ancien directeur de l'historique hebdomadaire "La Provence libérée". Il me plaît de le relayer avec son accord.
C'est un grand Aixois à la personnalité forte et reconnue, et ami depuis quarante ans, qui me fait part de son point de vue sur l'évolution de notre ville. Il est dépité de ce qu'il constate sur la situation d'une rue du centre-ville qu'il connaît particulièrement bien. Il y mêle des réflexions frappées au coin du bon sens. Il le fait avec élégance, style et érudition, d'où le titre de son article "Supplique pour une rue oubliée", un régal de lecture.
Sa belle plume, il l'a pratiquée pendant des années car il a longtemps été directeur de "La Provence libérée", hebdomadaire au nom très évocateur rappelant la combat de son père résistant, Max Juvénal, dont la ville a honoré la mémoire en dénommant une belle avenue proche du pôle culturel de Sextius-Mirabeau.
Ces rappels pour dire qu'il y a de quoi être surpris par le désintérêt des autorités municipales aux sollicitations des habitants qui pourraient au moins être écoutés ne serait-ce que par simple courtoisie.
Alors, de quoi s'agit-il ? Après avoir mentionné les travaux de requalification des places comtales, le vif du sujet se focalise sur la non prise en compte de la rue Chastel pourtant proche du secteur de l'église de la Madeleine. Et là, le talent d'observateur de l'auteur fait merveille pour pointer l'incohérence de l'oubli de cette rue faisant partie du périmètre rénové.
Dans la lettre d'accompagnement de cet article adressé à Sophie Joissains, ses parents maires avant elle lui sont rappelés à son souvenir. A la fin de l'article lui-même, quelques touches politiques, allusives, bien senties et ponctuées d'humour ferment le ban. Il serait dommage de ne pas lire ces belles envolées.
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