Approchez ! Par ici les mauvaises bonnes affaires de Maryse Joissains ! (1)
Les mauvaises "bonnes" affaires de Maryse Joissains ne manquent pas ! Aujourd'hui, premier florilège des déconvenues de Maryse Joissains qui ne perd pourtant jamais l'occasion de jouer de la trompette dans les affaires judiciaires. Mais pas de souci, hein, les Aixois ont l'habitude de trinquer...
Le chauffeur
Début janvier, la cour administrative d'appel de Marseille a confirmé l'annulation de la promotion express en catégorie A du très dévoué chauffeur de Maryse Joissains, qui avait déjà été rétrogradé à sa catégorie initiale après le jugement en première instance.
Dans cette généreuse affaire, Maryse Joissains reste mise en examen pour "prise illégale d'intérêts" et "détournement de fonds publics" du fait qu'elle avait usé de son pouvoir pour accorder un avancement à son chauffeur au mépris des règles de la fonction publique territoriale et avec l'argent public.
Comme à son habitude, Maryse Joissains estime que la cour fait en ce sens "une mauvaise appréciation du droit". En découvrant cela, il me revient en mémoire qu'elle avait usé du même argument concernant l'affaire du contrat de directeur d'Alain Joissains. On connaît la suite. Le contrat a été annulé.
Les terrasses
Certaines terrasses de bars et de restaurants sont en délicatesse pour cause d'absence d'autorisation d'occupation de l'espace public. L'exemple le plus emblématique est celui d'un ancien colistier de Maryse Joissains qui avait ouvert un établissement en haut du cours Mirabeau en toute illégalité.
Une première fois, il avait été averti et sanctionné mais avait de nouveau installé son matériel toujours sans autorisation. Il avait même porté plainte contre la municipalité. Mi-décembre, la police a fait une nouvelle descente, comme on dit en langage fait divers, a saisi tous ses équipements et lui a fermé la boutique.
Les V'hello
On se rappelle qu'en 2006 Maryse Joissains avait conclu un gros marché avec la société JCDecaux pour l'installation de vélos au centre-ville. Face au fiasco pourtant prévisible du dispositif, la Ville avait rompu unilatéralement l'accord. Ladite société réclamait alors la réparation du préjudice évalué à 3,5 millions d'euros.
L'affaire a été portée devant le tribunal administratif qui a condamné la Ville à lui verser 1,9 million d'euros. Maryse Joissains a décidé de faire appel. Et ce sont les Aixois qui paieront encore la lourde note et les frais d'avocats !
Incivilités ?
Après une première campagne de sensibilisation en 2004, Maryse Joissains en lance une nouvelle (sur les panneaux JCDecaux et dans le magazine de la Ville) contre les incivilités quotidiennes des Aixois qui coûtent 1,5 million d'euros par an. Soit.
Mais rien à dire sur le 1,9 million d'euros à payer pour les vélos suite à la condamnation de la Ville par le tribunal administratif ? Rien à dire non plus sur les 420.000 euros que doit la Ville à un commerçant pénalisé à tort pour sa terrasse ? Et toujours rien à dire sur la sanction de 1,1 million qui a été infligée à la Ville en 2016 pour insuffisance de construction de logements sociaux (Aix atteint seulement 18,91% au lieu de 20%, puis de 25%) et qui sera reconduite les prochaines années ?
Aixois, soyez-en convaincus, nous sommes bien gouvernés ! A suivre…
"La scandaleuse promotion du chauffeur de Maryse Joissains !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/04/16/26936233.html
"V'hello : Le coûteux rétro-pédalage de Maryse Joissains" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2011/04/18/20919470.html