Métropole : Maryse Joissains et le préfet à coups d'épistoliers
Et une nouvelle salve, une ! On ne va quand même pas sauter un épisode dans la grande série "la loi de la métropole". Une telle privation empêcherait assurément d'apprécier la profondeur du scénario agrémenté d'échanges de courriers aussi élégants que savoureux...
Mais que s'est-il donc encore passé ? Plus personne ne peut ignorer en France et à travers le monde que Maryse Joissains veut toujours avoir le dernier mot. Alors, ni une ni deux, elle a pondu une énième lettre au préfet qui n'avait visiblement pas apprécié ses incartades. Il lui avait lui-même répondu en bonne et due forme administrative afin qu'elle ne s'égare pas (ou plus ?) sur des chemins hasardeux ou farfelus qui ne correspondent pas au cadre de la loi.
On le sait aussi, à la moindre occasion, Maryse Joissains se plaît à inonder de flots de lettres ministres, représentants de l'Etat et président de la République. La graphomanie, elle adore ça. Surtout lorsqu'elle sait qu'elle peut y imprimer sa marque de fabrique essentielle, son sens légendaire de la retenue.
Ne lâchant pas prise, elle avait écrit plusieurs courriers au préfet. Mais celui du 19 janvier va au-delà, très au-delà, et c'est un euphémisme, d'un style conventionnel.
Comme appelle-t-on cela, au fait ? Oui, c'est ça, un vrai pétage de plombs. Car il faut voir comment elle y parle de Jean-Claude Gaudin. Au point que des adjoints du maire de Marseille sont montés en première ligne pour pourfendre celle d'Aix.
Yves Moraine balance : "Quel dommage de mener un combat politique, que l’on peut partager ou pas, en utilisant les armes du faible, celles de la vulgarité, de l’injure, de l’insulte et de la diffamation. Madame Joissains apprendra que les Marseillais valent mieux que ce qu’elle pense, ils ont de l’honneur et ne se vautreront pas avec elle dans le caniveau !"
En renfort, Domininique Tian envoie une missive au maire de Mimet, président de l'Union des maires, en lui demandant de servir d'intermédiaire : "Je vous demande de bien vouloir user de votre autorité morale pour faire cesser ces injures publiques qui affaiblissent la démocratie et nuisent gravement à l’image et à la crédibilité de notre territoire, ou à tout le moins de vous en désolidariser clairement."
Prenez quelques instants pour lire les échanges ci-dessous et savourer à petites gorgées le poids des mots…
La lettre du préfet à Maryse Joissains
La réponse de Maryse Joissains au préfet
La lettre de Domnique Tian à Georges Cristiani
Au cours de la cérémonie des vœux au personnel municipal, Maryse Joissains
n'a pas pu se retenir d'épiloguer encore une fois sur l'absence des fonctionnaires
lors de la dernière réunion illégale de l'ex-Communauté du Pays d'Aix…