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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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4 octobre 2014

Les manipulations de Maryse Joissains pour favoriser l'extrême-droite

Comment Maryse Joissains a tenté de manipuler le conseil municipal en travestissant le passé pour justifier un vote favorable à l'extrême-droite. Voici la réalité des faits…

joissains ravi 116 B - Copie - Copie

Je fais une suite à mon article paru jeudi. Car ce n'est pas la première fois que je surprends Maryse Joissains en train de fabuler, voire de mentir avec culot. Dernier exemple, lundi, lors de la discussion sur la création d'un groupe de l'extrême-droite au sein du conseil municipal par l'abaissement du nombre nécessaire d'élus de cinq à trois.
En préambule au vote secret, la maire a fait fort en tentant de semer la confusion dans le débat. Elle a cru bon de citer deux fois mon nom comme étant une illustration, selon elle, du bénéfice d'une telle mesure lors d'un précédent mandat. C'est délirant. Elle prétend qu'une faveur avait été faite aux radicaux de gauche (parti politique auquel j'ai adhéré pendant dix ans jusqu'en 2008) pour constituer un groupe de trois.
Alors, apportons les précisions et rafraîchissons la mémoire fantaisiste de Maryse Joissains.
De 1995 à 2001, les radicaux de gauche siégeaient dans la majorité du maire Jean-François Picheral. Nous étions neuf élus radicaux et apparentés. Donc, ni trois ni cinq. Et la règle du minimum requis pour constituer un groupe ne nous concernait pas.
De 2001 à 2008, passé dans l'opposition, je siégeais au sein du groupe des radicaux de gauche et des verts qui comptait quatre élus. Il y avait par ailleurs un autre groupe issu comme nous de la liste Picheral, celui des socialistes et société civile avec neuf élus. Donc, ni trois ni cinq.
La règle instaurée dès 1989 par Jean-François Picheral avait fixé le seuil à trois. Or, en 2001, Maryse Joissains, élue maire, n'avait pas modifié ce seuil. Les choses ont changé en 2002 lorsque François-Xavier de Peretti et trois autres élus de la majorité Joissains ont fait sécession et se sont retrouvés dans l'opposition. Par rétorsion, la maire avait proposé alors de remonter le seuil à cinq en l'inscrivant dans le règlement intérieur pour empêcher le dissident et ses amis de disposer d'une groupe.
Nous avions demandé que les groupes déjà constitués ne soient pas affectés par ce changement de seuil, selon le principe de la situation acquise. Voilà l'unique vérité.
La manipulation présentée à la séance du conseil municipal de lundi dernier ne pouvait s'adresser éventuellement qu'aux élus récents, mais pas leurrer aussi grossièrement ceux qui ont la mémoire encore bien intacte des mandats passés. L'embrouille avancée par Maryse Joissains ne tient donc pas la route pour justifier le nouveau seuil accordé à l'extrême-droite. Voilà, c'est dit.

Lire aussi l'article précédent sur le même sujet :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/10/02/30690116.html

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