De la netteté en politique…
Mon nom ayant été cité dans un article relatif à la campagne électorale, j'ai demandé que l'on publie ma réaction. Voici, si l'on peut dire, les pièces à conviction...
Je trouve que la presse locale accomplit correctement son travail pour rendre compte au mieux des faits et gestes quasi quotidiens qui alimentent la phase préparatoire de l'élection municipale de mars 2014. Il n'y a pas à se plaindre car la parole est donnée à tous les candidats déclarés. Celui que je soutiens, Edouard Baldo, est lui-même normalement sollicité et traité. Mais je suis intéressé de lire aussi ce que les autres ont à dire.
Dimanche, La Provence a publié un article sur la campagne de François-Xavier de Peretti.
A ma grande surprise, mon nom y est cité trois fois. Or, si j'ai pu constater que ce n'était pas en mal, quelques mots ne m'ont cependant pas paru exacts.
J'ai naturellement informé la rédaction de mon souhait de faire connaître à ses lecteurs quelques précisions que je pouvais apporter à titre personnel pour rétablir certains faits.
Hier, le journal a repris deux points essentiels de ma réaction. J'en fais donc profiter les visiteurs de mon blog. Et, comme je ne veux les priver de rien, pour être complet, j'ai ajouté la seconde partie de mon communiqué qui visait à élargir mon analyse.
La suite de mon communiqué
"Traditionnellement, le PRG a toujours été l'allié loyal du PS dans de multiples élections et en particulier pour les municipales. Ainsi, à Aix, depuis 1989, des accords ont toujours permis à des candidats PRG d'être élus au conseil municipal. De 1989 à 1995, il y avait jusqu'à 9 élus. Entre 1995 et 2001, il y avait encore 8 PRG et apparentés. En 2008, on ne trouvait plus que 2 PRG figurant sur la liste de gauche perdante, dont l'un d'entre eux a siégé pendant un an jusqu'à l'annulation de 2009. Depuis cette date, plus aucun élu ne figure au conseil municipal. Du jamais vu donc après vingt ans de participation municipale. Chacun jugera de l'efficacité des uns et des autres.
Plus politiquement, je m'étonne qu'à Marseille le PRG ait décidé de présenter ses propres listes, affaiblissant, même si ce n'est que par l'infime pourcentage global qu'elles obtiendront du fait de leur positionnement autonome, le nécessaire rassemblement à gauche dès le premier tour. Je m'étonne aussi qu'à Aix le PRG actuel ait décidé de s'inscrire dans un accord avec la tête de liste ex-MoDem, se présentant désormais sous l'appellation locale Union pour Aix, qui fait équipe avec des dissidents socialistes et un représentant de Génération écologie, ex-adjoint UMP de Maryse Joissains. S'il est vrai que François-Xavier de Peretti a eu le courage de se démarquer de la maire d'Aix dès 2002, il n'en est pas de même, par exemple, de Stéphane Salord qui n'a pris ses distances qu'en 2008. J'ai donc du mal à saisir les vraies motivations du représentant du PRG dans cette alliance hétéroclite."