Pluie de policiers sur la tête de Maryse Joissains
Après une descente dans les services municipaux, la Brigade financière fait aussi un tour dans ceux de la Communauté du Pays d'Aix. La pluie de tuiles fait flics-claques...
Les grosses tuiles continuent de tomber dru. L'annulation par la Cour administrative d'appel du contrat illégal d'Alain Joissains (avec près d'½ million d'euros à restituer dans les caisses de la Ville) que j'ai obtenue au bout d'une procédure de plus de huit ans (la justice nécessite beaucoup de patience !) n'est tout compte fait qu'un épisode dans la déroute prévisible de Maryse Joissains en mars prochain.
Je ne parle pas ici - mais on peut me faire confiance pour revenir à la charge le moment venu - de la gestion calamiteuse de la Ville, dépourvue des documents essentiels que sont le Plan local d'urbanisme, le Plan de déplacements urbains et un Plan local de l'habitat à la hauteur des besoins. Non, je fais allusion à la gouvernance clanique et clientéliste qui a sévi tout au long des deux mandats qui s'achèvent.
En vrac, il y a par exemple le nombre de personnes recrutées puis déplacées ou licenciées tant à la mairie qu'à la Communauté du Pays d'Aix et dans les structures para-municipales. Jamais on n'avait assisté à pareil remue-ménage : valse de directeurs au sein des services municipaux, de la CPA, de l'office HLM, de l'Association des crèches, de l'Agence d'urbanisme, mises au placard, mutations et renvois de personnels à la police municipale, au service de l'urbanisme et à celui des transports, pour ne retenir que les plus flagrants.
Et voilà qu'en fin de course, à quelques petits mois de l'élection municipale, les Aixois apprennent stupéfaits que la Brigade financière a investi les services. Une première fois, en juin, ceux de la mairie, une seconde fois, il y a quelques jours, ceux de la CPA.
Mais pourquoi cette curiosité ? Et bien, toujours pour des demandes d'éclaircissements sur de possibles emplois fictifs ou de complaisance. De là à ce que les limiers découvrent non pas un essaim mais une véritable ruche…
Mais, il n'y pas que cela. De drôles d'affaires de permis de construire semblent aussi intéresser le sous-préfet.
Vous en conviendrez aisément, cela fait déjà trop pour aujourd'hui. Promis, ce sera le sujet d'un très prochain article…
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