UMP : Déchirantes nouvelles scènes de violences conjugales
"C'est une victoire pour l'UMP, un grand moment de démocratie." Qui a osé ça ?
Indices : elle a gardé les sots et s'est pris quelques rateaux à la justice. Pour faire les pieds à son ancien employeur premier ministre, elle a soutenu son adversaire. Vu ce qui se passe depuis dimanche, une telle déclaration montre que, question discernement, ça ne le fait toujours pas dans sa tête.
Lundi soir, François Fillon semblait avoir admis, un brin râleur tout de même, sa "défaite" face à Jean-François Copé. On pensait que cela allait s'arrêter là. Cocu il était, cocu il s'en irait. Et bien non.
Hier, ses comparses ont découvert que le président proclamé de l'UMP avait gagné de 98 voix en bénéficiant de "l'oubli" de comptage de trois fédérations d'outre-mer. Bien sûr, l'outre-mer, c'est loin, trop loin. Pourtant, l'ajout de leurs votes changeait totalement la donne en garantissant maintenant un avantage de 26 voix à Fillon.
Et dire que, pour une fois, le croque-mort François Lenglet n'y est pour rien puisque personne n'avait eu la lumineuse idée de le consulter pour qu'il leur fournisse ses graphiques habituellement si hilarants annonçant toujours les pires catastrophes.
L'info du jour fut de choc, aussitôt éventée, aussitôt répandue sur toutes les ondes. De quoi se marrer de plus belle. Déclarations par-ci, prises de position par-là, attaques par-ci, défenses par-là, bref, de vraies scènes de violences conjugales d'après divorce. Et le gros remue-ménage s'est emballé jusqu'au soir sur tous les plateaux de télé.
Fillon : "Je renonce à la présidence." Drôle façon de dire les choses : il n'est pas président ! "J'irai jusqu'au bout !" C'est la menace d'aller en justice.
Copé : "Je regrette, je ne pense pas qu'il faille aller à une telle extrêmité. Pourquoi est-ce que tout cela a été validé par tout le monde ? Il y a des règles, il faut les respecter."
On n'ose imaginer le pugilat s'ils avaient été sur la même chaîne en même temps.
A mon avis, mais je comprendrais tout à fait qu'ils n'en tiennent pas plus compte que des résultats d'outre-mer ou des truandages dans les bureaux de votes, il ne reste guère qu'une seule solution pour départager les deux vrais-faux présidents : le tirage au sort par une main innocente, par exemple celle de Gredine Medrano ou de Acida Denti.
Tiens, je sens qu'on va encore se marrer pendant quelques années…
"L'UMP, famille décomposée avec deux papas" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/11/19/25615088.html
"Divorce des deux papas… sans garde alternée de l'UMP" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/11/20/25623516.html