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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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30 avril 2012

Le Ravi de mai... débourre les urnes

une ravi 96Pour coller de près à l'élection présidentielle, le Ravi est sorti un peu à l'avance. Bravo donc à la rédaction qui s'est mobilisée pour traiter à chaud le premier tour.
Outre une analyse détaillée des résultats pour chaque département de notre région, le Ravi a voulu se singulariser en donnant la parole à une bonne trentaine de personnes différentes en âges, lieux de résidence, conditions socio-économiques et préférences politiques. Leurs témoignages sont souvent inattendus par leur grande franchise et parfois touchants par leur propre originalité.
Dans ce numéro de mai, la politique se taille une large part avec plusieurs articles sur les agissements de certains élus de notre région. Ainsi, pêle-mêle, en prennent pour leur grade les Guérini, Gaudin, Muselier et son épouse, l'extrême-droite et bien d'autres.
Le Ravi livre également une mine de détails inédits sur les dessous de médias locaux tels que ceux du groupe régional Hersant et du site d'infos sur internet dont l'unique propriétaire est Alexandre Guérini. Et pour les lecteurs les plus exigeants qui, comme moi, réclament la dose d'humour qui soulage des malheurs du monde, le mensuel a mis tous ses dessinateurs à contribution pour nous offrir ses belles illustrations à toutes les pages.
Clin d'œil : En page 19, on pourra lire un article illustré intitulé "Mémoires d'Aix" qui n'est pas sans rapport avec votre ci-devant serviteur.

Le sommaire du n° 96 :
http://www.leravi.org/spip.php?article1292
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

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27 avril 2012

Sarkozy se vautre dans l'affront national

 sarko deuxieme tour

Hier, à midi et en soirée, et plus à midi que le soir, Nicolas Sarkozy s'est encore vautré dans des propos brûnatres.
A midi, il tenait meeting. Puisant à pleines mains dans le sac à vices démagogiques du Front national, il a assourdi son auditoire de crapuleries bien extrémistes. Faut un peu le comprendre, c'est là sa seule et ultime bouée de sauvetage crevée pour un naufrage qu'il a lui-même provoqué.
Le soir, à la télévision, le même a fait mine d'adoucir ses déclarations du midi, mais sans réellement en renier aucune. Comment le pourrait-il d'ailleurs quand on voit ceux qui le conseillent ou qui l'entourent ? Son formatage mental outrancier semble désormais achevé.
Son conseiller politique s'appelle Patrick Buisson, un journaliste qui a trempé sa plume dans le journal Minute. Son responsable des sondages se nomme Guillaume Peltier. Il a grandi au FN, a fait un tour au MNR puis chez De Villiers. Quant à son entourage, il n'est peut-être pas nécessaire de citer tous les noms mais utile de se souvenir par exemple de Brice Hortefeux, de Claude Guéant ou de Nadine Morano.
A ces cavaliers noirs, il faut y adjoindre l'écurie des quarante députés de la droite dite "populaire" pour masquer l'extrémisme de leurs frasques. L'étalon en chef s'appelle Lionnel Luca, un esprit d'une finesse bien visqueuse qui s'est encore distingué hier avec des saillies sordides pour requalifier le patronyme de la compagne de François Hollande et lapider des ex-ministres certes sans figure ayant lâché Nicolas Sarkozy pour appeler à voter à gauche. A côté de tous ces pitres, Marine Le Pen passerait presque pour la vertu républicaine.
Pourtant, hier soir, Nicolas Sarkozy s'est dit scandalisé par la une de l'Humanité qui a collé une photo de Pétain à côté de la sienne. Parce que parler de "vrai travail", ça ne rappelle rien à l'inculte qu'il est de l'Histoire de France ? Et que dire du slogan "aidez-moi" de De Gaulle, dont il dit qu'il l'ignorait jusqu'à hier soir, même si dans ses coutumières forfanteries il ose se réclamer du gaullisme quand ça l'arrange ? Et voilà pourquoi, Nicolas Sarkozy ne trouve rien à retoucher à sa dernière énormité prétendant que "Le Pen est compatible avec la République".
Devant son public, il s'est plaint d'avoir été l'homme le plus insulté depuis qu'il a été élu. A-t-il perdu la mémoire de ses faits et gestes ? Non, non. Il ne peut avoir oublié qu'il a lui-même tant piétiné, tout, tout le monde et tout le temps, parfois en usant de la vulgarité la plus ignoble. Maintenant, on le piétine. Va bien falloir qu'il s'y fasse. Il est en miettes. Il essaie de recoller les morceaux partis dans tous les sens. Sa mécanique est détraquée. Trop tard. Mission impossible. Il est totalement éparpillé.
Alors, il s'agite, trépigne, vocifère, invective, menace. Chacune de ses apparitions le montre schizophrène, hystérique, désarticulé, menteur, aggressif, les traits défigurés de hargne et de haine, comme aliéné. Il fait honte à voir comme encore président et pour quelques jours comme encore candidat. Grotesque jusqu'à sa propre caricature.
Finalement, il n'aura été qu'une erreur de l'Histoire. Et on ne parlera plus de lui que comme un tragique fait-divers qui aura duré cinq ans.
Dernier caprice avorté dans l'instant, Nicolas Sarkozy exigeait trois débats, pas moins. Et pourquoi cette envie soudaine ? Parce que les socialistes en ont fait plusieurs pour leur primaire ! Il n'avait qu'à en faire autant dans son propre parti en débandade qui est bien parti pour la guerre des califes. Mais que croit-il ? Que les Français sont des demeurés qui ne le connaissent pas, qu'ils ne l'ont pas vu à l'œuvre, qu'ils ne l'ont pas déjà jugé depuis longtemps ?
Le 6 mai, on n'en veut plus. Il perd et il part. Ses meubles, ses Rolex et sa poussette sont déjà sur le trottoir. Il faut maintenant que le peuple huissier dresse l'expulsion définitive du locataire qui a enfreint toutes les clauses du règlement intérieur. A 20 heures, le spectacle de la déroute pourrait être fort désopilant à la vue des têtes hargneuses et des langues fielleuses des Guaino, Morano, Lefebvre, Dati, Bertrand, Pécresse, Baroin et autre Copé. Le soulagement, c'est maintenant.

 sarko vrai travail
sarko infuse 2
sarko dix jours

25 avril 2012

Barouf entre Rémy Bargès et Jean-Noël Guérini

guerini barges conflit 

Barouf au dernier étage du Bateau bleu du Conseil général des Bouches-du-Rhône. C'est là que se trouve le bureau de Jean-Noël Guérini. Son directeur de cabinet, Rémy Bargès, lui a présenté sa démission mais elle a été refusée.
L'encore président du département a en effet eu connaissance de propos échangés lors d'une conversation téléphonique enregistrée entre son directeur de cabinet et Olivier Ferrand, le candidat parachuté par le PS dans la circonscription législative de Salon. 
Rémy Bargès s'épanche non sans douleur sur le climat exécrable qui règne au sein même du cabinet. "Il faut bien comprendre que Jean-Noël a une immense majorité d'élus, qui aujourd'hui veulent s'en débarrasser, le détestent. C'est un rejet global, tout le monde espère et attend y compris au cabinet et dans les services qu'on tourne la page définitivement de Guérini par sa démission." 
Et il balance même qu'une "quinzaine d'élus seraient prêts à bouger, à voter une motion de défiance, à signer une tribune dans le Monde. [...] Le système tient encore sur la peur, les gens ne sont pas courageux chez nous. [...] Tout le monde espère qu'il va prendre une avoinée. J'ai des éléments qui me laissent penser qu'il est loin d'être tiré d'affaire."
Bargès assure que des élus le supplient de rester : "Ils me disent que, si je pars, c'est la catastrophe. Il n'y a rien qui tient au niveau de l'institution."
Comment expliquer la fuite des propos sous écoute de Rémy Bargès, mis en examen dans l'affaire de la disparition d'ordinateurs du cabinet ? Dans un premier temps, il avait laissé entendre que Jean-Noël Guérini était au courant. Puis, devant le juge Charles Duchaine, il avait déclaré en être le seul responsable, ce dont s'était gargarisé Jean-Noël Guérini au sortir de leur confrontation.
Le juge semble douter de cette seconde version. La mise sur la place publique des propos de Rémy Bargès aurait donc pour but de faire pression sur lui pour qu'il dise enfin la vérité. S'il devait y avoir un tel aveu, le sort de Jean-Noël Guérini serait probablement aggravé. Ce qui motive sans doute sa stratégie de refus de la démission de son directeur.  

guerini barges conflit 1
guerini barges conflit 2

logo libe marseille
C'est le journal Libération qui en parlé en premier :
http://www.libemarseille.fr/henry/2012/04/jean-no%C3%ABl-gu%C3%A9rini-l%C3%A2ch%C3%A9-par-son-directeur-de-cabinet-1.html

"Mise en examen de Rémy Bargès" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2011/06/01/21278037.html
"Guérini face à Bargès chez le juge" : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/03/02/23656554.html

logo renouveau PS 13
Communiqué accusateur de Renouveau PS 13 :
http://renouveaups13.blogspot.fr/2012/04/elections-un-desaveu-de-la-gestion.html

Vidéo LCM

22 avril 2012

François Hollande prend le volant !

sarko hollande premier tour 

23h00 : Résultats définitifs du 1er tour Aix-en-Provence

1. Nicolas SARKOZY :   32,81 %
2. François HOLLANDE :   26,77 %
3. Marine LE PEN :   14,55 %
4. Jean-Luc MELENCHON :   11,22 %
5. François BAYROU :   9,03 %
6. Eva JOLY :   3,30 %
7. Nicolas DUPONT-AIGNAN :   1,34 %
8. Philippe POUTOU :   0,61 %
9. Nathalie ARTHAUD :   0,27 %
10 Jacques CHEMINADE :   0,26 %

Participation   79,38 %
  -------------------------------------------------------------------
Lundi 11h30 : Résultats nationaux définitifs du 1er tour
(source : ministère de l'intérieur)
sarko hollande resultats definitifs
  
20h00 : En rouge, estimations nationales du 1er tour
(source : France 2) 
01h50 : En mauve, résultats quasi définitifs réels
(source : ministère de l'intérieur)

1. François HOLLANDE :    28,40 %   =>   28,59 %
2. Nicolas SARKOZY :    25,50 %   =>   27,09 %
3. Marine LE PEN :    20 %   =>   18,08 %
4. Jean-Luc MELENCHON :    11,70 %   =>   11,11 %
5. François BAYROU :    8,50 %   =>   9,11 %
6. Eva JOLY :    2,00 %   =>   2,07 %
7. Nicolas DUPONT-AIGNAN :    1,80%   =>   1,80 %
8. Philippe POUTOU :    1,20 %   =>   1,15 %
9. Nathalie ARTHAUD :    0,70 %   =>   0,57 %
10. Jacques CHEMINADE :    0,20%   =>   0,25 %
 
Participation :    80 %   =>   80,20 %

20 avril 2012

Présidentielle 2012 : Les vœux de la veille

 sarko dehors gif

Si ce que laissent penser les sondages - mais soyons très méfiants - trouve un prolongement dans les urnes dès ce dimanche, alors notre pays pourrait ne plus ressembler à ce qu'il a été pendant ces cinq dernières années. Il tarde d'entendre les arguments des différents partis, qu'ils soient heureux ou mal en point.
Si Nicolas Sarkozy n'est pas en tête, ou même s'il l'était, et si ses chances de refaire son retard sont pour l'instant hypothétiques, il sera surtout intéressant de décortiquer les déclarations de son entourage. En cas de situation de sauve-qui-peut, une des dernières insultes de ce camp pourrait être que les Français n'auraient décidément pas compris le message du président sortant.
Du côté droit, on jouera à l'espoir d'une mobilisation de dernière minute. Du côté gauche, on s'efforcera de ne pas s'emballer pour ne pas vendre la peau de l'ours.
Il sera tout aussi, et surtout, intéressant d'observer les visages, les réactions, les énervements, les fausses postures de sagesse et de prudence. Cela a commencé hier avec le gnan-gnan victimaire de Sarkozy geignant sur le fait d'être seul contre les neuf autres candidats. Comme si, pour ce premier tour, chacun des neuf autres n'était pas tout aussi seul contre tous les autres.
Sur le temps de parole accordé à égalité, il s'est plaint d'être mis au même rang que chaque candidat. Rayon mauvaise foi, difficile de faire mieux. Car, à y regarder de près, ce temps n'a été imposé que pendant les deux semaines de la campagne officielle alors que cela fait cinq ans qu'on voit jusqu'à plus soif ce président sur toutes les chaînes pour dire une chose et toujours son contraire.

sarko objectif urnes 

Chaque électeur a normalement reçu à domicile les documents et les bulletins de vote.
Une chose m'a frappé. Six candidats, dont quatre de gauche, nous fixent dans les yeux, quatre portent leur regard vers la droite semblant se tourner vers l'avenir. En tout cas, tous sont photographiés en très gros plan.
L'équipe de Sarkozy avait annoncé l'envoi d'une lettre de 36 pages tirée à plusieurs millions d'exemplaires. Personnellement, je n'ai rien trouvé dans ma boîte. Je l'ai donc parcourue sur internet. Avantage, cela m'a évité une perte de temps pour la lui renvoyer à son palais ou la recycler dans une boîte bleue.
Voilà, chers lecteurs, en cette veille de premier tour, j'ai livré quelques impressions plutôt superficielles parce qu'il me semble qu'il n'y pas grand-chose à rajouter à ces longs mois de campagne électorale. Attendons maintenant dimanche soir qui sera un autre moment passionnant.
P.S. : Comme en 2007 où j'avais déjà connaître mon choix, je précise ici que, pour ce scrutin, je voterai pour François Hollande.

sarko programme 

En attendant dimanche, amusons-nous au Sarkothon
(Clic sur le lien)
http://www.zanorg.com/prod/sarkothon/
sarkothon 2 

Sondage du 18 avril 2012
sondage 18 avril 2012

Dimanche soir, je publierai les résultats du premier tour dès qu'ils seront disponibles.  

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18 avril 2012

L'épouse de Renaud Muselier mise en examen

muselier guérini

Allons-y franco avec ce dicton si plein de sagesse africaine. "Le singe qui monte au cocotier doit avoir le cul propre."
Jusqu'à présent, l'intrépide Renaud Muselier n'a eu de cesse de tirer à vue chaque obus qu'il a pu dénicher contre les deux frères Jean-Noël et Alexandre Guérini. Et le voilà à son tour, au moins indirectement, sous l'œil de la justice.
Hier, c'est son épouse, avocate, Stéphanie Clément, qui, après avoir été entendue pendant plus d'une heure par le juge marseillais Franck Landou, a finalement été mise en examen pour "recel d'atteinte à la liberté et l'égalité d'accès aux marchés publics" et "recel de prise illégale d'intérêt" dans ses prestations pour l'office HLM municipal Habitat Marseille Provence (HMP). Aïe, la tête !
Cela s'est déroulé dans le cadre d'une information judiciaire portant sur les marchés d'avocats et de communication de l'office HLM municipal. A l'origine de l'affaire, un rapport de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos) sur HMP avait relevé des "irrégularités" en matière de commande publique, "réalisée sans mise en concurrence", pour des prestations juridiques - d'un montant de 735.000 euros de 2005 à 2009 - ainsi que de recouvrement de loyers ou de communication.
Stéphanie Clément gérait depuis 1995 de très nombreux dossiers de HMP. Juste après la mise en examen, l'avocat de Stéphanie Clément a précisé : "Je ne peux pas vous dire que le dossier est vide mais il y a deux thèses qui s'affrontent. Le juge considère qu'il ne peut y avoir de montant d'honoraires supérieur à 4.000 euros. Nous, nous pensons que l'on doit appréhender ce dossier non pas sur un montant global d'honoraires mais sur des honoraires dossier par dossier". Il a par ailleurs déclaré qu'"aucun (n'avait) jamais dépassé ce montant de 4.000 euros", au-delà duquel il faut recourir à une procédure d'appel d'offres. 
Dans un communiqué, Renaud Muselier, tout en soulignant que cette mise en examen le touchait "profondément" et qu'il avait une "confiance absolue en (son) épouse", a estimé qu'elle ne (méritait) pas de "subir les conséquences de (son) engagement politique". De son côté, l'avocat de Stéphanie Clément a déclaré ne rien savoir et ne pas s'intéresser à ces aspects politiques du dossier.
Il y a quelques jours, un autre avocat, Jean-Louis Texier, par ailleurs adjoint au maire UMP à La Ciotat, a déjà été mis en examen pour "recel d'atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics".
Le feu couvait depuis un monent sous cette affaire. On se rappelle certainement la conversation d'un groupe de proches de Renaud Muselier mis sur écoutes qui, ayant eu vent de l'enquête, avaient tenté d'organiser la défense et la protection du député. (Voir lien ci-dessous) 
Alors que cette étape de la mise en examen officielle de l'épouse de Renaud Muselier n'avait pas encore franchie, Jean-Noël Guérini a évidemment fait les gorges chaudes. Dans un communiqué du 16 avril, il en a profité pour crier à la manipulation politique ourdie contre lui-même au niveau du gouvernement.
Sans surprise, maintenant qu'il est atteint lui aussi, Renaud Muselier use du même argument de complot contre sa propre personne et ses proches.
Pour finir, on se rappelle également que, le 23 mars, à l'issue du vote du budget du conseil général, Jean-Noël Guérini avait fait état d'un mail qu'il avait reçu le menaçant de mort. Hier, Renaud Muselier a également dénoncé, en portant plainte, les bandeaux collés sur ses affiches de candidat aux législatives lui promettant une balle pour lui et une rafale pour sa clique. Rien que ça !
L'ambiance n'a jamais été aussi pourrie. Espérons que ça ne dégènère pas.

Le 17 avril 2012

Le 29 février 2012

Les deux communiqués du 17 avril de Renaud Muselier :
(Clic sur les images pour agrandir)
muselier clément mise en examen

muselier menaces
muselier menaces - Copie

Extraits du communiqué du 16 avril de Jean-Noël Guérini :

Un paragraphe d'un article paru sur le site lyoncapitale.fr daté du 13 avril sous le titre "Michel Mercier et les magistrats : le divorce est consommé" mettant en cause la tentative de mainmise du gouvernement sur la justice de notre pays a attiré particulièrement l’attention sur mon cas :
"Avec Nicolas Sarkozy, les interventions auprès des magistrats s’accélèrent".
Ailleurs, heureusement, certains sont plus bavards. Marseille n’a rien à envier à Paris ni à Nanterre.
Dans le climat d’interventions politiques dénoncées par l’USM, une magistrate du tribunal de grande instance de Marseille, jointe par téléphone et qui souhaite conserver l’anonymat, confie qu'"il y a eu des interventions téléphoniques du cabinet du ministre de la Justice dans des dossiers mettant en cause Michel Vauzelle ou Jean-Noël Guérini… Ces interventions n’ont rien d’illégal puisqu’il s’agissait d’instructions pour poursuivre et non pour classer…”
Cette nouvelle révélation dans le dossier Guérini, où le sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône a été mis en examen le 8 septembre pour “association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence” dans une affaire de malversations présumées sur des marchés publics, laisse perplexe.
D’autant plus que “le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Jean-Marie Huet, a choisi de ne pas transmettre la requête de dépaysement présentée par les avocats de l’élu à la Cour de cassation”, selon la magistrate. Coïncidence ? Jean-Noël Guérini, qui est loin d’être un enfant de chœur, a toujours affirmé “être victime d’une manipulation politique de la majorité”.

Depuis plusieurs mois, je me suis étonné des fuites et des rumeurs savamment distillées à la presse par des sources proches de l’enquête. J’ai demandé plusieurs fois le dépaysement de l’affaire, ce qui m’a été refusé. Je comprends mieux désormais pourquoi, alors que les violations à répétition du secret de l’instruction plaidaient pour un transfert vers une juridiction moins exposée médiatiquement.
Je le répète depuis le début de l’instruction : je souhaite que la justice fasse son travail de manière sereine et indépendante. Je n’ai rien à cacher, je n’ai pas trahi la confiance de mes concitoyens. [...]
Pour qu’enfin, comme je le répète inlassablement, la vérité éclate.
Source : 
http://lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Justice/Michel-Mercier-et-les-magistrats-le-divorce-est-consomme

Des articles à (re)lire

"Renaud Muselier ciblé comme Jean-Noël Guérini ?" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/02/29/23638049.html
"La vie des fauves : aujourd'hui Renaud Muselier" :
(Lire sous l'article le commentaire posté par Muselier et ma réponse) 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2011/10/03/22219185.html
"Le petit cabanon de Muselier" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/11/05/19519459.html

16 avril 2012

Présidentielle 2012 : "Je suis prêt" ou "Aidez-moi" ?

sarko permis 

Après tout, convenons-en, ces moments n'arrivent que tous les cinq ans (avant c'était sept). Alors, j'ai décidé de ne rien rater de la campagne électorale, même si ça frise un peu la surdose effrénée. Comme ce week-end par exemple où j'ai tenu à voir in extenso les meetings diffusés à la télé et sur internet.
On n'en doutera sûrement pas ici, je me suis déjà fait une petite et même une grande idée sur la candidature qui aura ma préférence. Mais, je veux continuer à observer ce que disent les autres concurrents. Samedi et dimanche, j'ai donc ingurgité quatre meetings et quatre longues heures d'images.
Précision : j'ai exclus le cas de la candidate qui ne recueillera jamais ma voix.
* Jean-Luc Mélenchon à Marseille (1h20) sur internet
Foule des grandes occasions sur la plage du Prado.
Jean-Luc Mélenchon est un authentique tribun, et sans conteste le meilleur de tous les candidats dans le genre. Phrasé et inflexions gaulliens. Paroles lyriques et formules choc. Energie débordante et maîtrise de l'événement.
* François Bayrou à Marseille (1h15) sur internet
Petites centaines de militants enfermés au Silo.
François Bayrou manie la langue française avec pureté. Phrasé lentissime voire quelque peu décourageant. Voix quasi monotone de bout en bout. Rares envolées tribuniciennes. Suscite parfois l'ennui malgré une certaine singularité des constats et des propositions.
* Nicolas Sarkozy à Paris (35mn) à la télé
De très gros milliers de participants à la Concorde.
Nicolas Sarkozy surjoue son discours. Phrasé oratoire clair et scandé mais citations trop savantes à contre-emploi de l'image du personnage. Paroles aggressives et ton systématiquement caricatural. Gestuelle permanente et convulsive semblant précéder une explosion.
* François Hollande à Paris (50mn) à la télé
De très gros milliers de participants à Vincennes.
François Hollande est un orateur de bonne tenue. Vocabulaire à valeur positive. Débit parfois précipité et phrasé inégal. Voix un peu cassée. Sens de la formule et humour assassin. Aggressivité très modérée. Inflexions et gestuelle mimétiques mitterrandiennes.

candidats quatre

Hier, les télés n'ont retransmis que les deux meetings des candidats probables du second tour. La proximité de leurs diffusions favorisait la comparaison immédiate. Hollande devait s'exprimer à 15h30 et Sarkozy à 16h. Surprise, le second a avancé sa prise de parole à 15h30 pour s'imposer sur les écrans. En conséquence, le premier a retardé la sienne de 15 minutes et son passage sur les chaînes a été relayé en différé.
Selon moi, Hollande y aura gagné au change. Son discours centré sur l'espoir de créer l'événement au soir du 6 mai ("Je suis prêt") est venu en contre-point de celui du sortant donnant l'impression de jouer son va-tout dans un ultime appel au secours ("Aidez-moi !").
A-t-il conscience que sa fin est proche, lui dont la personnalité et la politique sont rejetées depuis son élection comme en attestent ses défaites à tous les scrutins intermédiaires ? Cela en a tout l'air mais il ne peut encore l'avouer en public et résiste en essayant de se persuader du contraire et de convaincre une foule qu'il ne faut pas démobiliser.
Sa prestation d'hier était-elle son avant-dernière montée sur scène avant celle de l'entre deux tours ? Les plus récents sondages à une semaine du premier tour, sans "les croisements de courbes" qu'il espérait provoquer par incantation, laissent penser que sa chute est scellée.
Hollande et Sarkozy n'ignorent pas que les indécis et les abstentionnistes peuvent fausser la donne. Ils ont donc fait appel à eux pour venir renforcer leurs scores respectifs et tenter de faire la différence. Au final, il est fort probable que, même si la participation est supérieure à ce que les instituts de sondage prévoient, chacun des deux finalistes en aura sa part au moins au premier tour. Et cela ne changera guère la photo d'arrivée qui paraît déjà être prête pour figurer dans les livres d'Histoire.
Pour finir, un petit mot sur Mélenchon et Bayrou.
Mélenchon a bel et bien réussi sa gageure de créer la surprise de cette campagne présidentielle. Mais, disons-le avec lucidité, le positionnement idéologique qu'il défend a peu de chances de pouvoir s'élargir majoritairement à tout l'électorat social-démocrate, sans parler des franges mobiles qui font généralement basculer une élection d'un camp à l'autre. En revanche, son influence sera décisive pour la victoire de la gauche au second tour et pour une représentation plus marquée de sa sensibilité aux législatives qui suivront.
Bayrou pensait certainement rejouer le scénario du troisième homme (voire mieux) de 2007, allant jusqu'à penser d'ailleurs que, comme ce fut le cas pour Mitterrand et pour Chirac, la troisième fois serait la bonne. Or, non seulement il ne parvient nullement à enclancher une dynamique forte mais il n'a pas vu venir le score inédit de Mélenchon et celui du niveau de Le Pen qui lui disputent la place. Enfin, comme il l'a encore ré-édité hier, il a prétendu pouvoir susciter et réunir une majorité centrale en puisant à gauche et à droite, en contradiction totale avec ses critiques systématiques et sans nuances contre la gauche et contre la droite.
Vivement dimanche pour en être fixés. 
 
Des chiffres qui parlent ?
117.00
internautes, dont 15.400 connectés en simultané au plus fort, ont suivi le discours de Sarkozy à la Concorde, contre 167.800, dont 25.200 connectés en simultané, qui ont suivi celui de Hollande sur l’esplanade du château de Vincennes, indique l'hébergeur vidéo Dailymotion dans deux messages diffusés sur Twitter vers 17h.

13 avril 2012

Présidentielle 2012 : 10 candidats en pleine lucarne

 sarko vague

Deux pleines soirées volontairement sacrifiées pour mieux les connaître. Je les ai donc tous vus et écoutés. Ce fut fastidieux. Mais, j'en conviens, c'est le cher prix à payer pour adjuger mon bulletin ce vote. Mais, qu'on se rassure tout de suite, je ne vais pas refaire ici le compte-rendu des déclarations. Vous avez sans doute vous aussi concédé la même abnégation que moi. Ou bien vous allez lire aujourd'hui les bribes que vont relayer les médias. Je souhaite seulement, et subjectivement, livrer quelques réflexions de forme sur les deux émissions.
Certes, c'est ce que l'on appelle encore le service public qui a fait tout le boulot. Oui, "encore" parce que toujours aussi souillé par le matraquage des publicités qui encadrent n'importe quel bout de programme. Mais je ne vais pas trop me plaindre de France 2 qui a essayé de s'y coller. Je relativise car sur la chaîne du béton, au rayon politique, c'était le service minimum, et au rayon séries, le sévice maximum. Et dire que, deux dimanches consécutifs, cette hideuse tour à purin publicitaire va oser faire un hold-up sur les résultats de l'élection sans même avoir assuré un vrai rôle ! J'en ai déjà la nausée.
Mais revenons aux deux soirées de France 2. Le débat ayant été impossible entre les candidats à cause de leur nombre et de leurs caprices, on a finalement eu droit à notre dizaine d'invités interrogés uniquement par des journalistes. La règle fixée était l'égalité de temps de parole et de traitement. Je m'attendais à au moins quelques questions identiques posées à chacun sur des sujets essentiels et à quelques autres plus spécifiques à chaque candidat. Mais non.
Aux uns, on a fait gaspiller de précieuses minutes pour parler de la couleur des lunettes ou pour ressasser des attaches avec un gourou américain. A d'autres, on a ressorti de vieilles vidéos qui n'ont rien à voir avec la choucroute du jour ou des citations lapidaires censées présenter un intérêt majeur pour l'élection. A d'autres encore, on n'a posé aucune question approfondie sur le chômage, le logement ou le pouvoir d'achat.
Bref, les passeurs de plats ont fait dans l'archétype du bêtisier et la répétition sans fin de thèmes soi-disant propres à chacun.
Par exemple, on n'a pas cru bon d'interroger Cheminade sur l'immigration, Arthaud sur la politique étrangère, Poutou sur la fin de vie, Dupont-Aignan sur le mariage entre homosexuels, Joly sur la santé, Le Pen sur l'école, Bayrou sur les banlieues, Mélenchon sur les étudiants, Sarkozy sur son désastreux bilan, et Hollande sur la misère.
En revanche, par exemple aussi, on a gratouillé Poutou, Artaud et Mélenchon sur leurs prétendues recettes du passé. On s'est moqué de Dupont-Aignan et de Cheminade pour essayer de les faire passer pour des fantaistes. On a traité Joly comme si elle était une extra-terrestre. On a tenté longuement de coincer Bayrou sur ses déclarations sur Toulouse et sur sa position au soir du premier tour. Enfin, sous prétexte qu'ils seraient au second tour, on n'a pas hésité, on ne sait jamais n'est-ce pas, à plutôt manger dans les mains de Sarkozy et de Hollande.
Dernières observations pour ces deux soirées, pourquoi, pour ce genre d'émission, le service public de France 2 n'invite-t-il jamais des journalistes de l'Humanité, de Politis et tiens, osons, de Minute, pour mettre un peu de sel et de vinaigre pour suciter de véritables échanges non conformistes ?
Personnellement, j'en ai un peu assez des journalistes qui ont non seulement leur rond de serviette permanent sur tous les plateaux mais aussi leur lit de camp dans les coulisses de la télévision, les Barbier, les Duhamel, les Thréard, pour ne citer que quelques spécimens de télé-évangélistes multicartes et multi-chaînes qui veulent nous gonfler le bulbe avec leurs théories toutes faites... par leurs maîtres.
Bon, allez, il est minuit, il est temps que j'aille me fabriquer des rêves de vraie information.

Petite annonce gratuite rigolote
  
compteur 23 jours

Je sais, ma bonté finira bien par me perdre un jour. C'est pourtant bien volontiers que je relaie cette petite annonce urgentissime tout droit sortie de mon clavier.
Urgt. cause expulsion sans préavis. Cple célèbre avec enf. en inst. de div. et au chômdu ch. loc. sur rafiot, si poss. d'occ., pour long séjour sur océan sans vagues à/c du 7 mai. Loyer garanti payé cash par Mamie L. Offre collec. Rolex si bon prix. Pov'cons et électeurs de gche s'abst.

(Clic sur chacune des deux parties de l'image pour agrandir)
sondages cathy karsenty part 1
sondages cathy karsenty part 2

12 avril 2012

En avril, le Ravi fait le printemps

une ravi 95Chaque début de mois, j'achète le Ravi, un organe de presse au ton libre et sans publicité commerciale. Et cela me fait plaisir d'en annoncer régulièrement ici chaque sortie.
Le numéro d'avril nous livre une enquête sur les diverses facettes visibles ou cachées de l'extrême droite. En cette période électorale, la lecture n'est pas inutile. Il consacre aussi plusieurs articles aux enjeux des élections législatives dans les Bouches-du-Rhône et offre un reportage détaillé de la séance sur le vote du budget au conseil général au cours duquel Jean-Noël Guérini a été contraint de compter les siens. On se régale pareillement d'un reportage dessiné croquant finement le meeting de François Hollande à Marseille. Ça vaut vraiment le détour.
De même, au fil des pages, on découvre avec surprise les petites combines entre politiciens et quelques secrets introuvables ailleurs. Par exemple, une information encore inédite sur une personnalité politique locale qui semble curieusement avoir quelques intérêts dans la nouvelle formule de la chaîne LCM.
Dans cette parution d'avril, le journal propose également un article qui fait le point sur les contestations de certains acteurs culturels au sein de Marseille Provence 2013. A ne pas manquer non plus, la multitude de brèves et de belles illustrations qui parsèment les pages.
Enfin, et cela plaira sans doute aux Aixois, le Ravi de plâtre du mois a été décerné à... Alexandre Medvedowsky.

Le sommaire du n° 95 :
http://www.leravi.org/spip.php?article1279
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

10 avril 2012

Présidentielle 2012 : Sondages ou gavage ?

 sarko lettre aux francais

Consulter un sondage et mettre un bulletin dans l'urne, ce n'est évidemment pas du tout la même chose. Alors qu'on ne vote qu'une fois le jour d'une élection, les instituts eux publient des centaines de sondages durant de longs mois avant l'échéance pour évaluer les intentions de vote.
On peut légitimement se poser cette question : les sondages font-ils l'opinion et l'influencent-ils ?
Les sondages, disent les instituts, n'ont pas de vocation prédictive mais semblent avoir un impact. J'ai lu dans une revue que les sondages, c'est un peu comme la météo. Elle annonce le temps qu'il va faire et les conduites humaines en sont affectées. Ainsi, si ni la météo ni le sondage ne prédisent avec certitude, tous deux influent sur les comportements.
Par exemple, un candidat crédité de peu de voix ne sera-t-il pas moins crédible et moins attractif pour les électeurs ? De nombreux politologues insistent sur le fait que la parution des sondages, y compris accompagnée de marges d'erreurs, sert le "vote utile" même si les instituts s'en défendent.
Alors, face à cette avalanche de chiffres qui se substituent tout au long de la campagne électorale aux urnes réelles, l'électeur peut-il vraiment se faire une opinion en toute indépendance ? Comment peut-il s'abstraire des informations qui lui ont été mises dans le crâne sans qu'il n'en ait rien voulu ? Son esprit critique ne s'en trouve-t-il pas altéré au moment d'en extraire une analyse pure fondée sur des critères objectifs ? Là réside sans doute tout le mystère des alchimies qui font une élection.

Origines des sondages

L'idée de "saisir l'opinion" a vu le jour aux Etats-Unis au début du 19e siècle. Il s'agissait alors de ce que l'on nommait des "votes de paille" (straw votes) qui consistaient en découpant un bulletin dans un journal à appuyer un candidat à l'élection. C'est ensuite au milieu du 20e siècle que la démarche s'est voulue plus scientifique en reposant sur un échantillonnage représentatif.
En 1936, l'American Institute of Public Opinion prévoit l'élection de Roosevelt et signe l'avènement de la "science de l'opinion".
En France, Jean Stoetzel est le premier, en 1938, à s'intéresser à la démarche prédictive qu'il appelle "sondage", et il fonde l'IFOP. D'autres lui succèdent dans les années 45-60, organismes publics (INSEE, INED) ou instituts privés (SECED, SOFRES, Nielsen...) qui livrent des statistiques et évaluent les fluctuations de l'opinion publique.
Les instituts de sondage sont nombreux et leur activité intense. Véritable manne financière, les sondages ont d'ailleurs constitué une part considérable des dépenses de l'Elysée durant le quinquennat. L'activité des instituts se déploie en premier lieu au niveau commercial. Et c'est à ce titre qu'elle est la plus lucrative. C'est en revanche, le volet politique qui assure la notoriété des instituts qui lui consacrent par conséquent une attention particulière.

sarko lettre
  
J'ai été sondé ! Mais...

A ma grande surprise, car c'était la première fois de ma vie, j'ai été récemment contacté pour un sondage IPSOS par téléphone. Je suppose que cette demande a abouti chez moi selon une méthode aléatoire puisque je ne fais partie d'aucun panel antérieurement sélectionné.
La correspondante au bout du fil m'a indiqué que cela nécessiterait une petite quinzaine de minutes. Outre mes intentions de vote, elle m'a précisé que, pour valider mes réponses, cette enquête comportait également et préalablement un questionnaire personnalisé détaillé et non anonyme. Autrement dit, on me demandait de fournir des éléments sur moi-même, ma famille, mes ressources, mes conditions de vie, et même mes goûts (sans me dire lesquels).
J'ai soupçonné là que, sous le couvert d'un sondage politique, la démarche était vraiment excessive sinon même intrusive car elle liait aussi une visée purement commerciale, les informations recueillies pouvant très bien ensuite être fournies ou vendues à des organismes publicitaires. Au bout d'une minute, j'ai donc refusé tout net d'aller plus loin dans la conversation.  

(Clic sur les images pour agrandir)
sondages 2
  
sondages 1

Deux sites intéressants à consulter :
http://www.observatoire-des-sondages.org/
http://www.sondages-en-france.fr/

"Sarkozy, sûrement pas !"
Le 5 avril, l'UMP tracte sur le marché de La Guérinière, quartier populaire de Caen


Le vote par procuration, mode d'emploi


Voir mes articles sur les sondages
dans la catégorie du blog "Sonder ou (se) tromper"
http://castronovo.canalblog.com/archives/r__sonder_ou__se__tromper/index.html

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