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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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18 février 2011

Mais qui donc veut tant de mal à Jean-Noël Guérini ?

guerini_caricatureHier soir, Jean-Noël Guérini a parlé. Beaucoup. Mais attention, surtout pas de méprise avec de quelconques aveux. Non, non, à Allauch, il s'est posé en victime : "je suis le coupable idéal". Et a surtout fait un long discours pour rassurer les militants socialistes. Ne répétant que ce qu'il a finalement déjà dit plusieurs fois, y compris qu'il téléphonait à son frère, qu'il allait porter plainte contre X (on n'est jamais trop défensif) pour violation et recel du secret de l'instruction et qu'il était prêt, le cas échéant, à être entendu par le juge, sa prestation n'a pas surpris.
Les attaques contre Renaud Muselier et Bruno Gilles, qu'il n'a pas nommés, ne sont pas non plus des nouveautés. Au milieu de tout ça, des témoins présents ont noté l'absence de Michel Vauzelle et d'Eugène Caselli. Aïe...

Le discours de Guérini à Allauch le 17 février :
http://www.jn-guerini.fr/wp-content/uploads/2011/02/17fev2011-jng.pdf

La semaine qui vient pourrait réserver des surprises sismiques. En attendant, voici quelques autres lectures stupéfiantes sur un personnage qui joue les fantômes.

logo_le_parisien
Le mystérieux informateur des frères Guérini
18 février 2011 par Violette Lazard

Des écoutes montrent que le président du conseil général des Bouches-du-Rhône était informé des avancées de l’enquête visant son frère Alexandre.
Il aura fallu une dizaine de jours à Jean-Noël Guérini, président (PS) du conseil général des Bouches-du-Rhône pour être informé qu’une enquête était ouverte au tribunal de Marseille concernant son frère. Alors que la lettre confiant au juge Charles Duchaine le soin d’ouvrir une instruction sur des marchés publics présumés frauduleux date du 16 avril, Jean-Noël Guérini est averti le 27 du même mois.
La presse n’a encore jamais évoqué l’affaire.
Pourtant, des écoutes téléphoniques, des relevés de SMS ainsi que des auditions que «le Parisien» et «Aujourd’hui en France» a pu consulter, montrent que l’élu a été averti par un mystérieux ami. Et que son frère, Alexandre Guérini, mis en examen et incarcéré depuis le début du mois de décembre dans le cadre de cette affaire, s’est également renseigné à plusieurs reprises sur l’avancée de l’enquête le concernant.
Un coup de fil de Madrid
Le lundi 27 avril, Alexandre Guérini appelle son frère à 13 heures. «Bon, il t’a appelé ton ami ?» s’enquiert-il. Jean-Noël lui répond :
 «Il (NDLR : l’ami) me dit : Faudra que je te voie rapidement parce que (...) le docteur cherche des poisses. On t’expliquera pour ton frère.» Les Guérini parlent alors tantôt en corse, tantôt en Français.
Le «docteur» qui cherche des «poisses» est Renaud Muselier (UMP), le dauphin de Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille et médecin de profession.
Alexandre s’énerve, mais rassure son frère : «Je n’ai rien à me reprocher.» «Il va me rappeler, euh… dans l’après-midi s’il peut, de Madrid», ajoute mystérieusement le patron de la troisième fédération PS de France. Et il ajoute : «Tu es censé ne pas le savoir. Moi, je suis censé ne pas le savoir.»
Enfin, Jean-Noël Guérini conclut : «Je saurai tout demain. Dans les détails.» Le mystérieux informateur va effectivement rappeler Jean-Noël Guérini pour lui confier que «ça avance bien au ministère de la Justice» et que «l’enquête est lancée». Mais son nom n’est jamais prononcé.
«On peut cependant émettre quelques hypothèses, se risque une source proche du dossier. Car le 27 avril 2009 n’est pas un jour anodin… pour Madrid.»
 Nicolas Sarkozy est alors en visite officielle dans cette ville. Il est accompagné de dizaines de diplomates, hauts fonctionnaires, chefs d’entreprise. Dans cette délégation figure aussi «des grands responsables de la police car il a été question de terrorisme basque», poursuit cette source proche de l’affaire. Frédéric Péchenard, directeur général de la police, était par exemple présent. Ainsi que Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur, ancien préfet de Marseille, qui, à ce titre, connaît Jean-Noël Guérini.
Des SMS évoquant le Squale
L'échange de textos se déroule six mois plus tard, le 6 octobre 2009. L’enquête judiciaire a avancé et plusieurs journaux se sont emparés du sujet. Alexandre Guérini échange alors quelques troublants SMS avec Olivier Grimaldi, son avocat. «Le Squale a dit que tout était (mot incompréhensible) et que des coups de fil avaient été passés.»
Le Squale : le surnom de Bernard Squarcini.
«A qui il a dit ça ?», demande l’avocat. «A JCHP.» Soit Jean-Claude Hoang-Phu, responsable syndical Unité-Police-FO marseillais. A l’évocation de deux SMS, Olivier Grimaldi livre cette explication : «Seul Alexandre Guérini contacte les services de M. Squarcini pour se renseigner sur son affaire.» «Je ne sais rien de ce dossier et je ne veux rien savoir.»

Bernard Squarcini patron de la DCRI

Surnommé le Squale, Bernard Squarcini est cité par Alexandre Guérini dans des SMS comme étant une source d’informations sur son affaire judiciaire en cours. Le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur nie avoir informé les frères Guérini sur une affaire sur laquelle il n’avait aucun renseignement.
Quelles sont vos relations avec Jean-Noël Guérini ?
Bernard Squarcini
. J’ai passé trois ans et demi à Marseille en tant que préfet de police. Evidemment, je connais Jean-Noël Guérini.
L’avez-vous informé, lui ou son frère Alexandre Guérini, sur l’avancée de cette affaire en cours ?
Je n’ai appelé personne pour obtenir des informations sur cette affaire. C’est un dossier sur lequel je ne sais rien et je ne veux rien en savoir. Rappelons qu’il est mené par les gendarmes et non par la police. Je n’ai donc aucune information privilégiée qui pourrait être utile à qui que ce soit.
Comment expliquer l’existence de SMS faisant référence au Squale ?
Je ne l’explique pas. Je n’ai jamais donné d’informations. D’ailleurs, ces SMS sont échangés entre Alexandre Guérini et son avocat. Pas avec moi! On cite mon nom, on me fait donc dire des choses, mais c’est tout.
En avril 2007, un coup de téléphone est passé depuis Madrid, où vous étiez présent, pour informer Jean-Noël Guérini de l’avancée de l’enquête.
Ce n’est pas moi qui l’ai passé. Je peux même vous dire que lors de ce déplacement, je suis resté quasiment en permanence avec Renaud Muselier (NDLR: l’adversaire politique UMP de Jean-Noël Guérini qui était présent en tant que président du Conseil culturel de l’union pour la Méditerranée) !

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(Clic sur les images pour agrandir)

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