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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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4 juin 2010

Les pions de Medvedowsky et l'espion de Medvedev

Si vous êtes amateur d'histoires d'espionnage, cette lecture va vous transporter dans un monde qui ne vous laissera pas indifférent. Ici, aucun détail inventé ou romancé, tout ce qui est rapporté est vraiment arrivé, les personnages sont tous connus. 
Pour renflouer un peu ses caisses, l'Etat a décidé de céder de nombreux biens immobiliers publics. C'est ainsi que le 11 mars dernier a été officiellement signée la vente du siège de Météo France. L'affaire a nécessité du temps et des coups de baguette magique en coulisses. 
Car, si le marché miraculeux a pu être conclu au profit de la Russie, c'est grâce à l'intervention convergente de quelques prestidigitateurs, dont un dénommé Vladimir Kojine, ancien du KGB et proche de Dmitri Medvedev, et un intermédiaire assez connu des Aixois, Alexandre Medvedowsky. 
La narration détaillée de cette truculente aventure nous est offerte par Vincent Jauvert le 28 mai sur son blog du Nouvelobs. Palpitant, jubilatoire, émouvant…                    (Les mises en gras et en fond jaune sont de moi.)

L'affaire de la cathédrale du Kremlin à Paris
Une enquête de Vincent Jauvert

A la veille de l'ouverture du sommet Europe-Russie, voici l'enquête que je publie cette semaine dans le "Nouvel Observateur". Elle concerne la vente au Kremlin par l'Etat français du siège de Météo-France, quai Branly, en vue d'y construire une cathédrale orthodoxe du Patriarcat de Moscou.

meteo_france
(Clic sur l'image pour agrandir)
Avec Tour Eiffel en arrière-plan, le siège de Météo France, Quai Branly,
un bâtiment de 8470 m², construit en 1948,
vendu 60M€, où travaillaient 430 salariés

France-Russie : opération Cathédrale

Copenhague, 18 décembre 2009. Ce jour-là, les grands de ce monde se penchent sur le sort de la planète. Le changement climatique et ses catastrophes annoncées. Soudain, Dmitri Medvedev demande à rencontrer Nicolas Sarkozy - seul à seul. Le président russe veut-il parler à son homologue français de l'échec historique qui s'annonce ? A-t-il une idée pour trouver une issue à cette conférence qui s'enlise ?
Non, en ce jour crucial pour l'avenir de l'humanité, il veut s'entretenir d'un sujet bien plus important pour lui : la construction d'une cathédrale orthodoxe russe à Paris. L'affaire est très avancée, explique Medvedev à Sarkozy. Et il est impératif de la conclure, vite. De lever les «menus» obstacles qui empêchent encore le projet d'aboutir. Et quel projet !
Pour cette cathédrale, les services du Kremlin ne guignent rien de moins que 8400 mètres carrés magnifiquement situés sur les bords de Seine, quai Branly, à deux pas de la Tour Eiffel. Le siège de Météo France, que Bercy a mis en vente en septembre. L'Etat russe s'est immédiatement porté candidat au rachat. Et, pour peaufiner son dossier, il a fait appel à de grands architectes, comme Jean-Michel Wilmotte.
La partie pourtant n'est pas encore gagnée. Car la Russie n'est pas le seul pays en lice. Outre des opérateurs privés, d'autres Etats amis de la France sont très intéressés : le Canada, et surtout l'Arabie Saoudite, qui rêve de construire sa nouvelle ambassade sur un emplacement aussi prestigieux. Les Saoudiens sont apparemment très déterminés.
Or, dans quelques jours, la commission d'appel d'offres doit départager les candidats. En cette mi-décembre donc, à Copenhague, Dmitri Medvedev va droit au but : son ami Nicolas pourrait-il faire en sorte que le vainqueur soit Moscou - et non Riyad ? Pour le jeune président russe, un lieu de culte en plein Paris vaut bien un tel forcing : l'«opération cathédrale» est prioritaire. Elle participe d'une stratégie globale, établie de longue date : la légitimation du régime poutinien par l'Eglise. Edifier une cathédrale russe à Paris - une première depuis la chute des Romanov - permettrait au pouvoir actuel de se présenter en continuateur de la Grande Russie impériale.
S'installer sur ce terrain exceptionnel du quai Branly symboliserait le retour de l'influence russe en France, et plus largement en Europe occidentale, au niveau qu'elle avait atteint à la fin du XIXe siècle, au temps d'Alexandre III et de l'alliance franco-russe… Bref, cette cathédrale montrerait à qui en douterait encore que le clan Poutine est aussi respecté qu'un tsar, si ce n'est aussi respectable.
L'«opération cathédrale» a été amorcée deux ans auparavant. Et elle commence mal. L'été 2007, le patriarche de Moscou, Alexis II, décide d'entreprendre son premier voyage en Occident. Il choisit la France. Il souhaite rencontrer Nicolas Sarkozy, fraîchement élu, et lui parler de l'affaire en tête à tête. Mais le Quai-d'Orsay et le ministère de l'Intérieur sont hostiles à une telle rencontre. Car les fonctionnaires français surveillent de près les agissements du patriarcat russe en France et ils n'aiment pas ce qu'ils voient.

Le «putsch» de Biarritz

Avec l'aide du Kremlin (et sur son ordre ?), l'Eglise russe tente en effet, depuis l'élection de Poutine, de mettre la main sur un immense patrimoine : les multiples lieux de culte orthodoxe construits par l'aristocratie tsariste avant la révolution de 1917 et gérés, depuis, par l'émigration russe et ses descendants. Le but est triple : accroître le patrimoine étranger de l'Eglise, empêcher que la nouvelle émigration russe ne quitte le giron spirituel de Moscou, et reprendre le contrôle de l'ancienne.
Dans les années 1920, les Russes qui avaient fui l'URSS avaient décidé de ne plus dépendre du patriarcat de Moscou, devenu, par la force des choses, complice du pouvoir communiste. Ils ont rejoint l'autre phare de l'orthodoxie : Constantinople. Quatre-vingts ans plus tard, leurs descendants ne veulent pas, dans leur grande majorité, revenir en arrière, en tout cas pas encore… Ils entendent pratiquer une orthodoxie plus «libérale», moins nationaliste que celle en vogue dans la Russie d'aujourd'hui.
Or, d'après la loi française, ces fidèles sont les seuls à pouvoir décider d'un changement d'obédience. Pour cela, il faut un vote des conseils paroissiaux, où ils sont majoritaires. Face à un tel barrage, le patriarcat et le Kremlin ont d'abord cherché des compromis, puis ont tenté partout de passer en force.
En décembre 2004, à Biarritz, ils ont organisé un «putsch» contre le conseil paroissial local. Ils ont fait venir (avec l'aide des services secrets russes ?) des «fidèles» de l'Espagne voisine. Ils ont monté un conseil parallèle, qui s'est empressé de voter le rattachement à Moscou. Mais l'autre conseil, le vrai, a porté plainte et a gagné.
En 2005, à Nice, ils ont envoyé des officiers du SVR, le service d'espionnage extérieur, pour essayer de reprendre par la voie judiciaire la cathédrale Saint-Nicolas (le Kremlin l'emportera finalement en janvier 2010 en première instance). A Paris, enfin, le patriarcat a créé une association qui milite - de façon parfois très agressive - pour le rattachement de la célèbre cathédrale de la rue Daru, Saint-Alexandre-Nevski, rattachement auquel le conseil paroissial est, dans sa majorité, très hostile.
Pour toutes ces raisons, le Quai-d'Orsay considère, à la fin de l'été 2007, qu'Alexis II n'est pas le bienvenu à l'Elysée. Mais le patriarche ne se décourage pas. Afin de décrocher un rendez-vous avec le président de la République, il fait appel à son vieil ami français au Vatican : le cardinal Etchegaray, l'homme des missions secrètes de Jean-Paul II. Le prélat accepte d'autant plus volontiers d'intervenir qu'il a une idée en tête : organiser un jour la première rencontre entre un pape et un patriarche russe. Où ? En terrain neutre, et si possible à Paris.
Sollicité directement par l'émissaire du pape, Nicolas Sarkozy se dit qu'un jour il pourrait jouer un rôle historique d'intermédiaire entre les deux chrétientés. Malgré les réticences des diplomates, il accepte donc de recevoir Alexis II le 3 octobre 2007. L'«opération cathédrale» est lancée.

Menace à peine voilée

Le patriarche et le président parlent œcuménisme et diplomatie, mais leur conversation file vite vers les questions immobilières. Du fait de la nouvelle émigration russe, dit Alexis, les rares églises orthodoxes françaises demeurées sous obédience moscovite sont bondées. Notamment la plus importante, celle de la rue Pétel, dans le 15e arrondissement de Paris. Et comme nous ne pouvons reprendre la cathédrale de la rue Daru, poursuit Alexis, nous avons besoin d'en construire une nouvelle, la nôtre. Sarkozy comprend-il l'enjeu symbolique d'une telle construction pour le clan Poutine ? En tout cas, il donne son feu vert.
Reste à trouver l'emplacement. C'est l'affaire du département patrimonial du Kremlin, un service très puissant qui gère tous les biens de l'Etat et de l'Eglise russes à l'étranger. Poutine, justement, en a été le numéro deux à la fin des années 1990. Et le patron actuel du département, Vladimir Kojine, est lui aussi un ancien du KGB et un proche du «leader national». C'est lui qui, avec le ministre des Affaires étrangères du patriarcat, le métropolite Kirill (qui succédera au patriarche Alexis II début 2009), pilotera l'«opération cathédrale» - de Moscou.
Courant 2008, Vladimir Kojine entend parler du siège de Météo France, quai Branly, que l'Etat français envisage de vendre. Ce serait le lieu idéal, remarque-t-il, pour symboliser le retour de l'influence russe. Il est situé au coeur du quartier des ministères. Seulement voilà : le Canada est déjà sur les rangs et a, dit-on, toutes les chances de l'emporter. Ottawa a même demandé que l'affaire soit réglée entre Etats, de gré à gré, ce qui serait légal. Et, fin 2008, les autorités françaises sont tentées d'accepter.
Mais Vladimir Kojine ne veut pas lâcher l'affaire. Il décide de mobiliser les réseaux russes en France. D'abord l'ambassadeur de Russie à Paris, le truculent Alexandre Orlov. Tout au long de l'année 2009, ce parfait francophone enchaîne les rendez-vous à l'Elysée, à Matignon et à Bercy. Le Kremlin, dit-il, considérerait une cession directe du siège de Météo France au Canada comme un geste inamical. Sa menace à peine voilée paie : l'idée d'une vente de gré à gré est finalement abandonnée. Il y aura appel d'offres.
Mais la candidature russe est loin de faire l'unanimité au sein de l'Etat. Elle en inquiète beaucoup, et d'abord le service de contre-espionnage, la DCRI. Car juste à côté du siège de Météo France se trouve l'un des lieux les plus sensibles de la République : le Palais de l'Alma. Ces anciennes écuries de Napoléon III sont aujourd'hui des dépendances de l'Elysée.
Sur 5000 mètres carrés, on y trouve le siège du Conseil supérieur de la Magistrature, le service courrier du président de la République et surtout seize appartements de fonction, réservés aux collaborateurs du chef de l'Etat. C'est là que François Mitterrand a logé Mazarine Pingeot et sa mère pendant des années, et aussi son sulfureux ami François de Grossouvre.
Et c'est là qu'habitent actuellement le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, et son chef d'état-major particulier. Or ces hommes détiennent les principaux secrets de la République et sont donc des cibles privilégiées des services de renseignement étrangers, et notamment russes. L'affaire inquiète d'autant plus la DCRI qu'elle a repéré une très grande activité du SVR (le service russe d'espionnage) en France depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.
Dans ses notes, elle estime même que la présence des espions russes à Paris n'a jamais été aussi importante depuis 1985. Elle déconseille donc de céder un bâtiment si sensible à une Eglise dont on connaît les liens et les compromissions passées avec le KGB et dont on ignore si elle a réellement pris ses distances avec les services secrets. Le Quai-d'Orsay se joint aux réserves de la DCRI. L'ancien espion Kojine apprend les fortes réticences à l'égard de l'«opération cathédrale» au sein de l'Etat français.
Pour tenter de les lever, il fait appel à un grand cabinet français d'intelligence économique et de lobbying, ESL & Network. La firme a ses entrées dans la République. Elle emploie d'anciens hauts fonctionnaires et est dirigée par Alexandre Medvedowsky, un énarque de 50 ans, ex-candidat socialiste à la mairie d'Aix-en-Provence. Malgré ses attaches à gauche, le patron d'ESL France est bien introduit en sarkozie. Son maître de stage à l'ENA était l'actuel directeur de cabinet du président de la République, Christian Frémont, que, heureux hasard, le chef de l'Etat a justement chargé de suivre l'affaire de la cathédrale... Les deux hommes s'entretiendront plusieurs fois du sujet.

L'Arabie Saoudite sur les rangs

La campagne de lobbying marche plutôt bien. En septembre 2009, quand France Domaine met officiellement le terrain en vente, la candidature russe a éclipsé celle du Canada, qui finalement ne déposera pas de dossier. Mais elle doit faire face à un autre concurrent, très sérieux, l'Arabie Saoudite, où Nicolas Sarkozy se rend pour une longue visite mi-novembre. Le chef de l'Etat, reçu à plusieurs reprises dans la propriété du souverain saoudien, passe-t-il un accord secret avec le monarque - le siège de Météo France contre la construction de la ligne TGV La Mecque-Médine ? Medvedowsky et Kojine le redoutent.
Et c'est probablement pour cela qu'un mois plus tard Dmitri Medvedev profite du sommet de Copenhague pour parler de la candidature russe à Nicolas Sarkozy. Ce 18 décembre, dans la capitale danoise, le président français a toutes les raisons de vouloir satisfaire le jeune chef d'Etat russe, qui s'apprête à venir début mars 2010 à Paris inaugurer l'année croisée France-Russie, et sur lequel il mise beaucoup.
Il a besoin de lui sur tant de dossiers diplomatiques, militaires et commerciaux. Il y a la vente controversée du navire de guerre «le Mistral» et la prise de participation de GDF dans le gazoduc Nordstream. Il y a ces nouvelles sanctions internationales contre l'Iran que Moscou pourrait accepter. Il y a enfin ce document commun sur la sécurité en Europe qu'il voudrait faire signer par Angela Merkel et Dmitri Medvedev. Ce serait pour lui une grande victoire diplomatique.
Selon plusieurs sources, Nicolas Sarkozy décide d'agir immédiatement. De Copenhague, il appelle Eric Woerth, le ministre du Budget, en charge de la vente des biens d'Etat. L'Elysée ne dément pas qu'un tel coup de fil ait eu lieu. Que dit le président à son ancien trésorier de campagne ? Lui demande-t-il seulement l'état d'avancement de l'appel d'offres ? Ou lui donne-t-il aussi des instructions particulières pour favoriser Moscou ? Eric Woerth affirme que non. L'Elysée ne commente pas.
En tout cas, quelques jours plus tard, le ministre du Budget reçoit dans son bureau Vladimir Kojine, le directeur du département patrimonial du Kremlin, l'homme qui s'agite depuis des mois pour remporter le terrain du quai Branly. Pourquoi un tel traitement de faveur, qui, selon un haut fonctionnaire de Bercy, n'a été accordé ni aux Saoudiens ni aux Canadiens ? Et que se disent les deux hommes ? Mystère.
Quoi qu'il en soit, le 28 janvier, à 15 heures, quand la commission de Bercy décachette les cinq dossiers de candidature et découvre leurs propositions financières, celle du Kremlin (70 millions d'euros environ) est la plus élevée. «Elle était supérieure à l'évaluation établie du service des Domaines, qui est secrète», précise un proche du dossier. La Russie a-t-elle bénéficié d'informations privilégiées ? Bercy, bien sûr, affirme le contraire. Vrai ou faux, Moscou l'emporte.
Nicolas Sarkozy appelle son ami Dmitri pour lui fait part de la bonne nouvelle. Au Kremlin, on exulte : il y aura bien en 2012 ou 2013 une cathédrale orthodoxe russe au cœur de Paris. Ce sera la première construction religieuse de cette envergure au centre de la capitale française depuis un siècle. Ce sera aussi le premier grand monument franco-russe depuis l'édification du pont Alexandre-III en 1896, construit pour célébrer l'alliance entre Paris et Moscou. Oui, comme au temps des tsars !
Dès qu'elle est annoncée par Bercy, la victoire est immédiatement célébrée à la télévision russe. Elle fait la une des journaux. Les autorités civiles et religieuses russes la présentent comme un événement majeur. «Ni l'Eglise ni le Kremlin ne cachent que cet achat coûteux a un but purement politique et non spirituel», écrit dans «Novaïa Gazeta», le spécialiste des questions religieuses Alexandre Soldatov. Il ajoute : «Pendant ce temps, des centaines d'églises de villages en Russie continuent de se dégrader.»
Deux mois plus tard, en mars, Dmitri Medvedev est en visite d'Etat en France. Il est reçu par le maire de Paris. Entouré de plusieurs prélats, il lui dit à quel point cette cathédrale est importante pour lui. Bertrand Delanoë lui répond que ses services étudieront avec diligence le permis de construire. Puis le président russe se rend à Notre-Dame, où il veut voir les Reliques de la Passion. A sa demande, son entrée dans la cathédrale catholique se fait au son de la même musique qui a accompagné la précédente visite d'un dirigeant russe dans ces lieux. C'était Nicolas II, le dernier tsar, en 1896.

L'article original est ici : http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/05/28/comment-le-kremlin-a-obtenu-sa-cathedrale-a-paris.html

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Commentaires
P
Bojemoi ! Je comprends maintenant pourquoi notre valeureux représentant de l'opposition de gauche Aixoise a été entrainé dès sa prime jeunesse au sein des Forces Spéciales des Petits Chanteurs d'Aix. C'était pour devenir un spécialiste en cathédrales. Mais OU l'intelligence économique ne va-t-elle pas se nicher ????
Répondre
H
On attend la suite, c'est digne d'un des meilleurs romans d'espionnage et de politique fiction !<br /> Malheureusement c'est souvent vrai.
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M
bien entendu cela se passe de commentaire !!!!!
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