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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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20 juillet 2009

Election : ELLE n'a pas perdu, IL n'a pas gagné (1)

rouleau_compresseur

         

Elle n'a pas perdu. C'est bien ce résultat chirurgical qui a émergé des urnes. Faut-il aller lui trouver des poux qu'on n'aurait pas accepté qu'on nous cherche. Quand on ne gagne pas, on ne gagne pas, ce n'est pas (que) la faute des autres.

En admettant que Maryse Joissains aurait dû être battue, par exemple par rejet de ce qu'elle représente, si elle ne l'a pas été, c'est que cela ne faisait pas le poids en face. A-t-elle été réélue par défaut ? Vraisemblablement. Et même explication : il a manqué un quelque chose de fort aux oppositions pour qu'elles ne redeviennent pas l'opposition. Même avec seulement 187 voix d'écart, n'importe qui aurait crié victoire. Le problème n'est donc pas là.

Il n'est pas non plus dans la durée très courte de la campagne. Toutes les listes ont eu la même. Preuve que cela n'a pas causé de préjudice, au premier tour, les quatre listes d'opposition totalisaient un bon 56,69%. En une semaine, elles ont perdu un peu plus de 7%. Sur le papier, la liste d'Alexandre Medvedowsky, après fusion avec celle d'Hervé Guerrera, avait un potentiel arithmétique de 44,38%. Mais, des électeurs de ces deux listes ont disparu entre les deux tours. Cela aurait pu être compensé par les électeurs de Nathalie Leconte et de Stéphane Salord. Or, là non plus, les reports ne se sont pas faits intégralement. Une triple érosion s'est donc opérée dans la stratégie du front anti-Joissains.

Avoir estimé possible et judicieux de mettre en faisceau plusieurs lignes à objectifs politiques divergents voire antagonistes n'a pas totalement convaincu les électeurs. Et donc, la dynamique lancée par l'accord PS/MoDem et prétendument ressentie au soir du premier tour n'a pas été suffisante pour creuser l'écart avec le score de Maryse Joissains. L'empilement de soutiens plus ou moins clairement exprimés ensuite n'a pu suppléer le retard de premier tour. A contrario, Maryse Joissains n'a pas eu à se plier à des additions contraintes de cet ordre. Elle ne pouvait que grimper grâce à la configuration de duel au second tour.

Arithmétique et dynamique

On pourra ergoter sur la campagne brève, sur le rôle néfaste de l'abstention, sur le nombre de procurations, sur les messages agressifs de certains tracts, sur tout ce qu'on veut, Alexandre Medvedowsky aurait mauvais jeu de mettre en avant ces prétextes pour expliquer qu'il a encore perdu. Car, au soir du premier tour et toute la semaine, toute sa liste n'a cessé de se réjouir d'un mouvement d'espérance et d'une dynamique qui lui paraissaient porteurs et favorables.

C'est sans compter qu'en politique arithmétique et dynamique ne font pas toujours bon ménage et provoquent parfois, pour quelques voix déficientes, une humiliation de plus. Les causes sont à rechercher également ailleurs. J'y reviendrai demain plus en détail. D'ores et déjà, il faut au minimum signaler que c'est la stratégie d'avant le premier tour qui est à mettre en cause.

L'ossature inachevée de la composante PS de la liste, présentée cependant comme ayant été remise en ordre, les soustractions et les refus d'élargissement de la base, le changement brutal de cap et d'alliance et, non des moindres, l'adoption d'une nouvelle configuration moquée, vilipendée et rejetée il y a quinze mois ont contribué à affaiblir la mobilisation et à écorner sa crédibilité. L'adjonction de forces proches politiquement n'a pu pallier et réparer ces lacunes originelles.

Et, comme si cela ne suffisait pas, d'un tour à l'autre, les choses se sont aggravées par l'annonce des renforts ambigus de la gauche de la gauche et des soutiens incongrus et de circonstance de la liste divers droite.

A suivre…

PS (si, si, ça existe encore) : Pour patienter, si votre gourmandise est au moins égale à la mienne, vous pouvez relire mes articles précédents où je n'avais quasiment rien caché du possible drame.

Message perso : Merci, une fois de plus, aux très très nombreux visiteurs réguliers et occasionnels qui viennent consulter le blog. J'espère que mes écrits ne leur donnent pas mal à la tête ! Pour ne rien rater, le mieux est de placer l'adresse dans les favoris. Par la même occasion, on peut la diffuser à des listes de contacts qui n'ont pas encore découvert ce drôle de monde "enchanteur"...

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Commentaires
L
vraiment très heureux d'avoir découvert ce blog
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J
Le cérébal s'est cabré devant la puissance de l'enjeu qui lui a fait perdre quelque peu tous ses moyens. Imperceptiblement, le lion s'est détourné du festin qui lui tendait les bras. Il est redevenu ce qu'il a toujours été finalement, un vélléitaire bo_bo, un lobbyiste à la petite semaine, vendu au plus offrant, agissant sans buts, ni moyens, un grand voyageur madré, au mille centres d'intérêts, qui préfére singulièrement le sable mou de Paris_Plage, aux durs combats du stade Vélodrome. Voulait t-il vraiment être maire de cette ville, ou simplement entendez t-il, nettoyer les écuries d'Augias, avant de tirer trés vite, sa révèrence ? Sa liste avec l'arrogante Scrivan était déjà un suicide. La pose VISCONTIENNE annonçait, avant l'heure, l'issue fatal. On ne part pas aux combats, sans résolution, car la politique, c'est aussi une affaire de grinta et de volonté, un milieu où l'on ne s'embarrasse guère de considérations humanistes, et encore moins d'états d'âmes. Dans un scrutin aussi serré, la victoire ne pouvait aller qu'à celle ou à celui, qui la désirait le plus. Monsieur Médvedovsky, a quasiment perdu toutes les élections auxquels il a eût, jusque_là, l'outrecuidance de s'inscrire. Pour l'Aixois moyen, c'est un parachuté, ni plus ni moins. 6 fois en lice, 6 fois battu. Ces combats, Maryse Joissain, les a quasiment tous gagnés. Les histoires de sa vie, passionnent le petit peuple, qui y retrouve, n'en déplaisent aux intellos, des ingrédients de vie et de dissidence. Elle s'inscrit dans l'histoire d'une région en rebellion ouverte, contre la capitale, et qui a souvent donné son approbation républicaine, à des "truands" sympathiques (Spirito, Carbone, Marius Escartefigue, Maurice Arreck). Dans l'aréne, elle ne faiblit pas, elle. C'est un fait. On préférera tjs une MARYSE brouillone à une Fleur SKRIVAN arrogante et inauthentique, car la première, aura toujours l'excuse de la vie, qi l'a marquée. Le reste, n'est que littérature bo_bo, replatrage, chiffres dont tous le monde se moque (même les déficits), et mauvaise foi devant la défaite, qu'il est grand temps, messieurs les loosers bos bos de reconnaître.
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S
Une analyse des votes montre bien que le report des voix n'était pas parfait : en additionnant les votes sur les 4 listes anti-Joissains au 1er tour, et en comparant avec le résultat au 2ème tour, on voit que Medvé a perdu 487 voix (2.3% de 21 430). Joissains a recolté 4872 voix supplémentaires (22.5% de 21 617), puisé dans le réservoir des abstentionnistes du 1er tour.<br /> <br /> Comment est ce possible ? La faute aux bloggeurs ? Le billet du 30ème jour des "carnets de campagne" soulignait effectivement le fossé entre la théorie et la pratique de M. Medvedowsky. Le débat sur France 3 confirmait son approche cérébrale. J'ai senti qu'il voulait bien être maire d'Aix, mais pas plus que ça. Elle, par contre, voulait l'être coûte que coûte. C'est différent. Elle a fait venir des soutiens de Paris, qui voulaient qu'elle gagne. Lui ne pouvait pas le faire, car les caciques du PS étaient occupé de se tirer dans les pattes, comme d'habitude. Elle a mobilisé un nombre conséquent d'abstentionnistes, lui n'a même pas convaincu son propre camp anti-Joissains.<br /> <br /> Quand on perd, même de justesse, surtout quand c'est de justesse, tandis que l'on attendait gagner haut la main, on se remet en cause. Espérons qu'au PS on va faire cela, avant que c'est trop tard.
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T
Jean Balzac,<br /> Maryse Joissains face à guinde aurait gagné dès le premier tour.Monsieur Guinde contrairement à ce qu'il dit n'est pas populaire et il le sait bien.<br /> Il a trahi son ami Pichéral .<br /> Quant à Medvedowsky , tout le monde fait semblant d'oublier qu'il a retiré le recours déposé en 2001 contre madame Joissains.Et tous vous savez pourquoi?<br /> Comme en 2008 ,aujourd'hui il doit assumer sa défaite et pas celle du parti socialiste.<br /> Agopian n'a jamais réussi à gagner contre Genzana.<br /> C'est une équipe qui collectionne les défaites.<br /> Les aixois n'ont pas voulu que leur ville soit diriger par quatre maires .<br /> Messieurs Guinde ,Medvedowsky ,De Peretti faites autres chose que la politique .Et notre ville se portera bien.<br /> Monsieur CASTRONOVO , agissez et nous sommes avec vous.
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A
@ annaclaire<br /> La différence entre LAC et Medvé, c'est que notre ami LAC ne se prétend pas le chef de file de la gauche aixoise, adoubé par un président de Conseil Général et ami d'une ancienne candidate à la Présidence de la République... <br /> Il me semble que la différence est de taille. De plus, notre ami LAC porte la moustache, et Medvé est plutôt glabre.
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