Les défausses de Joissains sur le compte des autres...
Elle n'y est pour rien, proteste-t-elle. Non, jamais pour rien. Les défausses de Maryse Joissains sont pourtant monnaie courante. Le Conseil d'Etat la désigne, mais il ne s'agit pas d'elle puisque le CE est composé de magistrats "politiques" qui veulent sa peau.
Le Tribunal administratif annule le contrat de son directeur de cabinet illégalement signé par elle pour dépassement exorbitant de salaires (475.000 euros), mais elle fait appel jurant qu'il n'y a absolument rien d'anormal là-dedans. Le Plan de déplacements urbains est annulé par le T. A. mais c'est bien sûr parce qu'on lui cherche des poux.
Le Plan banlieues aixois prend du retard, puis est retoqué par l'Etat en faillite, c'est bien entendu la faute du fonctionnaire qu'elle a elle-même choisi et qui n'a pas été à la hauteur. Un adjoint siégeant à la Semepa s'arrange pour faire un prix d'ami à sa femme et à un copain joueur de foot, elle n'est pas au courant évidemment et lui fait porter le chapeau ainsi qu'au président de la société.
Pour chaque mauvaise décision, Maryse Joissains se trouve des excuses et tire sur des boucs émissaires qu'elle congédie en grand nombre. Ce ne sont là que quelques exemples parmi les plus criants. Et voici que, depuis le début de la campagne électorale, c'est le retour de la propagande à coups de grosse caisse. Tentant de se poser de nouveau en victime, tract après tract, elle assène une collection de mensonges plus démagogiques les uns que les autres.
Et bien non, l'élection ne va pas coûter 1 million d'euros. Au pire, cela n'atteindra que le quart de cette somme, ne serait-ce que par l'économie (environ 650.000 euros) faite sur les indemnités qui ne seront pas versées aux élus municipaux d'Aix et de la CPA pendant deux mois, auxquels s'ajoutent les sommes non dépensées en train-train des élus pour environ 100.000 euros.
Quant aux frais administratifs pour la tenue de l'élection, ils peuvent être évalués à 200.000 euros. Pour ce qui est des dépenses engagées par les candidats, elles sont pour partie prises en charge par apport personnel et en partie par l'Etat sur les lignes budgétaires prévues à cet effet tout au long de l'année.
Faut-il rappeler que le coût en communication annuelle sous les mandats Joissains a tourné entre 1,5 et 2,5 millions d'euros et les procédures judiciaires à foison de Maryse Joissains à plus de 200.000 euros par an ? Le tout tiré de la poche des Aixois. Alors, pas de chanson, s'il vous plaît ! L'autre tentative de mensonge, proche de la diffamation, concerne l'Office HLM. (Lire article suivant.)