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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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30 janvier 2009

Manifs : L'homme de Cro-Magnon savait compter, lui !

 

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Pour sûr, l'homme de Cro-Magnon était vraiment fortiche en calcul. Pour ce faire, il utilisait des os ou des morceaux de bois entaillés. C'était sa ruse pour se sortir d'affaire, même s'il avait encore du mal à compter de manière abstraite.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Os entaillés du Paléolithique supérieur (30.000 à 20.000 av. JC)

Etonnant donc de constater qu'hier, soit des dizaines de milliers d'années plus tard, les méthodes de la police pour calculer le nombre de manifestants bien réels ne soient pas à la hauteur des exploits de notre ère.
A l'heure où la police scientifique est capable d'analyser un grain de poussière pour confondre un coupable, à chaque manif, c'est rituel, on assiste à la publication de chiffres policiers passés dans les machines ministérielles à rétrécir... qui battent tous les records dans l'audace du ridicule.
Chacun a compris que les mesures se font au doigt mouillé qui n'enregistre qu'une brise quand c'est le mistral qui souffle.
Pour preuve, dans chaque ville, les services de police ont, à l'évidence, leur propre façon de compter. A Paris, ils ont estimé la participation à 65.000 contre 300.000 selon la CGT. A Marseille où, en général, il faut au moins pointer le majeur sinon c'est dans l'œil, ils n'ont pas craint de minimiser les rafales en tombant à 20.000 contre 300.000 aussi selon le syndicat !
Avec le même sens du doigté pour conférer une touche officielle aux retouches, le ministère de l'intérieur a lui aussi tenu à corriger l'alerte rouge de grand vent social envoyée par les quelque 200 défilés organisés sur l'ensemble du territoire : 1,08 million (le 08, c'est pour faire vrai !) contre 2,5 millions pour le syndicat.
Petit conseil pour la prochaine manif : la police serait bien inspirée de revenir aux fondamentaux paléolithiques en convertissant, par exemple, les matraques en bâtons à compter. Un grand pas historique… en arrière, mais les résultats seraient fichtrement plus fiables.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Mon exemplaire de "L'histoire universelle des chiffres" de Georges Ifrah

Pour en savoir plus sur l'histoire des chiffres :

http://www.col-camus-soufflenheim.ac-strasbourg.fr/Page.php?IDP=137&IDD=0

Pour passer de bons moments, le site épatant des "Maths magiques" :
http://pagesperso-orange.fr/therese.eveilleau/index.htm

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29 janvier 2009

Crise sociale : La situation est très… grève

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En réponse à la cynique phrase de Nicolas Sarkozy, à Marseille, à Lyon, à Nantes, mais cela pourrait s'étendre à d'autres villes, certaines initiatives inédites devraient frapper les esprits. Il se dit que des grévistes s'apprêtent à manifester en simulant un cortège officiel en procession avec une belle décapotable avec chauffeur, une banderole avec slogan, de petits drapeaux tricolores et des gardes du corps, suivis d'un troupeau de moutons et d'un chien enragé.

Il pourra y avoir des masques de ministres en costume et portant un attaché-case. Des plus facétieux arboreront des masques de patrons du Cac40 affichant les montants des bénéfices engrangés ou des parachutes dorés.

Les souffreteux emboîteront le pas en tenue de cheminot, de postier, de métallo, de pompier, d'agriculteur, d'enseignant, d'infirmier, de docteur, d'agent de surface, d'ex-TUC, d'ex-emploi jeune, d'ex-CES, de chômeur, de retraité, de femme au foyer, de malade, de sans-papier, de travailleur,  de magistrat, de journaliste avec chaîne…

Une manière de clamer que, oui, la rue déborde et la situation est vraiment grève.

28 janvier 2009

L'hôpital public bientôt sur une civière ?

L'hôpital, on est bien obligé d'y aller un jour ou l'autre. En tant que malade ou pour rendre visite à quelqu'un. Pourtant, il n'est pas toujours facile de savoir ou de comprendre comment ça marche. Or, ce qui va se passer avec les "réformes" annoncées risque de mettre à mal la survie même de l'hôpital public.

Autant donc se faire une idée claire sur la question. C'est ce que nous aide à faire le Professeur Pierre Gibelin, du service de cardiologie du CHU de Nice, dans un point de vue publié par le site LibéMarseille le 26 janvier. Une démonstration au scalpel, à la portée de tous.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Schwartz dans Charlie Hebdo

Un virus mortel à l’hôpital public

Avec le principe de la convergence des tarifs entre public et privé, par la mise en place de la tarification à l’acte (T2A), la fameuse menace d’une médecine à deux vitesses, souvent dénoncée par certaines organisations syndicales ou politiques, va réellement se mettre en place. Avec, d’un côté, l’hôpital public, pour les pathologies les moins rentables et les patients les moins bien couverts. Et, de l’autre, les cliniques privées, pour les activités rentables et les patients les mieux couverts.

En effet, le principe de solidarité et d’égalité de l’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire ne pourra pas survivre à cette réforme. Voyons pour quelles raisons. Les missions des hôpitaux publics et des cliniques privées ne sont pas les mêmes.

Les hôpitaux publics prennent en charge tous les patients. Quelles que soient leurs pathologies, quel que soit leur âge, sachant que les personnes très jeunes ou très âgées sont souvent moins rentables. Quel que soit leur statut social : patients en situation précaire, SDF, immigrés, sans papiers, personnes n’ayant pas ou peu de couverture sociale, personnes insolvables ou au RMI…

Les hôpitaux publics assurent des missions d’intérêt général : la recherche, l’enseignement. Et des missions d’intérêt général à proprement parler : centre de dépistage anonyme et gratuit, éducation thérapeutique pour les malades chroniques (insuffisance cardiaque, diabète, asthme …), soins aux détenus.

La permanence des soins : l’hôpital public assure la plus grande partie des urgences, ce qui engendre de nombreuses activités non programmées. Ces activités représentent un surcoût d’environ 60% par rapport aux pathologies programmées.

Les coûts des hôpitaux comprennent des dépenses qui ne sont pas incluses dans ceux des cliniques privées (honoraires des médecins, examens para cliniques).

Enfin, les charges structurelles ne sont pas les mêmes : contraintes géographiques pour les hôpitaux des zones de faible population, normes de repos et de sécurité plus contraignantes découlant des directives européennes (temps de travail des médecins, repos de sécurité), qui ne s’appliquent pas aux médecins non salariés des cliniques privés. Personnels plus qualifiés (aides aux blocs opératoires sans qualification dans le privé).

La réforme va être responsable d’effets "pervers", tels que la mise en concurrence et les gaspillages. Les établissements de santé vont entrer en concurrence entre eux, mais également à l’intérieur même de l’hôpital, entraînant des rivalités entre les services ou les pôles (regroupement de plusieurs services avec à la tête un médecin et un administratif avec un budget propre).

La T2A favorise la surconsommation (prescription abusive d’actes rentables). Enfin, la T2A entraîne une augmentation importante du temps et du personnel consacrés à la gestion pour l’optimisation du codage et la facturation à la Sécurité Sociale (de véritables nouveaux métiers ont ainsi été créés, au détriment, bien sûr, de l’activité soignante).

Le ministère prévoit qu’environ 200 établissements publics, sur 1.000 en France, seront condamnés soit à disparaître, soit à fusionner, faute d’activité rentable suffisante. Ainsi, l’asphyxie budgétaire programmée des hôpitaux publics aboutira rapidement à une réduction des effectifs sur l’ensemble du territoire, car les dépenses du personnel représentent près de 70% des budgets.

A titre d’exemple, la Fédération Hospitalière de France prévoit une suppression de 20.000 emplois. Les régions les plus touchées seront la région Paca, avec 3.270 postes et la région parisienne, avec 3.400 postes. Parallèlement, les cliniques privées qui concentrent leurs activités sur celles qui sont les plus rentables, dans le souci de reverser les profits aux actionnaires, se développent et sont de plus en plus concentrées entre les mains  de grands groupes, souvent étrangers.

Citons, pour mémoire, les plus grands groupes, tels que La Générale de Santé (175 établissements) à capitaux essentiellement italiens, le groupe Vitalia (46 cliniques), appartenant au fond d’investissement américain Blackstone, Capio (26 établissements), détenu par des fonds américains et européens et Midi-partenaire (22 cliniques), aux capitaux britanniques.

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (étude 583), les cliniques en France ont eu un taux de rentabilité de 16% en 2005,  et la Générale de Santé a reversé 420 M€ à ses actionnaires en 2006, au moment où, vu le déficit de la Sécurité Sociale, l’assurance maladie essaie de faire des économies. Ainsi, les actionnaires réalisent des profits importants, payés par l’argent public, car ils ont investi dans des établissements qui choisissent leurs patients et qui se concentrent sur les seules activités rentables.

On comprend la pression sur le gouvernement de ces groupes pour récupérer la part d’activité rentable encore effectuée dans les hôpitaux publics et l’intérêt qu’ils ont à ce qu’ils se transforment en hospices pour personnes non solvables et maladies chroniques en dehors de quelques grandes métropoles.

Paradoxalement, pour lutter contre cette tendance, mais avec, à la fin, le même résultat, le Syndicat national des cadres hospitaliers propose de lutter, à armes égales, avec les cliniques privées, en transformant les hôpitaux publics en cliniques privées. On est loin du principe de l’égalité d’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire !

Au total, l’hôpital est malade de ce virus au nom bizarre de T2A, qui a été inoculé petit à petit, de manière insidieuse, tel un poison mortel. Comme nous venons de le voir, la convergence des tarifs publics/privés conduira progressivement au démantèlement du service public de santé.

Que proposer à ce stade de la maladie ? Arrêter immédiatement la convergence des tarifs, tant que les études préconisées par l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), qui précisera les écarts de coûts, n’auront pas été réalisées.

L’hôpital public est un élément clé de la cohésion sociale, basé sur l’égalité d’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire. Il est urgent de bloquer l’évolution de ce virus mortel consistant à faire de la santé un bien marchand comme les autres dans le service public. Il faut stopper la réforme sur la T2A et entreprendre une véritable concertation sur ce sujet, avec tous les acteurs professionnels concernés pour sauver le malade “Hôpital”.

http://www.libemarseille.fr/henry/2009/01/un-virus-mortel.html

27 janvier 2009

"Le Ravi" passe le PS aixois à la tronçonneuse

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Moix dans "Le Ravi" n° 59

L'article qui suit a été publié par "Le Ravi" de janvier. Je le soumets tel quel à votre curiosité. Les deux NB sont de moi.

PS : Torpeur et tremblements

La pagaille règne dans les rangs des socialistes aixois. En faisant fusionner les trois sections, le congrès fédéral des Bouches-du-Rhône pourrait bien jouer à qui gagne perd…

Balle au centre ! Qui plus est au centre ville d'Aix ! C'est du moins ce que les patrons de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône espèrent. En votant, lors du congrès le 8 novembre dernier, la fusion des trois sections aixoises du parti au profit d'une seule située en plein cœur de la Belle Endormie, les petits de Defferre ont réveillé quelques colères intestines.

Pas besoin de chercher bien loin pour comprendre que ce regroupement ne fait pas que des heureux. "C'est une chasse aux sorcières", suffoquent en chœur des militants des deux sections (Ouest et Sud) destinées à la dissolution. L'étrange coïncidence des calendriers dérange ces derniers. Lancer une réorgani­sation du PS local juste après le vote des motions pour le congrès national laisse quelques militants perplexes.

"Tous ceux qui n'ont pas voté Royal sont dissous", observe Michel Pezet, ancien ténor marseillais qui depuis les dernières munici­pales tente de se faire une place sur l'échiquier aixois. A Aix-Ouest, les militants préféraient Delanoë au premier tour et Aubry au second. Quant à Aix-Sud, ils ont tout de suite opté pour Aubry. La sage section du centre, en revanche, a suivi les instructions du boss du département Jean-Noël Guérini en choisissant Royal.

A Aix, nul n'est dupe. Sous cette reconfiguration se joue aussi le match de l'année entre les deux ennemis de mars 2008 : à ma gauche, Alexandre Medvedowsky, encarté à Aix-Centre et chef de file de l'opposition municipale ; à ma droite, Michel Pezet, encarté à Aix-Ouest, qui risque l'exclusion (NB : il n'a jamais été exclu) pour s'être présenté face au candidat PS (en l'occurrence Medvedowsky) choisi par les militants lors des municipales.

Au final, quelles que soient les motivations de cette fusion, elles font bouillir les militants des Milles (section Sud). "On ne va pas se laisser faire, prévient François Piluso, secrétaire de section. Chez nous, il n'y a que des militants de base ! Aucun élu !" Difficile à acheter en échange d'une place sur une liste… (NB : il était à la 25e place sur la liste Medvedowsky !)

Même le rendez-vous de la dernière chance organisé le 13 décembre au matin entre les responsables des sections Centre et Sud n'aura rien changé. "Dans ma tête, je suis déjà parti, lâche François Piluso "J'irai au Parti de gauche (NDLR : fondé par Jean-Luc Mélenchon) et je pense que je ne serai pas le seul". Peu importe en effet le combat de coqs qui s'opère entre Pezet et Medvedowsky. Presque pour la forme, il a toutefois envoyé "un courrier à Paris pour deman­der l'annulation de la dissolution".

Idem à la section Ouest. Supposée couvrir le vaste quartier du Jas de Bouffan, soit un territoire qui compte près de 25.000 habitants (sur les 130.000 Aixois), elle en appelle également au jugement de ses pairs parisiens. Fin décembre, la décision visant à départager les Aixois tardait néanmoins à tomber. "Si Ségolène Royal avait gagné, la décision aurait vite été prise", sourit Michel Pezet. Il faut donc encore attendre.

Pendant que Pezet gesticule, une autre figure de la section en revanche garde le silence. Ainsi, le conseiller général du canton, André Guinde, demeure en retrait. Peut-être parce qu'il est à la fois élu dans le secteur Ouest tout en ayant apporté un soutien de taille pour Alexandre Medvedowsky lors des muni­cipales. Malgré des appels répétés, il n'a pas répondu à nos sollicitations. L'art peut-être de ne pas envenimer la situation…

Quant à Alexandre Medvedowsky, il préfère laisser la besogne à son bras droit, Olivier Sana, secrétaire de la section Centre. "On prépare les prochaines muni­cipales, explique-t-il. Nous avons perdu les élections à cause de la dissidence de Michel Pezet. Nous essayons de faire en sorte que ça ne se reproduise pas." Tout est dit ! Après tout, il ne s'agit que de reproduire une pratique déjà bien huilée chez les socialistes aixois. "Dans les années 1980, il y avait huit ou neuf sections à Aix. Or, en 1995, c'est Jean-François Picheral (NDLR : ancien maire d'Aix de 1989 à 2001 et colistier de Pezet en mars 2008) lui-même qui avait souhaité leur fusion", ajoute Olivier Sana.

Et son camarade Piluso de balancer à son tour : "En 2001, on a perdu la mairie. Il faudrait se demander pourquoi…" A croire que l'équipe socialiste en place ait tout à gagner à perdre les prochaines élections… Déjà qu'elle semble jouer son rôle d'opposition municipale avec torpeur, laissant la fougue à d'anciens élus. Le PS aixois est moribond. Une résurrection est-elle encore possible ?

Journaliste : Adèle Monlairjih

Le sommaire du numéro de janvier :

http://www.leravi.org/article.php3?id_article=699 

Le site du Ravi :

http://www.leravi.org

26 janvier 2009

Pour le boycott des vœux de Joissains !

La cérémonie des vœux prévue le 20 janvier par Maryse Joissains a été reportée à mercredi. Dans le contexte de souffrance de millions de nos concitoyens en France et de plusieurs millers en pays d'Aix, n'est-il pas scandaleux de maintenir un tel événement ? N'y a-t-il pas là une forme de mépris, voire de cynisme, qui écrase toute forme de solidarité avec les plus démunis ? Aucun argument ne peut justifier ce maintien. De très nombreux organismes et collectivités ont bel et bien décidé de supprimer ce type de raout de luxe qui coûte plusieurs dizaines de Smic !

Alors, à Aix aussi : boycott !

J'espère que des élus de l'opposition feront des interventions au conseil municipal de ce soir !

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26 janvier 2009

Polyclinique du Montaiguet : Lettre ouverte au maire

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Lettre ouverte au maire… et à ses 147.000 concitoyens,

par l'association des "Amis du Montaiguet"

Tous vos concitoyens ont en mémoire la fermeté de vos déclarations en faveur de la protection du patrimoine naturel aixois. Ainsi en 2006, vous déclariez : "En signant en 2005, la Charte de l’environnement du Pays d’Aix, l’objectif était clair : moins de discours, plus d’actions concrètes."

Vous ajoutiez : "Depuis plusieurs années, les collectivités intègrent la question de l’environnement dans leurs différentes politiques publiques : l’urbanisme, l’habitat, le transport…", soulignant encore "la prise en compte des espaces naturels et paysagers ; des risques naturels dans la politique d’urbanisme (ex. : dans les Plans d’Occupation des Sols ou dans les Plans Locaux d’Urbanisme…)" (dans "Lettre aux décideurs du Pays d’Aix", sous le sigle de la CPA, Partenaire, 4 avril 2006).

En outre, le 13 février 2008, devant la Fédération des C.I.Q. qui vous interrogeait pour son Livre Blanc, vous répondiez, du tac au tac : "Et le mitage ?" – "Je suis contre".

C’est pourquoi nous avons reçu comme un choc l’annonce du projet de délocalisation et de parachutage de la polyclinique Rambot / Provençale… sur le poumon vert du Montaiguet, déjà victime de l’incendie de 2005 !

Pourquoi là ? Alors que d’autres lieux existent bien plus adaptés. Ce projet menace un site majestueux, jusque-là protégé, d’une dénaturation irréversible, bien plus grave encore que l’incendie, parce qu’il ouvre la porte à une urbanisation de moins en moins maîtrisée sur le secteur.

Cela, vous l’avouerez, va à l’encontre de notre attachement commun, le vôtre, le nôtre, à ce qui fait, depuis toujours, l’attrait de la cité et de la campagne aixoises. Vous avez pu voir, d’ailleurs, à quel point ce projet ébranle aujourd’hui l’opinion, surtout lorsque les gens se rendent compte de l’énormité du projet (et de son évolutivité dans l’avenir, comme ne le dissimulent pas ses promoteurs) :

- une emprise d’environ 40 hectares sur le Montaiguet,

- l’équivalent en volume de la moitié de l’hôpital d’Aix actuel (sans les mêmes services pour la population, puisqu’il s’agirait de soins de "court séjour").

Sur le plan financier, c’est une opération qui se chiffrerait en dizaines de millions d’euros, pris en charge, pour une part non négligeable, par les Aixois, en raison notamment de l’énorme effort d’infrastructure à réaliser dans l’urgence à cet endroit.

Trouvez-vous légitime, Madame le Maire, qu’une opération privée qui promet d’être très rentable  en matière de spéculation immobilière pour ses promoteurs, occasionne, là où elle veut se placer, de telles dépenses pour les contribuables aixois ? Comment pourrez-vous, dans ces conditions, tenir votre pari - certes louable - de ne pas augmenter nos impôts ?

Sur le plan de la circulation, le site convoité par les promoteurs se situe à l’entrée d’Aix par le Pont de l’Arc, accès déjà régulièrement engorgé par des milliers de véhicules tous les jours ; est ce défendable par des gens de bon sens ? N’est-on pas en train de renouveler l’erreur commise lors de la délocalisation de l'école de la Nativité, dont nous pouvons aujourd’hui déplorer - trop tard ! - les effets ?

Heureusement, dans le projet qui nous préoccupe, nous n’en sommes qu’à l’enquête publique pour la modification simplifiée du P.O.S. : le mal n’est pas encore fait. Mais, si votre municipalité n’arrêtait pas le processus en cours, elle serait responsable des conséquences d’une telle décision :

- Où s’arrêterait la déforestation ?

- Que deviendraient les abords de la cité ?

- Pourrez-vous éviter de voir les incendies se multiplier sur tous les sites naturels intéressants ?

Mme le Maire, le devenir d’Aix-en-Provence est aujourd’hui entre vos mains. Pesez de toute votre autorité, de toute la légitimité que vous tenez des urnes, pour protéger le Montaiguet MAINTENANT. Sinon, après vous, que restera-t-il de ce qui fut un des plus beaux fleurons de la couronne verte aixoise et du Pays d’Aix ?

Vous tenez là l’occasion d’une décision exemplaire, d’une de ces "actions concrètes" qui valent mieux que tous les "discours", comme vous le dites vous-même. Cette action, que nous appelons de nos vœux, fera date dans la mémoire des Aixois et de tous ceux qui aiment cette terre, ils sont 147.000 ici… et des millions d’autres à travers le monde.

ENQUETE PUBLIQUE JUSQU'AU 13 FEVRIER

Sur la modification du P.O.S.

Pour consulter le registre de l'enquête à la mairie annexe Pont de l'Arc :

Du lundi au vendredi de 8 à 12h00 et de 13h30 à 16h30

Pour rencontrer le commissaire enquêteur

Mercredi 28 janvier 2009 de 14 à 16h30

Mercredi 4 février de 9 à 12h

Vendredi 13 février 2009 de 14 à 16h30

            

Le site de l'Association des Amis du Montaiguet :

http://www.montaiguet-pontdelarc.com/ 

Les photos du projet (clic sur chaque image pour agrandir) :

http://www.montaiguet-pontdelarc.com/visionner.php 

Visualiser sur le projet sur le site du cabinet d'architectes :

http://www.a-i-a.fr/archi/projet/idProjet/19?symfony=65c2da6adae9160700c17d0720f938cc 

La pétition en ligne :

http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=49   

23 janvier 2009

Maladies nosocomiales : Comment vont nos hôpitaux

hopital

(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Tartrais

Tomber malade à l'hôpital ? Un comble ! Le ministère de la santé vient de publier le tableau de bord annuel (ici, pour l'année 2007) des maladies nosocomiales classant les hôpitaux et cliniques des secteurs public et privé (2.428 en tout) en fonction des moyens mis en œuvre pour faire face à ces infections.

Les notes sur 100 sont pondérées et suivies d'une lettre allant de A à E. Ce typage est censé constituer 5 niveaux de "performances". On passera sur les 5 indicateurs qui permettent de déterminer tel ou tel rang pour chaque établissement analysé.

En France, chaque année, 750.000 personnes sont touchées par l'une des infections nosocomiales contractées en milieu hospitalier, 4.000 en meurent.

Les résultats pour Aix-en-Provence :

Centre hospitalier du pays d'Aix (803 lits et places)  79,11  B

Centre hospitalier spécialisé Montperrin (582 lits et places)  76,1  B

Polyclinique du Parc Rambot (340 lits et places)  69,84  C

Clinique Axium (170 lits et places)  65,45  C

Clinique de réadaptation fonctionnelle Les Feuillades  74,8  B

Clinique La Jauberte  45,6  C

Centre de gérontologie St-Thomas de Villeneuve  50,33  C

Les résultats pour Marseille (liste non exhaustive) :

Hôpital militaire de Laveran  97,96  A

(2e place nationale sur 223 de plus de 300 lits)

Hôpital Nord  97,8  A

(10e place nationale sur 71 CHR-CHU)

Hôpital de la Timone  94,3  A

(26e place nationale sur 71 CHR-CHU)

Institut Paoli-Calmettes  99  A

(1er sur 20 centres nationaux de lutte contre le cancer)

Hôpital Ste-Marguerite  93,86  A

(28e place nationale sur 71 CHR-CHU)

Hôpital de la Conception  90,13  B

Hôpital St-Joseph  80,01  B

Hôpital Prive Clairval  80,90  B

Hôpital Ambroise Paré  84,76  A

Hôpital Paul Desbief  78,59  B

Clinique Chantecler  95,2  A

(10e place nationale sur 324 cliniques de plus de 100 lits)

Clinique de réadaptation fonctionnelle Edouard Toulouse  62,43  C

Clinique Mutualiste de Bonneveine  82,29  B

Clinique Mon Repos  49,86  C

Centre cardio-vasculaire Valmante  71,04  C

Clinique de réadaptation fonctionnelle Valmante  76,31  B

Les tableaux de bord du ministère de la santé :

Les 10 premiers par catégorie (aller à la page 25) :

http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG//pdf/Dossier_de_presse_infections_nosocomiales_2009.pdf

Tous les établissements classés par département :

http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG//xls/Resultats_2007_definitifs_partiels.xls 

22 janvier 2009

Joissains a la langue "verte"… quand ça l'arrange

Maryse Joissains n'arrête pas d'envoyer des sacs de courrier. Ainsi, par exemple, il y a quinze jours, elle demandait à Patrick Devedjian une part du plan de relance pour venir au secours du financement d'Iter. Etrange sollicitation pour le budget d'un projet dont on nous a dit qu'il était bouclé.

Maintenant, c'est pour la LGV Sud-Est. Le maire d'Aix a interpellé Nicolas Sarkozy pour qu'il ne trahisse pas son engagement en faveur du tracé des métropoles. Il faut ici rappeler que la plus grande cacophonie règne sur le choix qui sera fait.

Hier, Michel Sappin, le préfet dont on peut s'interroger à quel jeu il joue chaque fois qu'il ouvre la bouche, est encore sorti de la neutralité à laquelle il devrait se conformer et s'est permis de critiquer les opposants au tracé Nord (en particulier Maryse Joissains et Jean-Claude Gaudin mais aussi Jean-Noël Guérini).

Il y a quelques jours, dans un courrier envoyé à Jean-Louis Borloo, 27 députés UMP (mouvance de Christian Estrosi) ont pris position pour le tracé Nord. Pour contrer ces députés filant mauvais train, Maryse Joissains, UMP elle aussi, vient donc à son tour de répliquer par un communiqué fustigeant ses collègues. Elle s'étonne de leur "soutien implicite" à la proposition du tracé Nord et de "l'opportunité de cette démarche".

Ne voulant pas rester sur le quai, elle réclame donc "une réunion rapide du Comité de coordination sur le projet afin de connaître l'arbitrage officiel de l'Etat". Entendre par là : ça part dans tous les sens !

Le ministre de l'écologie devrait accorder audience à Maryse Joissains le 11 février afin de lui permettre de développer ses arguments. Autrement dit, Borloo a l'air largué lui aussi. A moins qu'il ne s'agisse d'un simulacre de dialogue comme les affectionne ce gouvernement pour une décision déjà prise.

Maryse Joissains compte insister sur le respect du patrimoine naturel pour qu'on "ne défigure pas la Provence". Ah, les belles paroles ! Si Maryse Joissains ne craint pas parfois d'user d'une langue verte pour défendre nos paysages, elle n'a, en revanche, aucun scrupule à mépriser la campagne aixoise qu'elle s'apprête à saccager au Montaiguet en apportant son soutien à un projet de polyclinique qui se moque du moindre souci environnemental.

Quand on n'a pas de figure, on défigure.

20 janvier 2009

Congratulations, President Obama !

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And Good Luck !

19 janvier 2009

LGV Sud-Est, transports, RD9 : De quoi crier gare !

Se déplacer, le sujet est vaste et passionnant ! Si les polémiques sur les tracés de la LGV Sud-Est vont mal train, le débat, lui, est évidemment bien plus large. Il n'y a pas que les grandes lignes. Beaucoup de questions se posent sur les déplacements régionaux par le rail et par la route. En ce sens, les transports en commun sont au cœur des préoccupations. Si la prise de conscience est désormais amplement partagée, en revanche, on constate que les décisions à prendre ne sont pas encore sorties du brouillard. A ce sujet, je veux évoquer ici les positions de Maryse Joissains sur trois dossiers.

Ÿ La ligne LGV Sud-Est

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Au contraire de Jean-Claude Gaudin et d'autres élus locaux qui changent de quai à chaque coup de sifflet, le maire d'Aix n'a pas varié sur sa préférence pour le tracé des métroples. Le seul bémol pour Maryse Joissains a été cette déclaration : "En toute sincérité, je ne pense pas que la LGV soit nécessaire, sauf si elle passe par les métroples", tendant à justifier que la priorité était plutôt aux transports régionaux.

Or, après l'annonce intempestive et provocante du député de Nice, Eric Ciotti, sur le choix que l'Etat aurait fait du tracé Nord, la polémique a pris un tour féroce. La réaction s'est opérée par le biais de manifestations, de réunions et de courriers.

Maryse Joissains a réuni l'ensemble des maires de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix, tous opposés au tracé par le Val de l'Arc. Le maire d'Aix a aussi envoyé une lettre au président de la République pour lui rappeler qu'il s'était engagé en faveur du tracé des métroples, un choix soutenu unanimement, entre autres, par la Région et le Conseil général.

Cette convergence de points de vue semble pourtant bien cacher quelques intérêts politiciens. Maryse Joissains voit d'un mauvais œil une ligne passant par la 14e circonscription dont elle est la députée. Le maire de Nice, Christian Estrosi, dont l'influence vient de se renforcer, veut exercer un pouvoir plus grand à la veille des élections régionales, Jean-Claude Gaudin ayant quasiment perdu la main.

On ne peut imaginer autrement le sens de la lettre... fomentée par Eric Ciotti... que 27 députés de la majorité ont cosigné dans leur coin en écartant Maryse Joissains et Jean-Claude Gaudin pour demander à l'Etat de trancher, sous-entendu pour le tracé Nord puisqu'il coûterait moins cher. La bataille du rail s'est transformée en guerre pour le pouvoir politique.

Ÿ Les transports départementaux

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Tout le monde est d'accord, enfin presque, pour convenir du fait que les transports en commun doivent être unifiés et organisés de manière cohérente à l'échelle des Bouches-du-Rhône. Jean-Noël Guérini a donc proposé la préfiguration et la création d'un syndicat mixte des transports destiné à instaurer une complémentarité entre les réseaux avec une tarification et une billetterie uniques. Le président du Conseil général a été approuvé à l'unanimité, "à l'exception de la CPA qui n'a pas répondu à l'invitation", a-t-il déploré. Interrogée, Maryse Joissains a tenté de justifier sa position ainsi : "Je crains qu'on ne fasse appel à nous que pour renflouer les caisses marseillaises". Belle cacophonie !

Pourquoi la logique du consensus s'applique-t-elle pour la ligne LGV et pas pour les transports en commun ? Mystère. A moins que cette contradiction ne soit qu'un moyen de masquer les difficultés du budget de plus en plus tendu de la CPA… Politiquement, tout cela s'explique mal car il y avait là aussi l'occasion toute trouvée, le Plan de déplacements urbains ayant été annulé par le Tribunal administratif, d'intégrer cette mesure urgente dans le futur PDU !

Ÿ Le tracé de la RD9

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La fameuse RD9 entre Aix et Vitrolles soufre d'une portion non doublée de 3,5 kms au niveau du lac du Réaltor à proximité immédiate de la gare TGV. Le projet d'aménagement du tronçon manquant n'a jamais fait l'unanimité. Avec à la clé des préoccupations écologiques et la mise en place de voies de transports en commun en site propre, certains le veulent au Nord du lac, d'autres (dont le Conseil général, principal financeur) le voient au Sud du lac.

Plusieurs fois, Maryse Joissains a fait voter des motions, par le conseil municipal et la CPA, pour défendre le tracé Nord. Or, en décembre dernier, le maire d'Aix a fait passer une délibération plus nuancée : répétant sa préférence pour le tracé Nord, elle a évoqué la possibilité d'un tracé par le Sud. Là encore, pourquoi cette révision pragmatique ne vaudrait-elle pas aussi pour les transports départementaux ? Va falloir sortir du tunnel !

A propos de la réouverture de la ligne ferrée Aix-Marseille

logo_ADAVACommuniqué, rédigé par Michel Delenne, vice-président de l'ADAVA-ADTC, association pour le développement des modes doux de déplacement. (17 décembre 2008).

      

Une montagne de 160M€ qui accouche d’une souris d’un train supplémentaire de 150 places aux heures de pointe !

Depuis plusieurs années, lors de la préparation du PDU, l’ADAVA avait mis en garde la SNCF et les élus sur le leurre de cette pseudo-modernisation de la ligne Aix-Marseille.

Dans le Livre Blanc publié en 2007 avec la fédération des CIQ du pays d'Aix, nous rappelions : "L’amélioration attendue, pour les Aixois, ne portera que sur 1 train supplémentaire par heure aux heures de pointe et une meilleure fiabilité de la ligne : ce n’est pas rien mais très insuffisant au regard des besoins et des 160M€ investis ainsi que le déplorait le Conseil de Développement de la CPA".

Pour les usagers des gares intermédiaires, comme Simiane, la situation est pire encore car ils ne bénéficient pas du train semi-direct Aix-Gardanne-Marseille (1 par heure) et n’ont que l’usage des 2 omnibus par heure qui effectuent le trajet en 10 minutes de plus qu’avant les travaux (à cause des 3 gares supplémentaires créées dans le Nord de Marseille).

Sur ce point précis du nombre de trains et des temps de parcours, la bonne volonté de la SNCF et de la Région ne sont pas en jeu : comme nous le déplorions avant même le démarrage des travaux, il ne paraît pas possible de faire mieux sur une voie ferrée de 30 kms doublée seulement sur 12 kms dans sa partie centrale. En particulier, l’absence regrettable de doublement de la voie entre Valabre et Aix sur près de 8 kms ne permet pas un cadencement supérieur à 20 minutes.

De plus, pour espérer un accroissement du trafic voyageurs sur cette ligne (11.000 par jour promis par la SNCF au lieu des 5.000 de 2006), il faudrait une utilisation optimale des 80 trains quotidiens de 150 places chacun maximum. Or, le prix du billet, plus de 13€ aller-retour, est très dissuasif par rapport à son concurrent de la navette par bus.

Enfin, seul un train semi-direct par heure permettra de satisfaire 150 voyageurs désireux d’un transport rapide (30 minutes) entre Aix et Marseille. C’est très insuffisant. Ainsi, le niveau de service de la nouvelle ligne n’est pas à la hauteur des besoins des usagers. Les voyageurs des gares intermédiaires sont pénalisés dans la durée de leur trajet, sans accroissement du nombre de trains. Les seuls bénéficiaires sont les habitants des quartiers Nord de Marseille qui emprunteront une desserte améliorée avec le centre-ville. On ne peut que s’en réjouir pour eux mais ceci ne doit pas se faire au détriment des autres usagers de la ligne Aix-Marseille.

Enfin nous ne pouvons que déplorer, avec le président du Conseil régional, que la SNCF refuse à l’ouverture de la ligne "modernisée" quelques postes d’agents de conduite supplémentaires pour garantir le cadencement : cela témoigne d’une affligeante continuité dans le déni du besoin d’un vrai service RER entre Aix et Marseille que les habitants demandent depuis 40 ans.

Comme nous le réclamions, il faut à présent que tous les usagers potentiels, et les élus, se mobilisent pour obtenir rapidement une réelle et totale modernisation de la voie entre Marseille, Aix, jusqu’à Pertuis et Manosque, qui implique un doublement quasi complet de la voie et son électrification qui aurait dû être réalisée depuis longtemps.

Cette action doit aller de pair avec celle pour la réouverture des lignes ferrées Vitrolles-Rognac-Aix et Trets-Gardanne-Les Milles (avec la construction du barreau Luynes-Les Milles), afin de bâtir un véritable réseau ferré performant, seul capable à terme de résoudre les problèmes de déplacements dans le pays d’Aix.

Faute de quoi, la paralysie des pays d’Aix et de Marseille sera chaque jour plus importante et il serait nécessaire, à court terme, d’envisager la création d’une voie dédiée aux Transports Collectifs sur l’autoroute Aix-Marseille. Mais ceci ne résoudrait, provisoirement, qu’une partie du problème.

Il convient donc de profiter de la nécessaire et prochaine réécriture du PDU, annulé par le Tribunal administratif, pour exprimer une véritable ambition type RER pour l’ensemble du réseau ferré du pays d’Aix et décider de toutes les mesures nécessaires pour diminuer quantitativement la place de la voiture dans nos déplacements quotidiens.

Le site de l'ADAVA-ADTC :

http://adava.adtc.aix.free.fr

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