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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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15 novembre 2008

De gauche je suis, mais pas socialiste…

Canard_guerini_1Canard_guerini_2

(Clic sur les images pour agrandir)

Dans Le Canard Enchaîné du 12 novembre 2008

On me questionne sur ce qui se passe au parti socialiste. Plus particulièrement à Aix et dans le département. S'agissant de problèmes internes, étant membre d'un parti, j'ai rarement commenté la vie d'autres formations que la mienne. Les seules fois où j'ai fait connaître mon opinion ont toujours celles qui ont concerné mes participations à des équipes municipales en partenariat avec le parti socialiste.

Lors de la dernière élection municipale, j'ai délibérément choisi de figurer sur la liste de Michel Pezet. La qualité du projet que nous avons bâti ensemble et la valeur de l'équipe présente sur la liste ont renforcé ma conviction qu'il fallait être là et par sur une autre liste, même se revendiquant aussi de gauche. Mais la raison suprême de mon choix était d'abord fondée sur ma loyauté à l'égard de Jean-François Picheral. Je n'ai aucun regret d'avoir mené cette campagne-là. Il vaut mieux perdre dans l'honneur que gagner dans un certain déshonneur.

Durant cette longue période électorale, et ces derniers temps encore, les faits et les actes de certains socialistes m'ont laissé penser et me laissent penser que je ne m'étais pas trompé. J'ai trop entendu, trop vu et trop su de choses que je ne pourrais jamais les dire toutes si je devais les raconter.

Chaque jour, me sont rapportées les dernières avanies sur que ce qui se passe au sein du parti socialiste. Cela ne m'étonne guère de la part de ceux que j'ai cessé de côtoyer. D'autres, pour qui j'ai du respect et que je sens outrés, me prennent à témoin pour venir m'informer des basses pratiques internes à leur parti.

Pour citer un exemple, c'est ainsi que, dès la fin de l'élection municipale, l'appareil fédéral des BdR a procédé à la mise à l'écart de certains esprits libres qui refusaient de se laisser (for)mater. Les "purges" n'ont pas cessé depuis. Il y a une semaine, parmi d'autres sanctions visant à humilier, les plus belles illustrations sont celles de la coupure en deux de la section de la députée européeenne Marie-Arlette Carlotti et du conseiller municipal Christophe Masse, de la dissolution de la section de Maussane et des deux sections aixoises qui auraient commis l'affront de voter, l'une pour la motion de Bertrand Delanoë et l'autre pour la motion de Martine Aubry, donc pas comme on le leur soufflait.

Hier, interrogé par France 3 Méditerranée, Michel Pezet a répété, comme il l'avait déjà fait pendant la campagne municipale, qu'il n'acceptait pas des décisions tombées comme un couperet. Réagissant à ces propos, Eugène Caselli a eu la parole quelque peu hésitante pour oser une pirouette peu crédible. Selon lui, c'est un problème technique et pas politique, et les critiques émanent de "mauvais perdants".

Le matin même, sur France Inter, Vincent Peillon a balayé d'un revers de micro les arguments d'un auditeur aixois qui lui demandait de s'expliquer franchement sur les tripatouillages de la fédération des BdR. Pour le second de Ségolène Royal, tout s'est donc passé démocratiquement. C'est évidemment hypocrite et malhonnête.

Si tout est donc si translucide, comment comprendre alors l'absence d'information et de transparence sur les blogs socialistes aixois, enfin, ceux qui fonctionnent encore un tant soit peu ? Les rares révélations qui filtrent figurent sur des blogs non socialistes ou à travers des commentaires de militants ou de citoyens ecœurés.

Hier, j'ai suivi le début du congrès de Reims en direct sur la chaîne parlementaire. Je continuerai à y jeter un œil ou deux aujourd'hui et demain. Les débats ne m'indiffèrent pas. Mais je veux garder mes distances. Et, après les quelques faits et réflexions que je viens d'émettre sur la vie locale, on comprendra le sens des limites que je m'impose vis-à-vis de ce qui se passe dans les tambouilles des autres.

Alors, voilà, lorsque j'entends du bruit chez certains de mes voisins, je ne vais pas leur demander pourquoi ils se disputent, car j'ai peu d'attirance pour ce qui rabaisse ou discrédite la politique. Sans vouloir offenser des amis sincères, si de gauche je suis, de gauche je reste, mais dans un autre parti !

            

Deux liens intéressants : 

http://le13avecdelanoe.wordpress.com/2008/05/28/marseille-masse-pezet-carlotti-delanoe/

http://www.michelpezet.org/index.php?2008/11/14/165-nullite-de-la-decison-de-dissolution

Nouvel article sur Libémarseille (15 novembre) :

http://www.libemarseille.fr/henry/2008/11/riffifi-dans-le.html

Audio RTL : l'avis de Franz-Olivier Giesbert (15 novembre) : 

http://www.michelpezet.org/index.php?2008/11/15/166-fog-le-ps13-une-republique-bananiere

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Commentaires
J
Dissidents<br /> Deux soutiens encombrants, aux yeux des royalistes (sic), pour Bertrand Delanoë : ceux de Michel Pezet et Guy Bono, dans les Bouches-du-Rhône. Champion du respect des "décisions collectives", le maire de Paris l'a "oublié". Pezet et Bono ont été candidats dissidents aux municipales, se présentant contre les "candidats officiels" du PS ! <br /> (Valeurs actuelles du 30 octobre 2008, page 8)<br /> <br /> Ce qui m'inquiète le plus : jamais on ne parle des citoyens dans toute ces histoires. Des gens, simplement, de leur souffrance. C'est la Cour, les palais... A part Lucien-Alexandre Castronovo, Danièle Rumani-Elbaz qui ne roule pas pour sa pomme dans ces joutes électorales ? Qui ne cherche pas à ramasser les miettes du pouvoir tombé du festin d'un élu de fraîche date ? <br /> <br /> Ce n'est pas très rassurant, le PS et les autres font une fois encore le jeu des extrêmes.
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N
Merci Papou pour le gentil message adressé à travers votre commentaire à mon père Félix CICCOLINI , je suis très touchée et c'est dommage que je ne connaisse pas votre identité pour lui transmettre le message .Je lui ferai part cependant de vos compliments . Cela lui fera plaisir même si "exilé " dans sa Corse natale il s'est éloigné d'Aix et des remous du PS aixois et fédéral ... Je pense d'ailleurs que c'est mieux pour lui , il serait trop déçu d'assister à de telles mascarades / Bien à Vous ; Noëlle CICCOLINI-JOUFFRET
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P
Par conviction et par tradition familiale, je garde ma confiance dans le Parti Socialiste qui doit rester un grand parti et je suis reconnaissant à Félix Ciccolini et à Jean François Picheral de ce qu'ils ont fait pour Aix.Ils resteront pour moi des exemples, de même que bon nombre de ceux qui les ont accompagnés. Mais le spectacle auquel on assiste aujourd'hui, avec des dissolutions pures et simples de sections, est insupportable et désastreux pour l'avenir de la gauche à Aix. Ce sont des méthodes que l'on aurait voulu croire révolues ou appartenant à d'autres systèmes. Les explications vaseuses de Caselli n'auront convaincu personne d'autant qu'il s'est enferré en précisant que ces manoeuvres préparaient les municipales 2012. Bel aveu,quand on connait la façon dont le dernier candidat PS a obtenu son investiture en 2007. Il reste l'espoir que le recours déposé aboutisse, mais tout dépendra de l'équipe qui sera mise en place au niveau national.En tout cas,en fait de "ligne claire" la clarté qui nous est offerte aujourd'hui n'offre pas de perspectives réjouissantes!
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