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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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29 mars 2008

Municipale 2008 : Le pourquoi et le comment… (4)

Chez Michel Pezet

J'ai raconté comment était née l'idée de la liste conduite par Michel Pezet et Jean-François Picheral. Malgré les aléas inhérents à toute campagne électorale, l'équipe s'est constituée d'abord autour d'hommes et de femmes qui avaient réfléchi à un projet pour Aix. Ayant établi un état des lieux exhaustif de la ville, des commissions ont travaillé pendant deux ans à l'élaboration de mesures ambitieuses et réalistes pour projeter notre avenir à moyen et long termes tout en répondant aux besoins du quotidien.

La liste "Aix à venir" comportait principalement des socialistes, des radicaux de gauche et des membres de la société civile. Elle se revendiquait de la gauche moderne, social-démocrate, européenne, pragmatique et ouverte aux partenariats de projets. Sans soutien de partis politiques, la liste savait que son chemin ne serait pas facile et tous les colistiers l'assumaient.

Jusqu'à l'automne 2007, l'espoir d'une démarche commune avec la liste De Peretti laissait entrevoir une possibilité de fusion. Mais, certaines initiatives prises par De Peretti, notamment l'intégration de plus d'une douzaine de candidats UMP sur sa liste, ont peu à peu limité les passerelles imaginées initialement entre les deux listes et ont fini par ramener chacune à sa propre logique pour concourir dans le cadre d'une quadrangulaire.

Nous savions que des électeurs étaient prêts à soutenir la nouveauté et l'originalité que représentait une alliance au centre. Mais, il faut bien l'admettre, les incertitudes planant sur la nature et la forme d'une fusion au second tour ont certainement découragé bon nombre d'entre eux de voter en faveur d'une troisième force. En dépit des pertes, les scores des deux listes ont été honorables mais insuffisants pour asseoir une dynamique positive.

En conséquence, les résultats du premier tour, 20% pour De Peretti et 10% pour Pezet, même ajoutés et avec des concessions de part et d'autre sur le retrait de certains colistiers, n'étaient plus porteurs. La somme de 30% n'était qu'algébrique. L'addition se serait soldée par des soustractions.

Dans ces conditions, prendre la décision d'une fusion à deux aurait créé de l'illusion et n'aurait pas été un acte responsable. C'est la raison pour laquelle, au soir du premier tour, Michel Pezet a lancé l'idée, osée, reconnaissons-le, d'un front de trois listes (2/3 des électeurs) dont l'objectif était de mettre fin au primat de Joissains. Seul De Peretti a répondu favorablement à cet appel, Medvedowsky refusant d'emblée l'idée de cette perspective à trois.

Les derniers contacts bilatéraux encore possibles étaient ceux entre la liste Pezet et la liste Medvedowsky. Ils ont eu lieu mais ont été brefs car ce dernier n'entendait pas accorder une représentation équitable à la liste Pezet, Medvedowsky considérant qu'il était le seul à pouvoir en fixer les conditions et en imposer les limites. Pour l'ensemble de la liste Pezet, cela constituait une base faussée et devenait de fait inacceptable.

Le mardi qui a suivi le premier tour, date butoir pour le dépôt de listes à la préfecture, Medvedowsky devait informer Pezet de sa position définitive. A 16h00, alors que tous les colistiers de Pezet étaient encore réunis pour prendre une décision, aucun coup de fil n'était arrivé.

C'est ainsi que, prenant acte de cette ultime absence de réponse, la liste Pezet a décidé de ne pas se maintenir et d'appeler malgré tout, via un communiqué de presse, à voter républicainement et sans condition pour la liste Medvedowsky, une démarche évidemment aussitôt revendiquée et largement exploitée par Medvedowsky au même titre que celle des autres déclarations de soutien à sa liste.

Au soir du second tour, son score a progressé de près de 14%, un apport insuffisant aux déjà insuffisants 29% du premier tour...

Parties 1, 2 et 3 : voir mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 mars.

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28 mars 2008

Municipale 2008 : Le pourquoi et le comment… (3)

Chez Alexandre Medvedowsky

Depuis la défaite en duel de 2001, sans alliance avec les forces d'extrême-gauche et à quelque 500 voix près, Alexandre Medvedowsky a estimé que la bataille de 2008 devait se mener frontalement contre la droite de Maryse Joissains.

En 2005, sa prise de position pour le non au referendum portant sur le Traité constitutionnel européen allait dans ce sens : elle était calquée sur celle des partis et des mouvements de gauche prônant un front anti-libéral. Au passage, il n'est pas inutile de rappeler que, cela faisant, Medvedowsky allait à la fois contre le choix majoritaire des Aixois et contre celui du parti socialiste qui s'était prononcé pour le oui.

Medvedowsky se mettait donc doublement en porte-à-faux, notamment en ne respectant pas les règles statutaires de son propre parti. Sans craindre le côté cocasse de la chose, il n'eut de cesse, tout au long de la campagne municipale, d'accuser ceux qui ne l'ont pas suivi de bafouer la discipline du parti et de brandir à leur encontre l'arme fatale de l'exclusion... qui n'arriva jamais.

Poursuivant sur la voie qu'il avait empruntée, et qu'on le veuille ou non, il a conséquemment formé son équipe autour de l'idée d'union de la gauche, allant de l'extrême-gauche aux socialistes.

Les autres forces en présence, voie centrale et liste de droite, ayant aussi fixé leurs contours, Medvedowsky a bâti toute sa stratégie sur l'hypothèse évidente aux yeux de tous d'une triangulaire dont il imaginait qu'il ne pouvait que triompher, même s'il a constamment vilipendé la liste Pezet en niant jusqu'à son existence et critiqué la liste De Peretti en tentant de la renvoyer systématiquement à droite.

Cette situation était-elle pour lui la plus favorable pour l'emporter ? S'étant en quelque sorte gauchisé alors même que Joissains se droitisait, avait-il conscience qu'il réduisait sa base électorale à un bloc qui le priverait de réserves de voix sur sa droite immédiate ? D'autant que l'on ne peut pas mettre de côté la présence de la liste Pezet et les différends personnels et politiques existant entre certains membres des deux équipes.

Je me dois de rappeler ici un élément qui, s'il a été très peu mis en avant durant la campagne, a singulièrement contribué à déstabiliser les esprits à gauche. Quoi que certains aient voulu faire croire, la vérité est que la candidature de Michel Pezet en binôme avec Jean-François Picheral avait été suscitée par André Guinde lui-même avec l'accord de Jean-Noël Guérini, tous deux convaincus que Medvedowsky ne pouvait gagner à Aix.

Pour preuve, le 17 juin 2006, au domaine de Tournon, lors de la première réunion publique de Michel Pezet, en présence de Jean-François Picheral, André Guinde se trouvait à leurs côtés sur le podium. Après avoir proclamé sa loyauté et son amitié de longue date envers Picheral, il déclara, ému, combien il lui était redevable pour son élection à la cantonale de 1998 et sa réélection de 2004.

Puis, fustigeant sévèrement Medvedowsky, et comme le rapporta la presse (dont j'ai conservé la trace), il ajouta : "Nous voulons proposer une équipe crédible d'hommes et de femmes d'expérience plurielle. Jean-François est un homme de bon sens. Michel est un homme d'expérience. Alors, les amis, il y a des moments où nous devons trancher. Mon choix est fait."

Que s'est-il passé un an après et qu'est-il advenu de ce serment ? Quelles pressions ont été exercées par l'appareil socialiste de Marseille pour que, du jour au lendemain, après avoir concrètement et largement entamé la campagne de terrain auprès de Pezet et de Picheral, il abjure ses propres déclarations et rejoigne Medvedowsky ? Ce fut là assûrément un moment décisif qui a vu les cartes se rebattre et exacerber les réactions entre les deux listes de gauche.

Sans entrer dans les détails de la désignation de Medvedowsky par le parti socialiste et le statut indépendant de la liste Pezet, force est de constater que, au premier tour, Medevdowsky n'a pas réuni toute la gauche. Des adhérents et des élus socialistes sortants, et des adhérents et les élus radicaux de gauche sortants ont rejoint Pezet, et des adhérents et les élus Verts sortants sont allés s'unir à De Peretti.

Malgré cela, Medvedowsky a persisté à donner le change, affirmant, selon la bonne vieille méthode Coué, qu'il était le seul représentant de gauche… en alignant force logos.

Au premier tour, sa liste n'a obtenu que 29% des voix, un score insuffisant en soi dès lors qu'on estime qu'il faut dépasser 30% pour affronter une triangulaire avec une chance de victoire. De plus, il faut le noter, il n'a tiré aucun bénéfice de la vague rose puissante qui a réussi à faire basculer tant de villes à gauche et alors même que Joissains a subi un certain recul, dû à son bilan et aux contrecoups de la politique nationale.

Malgré l'appel sans condition de la liste Pezet à voter pour lui au second tour et un bon report de voix, son total final n'a pas été en capacité de l'emporter.

Parties 1 et 2 : voir mercredi 26 et jeudi 27 mars. A suivre : chez Pezet

27 mars 2008

Municipale 2008 : Le pourquoi et le comment… (2)

Chez François-Xavier De Peretti

Depuis son entrée en politique dans les années 90, il n'a jamais caché ses ambitions. François-Xavier De Peretti a été candidat sur son propre nom, en cherchant à l'imposer régulièrement lors de plusieurs élections législatives, cantonales et municipales. Sa légitimité n'a pas émergé par un coup de baguette magique à la faveur de cette élection municipale. Sa notoriété, il l'a aussi acquise par une présence de tous les instants sur le terrain.

Cette année, il a donc estimé que le moment était venu pour lui d'aller à la bataille avec plus de chances que précédemment, conforté par l'idée que les résultats circonstanciels de François Bayrou le serviraient. Mais, avec un score compris entre 15 et 20%, la victoire ne pouvait aller de soi. Il fallait donc trouver des partenaires.

En juillet dernier, plusieurs rencontres ont eu lieu entre François-Xavier De Peretti, Michel Pezet, des socialistes, les élus Radicaux de gauche, les Verts et le Partit occitan pour envisager la possibilité d'une alliance de projet. Pour résumer, l'idée était de créer une dynamique autour d'un bloc de centre gauche et de centre droit positionné pour une triangulaire en cas d'union au premier tour ou une quadrangulaire en cas de listes distinctes.

Je me dois de le dire, les discussions ont toujours été franches et directes. L'accord sur la compatibilité des deux projets n'a pas posé de problème, puisque chacune des deux équipes partageait la même analyse sur l'état des lieux, les grandes orientations et les mesures à mettre en œuvre. La question du leadership n'a pas été éludée et plusieurs hypothèses ont été étudiées. L'entente devait nécessairement se réaliser sur une répartition équitable des responsabilités décisionnelles, notamment aux niveaux de la Ville et de la Communauté du Pays d'Aix.

Dans le cas d'une union de premier tour, il a été difficile de départager les deux têtes de liste, chacun raisonnant sur l'évaluation des chances de sa propre liste. Dans le cas d'une quadrangulaire, chaque partenaire savait que les scores respectifs obtenus au premier tour livreraient une clé de lecture.

La solution ne perçant pas, divers contacts entre les deux équipes se sont poursuivis même si les échanges se sont faits plus rares, entérinant de fait un statu quo. Dans les semaines suivantes, chaque équipe continua à mettre en avant l'idée que, la campagne avançant, une dynamique pouvait aussi bien jouer en faveur de l'une que de l'autre.

Mais trois événements firent irruption. Pour ne parler que de l'essentiel, on apprit que André Guinde, d'abord engagé aux côtés de Michel Pezet et de Jean-François Picheral, avait opéré un revirement et s'en était retourné auprès de Alexandre Medvedowsky. Les Verts annoncèrent leur ralliement à De Peretti et furent exclus de leur parti. Enfin, De Peretti officialisa l'arrivée de Genzana et de Salord dans sa liste.

Pour ce qui est de Guinde, je donnerai quelques explications demain. Pour ce qui concerne les deux élus rejetés de l'équipe Joissains, on saura peut-être avant peu, ouvertement, le rôle de cheval de Troie qu'a probablement fait jouer Jean-Claude Gaudin à ses éléments UMP dans cette stratégie d'intégration. Quoi qu'il en soit, la liste de l'équipe de Pezet décida de concourir sous ses propres couleurs car il était hors de question, et afin de ne laisser planer aucune ambiguïté, d'accepter une fusion de premier ou de second tour où figureraient des éléments UMP.

Au fil des jours, des électeurs, favorables au rapprochement des deux listes dans leurs premières configurations, nous ont fait part de leur étonnement et de leur touble au sujet de cette succession de changements autour de De Peretti. Les critiques n'ont pas manqué à son égard, notamment sur ses alliances, je cite, "hétéroclites", "surprenantes", voire contradictoires, qui le redroitisaient et faisaient perdre toute lisibilité à la démarche initiale de voie centrale. Je n'entrerai pas cette fois-ci sur tous les autres reproches qui lui ont été faits au cours de la campagne, certains même allant jusqu'à dire qu'il commettait faute sur faute.

Les conditions d'une triangulaire n'étaient plus remplies et l'on s'apprêtait à un autre scénario : une primaire à gauche et une primaire à droite.

En dépit des espérances de part et d'autre, le score de la liste De Peretti à 20% au premier tour montrait qu'une dynamique significative n'avait pas été enclanchée en sa faveur, pas plus d'ailleurs qu'en celle de la liste Pezet à 10%. L'addition des deux résultats n'aurait apporté aucun "plus" pour le second tour.

L'épreuve des faits l'a confirmé : les votes exprimés se sont avérés très volatils et De Peretti a perdu près de 8%. Le maintien de De Peretti au second tour l'a réduit à 12,77% des voix et les pôles de gauche et de droite se sont retrouvés quasiment face à face. C'est une des raisons pour lesquelles la liste Pezet a décidé de retirer sa candidature et a appelé à battre Joissains en votant pour la liste Medvedowsky.

Partie 1 : voir mercredi 26 mars. A suivre : chez Medvedowsky, chez Pezet

26 mars 2008

Municipale 2008 : Le pourquoi et le comment… (1)

Comme promis, je vais essayer de vous raconter comment j'ai perçu l'avant-élection municipale. On comprendra peut-être mieux ce qui s'est passé, car rien ne se décide vraiment et seulement le jour du vote. Ce sont bien les conditions de préparation, les stratégies et le déroulement de la campagne qui produisent le résultat final. Chacun pourra à loisir imputer aux uns sa défaite, aux autres la victoire de l'adversaire. Nul ne peut s'exonérer d'avoir eu sa part dans ce qui se trame au cours d'une élection comme celle que nous venons de vivre.

Ce récit comporte quatre parties. Voici la première. A vos commentaires…

Chez Maryse Joissains

Si l'on s'en tient au vote du premier tour, on voit que 2/3 des électeurs ne voulaient plus de cette équipe. En sept ans, disons même depuis sept ans, l'équipe qui avait gagné par fusion de trois listes s'est déchirée. Dès la première année, François-Xavier De Peretti se présentait à l'élection législative aux côtés du député sortant Jean-Bernard Raimond.

Considérant que De Peretti l'avait défiée, Maryse Joissains lui retirait illico ses délégations. En vérité, ce n'était que l'aboutissement d'une méfiance réciproque. Car Joissains voyait en De Peretti un gêneur, voire un danger. Lui, trouvait là le bon prétexte pour s'affranchir et préparer sa riposte pendant six ans en entrant dans une opposition assez frontale.

Au sein de la majorité, d'autres frondeurs ont commencé à faire entendre leur petite musique, moins franche, et à jouer un double jeu conservant toujours un pied dedans et cela jusqu'à la fin du mandat. L'atmosphère s'est donc très vite dégradée entre le maire et nombre de ceux qui l'avaient portée au pouvoir. J'ai abondamment raconté ces épisodes, perceptibles dans les postures des uns et des autres lors des conseils municipaux et même en dehors.

C'est au cours des derniers mois précédant le scrutin de mars que les querelles ont éclaté au grand jour. D'abord, par la confirmation de la candidature de De Peretti à l'élection municipale. Ensuite, par la disgrâce prononcée par Joissains à l'encontre de ceux qu'elle appelait "les trois rigolos" : Bruno Genzana, Stéphane Salord et, pendant un temps, Jean-Pierre Bouvet.

On connaît la suite. Voulant garder son poste de conseiller général, Bouvet prit les devants en ne participant pas à la future liste Joissains. Les choses étaient plus compliquées pour Genzana et Salord, critiqués et même descendus en flèche en permanence par Joissains.

Devaient-ils courber l'échine et rentrer au bercail ou allaient-ils prendre le risque de mener une liste ? Personnellement, je n'ai jamais cru à ce ballon. En 25 ans de mandat, Genzana n'a jamais osé y aller seul. Il n'a été qu'un "suiveur", toujours à l'abri d'un autre (la liste de ceux qu'il a suivis est longue). C'est encore ce qu'il vient de faire.

Pour en revenir à Joissains, beaucoup de gens la donnaient perdante. Elle-même savait qu'elle jouait à quitte ou double. Les dernières affaires immobilières impliquant des adjoints pouvaient laisser penser qu'elle n'était plus en mesure de l'emporter.

Là, Joissains eut un réflexe politique qu'on aurait tort de sous-estimer. Elle annonça qu'elle renouvelait sa liste de moitié. Le message à faire passer était le suivant : "J'ai chassé les fainéants, les pas propres et les gens à risque. J'ai gardé les fidèles et j'ai pris des professionnels. Vous pouvez me faire confiance". Il fallait faire comprendre aux électeurs qu'il ne s'agissait plus de juger le passé mais de choisir l'avenir. Chapeau !

Sa victoire a été acquise en triangulaire, au plus fort du recul national de la droite et alors que son bilan était passablement décrié. Et ce n'est pas le retrait de dernière minute, pour étonnant qu'il a été, de Olivier Naslès qui allait perturber Joissains. A mon avis, son  élection à l'arraché, un peu par défaut, dirais-je, ce qu'elle a elle-même admis, s'explique moins par le renouvellement de confiance des Aixois à son égard que par l'inadéquation des stratégies de tous ses opposants.

Sans préjuger de ce qui pourrait se passer dans les années qui viennent, est-on sûr que la Ville d'Aix y ait gagné en sérénité ?

A suivre : chez De Peretti, chez Medvedowsky, chez Pezet

22 mars 2008

Pour ses secondes noces, la mairie était en noir

Si j'en crois les premiers commentaires sur l'installation du conseil municipal, il a manqué une voix à Maryse Joissains (39 sur 40) lors du vote à bulletins secrets pour son élection comme maire. Est-ce là l'œuvre d'un élément incontrôlable de sa majorité ? (*)

Le revers paraît un peu gros pour un début de mandat. D'autant que Olivier Naslès, en deuxième position sur la liste gagnante a créé l'événement en démissionnant avant même la première réunion officielle de l'assemblée communale. C'est là sans doute un record : l'élection la plus courte de toute l'histoire d'Aix.

Via la presse locale et la télévision régionale, on n'a eu droit qu'à de petites explications comportementales de la part de Maryse Joissains et de celui qui était pressenti pour jouer un rôle capital dans cette municipalité. On a bien compris que la mésentente portait sur la nature des responsabilités que devait assumer Olivier Naslès,  qui avait cru dur comme fer que Maryse Joissains les lui accorderait. A l'évidence, lors de leurs rencontres, ils n'ont pas dû parler la même langue.

Pour le fond, il faudra probablement attendre les détails qui ne manqueront pas d'être ébruités. J'ai quand même un avis là-dessus. Un peu avant le premier tour, j'ai rencontré Olivier qui m'a indiqué qu'il avait fini par accepter d'intégrer la liste Joissains parce qu'il avait reçu l'assurance qu'il ne serait pas un pion. Il m'a parlé d'un accord pour d'importantes missions à la CPA et de grosses délégations en mairie.

Il m'a aussi confié qu'un certain entourage du maire – qu'il a qualifié hier de "la cour des manants" sur France 3 – ne semblait pas apprécier l'importance qu'il pouvait prendre dans le dispositif décisionnel. Que s'est-il passé en coulisses ? Cet entourage-là a-t-il pesé lourd pour le contrarier et créer la discorde ? J'en ai bien le sentiment. Je ne puis imaginer d'autres raisons moins avouables. Toujours est-il que Maryse Joissains a immédiatement réagi en disant tout le mal qu'elle pensait de celui dont elle avait dit tant bien.

Cela m'a remis en mémoire d'autres déclarations du maire pendant le précédent mandat. A chaque nouveau recrutement pour un poste clé – je fais allusion à des fonctionnaires ou des dirigeants de structures – elle nous dressait un portrait idyllique de la personne pressentie. Et puis, patatras, lorsqu'elle estimait que la personne n'obtempérait pas, elle la descendait en flammes.

Il en a été ainsi, par exemple, pour les cas les plus en vue, pour quatre directeurs de l'OPAC, pour un directeur des ressources humaines et pour le directeur de la sécurité. Je ne mentionne même pas les élus en disgrâce qu'elle a gardés auprès d'elle jusqu'à la fin du mandat pour les disqualifier de la pire façon qui soit.

La méthode est bien rodée. Ainsi, en général, Maryse Joissains évoque leur fragilité, leur incompétence, leur manque de travail ou leur trahison, ce qui, de facto, équivaut à justifier une perte de confiance en eux. Et pour démontrer sa bonne foi auprès de l'opinion publique, elle "avoue" tout de go qu'elle s'est trompée et qu'elle sait reconnaître ses erreurs. Et la ville entière compatit et pleure à chaudes larmes, sauf ceux qui n'ont jamais été dupes du numéro.

Sans peut-être même le savoir, Olivier Naslès vient de vivre un scénario qu'il n'avait pas écrit et qu'il aurait au moins mieux fait de lire dans les détails.

(*) La voix seule manquante était celle de Maryse Joissains elle-même. Allez, encore un petit peu d'humour : ne se ferait-elle donc, ou déjà, plus confiance ? Je ne pensais pas être si près de la vérité... quand j'écrivais : "Est-ce là l'œuvre d'un élément incontrôlable de sa majorité ?"

Une vidéo à voir sur Télévision Provence : le 5 mars (soit 4 jours avant le 1er tour), Olivier Naslès parle de son engagement, des grands dossiers aixois, de ses missions... retour de bâton !

http://www.televisionprovence.com/index.php?option=com_content&task=view&id=360&Itemid=98

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20 mars 2008

Ma vie d'élu municipal (5 et fin)

Voici le dernier volet du compte-rendu de mon mandat d'élu municipal.

CM_AIX_17_decembre_2007

(Clic sur l'image pour agrandir)

Le dernier conseil municipal 17 décembre 2007

25 ans et… sans regrets

Le nouveau conseil municipal issu du scrutin du 16 mars se mettra en place demain. Pour moi, ce sera le terme d'un parcours d'élu entamé il y a 25 ans. Je veux le dire ici, je n'éprouve ni regret, ni amertume. En politique, comme dans nombre de situations, ne pas prendre de la distance, c'est se laisser submerger par les événements.

J'ai toujours eu présent à l'esprit le strict respect de la règle démocratique. Le choix des électeurs est souverain. Ne pas gagner ou ne pas figurer sur une liste n'est pas un drame. En admettant même que l'on puisse éprouver un instant un sentiment d'ingratitude de leur part, ce ne serait que piètre et injuste querelle à leur faire. Les moments de bonheur vécus ou donnés dans l'exercice d'un mandat d'élu suffisent à rétablir les choses.

La vie politique est rude. Il faut un cuir bien tanné pour résister à toutes les intempéries. J'ai vite compris que, là comme ailleurs, ce qui compte, ce n'est pas la place qu'on occupe, c'est celle qu'on se fait : par la conduite et le travail. En cela, j'ai la conviction d'avoir rempli mes engagements du mieux possible, en consacrant le temps et la passion nécessaires à mes activités d'élu. Et même si tout n'a pas été parfait, ma conscience est tranquille.

Aujourd'hui, je me sens libéré. Je m'étais préparé à toutes les hypothèses. Je savais qu'être élu n'était qu'une des milles manières de se mettre au service du bien public, comme je l'avais fait antérieurement et longuement dans la vie associative.

Car, agir ici ou là ne dépend pas forcément de la fonction occupée. Ce qui importe, c'est d'agir honnêtement, sincèrement, en cohérence avec ses aspirations et en privilégiant l'intérêt général. J'ai l'habitude de dire qu'il m'est souvent arrivé des choses extraordinaires sans les avoir convoitées ni m'être compromis. Je crois pouvoir affirmer que je n'ai jamais dérogé à cette ligne de conduite et que j'en décèle des preuves dans la confiance que beaucoup m'ont manifestée et me manifestent encore.

Ceux qui me sont chers

Pour clore cet article, je souhaiterais remercier toutes les personnes que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Je voudrais aussi rendre un hommage particulier aux personnalités qui m'ont offert la chance de les accompagner et de qui j'ai tant appris.

J'ai été élu pour la toute première fois en 1983 sur la liste du Bâtonnier Yves Kleniec, mon maître, mon ami, ma référence, pour qui j'ai une profonde reconnaissance. J'ai ensuite travaillé aux côtés de Jean-François Picheral pour qui mon affection demeure intacte et de Marc Egloff qui n'a jamais quitté mes pensées. Enfin, pour le combat le plus récent, il m'a été donné de faire un bout de chemin avec Michel Pezet dont j'apprécie la hauteur de vue, la finesse d'esprit et le sens de l'amitié.

Je ne puis citer toutes celles et tous ceux qui me sont chers, l'énumération serait trop longue. Je me réserve donc de le faire par l'écriture, dès que cela me sera devenu possible, dans le cadre d'une narration plus large.

En l'attente, et n'ignorant rien de vos impatiences, je poursuivrai d'autres écritures régulières sur cet écran.

Pour lire les quatre volets précédents,

voir la rubrique "MA VIE D'ELU MUNICIPAL", en haut à droite de l'écran ou clic ici :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/11/24/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/12/12/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/12/29/index.html

http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/01/30/index.html

19 mars 2008

Municipale : L'énigme de l'échec enfin élucidée...

Quand La Provence joue à qui perd gagne

Hier, pour habiller son analyse du résultat du second tour de la municipale, La Provence s'est fendue de deux titres bien hardis, l'un à la une, "Pourquoi la gauche n'a pas reconquis Aix", et l'autre en page intérieure, "Quand Pezet et Picheral jouent à qui perd gagne". En gros, ils ont empêché Medvedowsky de "s'installer à la mairie" (je cite). Rien que ça !

Concession : il doit endosser la défaite, ouf ! Victimisation : mais, le pauvre, il n'y est pour rien ! Pour toutes ses autres défaites, notamment à trois législatives, l'enquête suit son cours et on trouvera les coupables.

En attendant, pour l'élection des 9 et 16 mars, désolé, ce n'est pas ce que j'entends. Et ce n'est pas ce que disent les Aixois. Croire qu'ils vont gober ça, c'est assurément les prendre pour des sots, dépourvus du moindre sens politique.

Vous l'imaginez bien, je continue à tout lire : la presse, les sites et les blogs. Je suis assez étonné d'ailleurs de remarquer que certains candidats n'ont affiché ni leurs scores, ni leurs remerciements aux électeurs qui ont voté pour eux. La courtoisie se perd…

On trouve des commentaires là où il y en avait déjà ces dernières semaines, en moindre nombre il est vrai, et il n'y en a aucun évidemment là où ils n'étaient pas autorisés, c'était plus commode. Chacun y va de ses réflexions, plus ou moins pertinentes, et plus ou moins subjectives selon le camp auquel il appartient.

On félicite, on critique, on regrette, on moque même. On cherche les raisons d'une victoire ou d'une défaite, on détaille les stratégies gagnantes ou perdantes, on compte les erreurs, on impute les fautes (surtout là où il y a eu échec). On ne peut que déplorer que certaines contributions frôlent parfois l'insulte.

Des internautes jouent les savants prétendant avoir "entendu dire", avoir été dans le secret des têtes de liste ou même avoir des preuves irréfutables – sans en livrer aucune, bien sûr – sur les coulisses de la campagne. Il m'arrive de me marrer à la lecture de certaines affirmations, voire sous-entendus ou ragots, concernant la liste "Aix à venir" à laquelle j'ai participé. Comme on dit familièrement, c'est un peu à côté de la plaque.

Qu'on m'excuse mais, ayant suivi toute la démarche de notre liste, j'en sais quand même un peu plus là-dessus. Je vous raconterai tout ça dans les jours qui viennent. Pour aujourd'hui, afin de donner un premier cadre au débat, je me contenterai de poser quelques questions.

         

Mes questions

            

Ÿ Comment peut-on imaginer gagner à gauche toute dans une ville à droite toute ?

Ÿ Peut-on citer un seul exemple depuis les années 60 où la chose a été possible à Aix ? 

Ÿ Les deux grandes municipalités de gauche, de Félix Ciccolini et de Jean-François Picheral, auraient-elles pu gagner sans une ouverture au centre ? 

Ÿ Comment se fait-il qu'avec une forte poussée à gauche pour ces élections municipales, des communes du Pays d'Aix aient rejeté la droite et qu'Aix soit restée la grande exception alors que les conditions d'une triangulaire étaient propices à la gauche ?

Ÿ N'y a-t-il pas un rapprochement à faire avec l'échec de la gauche, en duel certes, à Marseille alors que Lyon et Paris ont amplifié les victoires de la gauche ?

Ÿ Pourquoi les rassemblements prônés par Jean-Noël Guérini pour Marseille et pour Aix ont-ils été aussi incohérents ? A Marseille, il a osé confier la tête de liste d'un secteur à un UMP et passer un accord avec le MoDem. Pourquoi à Aix, Alexandre Medvedowsky, dont on sait qu'il est soutenu par Guérini, a-t-il refusé toute discussion avec le centre et toute fusion avec la liste de Michel Pezet (sans aucun UMP) alors qu'il ne s'est pas gêné pour prendre aussi une UMP en 4e place de sa liste ?

Ÿ Quand on voit le double échec, marseillais et aixois, prévisible au second tour, sans même parler du désaveu infligé à Guérini dans le cas de figure d'Istres, n'est-on pas en droit de s'interroger sur les raisons personnelles qui ont poussé Guérini et Medvedowsky réunis à mettre en œuvre un système de mauvais calculs politiciens et rétrogrades ? N'ont-ils pas perdu toute crédibilité pour incarner la rénovation indispensable et fondatrice d'une gauche enfin moderne et claire ?

Ÿ Enfin, Medvedowsky n'a-t-il pas semé la confusion dans une grande partie de l'électorat de gauche aixois pro-européen en faisant venir à Aix Ségolène Royal favorable aussi bien au Traité constitutionnel qu'à un rapprochement assumé avec le MoDem alors que lui-même a tout fait pour ne réunir que des partisans du Non et développer une stratégie de fermeture en direction du centre ?

A vos cogitations ! Je ramasse les copies dans un quart d'heure.

Lire le communiqué de presse de l'équipe "Aix à venir":

http://www.michelpezet.org

18 mars 2008

Municipale : Comment je vois ça…

Hotel_Ville_noir

                           

Les Aixois ont voté. Disons plutôt les électeurs aixois qui se sont déplacés. Car ils n'ont été qu'un peu moins de 2/3 à le faire. On peut tourner les chiffres comme on veut, Maryse Joissains a été réélue. Même si elle n'avait eu qu'une voix d'avance, c'est elle qui a gagné. Selon le système électoral municipal, elle a donc une majorité absolue de 40 sièges. Ceux de l'opposition sont répartis en deux groupes, l'un de 12 et l'autre de 3.

Ce mode d'élection permet à une liste d'assurer le pouvoir et aux autres d'être repésentés au sein du conseil municipal, même si le nombre de leurs élus n'est pas totalement proportionnel à celui des voix réellement obtenues au second tour. J'ai personnellement été tour à tour minoritaire, puis majoritaire et encore minoritaire et je n'ai jamais trouvé à redire à ce mode de désignation.

Cela dit, comment est composé ce nouveau conseil ?

Il n'y a aucun représentant directement estampillé d'extrême droite. Pour la première fois, un ancien de la LCR siège au conseil mais sous une autre étiquette. Il n'y a plus aucun Vert, vrai ou faux, dans l'équipe de gauche ou dans celle du centre. Le PCF est représenté par une élue mais ce n'est pas inédit, il y en avait pas mal avant les années 60 et deux en 1983.

Il y a des UMP – sur les trois listes élues – et c'est assez nouveau. Aucune liste n'est exempte de transfuges venus de gauche ou de droite ayant rejoint des camps adverses. C'est, à mes yeux, le signe même d'une certaine confusion politique que d'aucuns appellent "rassemblement". Mais, finalement, ils s'aligneront sur les positions des listes qui les ont intégrés. On peut donc imaginer que les débats porteront plus sur les progammes que sur les personnes.

Enfin, il est à noter qu'aucun conseiller général ne fait partie de la majorité, les trois conseillers actuels sont tous dans l'opposition.

En bref

Ÿ La réélection de Maryse Joissains n'est pas un plébiscite en sa faveur. Elle ne gagne qu'en triangulaire et avec un pourcentage inférieur à celui de 2001. Il y a donc bien un désaveu à l'égard de sa politique, déjà perceptible au premier tour.

Ÿ Alexandre Medvedowsky fait presque le même score que le maire sortant et rate l'élection de 747 voix. Cela fait penser aux 553 voix d'écart de 2001 entre Maryse Joissains et Jean-François Picheral mais c'était plus difficile car c'était un duel.

Ÿ Après les suspicions sur la tenue des listes électorales, y aura-t-il une vérification en bonne et due forme afin de lever tous les doutes ?

Ÿ La différence des scores étant infime, Alexandre Medvedowsky compte-t-il exercer un nouveau recours et, si oui, le maintiendrait-il cette fois-ci ?

Ÿ Que vont donner les plaintes réciproques entre Maryse Joissains et François-Xavier De Peretti suite aux péripéties liées au tract infâme qui a atteint ce dernier ?

Ÿ Vendredi, jour d'installation du conseil municipal, Medvedowsky et / ou François-Xavier De Peretti présenteront-ils chacun leur candidature pour l'élection au poste de maire – qui se déroule obligatoirement à bulletins secrets – afin de compter leurs voix ?

Ÿ Cocasserie extrême : à quelles contorsions va se livrer Bruno Genzana, membre de l'UMP et de la majorité présidentielle, actuel président du groupe UMP/UDF au conseil général, et membre de l'opposition municipale, face à Maryse Joissains, elle aussi membre de l'UMP et de la majorité présidentielle ?

Je regrette presque de ne pas pouvoir assister à la saison 2 de ce spectacle !

16 mars 2008

Municipale et Cantonales : Les résultats du 2e tour

Ville d'Aix-en-Provence

          Inscrits         (89.621)

          Votants         (57.104)      ...................  63,72 %

          Blancs             (1.344)      ...................    2,35 %

          Exprimés      (55.760)      ...................  66,22 %

          Abstention    (32.517)      ...................  32,28 %

               Maryse JOISSAINS (UMP)                       24.692 ... 44,28 %

               Alexandre MEDVEDOWSKY (PS)             23.943 ... 42,94 %

               François-Xavier DE PERETTI (MoDem)     7.123 ... 12,77 %

                                 

Canton Aix-Centre

               Bruno GENZANA (DVD) .................................... 51,4 %

               Jacques AGOPIAN (PS) .................................... 48,6 %

Canton Aix-Nord

               Jean-Pierre BOUVET (UMP) ............................ 57,2 %

               Henry LOMBARD (PS) ...................................... 42,8 %

                                 

En tête avec 44,28% des suffrages sur Aix-en-Provence, la candidate UMP sortante Maryse Joissains a défini les priorités de son nouveau mandat. "Ce sera le transport et le logement, mais avec un développement maîtrisé, a précisé l'élue au micro de France Bleu Provence, j'ai couru des risques, la campagne a été dure. Mais ce soir, je ne veux pas penser à des gens qui n'ont pas été au niveau de leurs électeurs".

Le candidat socialiste à la mairie d'Aix-en-Provence a estimé au soir de sa défaite que Maryse Joissains (UMP) a trouvé "un apport de voix supplémentaire en provenance des électeurs de François-Xavier de Peretti", ce qui lui a permis d'être réélue. Alexandre Medvedowsky a par ailleurs reconnu qu'il avait manqué à sa liste "une dynamique de rassemblement un peu plus forte".

15 mars 2008

Canton Aix-Centre : Mise au point

Samedi matin

Nous sommes scandalisés de découvrir, ce samedi, veille du second tour, un tract de dernière minute, largement distribué dans les boîtes aux lettres des quartiers d'Encagnane et de la Figuière, émanant de Bruno Genzana et portant la signature de sa suppléante à l'élection cantonale d'Aix-Centre.

En complet désaccord avec ces méthodes, nous donnerons toutes les suites juridiques qui conviennent à cette manœuvre. Nous continuons à faire confiance à nos électrices et électeurs pour qu'ils fassent leur choix librement et en toute conscience.

                                                   Danielle RUMANI-ELBEZ

                                                   Lucien-Alexandre CASTRONOVO

Voici le tract

(Clic sur l'image pour agrandir)

Tract_Genzana_recto

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