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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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29 mars 2008

Municipale 2008 : Le pourquoi et le comment… (4)

Chez Michel Pezet

J'ai raconté comment était née l'idée de la liste conduite par Michel Pezet et Jean-François Picheral. Malgré les aléas inhérents à toute campagne électorale, l'équipe s'est constituée d'abord autour d'hommes et de femmes qui avaient réfléchi à un projet pour Aix. Ayant établi un état des lieux exhaustif de la ville, des commissions ont travaillé pendant deux ans à l'élaboration de mesures ambitieuses et réalistes pour projeter notre avenir à moyen et long termes tout en répondant aux besoins du quotidien.

La liste "Aix à venir" comportait principalement des socialistes, des radicaux de gauche et des membres de la société civile. Elle se revendiquait de la gauche moderne, social-démocrate, européenne, pragmatique et ouverte aux partenariats de projets. Sans soutien de partis politiques, la liste savait que son chemin ne serait pas facile et tous les colistiers l'assumaient.

Jusqu'à l'automne 2007, l'espoir d'une démarche commune avec la liste De Peretti laissait entrevoir une possibilité de fusion. Mais, certaines initiatives prises par De Peretti, notamment l'intégration de plus d'une douzaine de candidats UMP sur sa liste, ont peu à peu limité les passerelles imaginées initialement entre les deux listes et ont fini par ramener chacune à sa propre logique pour concourir dans le cadre d'une quadrangulaire.

Nous savions que des électeurs étaient prêts à soutenir la nouveauté et l'originalité que représentait une alliance au centre. Mais, il faut bien l'admettre, les incertitudes planant sur la nature et la forme d'une fusion au second tour ont certainement découragé bon nombre d'entre eux de voter en faveur d'une troisième force. En dépit des pertes, les scores des deux listes ont été honorables mais insuffisants pour asseoir une dynamique positive.

En conséquence, les résultats du premier tour, 20% pour De Peretti et 10% pour Pezet, même ajoutés et avec des concessions de part et d'autre sur le retrait de certains colistiers, n'étaient plus porteurs. La somme de 30% n'était qu'algébrique. L'addition se serait soldée par des soustractions.

Dans ces conditions, prendre la décision d'une fusion à deux aurait créé de l'illusion et n'aurait pas été un acte responsable. C'est la raison pour laquelle, au soir du premier tour, Michel Pezet a lancé l'idée, osée, reconnaissons-le, d'un front de trois listes (2/3 des électeurs) dont l'objectif était de mettre fin au primat de Joissains. Seul De Peretti a répondu favorablement à cet appel, Medvedowsky refusant d'emblée l'idée de cette perspective à trois.

Les derniers contacts bilatéraux encore possibles étaient ceux entre la liste Pezet et la liste Medvedowsky. Ils ont eu lieu mais ont été brefs car ce dernier n'entendait pas accorder une représentation équitable à la liste Pezet, Medvedowsky considérant qu'il était le seul à pouvoir en fixer les conditions et en imposer les limites. Pour l'ensemble de la liste Pezet, cela constituait une base faussée et devenait de fait inacceptable.

Le mardi qui a suivi le premier tour, date butoir pour le dépôt de listes à la préfecture, Medvedowsky devait informer Pezet de sa position définitive. A 16h00, alors que tous les colistiers de Pezet étaient encore réunis pour prendre une décision, aucun coup de fil n'était arrivé.

C'est ainsi que, prenant acte de cette ultime absence de réponse, la liste Pezet a décidé de ne pas se maintenir et d'appeler malgré tout, via un communiqué de presse, à voter républicainement et sans condition pour la liste Medvedowsky, une démarche évidemment aussitôt revendiquée et largement exploitée par Medvedowsky au même titre que celle des autres déclarations de soutien à sa liste.

Au soir du second tour, son score a progressé de près de 14%, un apport insuffisant aux déjà insuffisants 29% du premier tour...

Parties 1, 2 et 3 : voir mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 mars.

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Commentaires
F
Il manque un élément à ton message : le tout début et la raison qui a amené Michel Pezet en terre aixoise.<br /> Même s'il est vrai que Michel Pezet est plus aixois que certains qui s'en réclament, son arrivée dans le paysage politique a été soigneusement préparée, il y a quatre ans, par Jean Noël Guérini, André Guinde -et peut-être même Medvedowsky- afin de laisser le champ totalement libre sur Marseille.<br /> Le Nouvel Observateur a fait à ce propos une très bonne analyse de la situation dans l'édition locale conscrée à Aix... tu devrais l'article en mettre en ligne.
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M
Une fois encore, tu fournis la seule analyse poussée de l'élection. <br /> Alors Roi ou Empereur du blog, je te laisse choisir. ;-)
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M
merci Lucien pour ces 4 analyses parfaitement résumées et commentées. Dans ton billet sur la candidature de PEZET tu as su mettre en avant les points faibles de cette campagne et tu as réussi à remettre à plat les différentes péripéties des discussions entre les divers candidats avant le 1 er tour et entre les 2 tours. Je pense que tes lecteurs trouveront les réponses aux questions qu'ils se posent sur le pourquoi et le comment de cette défaite et de l'échec de l'union entre les 2 tours , A bientôt pour de nouvelles lectures sur ton blog Amitiés Minajouff
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