Ma vie d'élu municipal (5 et fin)
Voici le dernier volet du compte-rendu de mon mandat d'élu municipal.
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Le dernier conseil municipal 17 décembre 2007
25 ans et… sans regrets
Le nouveau conseil municipal issu du scrutin du 16 mars se mettra en place demain. Pour moi, ce sera le terme d'un parcours d'élu entamé il y a 25 ans. Je veux le dire ici, je n'éprouve ni regret, ni amertume. En politique, comme dans nombre de situations, ne pas prendre de la distance, c'est se laisser submerger par les événements.
J'ai toujours eu présent à l'esprit le strict respect de la règle démocratique. Le choix des électeurs est souverain. Ne pas gagner ou ne pas figurer sur une liste n'est pas un drame. En admettant même que l'on puisse éprouver un instant un sentiment d'ingratitude de leur part, ce ne serait que piètre et injuste querelle à leur faire. Les moments de bonheur vécus ou donnés dans l'exercice d'un mandat d'élu suffisent à rétablir les choses.
La vie politique est rude. Il faut un cuir bien tanné pour résister à toutes les intempéries. J'ai vite compris que, là comme ailleurs, ce qui compte, ce n'est pas la place qu'on occupe, c'est celle qu'on se fait : par la conduite et le travail. En cela, j'ai la conviction d'avoir rempli mes engagements du mieux possible, en consacrant le temps et la passion nécessaires à mes activités d'élu. Et même si tout n'a pas été parfait, ma conscience est tranquille.
Aujourd'hui, je me sens libéré. Je m'étais préparé à toutes les hypothèses. Je savais qu'être élu n'était qu'une des milles manières de se mettre au service du bien public, comme je l'avais fait antérieurement et longuement dans la vie associative.
Car, agir ici ou là ne dépend pas forcément de la fonction occupée. Ce qui importe, c'est d'agir honnêtement, sincèrement, en cohérence avec ses aspirations et en privilégiant l'intérêt général. J'ai l'habitude de dire qu'il m'est souvent arrivé des choses extraordinaires sans les avoir convoitées ni m'être compromis. Je crois pouvoir affirmer que je n'ai jamais dérogé à cette ligne de conduite et que j'en décèle des preuves dans la confiance que beaucoup m'ont manifestée et me manifestent encore.
Ceux qui me sont chers
Pour clore cet article, je souhaiterais remercier toutes les personnes que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Je voudrais aussi rendre un hommage particulier aux personnalités qui m'ont offert la chance de les accompagner et de qui j'ai tant appris.
J'ai été élu pour la toute première fois en 1983 sur la liste du Bâtonnier Yves Kleniec, mon maître, mon ami, ma référence, pour qui j'ai une profonde reconnaissance. J'ai ensuite travaillé aux côtés de Jean-François Picheral pour qui mon affection demeure intacte et de Marc Egloff qui n'a jamais quitté mes pensées. Enfin, pour le combat le plus récent, il m'a été donné de faire un bout de chemin avec Michel Pezet dont j'apprécie la hauteur de vue, la finesse d'esprit et le sens de l'amitié.
Je ne puis citer toutes celles et tous ceux qui me sont chers, l'énumération serait trop longue. Je me réserve donc de le faire par l'écriture, dès que cela me sera devenu possible, dans le cadre d'une narration plus large.
En l'attente, et n'ignorant rien de vos impatiences, je poursuivrai d'autres écritures régulières sur cet écran.
Pour lire les quatre volets précédents,
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