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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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20 novembre 2007

Municipales : Les mouches du coach

Hotel_de_ville_beffroi

En une semaine, diverses déclarations et prises de positions politiques ont apporté un peu de piment à la préparation de l'élection municipale. Allons de gauche à droite.

Ligne de partage à gauche

Alexandre Medvedowsky pense pouvoir réunir autour de lui des éléments de la gauche. Mais, l'extrême gauche ne semble pas vouloir s'allier à n'importe quelle condition. On a même entendu une tête de liste de 2001 rappeler que Medvedowsky avait voté "non" au referendum, contre l'avis du parti socialiste. Et qu'à l'élection présidentielle, il avait soutenu Ségolène Royal qui était pour le "oui". Pour formaliser son éventuelle entrée dans la liste socialiste, l'association "Unis pour un monde solidaire" met en balance une exigence de poids : "On a besoin de clarté". Faute de quoi, elle lancera sa propre liste, déjà prête à en découdre.

Par ailleurs, Medvedowsky dit qu'il compte sur les radicaux de gauche et les écologistes pour constituer sa "gauche plurielle". A l'heure actuelle, les deux élus PRG (Danielle Rumani-Elbez et moi-même) n'ont aucun contact avec lui. Quant aux deux élus Verts (Cyril di Méo et Arinna Latz), ils n'envisagent pas non plus d'alliance avec lui.

Michel Pezet et Jean-François Picheral ont signifié qu'ils se présentent comme indépendants. Les radicaux de gauche ont entamé un travail avec eux sur la base d'un projet permettant à une équipe de composer une liste, ouverte sur le monde associatif et la société civile pouvant aller jusqu'au centre.

La ligne est de la sorte clairement annoncée et toute nouvelle alliance ne pourra s'opérer que sur l'acceptation du projet, sans chantage au nombre de places. Cette voie centrale entend privilégier la diversité et écarte, de facto, tout membre ou soutien de l'équipe de Maryse Joissains, a fortiori des élus sortants en mal de refuge, qui viennent d'être rejetés avec virulence par le maire actuel.

Image confuse au centre droit

Au centre, dans le cadre de sa démarche "Union pour Aix", François-Xavier de Peretti tente d'attirer vers lui ou d'accueillir des élus aux comportements fluctuants qui donnent l'impression que leurs calculs se limitent à arracher un certain nombre de places éligibles, serait-ce au prix de reniements politiques. On parle ces jours-ci d'un possible ralliement des deux élus Verts et de Bruno Genzana et de Stéphane Salord. Une telle addition est-elle viable quand on sait qu'elle aboutirait à mettre en présence des contraires au demeurant incompatibles ?

En passant de l'autre côté, les Verts ne vont-ils pas perdre le minuscule électorat de gauche qu'il leur reste ? Dans ces conditions, de Peretti n'y gagnerait rien, pas plus que de renouer avec des élus UMP discrédités dont personne ne veut plus. De Peretti n'est-il pas en train de saborder son image et son parcours patiemment construits ? N'est-il pas en train de réduire son audience par une succession de fautes politiques qui risquent d'anéantir et ses efforts et sa base électorale ?

Message brouillé à droite

A droite, Maryse Joissains a annoncé avec fracas la disgrâce de ses deux adjoints. Elle a même menacé de mener la vie dure à Bruno Genzana pour l'élection cantonale si celui-ci s'avisait de présenter une liste ou se mettait en tête d'en rejoindre une autre concurrente de la sienne.

Et puis, hier matin, sur une radio locale, Maryse Joissains a cru créer la surprise en faisant un lourd appel du pied à Michel Pezet dont elle a loué le niveau et les qualités, allant jusqu'à dire qu'elle serait prête à travailler avec lui, ce dernier n'ayant qu'à lui donner un simple coup de fil pour qu'il en soit ainsi. L'hypothèse est tellement fantaisiste qu'on se demande quelle manœuvre peut bien se cacher derrière.

Joissains simule-t-elle une main tendue pour propager une image fabriquée d'ouverture de facture sarkozienne ? A-t-elle connaissance de mauvais sondages pour elle ? Essaie-t-elle de disqualifier Medvedowsky et de sous-entendre quelle préfèrerait, le cas échéant, voir Pezet à la mairie ? La portée de cette déclaration de Joissains demeure énigmatique, sauf qu'elle semble insinuer qu'elle pencherait pour Pezet si jamais elle devait être mise hors course.

Attendons maintenant la suite des événements. Nous devrions en savoir plus d'ici peu sur au moins deux points. Les Verts vont-ils concrétiser les bruits qui courent sur leur ralliement à de Peretti ? Et que va dire Genzana lors de la conférence de presse qu'il annonce pour le 29 novembre ?

Une longue observation de la vie politique m'a enseigné cette règle limpide. En toutes circonstances, adopter la  seule attitude qui vaille : être le point fixe et ne jamais entrer dans le tourbillon... des forces centrifuges.

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