Aix, ville de mauvaises manières
Nouveau cambriolage mystérieux au Jas
Etrange événement il y a quatre jours au Jas de Bouffan. Les locaux d'une structure accueillant une pépinière de petites entreprises s'inscrivant dans une démarche d'économie sociale et solidaire ont été cambriolés.
Il se trouve que l'association "Espace Agir ensemble" connaît de graves difficultés financières dont il serait trop long d'en développer ici le fond. En revanche, les déboires de cette association ne sont pas les premiers.
En effet, ce groupement était auparavant hébergé au Patio du Bois de l'Aune où se trouvait également le Centre européen de création et de développement culturel. Comme je l'ai indiqué il y a quelques jours, le CECDC n'a quasiment plus d'existence et offre une vision de désolation. Les associations qu'il abritait ont quitté les lieux.
"Espace Agir ensemble" a subi le même sort et s'est vu contraint d'aller trouver des locaux ailleurs, payants cette fois. Des subventions lui avaient été accordées pour faire face à ces nouvelles charges. Or, la trésorerie était insuffisante pour survivre. Résultat : des emplois en péril et des personnes sans salaire.
Alors, pourquoi s'est-on acharné à vandaliser ce qu'il restait ? Quel mobile a motivé ce saccage ? A-t-on voulu faire disparaître des informations – sinon des indices – susceptibles d'expliquer des dérives ?
Cela me fait penser à un "fait divers" similaire, certes sans lien avec celui-ci, survenu au nouveau siège de l'OPAC où l'on a dérobé des fichiers contenant la liste des attributaires de logements. Je n'en tire aucune conclusion mais je ne peux m'empêcher de remarquer que ces faits sont étonnants…
OPAC : Office des Pannes et des Augmentations de Charges
L'OPAC d'Aix connaît depuis plusieurs mois de gros remous, c'est le moins que l'on puisse dire. En cause, l'augmentation inexpliquée aux locataires des charges à régler. Pratiquement pas un jour ne passe sans que l'on découvre de nouvelles frasques de l'office.
A Beisson, par exemple, les habitants de la Tour sont privés d'eau chaude depuis… juin dernier, d'autres n'ont pas eu de gaz pendant deux mois ! Les alertes répétées des résidants auprès de l'office n'ont rien donné. Le problème est pourtant identifié : des dysfonctionnements techniques.
Fin octobre, des panneaux annoncent enfin des dates de travaux. Mais le jour arrivé, rien ne se passe. Avec du retard, les réparations ont cependant commencé il y a quelques jours. Est-ce admissible qu'un établissement public soit laxiste à ce point ?
Les chalets du cours Mirabeau font de l'ombre
Les chalets du cours Mirabeau ne sont pas forcément du goût de tout le monde. Comme ils l'ont consaté les années précédentes, des commerçants de la rive sud, se disant déjà gênés par les occupations multiples du cours, se plaignent de devenir invisibles derrière les installations. Ils ont signalé cet état de fait à la mairie mais n'ont reçu aucune réponse.
Leurs demandes d'une réunion de concertation permettant de trouver des solutions de bon sens n'ont, elles non plus, trouvé aucun écho à l'Hôtel de Ville. Les commerçants proposaient pourtant de prévoir des passages dégageant des espaces clairs entre les chalets afin que les clients puissent apercevoir les devantures des magasins. Ohé, ohé, y a quelqu'un ?