Ambiance de chapiteau au conseil municipal
En direct de l'Hôtel de Ville comme si vous y étiez !
Maryse Joissains était absente. Le conseil municipal a été présidé par le premier adjoint. Ce n'était pas moins cocasse et désordonné que d'habitude.
Dans ces occasions, Jean Chorro devient une autre personne, la charge paraissant trop lourde pour lui. Il s'énerve, hurle parfois, veut vite clore les débats car il n'a pas réponse à tout. Il méconnait aussi le déroulement d'un conseil et les obligations à respecter. Il s'emmêle les pinceaux et ne sait plus où donner de la tête.
Bref, on l'aura compris, la séance de lundi soir ressemblait à s'y méprendre à un ambiance de chapiteau avec attractions et derniers tours de piste.
Les 140 dossiers de l'ordre du jour ont été traités en près de 4 heures. Les échanges que nous avons provoqués ont surtout porté sur les 50 premiers rapports, le reste étant des affaires d'ordre.
Au sujet des antennes relais, ma collègue Danielle Rumani-Elbez (PRG) a posé sa question (voir mon message du 20 octobre, ci-dessous) et a dénoncé le simulacre de la commission de travail. L'adjoint à l'environnement, obligé de dire qu'il s'est réuni presque seul lors de la dernière convocation, s'est, de surcroît, ridiculisé par des réponses fantaisistes.
L'adjoint aux finances a tenté de présenter le débat sur les orientations budgétaires en forme de vision idyllique du bilan de Maryse Joissains. En gros, "nous avons été meilleurs que vous, nous avons tout réussi et les Aixois sont heureux". S'ils le croient vraiment, alors, le mal semble plus grave que tout ce que l'on pouvait diagnostiquer.
Pendant près d'un quart d'heure, j'ai personnellement rappelé certaines vérités d'un état des lieux démontrant l'exact contraire. J'y reviendrai cette semaine.
Bien d'autres questions de notre part ont irrité plusieurs élus, trois d'entre eux perdant un peu leurs nerfs dès que leurs bilans étaient attaqués. Après six ans passés à la tête de la ville, ils s'attendaient peut-être à ce qu'on leur fasse des cadeaux…