BILAN 15 : Sports à Aix : Un bilan hors-jeu
Le sport, c'est bien connu, fonde son éthique sur le fair-play. Le maire d'Aix en manque un peu. Elle présente un dossier évidemment flatteur, censé "retracer" le bilan politique de l'équipe municipale. Il y a pourtant hors-jeu caractérisé…
Le fair-play, c'est la bonne conduite, la considération due à l'adversaire et le respect des règles. Dans le cas contraire, l'arbitre siffle et se fait fort de résoudre les litiges.
Selon nous, un certain nombre de prétendues avancées de l'activité sportive à Aix et en pays d'Aix ne doivent rien à l'équipe de Maryse Joissains, sinon – soyons beaux joueurs – celles s'inscrivant dans la continuité d'une action engagée bien des années avant.
En termes d'infrastructures, la quasi-totalité des équipements collectifs préexistait. Les constructions d'envergure de la dernière décennie – comme le complexe du Val de l'Arc, le Gymnase Cournand ou encore la piscine des quartiers Sud – ont été le fait de notre équipe. Les réhabilitations ou restructurations de certains stades et la reconstruction du gymnase du Jas étaient déjà programmées. Donc, pas de véritables nouveautés.
Que quelques aménagements aient vu le jour depuis six ans, nous voulons bien l'admettre. Mais, ils ne représentent pas à eux seuls des réponses à la hauteur des enjeux et des besoins sans cesse croissants de nos concitoyens désireux de donner vie à leurs passions. En témoigne le Salon annuel des sports de septembre que nous avons aussi initié.
L'accueil des enfants et des jeunes – et donc beaucoup de scolaires – s'est toujours pratiqué et nous avions même mis en place des dispositifs de toutes sortes leur facilitant l'accès réel, quelles que soient leurs conditions sociales (la carte Surf en fut le pionnier).
Pour tous les autres adeptes de sports, et notamment les adhérents d'associations et de clubs, y compris dans les quartiers excentrés, jamais auparavant, il n'avait été fait un tel effort en petits équipements de proximité, en aides financières et en accompagnement des initiatives. Nous n'en tirons aucune fierté inconsidérée, conscients que nous sommes d'avoir contribué à rattraper les retards des municipalités précédentes et à entamer un processus de développement adapté aux attentes et aux pratiques.
A l'heure actuelle, l'aide au sport de masse est escamotée au profit des activités d'élite. Pour résumer la situation, un seul exemple suffit : trois-quarts des subventions vont à une vingtaine de grandes structures. Le quart restant est misérablement partagé par plus de 500 clubs ou associations. Le grand chantier d'une politique en faveur de l'activité physique et sportive reste donc à ouvrir.