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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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6 septembre 2007

Images en hommage au mage

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ecole_selon_sarko

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Alors que les demandes d'inscriptions dans les écoles privées ont doublé par rapport à l'année passée, que les résultats des élèves français sont très mauvais par rapport à ceux d'autres pays - malgré les dépenses les plus élevées de l'OCDE -, aucune vraie réforme n'est acceptée par les syndicats. Incursion dans un monde intouchable.<br /> <br /> L'enseignement français remplit deux missions essentielles que personne ne conteste : il refuse toute réforme et demande en permanence de l'argent. On peut dire d'ailleurs que ce sont les seules dont il s'acquitte avec persévérance et application. Pourtant, s'il a besoin de changements en profondeur, ce ne sont pas les fonds qui lui manquent. Au contraire, notre système éducatif est le mieux doté en argent public : 103,6 Mds d'euros, 7% du PIB.<br /> <br /> Sur ce budget, environ 63 Mds d'euros (4% du PIB) représentent les dépenses de l'administration centrale, le ministère de l'Education, le reste étant les crédits des autres administrations, des collectivités territoriales, des entreprises (pour la formation) et des ménages (frais de scolarité).<br /> <br /> Le budget du ministère est constitué à plus de 90% par des crédits de personnels ! Seules, les charges de fonctionnement et d'investissement des collèges et des lycées ont été transférées aux départements et aux régions. Comme le nombre de personnes travaillant à l'Education nationale est d'environ 1.300.000, le coût d'un employé dans l'enseignement français revient à environ…44.000 euros/an. C'est un peu beaucoup, d'autant plus que le nombre d'élèves ne cesse de baisser, tandis que celui des professeurs augmente : depuis 1997, la population scolaire est en baisse de 150.000 élèves, celle du personnel étant en hausse de 132.700 employés (dont 56.000 aide-éducateurs). Pendant la même période, le budget de l'Education nationale est passé de 90 Mds à 103 Mds d'euros (+ 13 Mds) en 2003. D'ailleurs, de 1974 à 2002, la dépense d'éducation a connu un taux de croissance annuel moyen de 2,5%, supérieur à celui du PIB (en hausse de 2,1% par an sur la même période).<br /> Pour quels résultats ?<br /> Il n'y a pas de meilleur baromètre pour l'école que les choix des parents. Lorsque, pour cette rentrée, les demandes d'inscriptions dans les écoles privées sont deux fois plus nombreuses que l'année passée, il serait utile de se demander pourquoi les parents fuient le public. Pour curiosité le privé est rempli d'enfants d'enseignants (dont les miens). Et quand un Rapport (OCDE et UNESCO) révèle les résultats très mauvais des élèves français par rapport aux élèves des autres pays, la situation devient vraiment pénible. Pour nous, les contribuables, mais pas pour les syndicats et les fonctionnaires de l'Education nationale qui se soucient de leurs résultats comme d'une guigne.<br /> <br /> En effet, le Rapport situe la France à la 15ème place (et non pas à la 10ème comme on a pu le voir dans certains journaux de l'Hexagone) pour le niveau de compétence de ses élèves. Parmi les premiers, la Finlande, la Corée du Sud, Hong Kong, Canada, Japon et l'Irlande. Néanmoins, dépenser en moyenne plus par élève ne signifie pas, contrairement à ce que soutiennent les syndicats français, obtenir de meilleures performances. L'Italie dépense à peu près deux fois plus par élève que la République de Corée, mais alors que la Corée fait partie des pays qui obtiennent les meilleurs résultats dans les trois domaines de connaissance, l'Italie obtient des résultats notablement inférieurs à la moyenne. De même, en Finlande, le meilleur de la classe, le coût d'un élève ne dépasse pas 4 700 par an, tandis qu'en France, celui-ci coûte 6 800 euros/an. Les résultats de ce Rapport ne font que s'ajouter à une longue liste de mauvaises notes (dépenses publiques, impôts, subventions, etc.) attribuées ces derniers temps à notre pays. Est-ce un comble de vouloir remuer ceci ? Il semble que oui...
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