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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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6 mai 2007

Choisir, un petit jeu facile et rapide

Ne cherchez pas ! Dans cette liste, il n'y aucun intrus !

BUSH, POUTINE, BERLUSCONI, LE PEN, SARKOZY

La République n'est pas cotée en bourse !

La Démocratie n'est pas cotée au CAC40 !

doute

tic_tac

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6 mai 2007

Sarko : l'ego et le démago

royal_nain

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La démagogie est l'art de plaire au peuple. Le but est que le peuple nous veuille du bien (nous donne son suffrage). Ça ne signifie pas qu'on veuille du bien au peuple, bien au contraire. Cette argumentation est en grande partie fondée sur la peur de l'autre. Nous vivons dans une société de plus en plus individualiste. C'est chacun pour sa gueule, l'enfer c'est les autres.

A partir de ce constat, il est très facile de jouer sur cette corde pour exprimer haut et fort ce que les gens veulent entendre. Pour ce qui est du côté négatif des choses, il suffit de le passer sous silence. Si on crie assez fort le côté positif, ça passe comme une lettre à la poste.

Je ne prétends pas qu'il ne puisse pas y avoir des "méchants". Mais je conteste le discours de Sarkozy visant à faire systématiquement qu'ils sont légions et qu'ils sont la source de tous nos maux... tout en laissant croire à chacun qu'il ne fait pas partie du lot.

Quelques exemples de positions démagogiques parmi d'autres de Sarkozy :

1. Il y a la France qui travaille et la France des assistés ;

2. Vous faites partie de ceux qui travaillent ou qui font tout leur possible pour retrouver un travail : vous n'êtes pas des assistés ;

3. Les assistés profitent de ceux qui travaillent (qui cotisent pour les prestations sociales) ;

4. "Je n'accepte pas" l'assistanat ;

5. "Je veux" récompenser ceux qui travaillent parce qu'ils le méritent.

Ça s'appelle créer et entretenir un fantasme et désigner des coupables à nos maux, sachant que chacun se sentira appartenir à "la France qui travaille".

Derrière le discours, le fond des intentions : diminuer les charges des entreprises, diminuer les prestations sociales et mettre à mal notre régime de solidarité... ce qui pénalisera le plus grand nombre, tous ceux qui ont besoin des prestations sociales, contrairement à ce que cherche à nous faire croire Sarkozy.

Des résistants parlent de la France et de l'idéal politique.

Des vérités aussi vivaces qu'en 1944,

aussi fortes que la Déclaration des droits de l'homme !

http://www.dailymotion.com/video/xe3rq_programme-de-la-resistance 

5 mai 2007

Un quart d'heure de plus

horlogeL'homme qui a prononcé ces mots savait parfaitement de quoi il parlait. Inspirons nous de cette force de frappe du Tigre.

"Celui qui peut moralement tenir le plus longtemps est le vainqueur : celui qui est vainqueur, c'est celui qui peut, un quart d'heure de plus que l'adversaire, croire qu'il n'est pas vaincu."

Georges Clémenceau

5 mai 2007

Sarkozy : les méchants et les gentils

integration

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Sarkozy est dangereux à plus d'un titre, n'en doutons pas. Il possède une capacité indéniable à bien maquiller ses véritables intentions. Non seulement elles en deviennent attractives, mais semblent comme expurgées de leur vraie nature et des menaces qu'elles font en réalité peser sur ceux-là même qui, de bonne foi, se laissent séduire.

Pourtant, la mécanique est toute simple. C'est cette simplicité même qui rend le discours si redoutable, tellement efficace.

Voyons comment cela fonctionne :

1. Il y a deux catégories de Français : c'est la base du discours de Sarkozy, toujours opposer deux France, l'une mauvaise et fantasmée qu'il faut stigmatiser, l'autre bonne qu'il faut aider à prospérer ;

2. Vous faites partie des gentils : c'est la deuxième phase : l'auditoire doit être convaincu qu'il est dans le camp à qui l'on va faire du bien ;

3. Les uns (les méchants) mangent sur le dos des autres (les gentils) : tout ce qui ne va pas pour vous vient de l'existence de l'autre qui vous fait du mal ;

4. "Je n'accepte pas" les agissements des méchants (ils profitent de vous) : si je suis élu, je saurai être ferme (Sarkozy dit beaucoup qu'il "n'accepte pas" ; on remarquera qu'il prend bien garde de ne pas être plus précis) ;

5. "Je veux" privilégier les gentils (ils sont méritants) : il y aura des privilèges et c'est à vous que je les réserve, puisque vous faites partie du camp des gentils, je suis de votre côté, votez pour moi. CQFD.

Le raisonnement de Sarkozy est on ne peut plus évident : pour chacun d'entre nous, le méchant c'est l'autre, c'est bien humain. Il suffit donc de déclamer avec force et emphase qu'on fera une politique favorisant les gentils et intraitable avec les méchants pour que tout le monde applaudisse.

Cela revient à comprendre son discours de la façon suivante : "Je ferai une politique qui favorisera les uns et sera intraitable avec les autres". Considérant alors que cet homme ne fait pas mystère de son attachement au libéralisme, considérant par ailleurs la politique que mène la droite depuis cinq ans, on peut aisément deviner qui sont en réalité "les uns" (les quelques-uns) et qui sont en réalité "les autres" (tous les autres).

5 mai 2007

Messages en images

recommencement

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transmission

genoux

arrestations

je_debranche

bulletin_de_haine

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5 mai 2007

Le Mai 68 de Sarkozy et le nôtre

je_serai

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Par Henri Weber (PS)

La caricature que Nicolas Sarkozy fait de Mai 68 n’est pas seulement grotesque. Elle est d’abord et avant tout inquiétante pour ce qu’elle révèle du personnage.

Le candidat de droite à l’Elysée présente Mai 68 comme un mouvement purement nihiliste, destructeur de toutes les valeurs et institutions. Il lui impute la responsabilité de tous les maux qui assaillent notre société, jusqu’à la pratique des stock-options, des parachutes en or et des retraites-chapeau importés, il y a dix ans, d’Outre-Atlantique.

Il faut une bonne dose de cynisme et de mépris de son auditoire pour faire porter à Mai 68 la responsabilité des abus les plus scandaleux du capitalisme financier d’aujourd’hui. Mai 68, c’est loin. Convoquer des évènements vieux de 40 ans pour expliquer nos difficultés d’aujourd’hui, c’est comme si l’on attribuait à l’affaire Dreyfus la responsabilité de notre défaite devant l’Allemagne en 1940 !

Quelques faits majeurs sont survenus, après 1968, qui ont produit leurs propres effets. La fin des "Trente Glorieuses", par exemple en 1975 ; la montée du chômage et du travail précaire ; la massification des lycées et des Universités avec la seconde révolution scolaire (1990) ; l’apparition des ghettos et des “quartiers sensibles”… Ces tendances lourdes éclairent les évolutions survenues au cours des quarante dernières années, bien davantage que ne le fait la Révolution de Mai.

Mai 68 n’a rien à voir avec la caricature haineuse qu’en fait Sarkozy. Ce fut un grand mouvement dirigé contre toutes les formes autoritaires d’exercice du pouvoir : dans la famille, le couple, à l’université, dans l’entreprise, dans la cité. Non pas pour détruire toute autorité, toute règle, toute hiérarchie, comme le prétend, sans rire, Nicolas Sarkozy, mais pour promouvoir un pouvoir fondé sur le consentement, la concertation, la compétence reconnue.

Ce fut aussi un grand mouvement égalitaire, contestant toutes les formes injustes de discrimination : entre les classes, les races, les genres, les préférences sexuelles… Non pour nier toute inégalité entre individus mais pour ne reconnaître comme légitimes que les inégalités liées au talent, au travail, au mérite.

Ce fut un mouvement hédoniste, mobilisé pour la libéralisation des mœurs, contre le puritanisme répressif d’une société encore profondément marquée par la morale traditionnelle. Non pour abolir toutes règles, toute norme, tout interdit comme l’affirme encore Sarkozy : l’agression et le viol n’étaient pas tolérés en 1968 ! Mais pour substituer à l’ordre moral en vigueur la liberté des rapports entre adultes consentants.

Mai 68 fut un mouvement idéaliste et romantique. Il récusait l’idéal de la société de consommation en plein essor – produire toujours plus et toujours plus vite des marchandises de moins en moins utiles. Il rejetait l’existence terne dont cet idéal était porteur : “métro-boulot-télé-dodo”. Au sommet de sa hiérarchie des valeurs, il plaçait l’accomplissement de soi, dans le faire et non pas dans l’avoir.

Mai 68 fut aussi individualiste, dans le sens où il voulait émanciper l’individu de la tradition et des grandes machines de pouvoir existantes. Mais son individualisme n’était pas égoïste, il était indissociable d’une nouvelle organisation de la société. Les enfants de Mai 68 voulaient substituer un ordre meilleur à l’ordre injuste des choses, ils ne se repliaient pas sous leurs tentes.

Comme tout authentique mouvement de masse, le mouvement de Mai 68 fut hétérogène, bigarré et, dans certaines de ses composantes, passablement délirant. Il s’est exprimé dans un langage marxiste, courant à l’époque, qui lui donne aujourd’hui une touche d’étrangeté. On peut chercher à le stigmatiser en le réduisant à ses composantes les plus farfelues. Mais son courant  principal ne fait pas de doute : Mai 68 est un grand courant de démocratisation, de libéralisation et de modernisation de la société.

C’est pourquoi, malgré les campagnes de discrédit récurrentes de la droite, son rayonnement reste si fort.

Après sa défaite politique en juin 1968, ce mouvement va produire encore longtemps ses effets, dans le champ social, culturel et sociétal. Ses militants vont donner naissance à tout un ensemble d’associations activistes – Mouvement de libération des femmes (MLF), Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR), Comité d’Action pour les Prisonniers (CAP), mouvements écologistes, régionalistes, comités de locataires, de soldats, de consommateurs, d’usagers des transports en commun, etc. – qui transformèrent en profondeur la société française.

Le bilan de Mai 68, c’est d’abord une série de conquêtes politiques et juridiques émancipatrices : liberté de la contraception et de l’avortement, autorité parentale conjointe sur les enfants, possibilité pour les femmes d’ouvrir un compte en banque sans autorisation préalable du mari, droit à l’égalité professionnelle entre homme et femme, reconnaissance des droits des homosexuels, prise en compte des cultures régionales.

C’est ensuite tout un ensemble de conquêtes sociales, obtenues par la plus grande grève générale de l’Histoire de France : mensualisation des salaires, reconnaissance de la section syndicale d’entreprise, augmentation de 35% des plus bas salaires, création du SMIC, formation permanente, indemnisation totale du chômage…

Au débit de Mai 68, on peut mettre sa valorisation du recours à la violence comme méthode d’action, la réactivation d’une idéologie de "lutte des classes" qui avait amorcé une régression à la faveur des "Trente Glorieuses". Ce regain de notre culture d’affrontement a considérablement renforcé les rigidités de la société française à un moment où le ralentissement de la croissance, la révolution technologique, la mondialisation de l’économie, le renouvellement et la différenciation de la demande imposaient un énorme effort de redéploiement et de modernisation.

Modernisation du système productif, accompli pour l’essentiel, au cours des années 80. Modernisation de l’Etat – protecteur, régulateur, redistribuer – qui reste largement à accomplir. Tourner la page de Mai 68, sans doute. Mais ni plus ni moins que celle de 1936 ou de 1945 : en en conservant l’inspiration et la ferveur.

5 mai 2007

Le Ravi, à lire et à sourire

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Toujours aussi efficace, aussi plaisant et aussi pertinent, le n° 41 du "Ravi" est dans les kiosques (2,80€) depuis samedi. De beaux dossiers sur la région, des brèves, des dessins originaux au scalpel et une très bonne analyse des résultats du premier tour de la présidentielle en PACA. Des journaux satiriques garantis sans pub, il n'y en pas beaucoup. Alors, on ne résiste pas à la tentation, on l'achète !

4 mai 2007

La reine et le fou

jeu_echecs

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Pour ce débat d'entre deux tours, nous avons assisté à l'affrontement de deux stratégies tout à fait opposées et tout à fait révélatrices.

Pour Ségolène Royal, il s'agissait de montrer qui elle était réellement - compétente et volontaire, pugnace et souriante, à la hauteur du poste - et le moins que l'on puisse dire est qu'elle a atteint son objectif.

Pour Nicolas Sarkozy, il s'agissait au contraire de dissimuler qui il est vraiment - surtout ne pas s'emporter, faire profil bas, jouer la victime chaque fois que l'occasion se présentait - et le moins que l'on puisse dire là aussi est qu'il a également atteint son objectif...

Je m'attendais, dès ce jeudi, à entendre les médias déclarer un "match nul". Les plus audacieux disent que, si éventuellement Ségolène Royal l'a emporté, Nicolas Sarkozy n'a pas perdu. C'est qu'ils confondent le débat et l'élection elle-même. Ils disent "match nul" parce qu'ils supposent, ou s'efforcent de supposer, que les "points marqués" par Ségolène Royal ne seront pas suffisants pour rattraper son prétendu "retard". Ils le supposent, de même qu'ils supposent ce retard à la lecture des sondages, et nous verrons bien ce qu'il en sera.

La seule réalité qui n'est pas supposée, ce sont les points marqués par Ségolène Royal lors de ce débat, et donc son incontestable victoire. Car, que cela suffise ou non pour emporter l'élection, Ségolène Royal a été incontestablement meilleure que Nicolas Sarkozy en entrant dans la confrontation par effraction pour en briser le convenu. Au résultat, le fait même qu'aucun commentateur n'ose tout de même parler d'une victoire de Sarkozy est une victoire pour Royal.

Cela pourrait bien éclairer le choix des Français qui, dimanche soir, auront finalement tranché entre aigreur et repli sur soi d'une part, ouverture d'esprit et volonté d'aller de l'avant de l'autre, deux visages différents pour la France.

4 mai 2007

Le débat à Aix : Qui sont les plus forts ?

La presse nous apprend que Joissains a réuni une centaine de personnes (chiffres de la police de Sarkozy ?) devant sa permanence. Faisant bande à part, Salord et Kert n'ont pu compter que sur une trentaine de fidèles (chiffre de Baroin ?) après divers incidents techniques pour capter la retransmission. Quant à de Peretti, en bon prof qu'il est, il s'est réfugié dans une école avec une trentaine de ses amis (pas besoin de police, une classe, c'est une classe).

A l'opposé de cela, la gauche a fait salle comble avec près de 500 participants au Centre des congrès (chiffre immédiatement perceptible sur la photo publiée par La Provence). De 18h à minuit, l'ambiance n'a jamais faibli. Avant la retransmission, les diverses formations politiques ont pris la parole – je me suis exprimé au nom du PRG – et puis sont arrivées les images. Les interventions de Ségolène ont été applaudies à tout rompre.

On y croit et jusqu'à dimanche, nous allons tout faire pour qu'elle soit la première femme présidente de la République. Entre "Ego" et "Ségo", mon choix est clair.

4 mai 2007

Des brèves où pleuvent les coups tordus

Confusion de genre

Lors du premier tour, la presse a publié une photo saisie sur le vif montrant une situation surprenante. On voyait un certain nombre de personnes autour de Joissains au moment de l'annonce des résultats à la télévision. Le score de Sarkozy à Aix y était applaudi. C'est de bonne guerre. Que des élus réagissent ainsi, rien d'anormal. Mais que le directeur général des services municipaux, homme neutre par définition, soumis à l'obligation de réserve, à la tête des employés de la ville, se laisse photographier en train de taper des mains pour le candidat soutenu par le maire est plutôt choquant. La séparation des fonctions n'est pas respectée et cela n'est pas sain. Je suis surpris que le maire ne prenne aucune mesure pour empêcher ce mélange des genres et cautionne une telle dérive.

Joissains radicale ? Je ris

Mais à qui Joissains fera-t-elle croire qu'elle serait radicale ? Si elle le fut il y a trente ans, ce n'est plus le cas à présent. Pour quelqu'un qui est membre de l'UMP, un parti qui fait en permanence la retape des idées et des électeurs du Front national pour les recycler par calcul politique, ce n'est pas glorieux. Le radicalisme, c'est l'humanisme et la solidarité, pas la haine et l'exclusion. Par certains côtés, Joissains n'a vraiment rien à envier aux attitudes extrêmes de Sarkozy. Que les Aixois le sachent.

Le maire de Venelles fait dans la génuflexion

A l'UMP, on fait n'importe quoi et un fait récent en apporte une nouvelle illustration. Jean-Pierre Saez vient de commettre aussi une confusion de genre plutôt choquante. Faisant fi de sa neutralité républicaine et des principes de laïcité, il a adressé des vœux de rétablissement à Ariel Sharon via un site Internet dédié à cet effet, pour le retour aux affaires de l'ancien premier ministre... plongé dans un coma profond irréversible. Il l'a fait en termes religieux, sous forme de prière. S'il l'avait fait à titre personnel, cela aurait relevé de son simple droit à la liberté de conscience. Mais non, il a posté un message en signant en tant que "maire de Venelles et vice-président de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix" ! Rien à envier à Joissains non plus, elle qui porte une énorme croix ostentatoire à la poitrine.

Inversion de votes

La même Joissains croit pouvoir déduire que les résultats nationaux de la droite à Aix sont des votes en sa faveur. Elle est dans l'illusion. Un vote local n'a rien à avoir. Pour mémoire, en 1995, les Aixois ont voté majoritairement pour Chirac. Un mois après, ils votaient Picheral pour un nouveau mandat de six ans. A méditer…

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