Plan campagne : Le droit et la droite
Voilà, c'est fait, il y en a qui ne se gênent plus. Les commerçants de Plan de Campagne sont désormais hors-la-loi, au moment même où le préfet de région va occuper d'autres fonctions, lui qui a enfreint la loi plus qu'à son tour.
Donc, dimanche dernier, la quasi-totalité des 26 commerces sommés par la justice de fermer étaient ouverts. Seules quatre grandes enseignes ont accepté de se soumettre à la décision du tribunal administratif qui, saisi par les syndicats, a annulé le 3 avril dernier les dérogations préfectorales les concernant. Pour continuer à ouvrir, les autres bénéficiaient des cinq dimanches accordés par les maires.
Ce quota de cinq dimanches étant épuisé, c'est en forçant le destin qu'ils ont décidé de ne pas baisser le rideau, en dépit de la menace de constats d'huissiers. L'illégalité est encore plus patente.
Les commerces comptent sur le gouvernement pour faire évoluer la situation dans leur sens mais cela va traîner tant qu'il n'y a pas d'assemblée nationale et le vote d'une loi qui ne semble pas avoir la priorité dans tous les projets politiques annoncés. La France a un président qui s'est toujours prononcé contre le non droit mais pas forcément contre la droite…