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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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31 mai 2007

De quoi se prendre le toit sur la tête

emprunts

La politique a-t-elle encore du sens ? Comment faire pour avoir un toit ? Avec l'emploi, le logement est l'un des problèmes les plus urgents à résoudre. Si l'Etat peut impulser la mise en place de mesures pour faciliter des solutions, les collectivités ont aussi un rôle essentiel à jouer. Or, à l'heure actuelle, le gouvernement cafouille et la Ville d'Aix a tourné le dos à toute volonté.

Déductions fiscales, c'est le flou

On nous a parlé de maison à 100.000€. Puis, de prêt à taux zéro. Ensuite, de crédit possible sur 50 ans. Maintenant, de déductions fiscales sur les intérêts d'emprunts pour acheter un logement. Comment s'y retouver ?

La première interrogation est : les gens ont-ils assez pour vivre et donc pour se lancer dans l'acquisition d'un toit ? Je doute que ce qui est proposé par le gouvernement puisse apporter le moindre baume au cœur des foyers les plus économiquement fragiles.

Pour l'instant, d'ailleurs, ce n'est pas clair du tout. Quel serait le plafond du montant des intérêts d'emprunts pouvant être déduits ? Quelles catégories d'accédants seraient concernées ? Quelle serait la durée de la mesure ?

La seconde interrogation est : selon quelles modalités seraient calculées les déductions fiscales ? Si l'on retenait seulement le critère de l'emprunt, ce seraient les plus favorisés qui en profiteraient le plus comme un cadeau fiscal. Si la déduction était soumise à conditions de ressources, la mesure serait plus adaptée et plus juste, sauf que les ménages non assujettis à l'impôt en seraient exclus de facto. Mais, même dans ce cas, on reviendrait très rapidement à la première question.

A quoi il serait bon d'ajouter une interrogation sur le montant de l'opération qui est actuellement estimé à près de 4 milliards d'euros…

Le logement social, priorité absolue

Pour les catégories sociales les moins fortunées, une des réponses serait de construire massivement du logement social et de faire respecter la loi SRU fixant le seuil de logements sociaux à 20% minimum par commune. Soit dit en passant, cela donnerait du travail aux entreprises et créerait de l'emploi avec les conséquences bénéfiques tous azimuts que cela permettrait. Autre avantage, la concurrence publique ferait  baisser le prix du foncier et de l'immobilier.

L'exemple d'Aix est parlant. Depuis six ans, la mairie n'a pas construit de logements HLM. Le prix de l'immobilier est exorbitant et les loyers sont devenus inabordables pour les jeunes ménages, les sans-emploi, les revenus modestes et les étudiants. 

Les sans-abri d'Aix à la rue

Pendant ce temps, à Aix, les sans-abri campent toujours à la Rotonde. Sans honte aucune, Joissains persiste dans des procédures judiciaires sans proposer la moindre alternative sociale aux SDF. D'autres villes ont engagé un dialogue fructueux par la médiation et ont résolu au cas par cas des situations dramatiques.

Le maire ne s'honore pas en se bouchant les yeux et les oreilles alors que la responsabilité de la pénurie en logements, en accueil social et en hébergement d'urgence lui incombe totalement.

Attend-elle les mesures de Sarkozy pour que les SDF deviennent eux aussi propriétaires... de leurs tentes et de leurs cartons ?

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