Vote électronique : c'est un peu la panique
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Après la polémique et les dégâts expérimentés le 22 avril, des maires ont pris leurs dispositions pour le second tour de la présidentielle, les uns décidant de conserver le vote électronique, les autres de l'abandonner ou encore de l'aménager. Ainsi, Amiens (Somme) et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) ont jeté l'éponge les premières. Le Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) et Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) ont, elles aussi, renoncé aux machines à voter. D'autres ont limité leur suppression aux bureaux ayant subi les files d'attente les plus longues. Bourges (Cher) veut revoir l'organisation des bureaux et améliorer la procédure. Quelques communes ont décidé d'augmenter le nombre de machines. En revanche, à Reims (Marne), où les incidents ont été les plus graves (un écart de 48 voix entre le nombre d'électeurs ayant émargé et celui enregistré par la machine), la municipalité veut conserver le système.